Monthly Archives: November 2019

De la pilule rouge

Morpheus : La Matrice, c’est le monde qui a été mis devant tes yeux pour te cacher la vérité.

Néo : Quelle vérité ?

Morpheus : Que tu es un esclave Néo. Comme tout le monde, tu es né enchaîné. Dans une prison que tu ne peux ni voir, ni sentir. Une prison pour ton esprit.

La Matrice

La Matrice (The Matrix) est un film américain sorti en 1999 réalisé par Andy et Larry Wachowski. Inspiré thématiquement par des écrivains de science-fiction tels que Phillip K. Dick ou William Gibson et esthétiquement par le genre cyberpunk, le cinéma d’arts martiaux et l’animation japonaise, La Matrice fut un immense succès commercial mais s’imposa également comme un œuvre majeure de la culture populaire du début du XXIe siècle.

Le film raconte l’histoire de Thomas Anderson, un ingénieur informatique sans histoire le jour et un hacker connu sous le nom de Néo la nuit, qui se retrouve confronté à des événements extraordinaires qui vont bouleverser son existence et l’amener à remettre profondément en cause sa perception de la réalité. Dans une des scènes-clés du film, Néo se voit proposer un choix par Morpheus, figure charismatique jouant le rôle de mentor et de guide spirituel : prendre la pilule rouge et découvrir la vérité sur la Matrice ou prendre la pilule bleue et demeurer à tout jamais dans le confort du mensonge et de l’illusion. Au moment du choix fatidique, Morpheus ne manque pas d’avertir Néo : s’il prend la pilule rouge, sa vie va changer et aucun retour en arrière ne sera possible.

Cette séquence a conduit à l’introduction dans la culture populaire de l’expression « prendre la pilule rouge » (to take the redpill) qui s’est peu à peu diffusée dans les milieux contestataires et dissidents, d’abord aux États-Unis, puis dans le reste du monde. Aujourd’hui largement répandue, cette expression fait malheureusement souvent l’objet d’un véritable contresens. En effet, nombreux sont les conservateurs à penser qu’il suffit d’être critique vis-à-vis de l’establishment ou des médias et de dénoncer les dangers du multiculturalisme, de l’immigration de masse et du Grand Remplacement pour avoir pris la pilule rouge (to have been redpilled).

Prendre la pilule rouge correspond en réalité à une expérience aux conséquences psychologiques et philosophiques bien plus importantes pouvant être résumées à deux principaux points.

Tout d’abord, prendre la pilule rouge commence par admettre que contrairement à ce qu’affirme le relativisme moderne, il existe une vérité objective qui constitue la réalité. À ce titre, il est nécessaire de bien faire la différence entre cette réalité objective et la perception que nous avons de cette réalité qui est, elle, subjective. Pour éviter d’être trompés sur la nature de la réalité que nous observons, il est important de comprendre comment notre perception subjective peut être influencée par des biais cognitifs mais aussi différentes techniques et méthodes de manipulation psychologique et d’ingénierie sociale. Notons également qu’il est plus facile de déterminer ce qui est faux (via negativa) que ce qui est vrai et que pour nous approcher de la vérité nous pouvons employer deux méthodes complémentaires : d’une part, l’examen empirique et rigoureux des faits et d’autre part, notre intuition, notre instinct, nos coutumes et traditions, ce que la psychologie comportementale appelle des heuristiques.

Une fois ce premier point intégré, nous devons ensuite comprendre et accepter que tout ce que nous croyons savoir sur le monde qui nous entoure n’est pas la vérité mais constitue une réalité fabriquée de toute pièce pour nous empêcher de connaître et comprendre la « vraie » réalité. Comme Néo dans la Matrice ou Truman Burbank dans The Truman Show, nous vivons en réalité à l’intérieur d’une réalité construite, une simulation, destinée à nous maintenir dans l’ignorance et dans l’esclavage.

Prendre la pilule rouge revient à sortir de cette prison et commencer à nous poser des questions dérangeantes, à commencer par : qui a construit cette fausse réalité et pourquoi ?

La réponse à cette question que nous avons longuement développée dans notre essai consacré aux mondialistes est la suivante : un groupe de gens très puissants souhaitant conserver leur influence et conscients qu’une population éveillée et avertie de leur existence ainsi que de leurs méthodes aurait pour premier réflexe de se révolter contre eux et de remettre ainsi en cause leur richesse et leur pouvoir.

Prendre la pilule rouge, c’est ainsi comprendre que depuis au moins le XVIIIe siècle, ce groupe de mondialistes, cette cabale, a enfermé mentalement les peuples dans une véritable réalité parallèle créée, entretenue et diffusée par les médias, le monde politique, l’école et tous les discours officiels.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre que cette fameuse politique dont parle à longueur de journée la télévision ou les médias n’est qu’un théâtre permettant de maintenir le peuple dans l’illusion d’un choix démocratique tandis que le vrai pouvoir reste concentré entre les mains d’individus et d’institutions qui demeurent pour l’essentiel inconnus du grand public.

Prendre la pilule rouge, c’est découvrir que l’école ne nous a pas appris la véritable Histoire mais celle que les mondialistes veulent nous apprendre et que par conséquent tout ce que nous croyons savoir sur le Moyen-Âge, la Révolution Française, les deux guerres mondiales, Mai 68, le 11 septembre et récemment la pandémie de COVID-19 est totalement faux.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre qu’économiquement nous sommes soumis à des banques centrales détenues par des intérêts privés qui créent de l’argent virtuel et forcent le peuple et les États à payer des intérêts sur ce « crédit » ou à le rembourser avec des actifs réels. Prendre la pilule rouge, c’est également comprendre que tout le système financier n’est qu’un immense système de Ponzi, une gigantesque escroquerie, que la tertiarisation de l’économie  n’est qu’un moyen d’appauvrir les peuples et de les asservir grâce à la dette et que toute la propagande sur le changement climatique ne sert qu’à camoufler une réalité qui est celle de l’épuisement des ressources naturelles et l’accaparement des derniers stocks disponibles par les mondialistes.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre que presque tout ce qui est présenté comme un « progrès » technologique ou social ne sert en réalité qu’à détruire tout ce qui est naturel pour le remplacer par de l’artificiel ou de l’ersatz, accélérer le processus de domestication de l’être humain et réduire un peu plus son autonomie personnelle ou le champ de ses libertés.

Prendre la pilule rouge, c’est découvrir que toutes les institutions officielles qui prétendent être là pour vous aider, vous protéger, vous soigner et vous instruire ne servent qu’à vous empoisonner le corps et l’esprit et à vous endormir grâce à un faux sentiment de sécurité. C’est également comprendre que tous ceux qui cherchent à combattre ce système de l’intérieur ou à rester fidèles à la mission première de ces institutions finissent inévitablement broyés par cette impitoyable machine.

Prendre la pilule rouge, c’est découvrir que toutes les stars, les célébrités, les experts et plus généralement, tous ceux mis en avant par le système et présentés comme des modèles ou des autorités sont, au mieux, des «idiots utiles » et au pire, des criminels, des traîtres et des dépravés qui se vautrent quotidiennement dans la fange de leurs turpitudes et n’ont que mépris pour ce public qui les écoute et les adule.

Prendre la pilule rouge, c’est découvrir que ceux qui nous dirigent sont pour l’essentiel des psychopathes pratiquant une religion archaïque, celle de Lucifer, adoré sous la forme de Baal ou de Moloch, et que cette religion exige des sacrifices rituels durant lesquels des jeunes enfants sont violés et torturés dans l’impunité la plus totale.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre par extension pourquoi tout a été fait pour détruire le christianisme en général et l’Église Catholique en particulier car il s’agit de la seule institution capable de partir en guerre contre Satan, ses œuvres et ses pompes.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre que nous sommes au cœur d’une guerre cognitive et que dans cette guerre, dire la vérité et réinformer le plus grand nombre de gens possible constitue la seule stratégie permettant à terme de remporter la victoire.

Prendre la pilule rouge, c’est accepter qu’énoncer ces vérités fait de vous un complotiste, un extrémiste, voire un fou furieux bon à enfermer et qu’assumer publiquement de tels propos peut vous condamner à la mort sociale, à l’ostracisation médiatique, à la persécution politique ou judiciaire, sans parler de l’hostilité de tous ceux qui, prisonniers du système et vous voyant comme un dangereux perturbateur, deviennent ses agents et cherchent à le défendre.

Au-delà des persécutions politiques et judiciaires, prendre la pilule rouge comporte d’autres risques.

D’une part, celui du cynisme : considérer que face à un tel système d’oppression et de contrôle, le combat est perdu d’avance ; d’autre part, celui de la peur, de l’angoisse, du sentiment de voir le sol se dérober sous ses pieds, de découvrir soudainement qu’une réalité familière n’était en réalité qu’une illusion.

La Nature ayant horreur du vide, il est impératif que ceux qui prennent la pilule rouge puissent être pris en charge d’un point de vue social et psychologique afin de tempérer l’effet déstabilisateur de ces révélations et d’éviter que ce qui devrait être une libération ne se transforme en une nouvelle forme d’aliénation.

Au-delà des informations qu’elle a pu diffuser, le génie de l’opération Q aura été de donner naissance à une véritable communauté de dissidents, les frens, les anons et les digital soldiers, et d’offrir un refuge émotionnel ainsi qu’une communauté de substitution à tous ceux que leur récente prise de conscience a pu conduire à être mis au ban.

Dans le même temps, nombreux sont ceux que la pilule rouge a ramenés vers la foi et conduits à accepter Jésus Christ comme Sauveur. En effet, prendre la pilule rouge, c’est s’engager sur un chemin de vérité, prendre conscience de l’existence du mal et en conséquence, découvrir que seul le Christ peut nous sauver et qu’il est bel et bien « le chemin, la vérité et la vie. » (Jean 14:6)

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ce grand mouvement d’ouverture des consciences s’appelle le Grand Réveil (The Great Awakening) et que tous ceux passés par ce processus se reconnaissent à :

-une incapacité physique à supporter les mensonges des médias ou des politiques

-une détermination sans faille à se battre pour leurs libertés

un refus général du mensonge et de toutes les servitudes contemporaines

-une foi personnelle ravivée et solide comme le roc

Malheureusement, une part incompressible de la population préfèrera toujours la confortable illusion de la pilule bleue à l’épreuve de la liberté offerte par la pilule rouge. Confrontés à ce choix, nous ne pouvons qu’inviter les indécis à méditer sur cette parole de l’Évangile qui nous livre la version originale et éternelle du choix entre la pilule rouge et la pilule bleue :

Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par cette voie. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et peu nombreux sont ceux qui l’empruntent. (Matthieu 7:13)

Pour aller plus loin :

Du refus du mensonge

Des mondialistes

De la guerre de l’information

De la guerre hors limites

Matrice- La pilule rouge

Néo voit la Matrice

De l’Étrange Défaite

Les mosquées sont nos casernes les dômes nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats

La lecture de l’« Étrange Défaite » de Marc Bloch, analyse aussi lucide que remarquable de la défaite de juin 1940  constitue une mine d’information pour tous ceux qui s’intéressent à la stratégie militaire, à la politique et à l’histoire. Pour Marc Bloch, témoin direct des événements, les causes de la défaite française se trouvent avant tout dans l’incompétence des chefs militaires,  handicapés par des postulats théoriques faux et une inadaptation à la nouvelle réalité de la guerre moderne.

Comme l’explique Marc Bloch, l’état-major français voulut refaire la guerre de 14-18 en juin 1940.

L’erreur principale des chefs militaires français est de n’avoir pas compris que la guerre motorisée devait conduire à une réévaluation complète de la notion de distances. Bloch décrit au fil des pages des forces françaises sans cesse prises de court par les sauts de puce et les percées rendues possibles par la motorisation importante des forces allemandes.

Mais surtout Bloch explique qu’en 1940 le problème se situait à un niveau plus profond. La grande faiblesse de l’état-major français fut avant tout d’avoir eu des plans uniquement brillants sur le papier.

En théorie, les allemands allaient se fracasser contre la ligne Maginot et le front se stabiliser sur une ligne plus ou moins similaire à celle de la première guerre mondiale. De toute évidence, les allemands ne reçurent pas le message. Quelle déception pour les français de constater que ces maudits allemands ne se trouvaient jamais là où ils étaient censés être ! Bloch raconte même comment un camarade officier faillit se faire bêtement capturer en courant après une colonne de chars allemands tant il était convaincu qu’il était théoriquement impossible que les allemands se trouvassent là.

Mais le plus troublant en lisant ce livre, c’est de constater que quatre-vingt ans plus tard, la France refait exactement les même erreurs et s’apprête à rejouer, cette fois avec l’islam, un mauvais remake de l’Étrange Défaite. Tout comme ceux l’état-major de 1940, les postulats de nos dirigeants sont faux et leur état d’esprit complètement inadapté à la guerre qui est aujourd’hui menée à la France.

N’ayant de toute évidence, jamais ouvert un Coran ou eu la curiosité d’esprit de s’intéresser à la théologie islamique, ils continuent de mettre sur le même plan l’islam, le christianisme et le judaïsme, sans comprendre que l’islam  est avant tout un système politico-religieux fondé sur la soumission qui s’oppose radicalement à la pensée européenne fondée sur l’émancipation. Incapables de le comprendre et d’admettre l’antagonisme fondamental et historique  entre le monde chrétien et la civilisation arabo-musulmane, nos dirigeants s’obstinent à croire qu’il suffira d’investir dans l’éducation, l’emploi et dans les quartiers pour faire de ceux qui y résident de bons français laïques et républicains car sur le papier, c’est un modèle qui devrait très bien fonctionner.

Nos dirigeants refusent également de voir que, confronté à notre faiblesse, à notre démographie déclinante et notre refus de l’intransigeance, l’islam se sent de plus en plus fort et de plus en plus en position de tout exiger. Dupés par la taquiya, cette stratégie de la dissimulation, nos dirigeants continuent, malgré l’attentat à la préfecture de police de Paris, à ne pas voir que l’islam s’infiltre partout : armée, police, éducation, transport, administration mais aussi télécommunications et énergie.  Le jour viendra, quand le mot d’ordre sera donné, où ils découvriront avec effroi  qu’une véritable cinquième colonne s’est donnée les moyens de contrôler une bonne partie des secteurs stratégiques du pays et de paralyser entièrement ce dernier.

Mais surtout comme leurs illustres ancêtres de 1940, nos piètres stratèges continuent d’avoir eux aussi une guerre de retard. Mentalement, ils continuent de fonctionner sur le vieux logiciel de l’après-guerre selon lequel tout serait économique. Refaisant la guerre de 1960 plutôt que celle de 2019, ils n’ont pas compris que le XXIe siècle sera celui du retour des identités, des nations et des religions et que les guerres seront essentiellement des conflits internes pour l’affirmation de la supériorité d’un groupe sur un autre et le contrôle de ressources de plus en plus rares. Dans cette guerre, essentiellement menée contre l’Occident, la démographie et les systèmes politico-religieux occupent une place critique.

En 2019 comme en 1940, une poignée d’esprits lucides a pris conscience du danger et active le signal d’alarme pour éviter le pire. Comme en 1940, ils sont peu écoutés ou mal compris. Comme en 1940, l’incompétence des chefs et le refus de remettre radicalement en cause la théorie quand elle se trouve démentie par la pratique sont en train de conduire la France au bord du gouffre.

En 1945, la France échappa de peu à l’anéantissement et à la soumission. Plutôt que de s’en remettre à chaque fois in-extremis à un miracle et à l’intervention d’un homme providentiel, la France ferait mieux d’apprendre les leçons de l’histoire et de changer de logiciel mais encore faut-il avoir conscience de ses défauts pour espérer pouvoir les corriger.

Le miracle n’est pas une stratégie.

Note (2022) :

Depuis la publication de cet article en 2019, mon travail de recherche m’a conduit à prendre conscience de l’existence des réseaux mondialistes ainsi que de leur rôle dans l’islamisation de la France, notamment via l’action de Frères Musulmans, branche “islam” du mondialisme. Cette précision n’enlève rien au problème de l’islamisation de la société française, à l’infiltration de ses secteurs clés, ainsi qu’à celui de la présence sur une terre historiquement chrétienne d’une importante population musulmane, consciente qu’il lui suffit de jouer la montre pour gagner la partie par K.O démographique.

Pour aller plus loin:

La confrérie des Frères Musulmans

Le projet, Alexandre Del Valle

De la guerre hors limites

« Vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi, comme tous les pacifistes. Du moment que nous ne voulons pas d’ennemi, nous n’en aurons pas, raisonnez-vous. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitié. Du moment qu’il veut que vous soyez son ennemi, vous l’êtes. Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin. »  Julien Freund

En 1999, deux colonels de l’armée de l’air chinoise, Qiao Liang et Wang Xiangsui, publièrent un travail de recherche publié en français sous le titre « La guerre hors limites » (unrestricted warfare). Ce travail partait du constat de la supériorité technologique et militaire absolue manifestée par les États-Unis durant la première Guerre du Golfe pour conclure à l’impossibilité de contester la domination américaine de façon frontale et par des moyens conventionnels. Dans le cadre de la stratégie de domination et de conquête chinoise, le fameux Marathon de 100 ans, la Chine allait donc devoir développer une nouvelle doctrine pour vaincre les États-Unis et leur imposer sa volonté.  C’est donc dans ce contexte et avec de tels objectifs que fut développé ce concept de guerre hors limites qui trouve par ailleurs sa source dans les écrits classiques de la pensée militaire chinoise, de Sun Tzu aux célèbres 36 stratagèmes.

Quelles sont les caractéristiques de la guerre hors limites ?

En résumé :

-une guerre totale sur l’ensemble des terrains (terre, mer, air mais aussi espace et cyberespace)

-une guerre menée par des moyens essentiellement non-militaires

-une guerre ouverte sur de nombreux fronts (économie, culture, démographie, technologie, psychologie)

-une guerre qui ne fait pas de distinction entre les civils et les militaires

De façon générale, l’objectif de la guerre hors limites peut être résumé par le principe suivant : réussir à vaincre l’ennemi sans même lui avoir livré bataille et sans que celui-ci ait pu prendre conscience qu’une guerre lui a été menée.  Pour finir sur ce point, notons que le principe de guerre hors limites ne s’applique pas uniquement au conflit en cours entre les États-Unis et la Chine mais se trouve également appliqué aux nations européennes ainsi qu’à la guerre que les mondialistes, par ailleurs alliés au parti communiste chinois, mènent aux nations, aux identités et aux peuples.

Depuis quarante ans, avec une accélération marquée au cours des vingt dernières années, une guerre hors limites sans pitié a été ainsi menée aux peuples et aux nations occidentales dont la France. Cette guerre s’est déployée sur les principaux théâtres d’opérations suivants :

guerre économique et financière : délocalisations, transfert de propriété intellectuelle, appauvrissement généralisé, mise sous tutelle des individus et des nations par l’endettement lui-même aggravé par les délocalisations et l’augmentation des dépenses sociales  

-guerre culturelle : destruction de l’identité, de la religion et des modèles familiaux traditionnels, dévalorisation et effacement de la culture historique, falsification historique systématique, encouragement de la culpabilisation et de la repentance, négation des réalités anthropologiques, culturelles et biologiques

-guerre démographique : utilisation de l’immigration de masse pour détruire l’identité collective des peuples, destruction du lien social par la diversité et le multiculturalisme, création d’un climat permanent d’insécurité, utilisation des immigrés pour faire pression sur les salaires et creuser les déficits via les dépenses sociales

guerre psychologique et cognitive : destruction des capacités cognitives (écrans, divertissement de masse), effondrement du niveau éducatif, multiplication des crises et des messages catastrophistes (stratégie du choc), anomie, perte de repères conduisant jusqu’à douter du bien-fondé de sa propre existence (guerre culturelle)

guerre de l’information : création d’une réalité parallèle par les médias de masse, négation de la guerre en cours, censure de l’information critique, endoctrinement scolaire et universitaire, propagande médiatique, réécriture de l’histoire, opposition contrôlée, chasse aux dissidents

-guerre biologique : alimentation nocive (agroalimentaire), dépendance aux psychotropes et aux opioïdes (Oxycontin/Fentanyl), corruption de la médecine et de l’industrie pharmaceutique, manipulation et brevetage du vivant (OGM, virus, vaccins)

Dans le cadre de cette guerre hors limites, l’infiltration a remplacé l’invasion et c’est de l’intérieur que sont aujourd’hui détruits les peuples et les nations. Pour mener à bien cette entreprise, les ennemis des peuples ont pris soin de nommer leurs hommes à des postes clés : médias, finance, université, justice, politique et de veiller à ce qu’aucun véritable dissident ne se trouve en mesure de remettre véritablement en cause leur contrôle du système. Parmi les collaborateurs, il est nécessaire de faire la distinction entre les véritables agents subversifs, les « idiots utiles » et tous ceux qui par confort ou par intérêt préfèrent la collaboration à la résistance.

Tous en ont commun d’agir en tant que véritables chiens de garde du système et surtout de nier l’existence de la guerre en cours. A leurs yeux, le remplacement démographique est un fantasme, la diversité une chance et l’effondrement cognitif généralisé, une simple vue de l’esprit.  Tous se reconnaissent également à leur hypocrisie : ils recommandent pour leurs autres ce qu’ils n’appliquent pas à eux-mêmes : alors que la Chine finance des films occidentaux qui sapent les valeurs traditionnelles, elle exalte ces mêmes valeurs dans ses propres productions nationales tout comme les dirigeants des GAFA interdisent à leurs enfants d’utiliser les produits développés par leurs propres entreprises, sans parler des chantres de la diversité qui pratiquent en réalité la forme la plus exclusive et sélective de l’entre-soi.

Face à cette attaque en règle et sans précédent contre les peuples occidentaux, une seule question se pose : que faire ?

1) Reconnaître que nous sommes en état de guerre et que l’état de guerre impose une mentalité et une organisation différente de celle de l’état de paix. Dans le cadre de cette guerre hors limites, tous les adultes patriotes, hommes et femmes, doivent se considérer comme des soldats et chercher à contribuer, selon leurs moyens et leurs capacités, à l’effort de guerre.

2) Désigner l’ennemi  en l’occurrence, les mondialistes et les puissances étrangères avec lesquelles ceux-ci sont alliés. A ce sujet, la première tâche de tout soldat et d’identifier l’ennemi et de prendre garde à ceux qui se présentent comme des patriotes mais travaillent en réalité pour l’ennemi. Comme nous l’enseigne l’Évangile : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups féroces. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » (Mathieu 7)

3) Objectifs de la guerre : la guerre sera gagnée quand les mondialistes et leurs alliés auront été chassés du pouvoir et leur capacité d’action neutralisée. Le peuple aura retrouvé son identité, la nation, sa pleine et entière souveraineté et la société, sa sécurité, sa prospérité et sa stabilité.

En attendant ce jour, toutes les forces vives de la Nation, citoyens, militants, chefs d’entreprise, fonctionnaires, intellectuels, militaires, responsables politiques, doivent être mobilisés en vue de la victoire totale sur l’ennemi. Sur le plan tactique, la supériorité de l’ennemi et son contrôle des leviers critiques du pouvoir invitent à la prudence ainsi qu’à la pratique par la résistance de sa propre version de la guerre hors limites.  

Afin d’avoir une chance de l’emporter, cette guerre hors limites suppose l’adaptation de nos forces armées à l’ensemble des terrains que celle-ci recouvre. L’armée française doit donc quitter le seul terrain de la guerre conventionnelle pour se concentrer sur la défense globale des intérêts de la Nation, incluant, en plus du cyberespace et du domaine spatial, les champs économiques, culturels, démographiques et cognitifs : le Grand Remplacement et l’effondrement des capacités cognitives des enfants français doivent être considérés d’un point de vue doctrinal comme une atteinte aux intérêts fondamentaux de la France. Aux États-Unis, une véritable guerre de l’information a déjà été théorisée et conduite par des penseurs et stratèges comme le Général Flynn et son armée de digital soldiers.

Quelles que soient les formes et les tactiques employées lors de cette guerre menée à notre peuple, plusieurs écueils doivent impérativement être évités :

-considérer le combat comme perdu d’avance

C’est justement le sentiment que les mondialistes et leurs alliés cherchent à obtenir par le biais de leur guerre culturelle et psychologique.

-penser que les problèmes seront résolus par d’autres

A son niveau, familial, local, national, chacun doit agir, s’engager et prendre des responsabilités. Il s’agit là d’une guerre qui doit être menée à la fois par le haut mais aussi par le bas (maîtrise du terrain) 

-jouer selon les règles fixées par l’adversaire.

Cette guerre est un conflit asymétrique dont les règles sont truquées. A ce titre, compte tenu de la force conventionnelle dont dispose l’ennemi, il est contre-productif de l’attaquer frontalement et de lui révéler aussi bien le nombre de nos effectifs que la nature de nos plans.

Comme nous l’enseigne Sun Tzu : «L’art de la guerre est fondé sur la dissimulation. Loin, semblez proche ; proche, semblez loin. Capable, passez pour incapable ; prêt au combat, ne le laissez pas voir. »

Et comme nous l’enseigne le Christ : «Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes. » (Mathieu 10:16)

Note:

1-Avec une majorité de la population et des forces armées vaccinées, n’est-il pas possible de considérer le Covid-19 et le vaccin comme des armes biologiques destinés à neutraliser, à terme, la majeure partie des forces vives de la Nation ? Une telle manœuvre, parfaitement inscrite dans la cadre de la guerre hors limites ne permettrait-elle pas à des puissances étrangères ou à des milices/organisations non vaccinées de prendre facilement le contrôle du pays en profitant de la neutralisation de nos forces de sécurité et de la population en âge de combattre? A travers la vaccination de masse des forces armées, ne sommes-nous pas en train d’assister à la plus grave défaite militaire de l’histoire de l’armée française sans que ne soit tiré un seul coup de feu?

2-Le cerveau est le champ de bataille du futur

Conférence de James Giordano à West Point

Pour aller plus loin :

De la guerre de l’information

De la religion de l’Homme (guerre spirituelle)

Des municipales de 2020

Les municipales de mars 2020 seront un scrutin d’une importance capitale.

En effet, les sociétés occidentales vont se trouver confrontées à court-terme à une convergence de crises graves. Crise économique avec la contraction énergétique qui va détruire de plus en plus d’activité économique et d’emplois. Crise financière avec les taux d’intérêts négatifs qui sont en train de détruire le système bancaire et financier mondial. Crise sociale avec une insécurité grandissante, un communautarisme en pleine progression et le risque d’un affrontement ethnique qui ne cesse de s’accroître. Enfin, une crise politique avec une défiance de plus en plus grande vis-à-vis des institutions, des corps constitués, des élites et une archipelisation générale de la société.

Par conséquent, les futures maires doivent avoir conscience qu’ils risquent fort de se trouver au cours des années 2020-2025 en première ligne  pour gérer une succession de crises d’une ampleur et d’une gravité inédites et que, face au chaos et à la violence, ils constitueront à la fois la première ligne de défense et le dernier rempart pour un grand nombre de leurs administrés. De façon très probable, les défis auxquels ils devront faire face exigeront d’eux de savoir garder la tête froide face au péril mais aussi de prendre des mesures radicales mais nécessaires pour éviter un plus grand mal si la situation l’exige. Les maires de demain doivent y songer et s’y préparer.

Pour tous ceux qui se trouvent engagés dans la défense de la France et de son identité, ses élections municipales sont stratégiques à double titre.

Premièrement, elles offrent pour la première fois la possibilité de voir émerger un grand nombre de municipalités contrôlées par d’authentiques patriotes dont certains sont même d’anciens militaires.

De telles mairies peuvent constituer autant de refuges pour des forces patriotes souvent persécutées et harcelées par le pouvoir mais aussi de jouer à l’avenir le rôle de « places fortes » desquelles pourraient être organisées et lancées d’éventuelles reconquêtes.

Deuxièmement, face à un pouvoir central de plus en plus déconnecté, totalitaire et illégitime, des mairies patriotes offrent la possibilité de restaurer la légitimité du politique et de reconstruire à l’échelle locale cette France en voie de disparition .  Même si ces derniers ont été restreints ces dernières années, le maire jouit encore d’importants pouvoirs qu’il peut mobiliser si la volonté politique est là.

Il est donc essentiel de soutenir autant que possible toutes les candidatures de maires compétents, honnêtes et authentiquement patriotes, quelle que soit leur étiquette politique.

Un candidat peut être reconnu comme authentiquement patriote s’il s’engage, dans les limites permises par la loi, sur les points suivants :

1-Combattre l’islamisation et garantir la sécurité qui constitue la première des libertés

2-Défendre l’identité française et lutter contre le Grand Remplacement culturel et démographique

3- Développer prioritairement l’activité économique et la production locales

4- Assumer l’autorité et restaurer la verticalité

Tous les patriotes doivent donc se mobiliser pour faire de ses municipales un très large succès, soit en se présentant eux-mêmes, soit en rejoignant une liste, soit en apportant leur soutien à un candidat patriote.

En 2020, La France se reprend arrondissement par arrondissement et commune par commune.

Des techniques de manipulation politique

« Qui connaît son ennemi et se connaît lui-même, en cent combats ne sera point vaincu. »

Sun Tzu

Composée par définition d’un petit nombre de personnes, l’oligarchie mondialiste s’appuie pour dominer les masses sur un ensemble sophistiqué de techniques de manipulation lui permettant à la fois de maintenir son pouvoir et de faire avancer son projet. Commençons par rappeler que la science de l’ingénierie sociale trouve son origine dans la Société fabienne, think-tank britannique fondé en 1884, qui aura joué un rôle central dans formation des élites mondialistes, notamment via la fondation de la London School of Economics, et la promotion d’un « socialisme technocratique » dont des institutions comme le Forum économique mondial (WEF) sont aujourd’hui les héritières. Rappelons également que l’emprise exercée par le système mondialiste sur les consciences repose sur son contrôle des médias de masse (presse, télévision, radio, internet), ceux-ci devant être considérés comme la branche « propagande » du système et entretenant des liens étroits avec les services de renseignement comme l’atteste l’existence de l’opération Mockingbird.

Ajoutons que le contrôle des médias de masse par le système mondialiste permet à celui-ci de contrôler le récit médiatique, d’occulter certaines informations et de s’assurer que les véritables réseaux de pouvoir et leurs objectifs ne soient jamais révélés, mais également de segmenter l’opinion publique en autant de « segments de marché », de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, de façon à encourager le processus de division du corps politique, processus désigné sous le terme technique de schismogenèse. La segmentation des différentes thématiques et leur association à une étiquette politique particulière, comme par exemple le soutien au peuple palestinien pour la gauche, la lutte contre l’immigration pour la droite ou encore la défense de la vie pour les catholiques, a pour conséquence l’impossibilité d’une véritable « convergence des luttes » sur un sujet d’intérêt général et la constitution d’un front uni contre le pouvoir. Pour régner, le mondialisme doit diviser.

Au-delà de ces méthodes d’ordre général, le mondialisme utilise également des techniques plus spécifiques qui vont être présentées ici :

l’infiltration

Le mondialisme a compris qu’il était plus efficace et moins coûteux, pour contrôler un pays, de l’infiltrer et de le subvertir plutôt que de l’occuper militairement. Ce processus, systématisé dès la fin du XIXe siècle en Angleterre avec le groupe de Millner et la Table Ronde (Carrol Quigley) ainsi que par la création des bourses Rhodes, se poursuit aujourd’hui avec des programmes comme ceux des Young Global Leaders du Forum économique mondial ou ceux de la French-American Fondation. Formés à l’idéologie mondialiste, les membres de ces programmes seront ensuite appelés à exercer des fonctions importantes au niveau politique, économique, médiatique, culturel ou dans l’appareil d’État où ils contribueront à la mise en place de l’agenda mondialiste. Comme le disait Klaus Schwab avec beaucoup de candeur lors d’une conférence à Harvard en 2017 : « Avec nos Young Leaders, nous avons pénétré tous les gouvernements de la planète. »

l’ingénierie sociale

Définie comme l’ensemble des techniques visant à modifier de façon furtive les comportements, l’ingénierie sociale, qui s’appuie également sur la notion de nudge développée en économie comportementale, repose sur la connaissance de la psychologie des individus comme des foules pour orienter leurs comportements. Pour ce faire, elle va s’appuyer sur un ensemble de vecteurs d’influence dont les principaux sont les médias, les normes réglementaires, les leaders d’opinion ou le divertissement de masse. Un exemple particulièrement parlant de ce processus d’ingénierie sociale se trouve dans le développement et la promotion des ESG (critères sociaux-environnementaux). Créés à l’initiative de grands fonds d’investissement mondialistes comme Blackrock ou Vanguard, ils visent à évaluer la performance des grandes entreprises ou des fonds d’investissement non plus en fonction de leur performance ou de leur rentabilité économiques mais également d’après un ensemble de critères comme le « zéro carbone », l’inclusivité, la diversité etc. Ainsi, de façon indirecte, via le recrutement, la publicité ou le choix des investissements, les grandes entreprises, leurs prestataires ou leurs sous-traitants vont contribuer, en partie par contrainte et en partie par adhésion, à la mise en place l’agenda mondialiste. Comme l’affirmait en 2017, le PDG de Blackrock, Larry Fink : « Que ce soit sur le genre ou sur la race, il faut forcer les comportements. »

la technique du pompier pyromane

Cette technique consiste à créer un problème puis à se présenter comme un sauveur en apportant une solution qui avait été prévue dès le départ. L’utilisation la plus frappante de cette technique se trouve dans la gestion du problème de l’immigration de masse en Occident. Le problème fut créé à partir des années soixante-dix avec l’importation massive de populations étrangères via le regroupement familial et l’ouverture des frontières, combinés au développement du laxisme judiciaire et la création de zone de non-droit desquelles les populations autochtones furent progressivement chassées par les nouveaux arrivants. À cette époque, toute évocation de ce problème et de ses conséquences se trouvait rapidement présentée comme d ’« extrême-droite », empêchant ainsi toute critique.

Cinquante ans plus tard, face à l’impossibilité de nier les conséquences désastreuses de l’immigration de masse sur la plan sécuritaire, économique ou social, le système mondialiste change désormais de stratégie pour offrir sa solution : présenter l’État, qu’il contrôle, comme le seul rempart contre le chaos et demander à ce que des moyens supplémentaires lui soient octroyés pour surveiller les populations et restreindre les libertés (fichage, surveillance vidéo, reconnaissance faciale, interdiction de l’instruction en famille pour lutter contre le séparatisme), soit la mise en place du projet de surveillance prévu dès le départ ! Suite aux violences survenus à Crépol, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin se félicitait que l’État ait pu intervenir pour empêcher la guerre civile en oubliant de rappeler que sont les réseaux mondialistes qui contrôlent l’État français qui ont créé depuis cinquante ans les conditions de ce chaos !

Selon le même principe, après avoir encouragé l’avortement (250 000 cas par an, soit environ dix millions de bébés tués depuis 1975), le gouvernement va justifier la poursuite de l’immigration de masse pour palier à la baisse de la natalité, soutenir l’activité économique et maintenir le modèle social. Grâce au processus de segmentation politique évoqué plus haut, le combat pour la vie et les enjeux démographiques seront présentés comme des sujets « catholiques » ou « de droite » empêchant ainsi la constitution d’un front uni pour lutter contre l’élimination physique du peuple français historique.

thèse/antithèse (opposition contrôlée)

Le système mondialiste fonctionne selon la logique hégélienne, reprise par la dialectique marxiste, qui veut que de l’affrontement de la thèse et de l’antithèse émerge la synthèse. Ainsi, comme l’a révélé Anthony Sutton, les puissances financières mondialistes de Wall Street financèrent à la fois la révolution bolchevique de 1917 (thèse) puis la montée du parti nazi dans les années 30 (antithèse). Le choc et les destructions sans précédent de la seconde guerre mondiale permettront alors de justifier la création de l’ONU et d’un ensemble d’institutions supranationales officiellement conçues pour garantir la paix mais conçues en réalité comme autant d’avancées vers la création d’un gouvernement mondial unifié (synthèse). À ce sujet, rappelons que le terrain sur lequel fut bâti le siège de l’ONU à New-York fut offert par les Rockefeller et qu’un grand nombre de d’institutions internationales eurent comme premiers directeurs des mondialistes et eugénistes convaincus comme Julian Huxley à l’UNESCO ou Brock Chisholm à l’OMS.

De manière plus locale, le mondialisme va également financer des organisations ou des partis en apparence hostiles au pouvoir mais qui se révéleront, lors d’un moment de vérité ou de crise, totalement alignés sur les objectifs du mondialisme. En France, l’affaire des convois de la liberté, offre un exemple édifiant d’une opération d’opposition contrôlée et des dangers que celle-ci peut représenter pour les véritables résistants.

Image tirée d’un film de 1933 montrant la future reine Elizabeth II effectuant un salut nazi sous l’œil de son père, le roi Edward VIII, sympathisant nazi.

L’attentat sous faux-drapeau

L’attentat sous faux-drapeau est une technique très ancienne qui consiste à justifier une action ou une riposte par une agression que l’on a soi-même organisé. À titre d’exemple, en 1931, l’incident de Mudken fut monté par le Japon et attribué aux Chinois pour justifier l’invasion de la Mandchourie. En 1933, les nazis déclenchèrent l’incendie du Reichstag et l’attribuèrent aux communistes. En 1953, en Iran, la CIA et le MI6 renversèrent le régime de Mossadegh lors de l’opération Ajax et firent porter la responsabilité aux communistes. Plus proche de nous, les bandes de vidéosurveillance ont révélé que « l’attaque » sur le Capitole américain du 6 janvier 2021 portait toutes les marques d’une opération sous faux-drapeau, de l’ouverture des portes par les gardes à la présence de nombreux agents du FBI prétendant être des supporters de Trump parmi les manifestants.

la divulgation partielle (limited hangout)

Cette technique consiste à communiquer seulement une partie de la vérité tout en omettant d’autres éléments permettant d’obtenir une vision d’ensemble ou de révéler les vrais enjeux. Par exemple, l’affaire Epstein fut traitée dans les grands médias uniquement du point de vue de des mœurs, en omettant de mentionner les amitiés politiques et économiques de haut niveau de Jeffrey Epstein, son financement de la recherche scientifique notamment dans les domaines de la virologie, de la génétique ou des nanotechnologies et surtout, ses liens, avec des réseaux financiers et mafieux, comme le Mega Group liés à l’État d’Israël via Robert Maxwell ou Les Wexner.

De la même manière de nombreux pédocriminels, comme Marc Dutroux ou Michel Fourniret, sont toujours présentés comme des prédateurs isolés pour mieux dissimuler les réseaux pédocriminels dont ils faisaient partie et qu’ils étaient chargés d’alimenter en chair fraîche.

la révolution de couleur

La révolution de couleur est un coup d’État organisé par les services de renseignement sous couvert de révolte démocratique et populaire. Cette méthode de changement de régime utilise généralement des organisations ou des personnalités issues de la société civile (ONG, mouvements étudiants). Pour être couronnée de succès, une révolution de couleur doit toujours être préparée en amont via la diabolisation du pouvoir en place (démoralisation) et, en parallèle, la promotion de figures d’opposition présentées dans les médias comme des figures d’opposition de premier plan, quand bien même ceux-ci seraient totalement inconnus de la plupart des habitants du pays.

Une fois, le terrain préparé, le système mondialiste va lancer une opération de déstabilisation avec le soutien d’une partie des services de renseignement et de l’armée du pays visé et surtout, avec l’appui des médias de masse chargés de « vendre » la révolution de couleur à l’opinion publique internationale. Ainsi, le renversement du pouvoir hostile aux intérêts mondialistes sera toujours présenté comme une victoire de la démocratie et des droits de l’homme, du peuple contre la tyrannie. Cette grille de lecture permet d’identifier des événements comme la révolution bolchévique de 1917, Mai 68, le Printemps arabe de 2010-2011 et l’Euro Maidan de 2014 comme autant de révolutions de couleur. Sans oublier bien sûr, la mère de toutes les révolutions de couleur : la Révolution française » planifiée dès 1782 au congrès maçonnique de Wilhemsbad, financée par le mondialisme britannique, préparée par une campagne d’infamie contre le roi et la reine (affaire du collier) et organisée par la franc-maçonnerie infiltrée dans l’armée, la noblesse, le clergé et même la cour. Comme toutes les révolutions de couleur, la Révolution française ne fut pas la victoire du peuple mais celle d’une oligarchie financière suffisamment habile pour dissimuler ses intérêts et maquiller ses forfaits.

Ces quelques exemples offrent une vue d’ensemble sur les techniques employées par le système mondialiste. Informé de l’existence de ces différentes méthodes, le résistant doit donc pouvoir être capable d’identifier facilement les tentatives d’infiltration ou ingénierie sociale, éviter le piège du pompier pyromane ou de l’opposition contrôlée et d’anticiper les tentatives de révolution de couleur. Il est d’autant plus important d’être familiarisé avec ces concepts que le mondialisme utilise toujours le même mode opératoire : les acteurs, les objectifs et les conditions varient mais les méthodes restent toujours les mêmes. Le diable est rusé mais il ne sait pas créer, il est stérile.

Pour aller plus loin :

Des mondialistes

De la désinformation

Du gaslighting politique

Du wokisme d’entreprise

De l’opposition contrôlée

De l’opposition contrôlée

« Il viendra beaucoup de faux prophètes, et ils séduiront beaucoup de gens. »

Matthieu 24 :11

Dans le cadre de cette guerre hors limites fondée sur l’infiltration plutôt que l’invasion et qui vise à détruire les nations occidentales de l’intérieur, il est nécessaire de présenter un des outils les plus redoutables utilisé par le système mondialiste pour maintenir son pouvoir : l’opposition contrôlée.

Comme nous l’avons expliqué dans notre essai consacré au mondialisme, le système économique, financier et politique mondial se trouve contrôlé par de puissantes dynasties familiales dissimulant leur pouvoir derrière des institutions présentées comme neutres ou philanthropiques,  telles que le Forum Economique Mondial (WEF), le Council on Foreign Relations  (CFR) ou encore l’Open Society Foundation de George Soros, chargées en réalité de mettre en application le projet mondialiste ainsi que de placer ses agents à des postes clés.

Considérant appartenir à une caste « d’élus » chargés de diriger une humanité assimilée à du bétail, cette oligarchie a développé au fil des siècles une véritable science du contrôle et de la manipulation des masses afin de développer son influence et conserver son pouvoir. Sachant que toute puissance visible finit toujours par être contestée ou attaquée, la meilleure protection ne consisterait-t’elle pas à dissimuler la source réelle du pouvoir et de prétendre que celui-ci se trouve détenu par des individus qui n’en posséderaient qu’un simulacre ?

Le meilleur moyen d’empêcher toute révolte ne serait-il pas, d’une part, de « fixer » l’attention du public sur le jeu électoral et de l’autre, de créer une opposition destinée à canaliser la colère populaire pour mieux la neutraliser ? Pour être sûr de gagner à tous les coups, la meilleure méthode ne serait elle pas d’avoir plusieurs chevaux dans la course? Grâce travaux de l’historien Anthony Sutton, nous savons par exemple aujourd’hui que les grandes sociétés financières de Wall Street participèrent au financement du mouvement bolchevique aussi bien qu’à celui du parti nazi…

Au sein des démocraties occidentales, la première forme de contrôle utilisée par l’oligarchie consiste à placer à la tête des formations politiques de premier plan, et donc en position d’éligibilité, des candidats sélectionnés en amont par les instances mondialistes, mis en avant par les médias qu’elles contrôlent et placés face à une « opposition » chargée d’entretenir la fiction du pluralisme ou de l’alternance.

Pour satisfaire chaque « segment de marché électoral », l’offre politique se trouve ainsi déclinée entre mondialistes d’extrême-gauche, de gauche, du centre, de droite et d’extrême-droite qui, malgré d’apparentes divergences de façade se rejoindront en réalité sur l’essentiel, c’est-à-dire la disparition des peuples, des cultures, des nations historiques et l’adhésion à une modernité qui place l’Homme au centre de toute chose et prétend faire de lui l’égal de Dieu. Pour obtenir la preuve de l’existence d’un tel système, il suffit de s’intéresser aux programmes de recrutement ou de formation mondialistes tels que les Young Global Leaders de la French-American Foundation et de constater que la totalité des dirigeants politiques européens et français des dernières décennies, de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron à François Hollande ou Arnaud Montebourg sont passés par ceux-ci. Une preuve supplémentaire de cette collusion pourra être apportée par la progression imperturbable de l’agenda mondialiste, indépendamment de la « couleur » politique du parti au pouvoir ou encore le ralliement systématique des candidats ou partis « d’opposition » autour du candidat “progressiste”.  Ce contrôle total du champ politique institutionnel a ainsi permis d’éviter toute contestation réelle du projet mondialiste et contribué à structurer la pensée et le discours autour de ses postulats philosophiques et politiques fondamentaux.

La deuxième forme de contrôle politique exercée par les mondialistes est moins connue mais bien plus dangereuse. Elle consiste à créer une fausse opposition située, en apparence, hors du système et chargée de canaliser la colère du peuple  tout en étant capable de servir comme « roue de secours » au cas où une trop forte pression populaire imposerait une « remise à plat » des institutions ou une « rénovation » de la classe politique.

Les méthodes qui président à la création d’une opposition contrôlée sont toujours à peu près les mêmes : un leader d’opposition est créé de toutes pièces ou habilement « retourné » ; il est attaqué par le système, parfois emprisonné ou traduit en justice ce qui lui permet de gagner en crédibilité et de renforcer son statut d’opposant. Il va ensuite créer une organisation « dissidente » à but politique ou engagée sur un sujet particulier. Cette organisation aura pour objectif de repérer les résistants, de contrôler l’accès à l’information et de tuer dans l’œuf toute initiative pouvant représenter une menace réelle pour l’oligarchie mondialiste. L’opposition contrôlée occupe toujours le terrain, dénonce, s’agite, manifeste mais son activité ne débouche jamais sur une prise réelle du pouvoir ou une remise en cause profonde du statut quo.

À titre d’exemple, aux États-Unis, de nombreuses organisations « patriotes » furent créées pour prouver la fraude électorale suite à la « victoire » de Joe Biden à l’élection présidentielle de 2020. Ces organisations mobilisèrent des milliers de citoyens, multiplièrent les actions en justice et récoltèrent des millions de dollars pour réaliser des audits comme celui du comté de Maricopa. Dans ce cas précis, après de nombreuses annonces, le rapport final ne fut jamais présenté au public et l’équipe de « cyber ninjas » chargée de l’organisation finit tout simplement par disparaître dans la nature avec les données de l’audit… De la même manière, nous savons aujourd’hui que parmi les personnes ayant participé à la marche du 6 janvier sur le Capitole se trouvaient des membres de groupes radicaux officiellement « pro-Trump » dont les chefs étaient en même temps informateurs pour le FBI…

En France, Emmanuel Macron et Assa Traoré, égérie indigéniste, ont en commun d’avoir été tous les deux salariés des Rothschild, le premier par la banque et la seconde via la fondation du même nom. Dans un autre registre, des échanges de SMS et des enregistrements téléphoniques ont révélé une coordination et une collusion entre des dirigeants de la France « Insoumise » et Emmanuel Macron dans le cadre de ce « théâtre » démocratique précédemment évoqué. Plus récemment, l’affaire, totalement passée sous silence, du fiasco français des « convois de la liberté » porte toutes les marques d’un sabotage mené par une opposition contrôlée, selon le même schéma ayant contribué en 2018-2019 au noyautage et à la neutralisation du mouvement des Gilets Jaunes. 

Ces quelques exemples permettent de comprendre la réalité de l’opposition contrôlée et du danger que ce stratagème représente dans le cadre de la guerre contre le totalitarisme mondialiste. Ceci étant dit, comment détecter et lutter contre les personnes ou les organisations susceptibles de faire partie de l’opposition contrôlée ? 

Commençons tout d’abord par rappeler que le contrôle d’une organisation s’exerce toujours via son chef ou le premier cercle de ses dirigeants. Une structure d’opposition contrôlée peut être ainsi dirigée par des traîtres tout en étant peuplée de militants sincères croyant de bonne foi lutter contre le système ou défendre la cause que l’organisation est supposée défendre. Ceci étant dit, l’appartenance à l’opposition contrôlée peut être détectée par les réponses aux questions suivantes :

-Le mondialisme et son contrôle des institutions est-il publiquement mentionné ou son existence est-elle rejetée comme une théorie du complot ? Des sujets majeurs comme la fraude électorale, la pédophilie d’élite ou le trafic d’êtres humains sont-ils publiquement évoqués ? Les restrictions liées au Covid  sont-elles dénoncées comme des attaques sans précédent sur nos libertés et rattachées au projet de Great Reset du Nouvel Ordre Mondial ?  

-D’où proviennent les fonds qui financent le mouvement ou l’organisation ? Quelle est la source des revenus du dirigeant ? Celui-ci manifeste-t-il un amour excessif de l’argent ou des biens matériels ? Son engagement ou ses prises de paroles sont-elles toujours conditionnées à des paiements ou à des rémunérations ? Pourquoi la Bible dit-elle que  « l’amour de l’argent est la source de tous les maux » ? (1 Timothée 6 :10)  

-Le dirigeant ou chef politique possède-t-il par son histoire familiale, ses amis, ses études ou ses réseaux professionnels des liens avec l’État profond ou des structures du pouvoir mondialiste ? A-t-il participé à des programmes comme celui des Young Leaders ? A-t-il bénéficié de financements ou de bourses d’études émanant d’institutions mondialistes ? Qui est son conjoint ? Quel rôle joue-t-il ? La médiatisation de l’homme ne sert-elle pas à cacher le pouvoir de la « femme » ?  Pourquoi Q nous invite-t-il à « suivre les femmes » (follow the wives) ?

-Les mœurs du dirigeant sont-elles saines ? Mène-t-il une vie dissolue ? Est-il un déviant sexuel ? A-t-il défendu la pédophilie ?  Est-il un consommateur régulier de drogues ? A-t-il une histoire d’abus sexuels ou de violences faites aux femmes ?

-Le dirigeant ou l’organisation rejettent-ils la foi catholique, jusqu’à contester l’apport objectif de la religion chrétienne en Occident ? Sont-ils liés à des sociétés secrètes ou à des puissances étrangères ? Font-ils référence à des croyances occultes ou à des spiritualités « alternatives » ? Si le dirigeant se prétend catholique, exprime-t-il des positions tranchées sur l’avortement ou l’euthanasie ou refuse-t-il d’être « clivant », prône la synthèse ou « l’adaptation aux réalités de notre époque » ?

Pour résumé, peut être considéré comme suspect :

-toute défense du supranationalisme, sous toutes ses formes, contre le fait national

-tout financement ou lien professionnel/privé avec des structures mondialistes

-tout rejet violent du catholicisme et de l’héritage chrétien de la France 

-toute défense des postulats philosophiques de la modernité contre la Tradition

Pour finir, s’il convient de faire preuve de lucidité sur l’existence de l’opposition contrôlée, cette prise de conscience ne doit pas conduire à la paranoïa, au refus de l’engagement et à l’interprétation du moindre élément concordant comme une preuve absolue. D’une part, parce que l’erreur, la bêtise et l’incompétence demeurent toujours des explications possibles. D’autre part, parce que certaines personnes peuvent changer de camp ou « retourner leur veste », pour sauver leur peau. Et enfin, parce même identifiée comme telle, l’opposition contrôlée peut être utilisée, jusqu’à un certain point, dans la guerre contre le mondialisme.

Dans cette guerre de l’ombre, la prudence doit être la règle et pour espérer triompher, les patriotes et les dissidents doivent faire preuve de discernement, se poser les bonnes questions et développer, pour eux-mêmes ou leurs organisations, une véritable culture du renseignement.

Pour le reste, Dieu seul connaît le secret du cœur de chaque homme. Dans Son infinie miséricorde, il a néanmoins envoyé un avertissement extrêmement clair à ceux qui servent le « prince du mensonge » et cherchent ainsi à tromper le peuple :

« Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. C’est pourquoi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, et ce que vous aurez dit à l’oreille dans le secret de vos chambres sera prêché sur tous les toits. » (Luc 12 :2)

Pour aller plus loin :

L’opposition contrôlée ou le “syndicat jaune” (Ariane Bilheiran)

Des mondialistes

De la défaite des conservateurs

Exposing Flynn networks

Du Black Swan

« Il est difficile de faire des prédictions surtout en ce qui concerne l’avenir » Yogi Berra

Dans son livre, le « Cygne Noir » (Black Swan), le statisticien Nassim Nicholas Taleb a développé la théorie du même nom. Celle-ci désigne un événement imprévisible possédant une faible probabilité de survenir mais qui, au cas où il arriverait, aurait des conséquences d’une portée considérable et exceptionnelle. Cette théorie est utilisée pour expliquer l’impact disproportionné des événements difficiles à prédire, l’impossibilité de calculer de tels éléments en utilisant les méthodes statistiques classiques et enfin les biais cognitifs qui empêchent les individus, personnellement et collectivement, de comprendre et percevoir de tels événements.

Le terme « cygne noir » provient de l’anecdote suivante: jusqu’à la découverte du Nouveau-Monde, les européens pensaient que tous les cygnes étaient blancs. Or, la découverte d’un seul cygne noir fut suffisante pour remettre totalement en cause cette conception. Cet exemple offre une illustration du principe logique suivant : « l’absence de preuve n’est pas la preuve d’absence ».

En cette période de fêtes de fin d’année, l’histoire de la Dinde de Noël offre un bel exemple des dangers d’une pensée incapable d’intégrer la notion de « cygne noir ».

Durant toute l’année, mois après mois, la dinde de Noël est nourrie par son éleveur.

Dans l’esprit de la dinde commence à se dessiner une tendance.

A l’approche de Noël, son gavage s’intensifie.

La Dinde en conclut que la tendance est confirmée et que les choses vont de mieux en mieux pour elle. Si la veille de Noël, un sondeur demandait à la dinde sa prédiction pour l’année suivante, elle  anticiperait certainement la poursuite du gavage en s’appuyant sur les données des mois précédents.

Mais le jour de Noël, la série s’arrête brutalement : la Dinde est mise à mort pour être mangée.

Le graphique ci-dessous illustre parfaitement le choc causé par l’irruption soudaine d’un « cygne noir » dans une série considérée à tort comme linéaire.

Aujourd’hui, comme la dinde de Noël,  nos sociétés refusent  d’envisager qu’un grand nombre de « Black Swans » peuvent frapper les domaines suivants :

-l’Union Européenne

-la croissance économique

-le système bancaire et financier international

-la démographie

-la paix

-le « progrès »

“l’élite”

la République et les Droits de l’Homme

Pour accepter la réalité des « Cygnes Noirs », encore faut-il admettre que ces derniers existent mais aussi être prêts mentalement à changer radicalement de paradigme.

Pour aller plus loin:

Mini-conférences de Taleb sur les probabilités

Du marxisme

« Un communiste, c’est quelqu’un qui a lu Marx ; un anti-communiste, c’est quelqu’un qui l’a compris. »

Svetlana Aleksievtich 

Malgré l’effondrement du bloc soviétique, de la transition de la Chine à un « socialisme de marché » et, comme nous le verrons dans cet essai, des insuffisances de la pensée de Marx elle-même, le marxisme continue d’exercer une véritable fascination sur une large  partie de la classe intellectuelle française.

Ce crédit dont jouit encore la pensée de Marx en France témoigne à la fois de la puissance subversive de cette idéologie mais aussi du manque de rigueur doctrinale qui caractérise à la fois la résistance patriote ainsi qu’un grand nombre de catholiques. En effet, comme nous allons le démontrer, les trois grands piliers de la pensée marxiste que sont le matérialisme, le déterminisme historique et l’internationalisme se trouvent en opposition totale avec la défense de la souveraineté française, le respect des valeurs traditionnelles et les enseignements de l’Église.

1) Matérialisme

Pour Marx, ce sont les rapports économiques qui déterminent les représentations mentales et culturelles : « Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus de vie social, politique et intellectuel en général » (Contribution à la critique de l’économie politique- 1859). Or, comme l’a montré le sociologue allemand Werner Sombart, lui-même disciple de Marx, ce sont au contraire les forces spirituelles qui dominent et gouvernent les forces matérielles. Pour l’expliquer, Sombart a notamment forgé le concept de Geist, l’esprit collectif d’un peuple, qui se distingue de la Seele, correspondant à l’âme individuelle.

Pour Sombart, comme l’écrit Guillaume Travers dans le remarquable  « Qui-suis-je ? » qu’il a consacré au sociologue allemand : « Sombart fera du Geist ce qui lie entre elles les multiples facettes de la vie sociale d’un peuple et d’une époque donnée. Dans les faits culturels, esthétiques, politiques sociaux ou économique, c’est toujours l’esprit d’un peuple qui se manifeste. Ainsi, le capitalisme ne sera plus tant défini comme un mode de production mais comme un esprit. Dans cette perspective, le monde est devenu capitaliste non pas tant le jour où le mode de production a changé mais celui où les hommes ont changé leur regard sur le monde pour n’y voir qu’un fond exploitable en vue de l’accumulation de profit. » En effet, Sombart souligne que l’état d’esprit du bourgeois ou de l’industriel capitaliste du XXe siècle diffère fondamentalement de celui de l’artisan du Moyen-Âge qui produit, non pas des séries mais des pièces uniques, vise la qualité plutôt que la quantité et dont la rémunération sert à « tenir son rang » plutôt qu’à engranger du profit.

Les travaux de Sombart sur le Geist rejoignent ceux du psychologue et anthropologue Geert Hofstede sur l’influence de la culture et des valeurs propres à chaque peuple sur l’organisation du travail et les systèmes économiques et sociaux. Hofstede a notamment identifié six facteurs indépendants à l’origine des différences culturelles : la distance hiérarchique, la tolérance pour l’incertitude, la tendance à la l’individualisme ou au collectivisme, la dimension masculine/féminine, l’orientation court-terme/long-terme et pour finir, le laisser-aller/la capacité à se restreindre.

Dans mon premier livre, « Être Français : lettre à ma sœur » (2018), je me suis inspiré des travaux d’Hofstede pour tenter de décrire de façon plus littéraire le Geist français et montrer qu’il existe, d’un point de vue anthropologique, une véritable exception culturelle française avec notamment cette combinaison unique au monde d’individualisme fort et de distance hiérarchique importante associée à un caractère masculin pour le peuple et féminin pour les élites. Dans le même esprit, j’ai également défini le système politique le plus conforme à l’esprit français dans mon essai « De l’anthropologie politique » (2019).

À bien des égards, les travaux de Sombart et d’Hofstede complètent également ceux du démographe et historien Emmanuel Todd consacrés à l’influence des systèmes familiaux sur les structures économiques et politiques. Sur ce point, il faut noter que la théorie de Todd, contrairement à celle de Marx, se trouve validée par l’expérience. En effet, selon le modèle de Marx, le communisme aurait dû apparaître dans les deux pays de première industrialisation qu’étaient la France et l’Angleterre et non dans des pays encore majoritairement ruraux et agricoles comme la Russie de 1917 ou la Chine de 1949 dans lesquels le prolétariat était peu développé, voire inexistant. Or, selon Todd, la réponse à cette énigme se trouve dans l’analyse des systèmes familiaux. En effet, la Russie et la Chine ont en commun d’être deux grands pays où le modèle familial de type communautaire exogame est dominant, type familial qui, d’après Todd, s’avère parfaitement compatible avec une organisation sociale communiste. La théorie de Todd, applicable à d’autres pays et à d’autres systèmes, apporte la preuve supplémentaire que contrairement à ce qu’affirme Marx, ce ne sont pas les forces matérielles et productives qui gouvernent l’histoire mais bien les systèmes culturels et familiaux.

Carte des systèmes familiaux dans le monde d’après les travaux d’Emmanuel Todd

Il apparaît donc clairement que la vision matérialiste de Marx se trouve largement contredite par les faits et que les théories de Sombart, d’Hofstede ou de Todd permettent de bien mieux expliquer que le marxisme l’apparition ou le développement de certaines phénomènes politiques ou sociaux. Pour finir, hors de toute considération anthropologique ou sociologique, le matérialisme de Marx devrait être par principe vigoureusement combattu par tous ceux qui rejettent le capitalisme comme esprit et encore davantage par les croyants, normalement convaincus qu’à Dieu tout est possible (Matthieu 19:26) et que le monde matériel se trouve soumis aux forces du monde spirituel.  

2) Déterminisme historique

Pour Marx, l’Histoire est gouvernée par des grandes lois. L’une d’entre elles s’appliquerait aux différents stades d’évolution des sociétés, toutes censées passer par la féodalité, puis par le capitalisme pour aboutir enfin au stade ultime, celui du triomphe du socialisme et de la dictature du prolétariat. Cette logique déterministe est censée de surcroît s’appliquer à l’être humain, les rapports entre les individus étant considérés comme entièrement gouvernés par des intérêts et des logiques de classe.

En ce qui concerne l’évolution des sociétés, le modèle de Marx se trouve une fois de plus contredit par les faits. Dans le cas des États-Unis, malgré l’exploitation des travailleurs et le caractère avancé du capitalisme dans ce pays, le socialisme et le syndicalisme, hors certains secteurs bien particuliers, ne sont jamais vraiment parvenus à s’implanter aux États-Unis et le communisme continue, aujourd’hui encore, d’exercer un violent effet repoussoir sur la très grande majorité de la population américaine. De leur côté, après avoir fait l’expérience du socialisme pendant plusieurs décennies, la Chine et la Russie, sont passées, avec des variantes, d’un système communiste à un capitalisme de marché fortement encadré par l’État associé à la défense de la souveraineté nationale et des valeurs traditionnelles. Pour finir, après avoir connu le règne du capitalisme financier et du libéralisme économique et social, l’Occident est aujourd’hui en train d’effectuer un retour à un ordre féodal dirigé par une oligarchie technocratique et corrompue via la privatisation des profits et la collectivisation des pertes, la mise en place d’un système de surveillance et de contrôle généralisé, la suppression de la propriété privée et la création de deux classes : ceux qui possèdent et « ceux qui n’auront rien mais qui seront heureux ».

Si Marx a raison, non seulement l’histoire économique et sociale des peuples devrait suivre l’évolution décrite par son modèle mais des peuples placés dans des conditions matérielles similaires devraient développer les mêmes types d’organisation économique ou de systèmes de valeurs. Or, de toute évidence, ce n’est pas le cas.

À l’échelle individuelle, le déterminisme marxiste nie la liberté de l’Homme puisque que ses actions sont censées être gouvernées par les lois implacables du matérialisme historique et des intérêts de classe. Ainsi, non content de nier la notion d’autonomie individuelle propre à la civilisation occidentale, le marxisme rejette totalement la doctrine chrétienne fondée sur le libre-arbitre, l’existence de la Grâce et de la toute-puissance de Dieu. Avec le déterminisme historique de Marx, il est impossible de comprendre Saint Paul, Sainte Jeanne d’Arc et toutes ces inexplicables fulgurances individuelles ou collectives qui jalonnent l’Histoire de la France et du monde. Pour Marx, ce digne héritier de la pensée des Lumières, tout peut et doit être expliquée de façon rationnelle par les intérêts de classe, la logique et la raison.

3) Internationalisme

Si les conditions matérielles déterminent tous les autres facteurs et si celles-ci obéissent aux lois universelles révélées par Marx, alors le communisme ne peut que triompher et les différences culturelles entre les peuples s’effacer. En revanche, tout ce bel édifice conceptuel s’effondre si, comme Guillaume Travers inspiré par Sombart, on considère que : « Dès lors que l’on pense chaque peuple et chaque époque comme étant baignés d’un esprit, particulier, le trait saillant n’est plus l’unicité du monde et de l’histoire mais leur diversité fondamentale. Chaque peuple est dominé par un esprit particulier, de sorte qu’il serait illusoire de vouloir plaquer sur chacun d’eux des structures sociales uniques. Par conséquent, l’internationalisme se trouve condamné : chaque peuple doit au contraire, rechercher l’ordre social conforme à son « esprit » propre. C’est ainsi que le socialisme ne peut être que national. »

Cet internationalisme achève de révéler ce qu’est vraiment le marxisme : d’une part, un véhicule idéologique utilisé pour détacher les peuples de leurs patries respectives et préparer l’avènement du mondialisme en sapant le principe même de nations diverses, autonomes et souveraines ; d’autre part, un projet religieux universel venant contester les dogmes fondamentaux du christianisme où la lutte des classes vient remplacer l’épitre aux Galates 3:28, le Parti, l’Église et la société sans classe, le Jugement Dernier.

Comme toutes les religions, le marxisme propose un ensemble de croyances collectives structurées, un modèle d’explication du monde, des rituels, un clergé et pour finir, une eschatologie. Adopter cette grille de lecture, c’est d’abord comprendre qu’il est absurde de vouloir réfuter le marxisme par des arguments car celui-ci appartient en réalité au domaine de la croyance et ensuite, prendre conscience que la religion marxiste a très largement remplacé le catholicisme dans l’esprit des Français, le plus souvent à l’insu des croyants eux-mêmes. Ainsi, un grand nombre de dérives actuelles telles que le transhumanisme, le transgenre, la dissolution des nations et la dictature des minorités trouvent leurs racines dans la pensée marxiste et son concept de« sens de l’Histoire », un phénomène renforcé par l’apparition récente du « marxisme culturel » auquel vient s’ajouter celui de « léninisme biologique ».

Comme nous l’avons expliqué à de nombreuses reprises, tous les phénomènes politiques ne sont en vérité que l’expression d’une pensée religieuse qui les gouverne et les façonne. Dans le cas du marxisme, cette croyance fondamentale est la suivante : l’Homme peut trouver le Paradis sur Terre à condition de réformer la société et d’obéir aux lois du matérialisme historique. Cette croyance à prétention universelle se trouve en opposition frontale avec tous les dogmes de la foi chrétienne, à commencer par celui qui fait de l’homme un être déchu dont le salut ne se trouve pas dans ce monde mais dans celui d’après. Par son rejet total du récit de la Genèse, le marxisme se révèle comme une doctrine résolument satanique, qui, inspirée par le « Prince du Mensonge », trompe les hommes, empoisonne leurs esprits et les conduit à détruire leur société en croyant ainsi la sauver.

Dans ce combat pour le redressement matériel et spirituel de la France, il est donc capital de procéder à une véritable démarxisation des esprits, à commencer par celui des intellectuels, des patriotes et des catholiques. Tous les hommes et les femmes de bonne volonté doivent comprendre que le marxisme constitue un véritable poison idéologique, politique et culturel qui rend impossible tout redressement de notre pays, toute défense de sa souveraineté et tout rétablissement de la France comme la grande nation catholique qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être.

Entre la France catholique et souveraine et la République marxiste et soumise, il faut choisir et c’est de la capacité des élites politiques et intellectuelles française à faire ce choix dont dépend, en grande partie, l’avenir de la France.

Il est dit dans l’Évangile :

« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups féroces. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » (Matthieu 7 : 15-20)

Marx était un faux prophète et tous ses fruits se sont révélés pourris.

Pour aller plus loin :

Guillaume Travers, “Qui suis-je-Werner Sombart

Geert Hofstede, The 6-D model of national culture

Emmanuel Todd, La diversité du monde

Être Français : lettre à ma sœur

Du léninisme biologique

De l’anthropologie politique

Du maître et son émissaire

De la religion (Taleb)

De l’utopie mondialiste

Article d’Ida Auken, députée danoise et membre du Forum économique mondial (WEF), publié le 12 novembre 2016 sous le titre original “Welcome to 2030, I own nothing, have no privacy and life has never been better” et repris sur le site du WEF. Traduit de l’anglais par Stanislas Berton.

Bienvenue en 2030. Bienvenue dans ma ville ou devrais-je plutôt dire “notre ville”. Je ne possède rien. Je n’ai pas de voiture. Je ne suis pas propriétaire de ma maison. Mes appareils électroménagers et mes vêtements ne m’appartiennent pas.

Cela peut vous sembler étrange mais cela est tout à fait logique pour nous, habitants de cette ville. Tout ce que nous avions l’habitude de considérer comme un produit est maintenant devenu un service. Nous avons accès aux moyens de transport, au logement, à la nourriture et à tout ce dont nous avons besoin dans notre vie de tous les jours. L’une après l’autre, toutes ces choses sont devenues gratuites alors, en fin de compte, cela ne servait à rien d’en rester propriétaires.

Ce furent d’abord les moyens de communication qui devinrent entièrement numérisés et gratuits pour tout le monde. Ensuite quand l’énergie verte devint gratuite, les événements se précipitèrent. Le coût du transport devint négligeable. Il n’y avait donc plus aucun intérêt d’avoir une voiture car nous pouvions tous appeler en quelques minutes un véhicule contrôlé par une IA ou une voiture volante pour des trajets plus longs. Quand les transports en commun devinrent plus facile d’accès, plus rapides et plus pratiques que la voiture, nous commençâmes à nous déplacer d’une façon plus ordonnée et coordonnée. Désormais, j’ai du mal à croire que nous tolérerions les embouteillages, sans parler de la pollution causée par les moteurs. Qu’est-ce qui nous a pris?

Parfois quand je vais voir mes amis, je prends mon vélo. J’apprécie l’exercice et le trajet en lui-même. C’est comme si notre âme participait à ce voyage. C’est surprenant de constater à quel point certaines choses ne perdent jamais leur attrait : marcher, faire du vélo, cuisiner, dessiner et faire pousser des plantes. Cela est logique et nous rappelle que notre culture s’est développé en relation étroite avec la nature.

“Les problèmes environnementaux semblent appartenir au passé.”

Dans notre ville, nous ne payons pas de loyer parce que quelqu’un utilise l’espace que nous laissons libre quand nous n’en avons pas l’usage. Mon salon est utilisé pour des réunions d’affaires lorsque je ne suis pas chez moi.

De temps en temps, je fais moi-même la cuisine. C’est facile, tout l’équipement dont j’ai besoin est livré devant ma porte en quelques minutes. Depuis que le transport est devenu gratuit, nous avons cessé d’entasser toutes ces choses dans nos foyers. Pourquoi garder une machine à faire des pâtes ou des crêpes dans nos placards? Il nous suffit de passer commande quand nous en avons besoin.

Ce mode d’organisation a facilité le passage à l’économie circulaire. Quand les produits deviennent des services, personne n’a besoin de concevoir des produits à faible durée de vie. Tout est conçu pour être durable, réparable et recyclable. Les matières premières arrivent plus rapidement dans nos circuits économiques et peuvent être transformés plus facilement en nouveaux produits. Les problèmes environnementaux semblent appartenir au passé car nous n’utilisons que de l’énergie et des moyens de production propres. L’air est pur, l’eau est pure et personne n’oserait toucher à ces zones protégées car elles sont si importantes à notre bien-être. Dans les villes, nous avons beaucoup d’espaces verts et des plantes et des arbres un peu partout. Je ne comprends pas pourquoi tous les espaces non-utilisés étaient autrefois remplis de béton.

La mort du shopping

Le shopping? Je ne me rappelle même plus du sens de ce mot. Pour la plupart d’entre nous, cela revient désormais à choisir quels objets nous allons utiliser. Parfois, je trouve ça amusant et parfois, je veux juste que l’algorithme s’en occupe à ma place. J’ai désormais une meilleure connaissance de mes goûts.

Quand l’IA et les robots se sont mis à accomplir la plupart de notre travail, nous eûmes tout à coup plus de temps pour mieux manger, mieux dormir et passer plus de temps avec les gens. Le concept d’heure de pointe n’a plus vraiment de sens aujourd’hui car le travail que nous effectuons peut être accompli à n’importe quel moment. Je ne sais même si l’on peut encore appeler cela du travail. C’est simplement plus du temps pour penser, créer et s’épanouir.

“Ils vivent des existences différentes à l’extérieur de la ville”.

Il eut une époque où tout avait été transformé en divertissement et où les gens ne voulaient plus se confronter aux questions importantes. C’est qu’au dernier moment que nous avons trouvé comment utiliser ces nouvelles technologies pour autre chose que juste passer le temps.

Parfois, je suis inquiète en pensant aux gens qui n’habitent pas notre ville. Ceux que nous avons perdu en chemin. Ceux qui ont décidé que toute cette technologie était “trop” pour eux. Ceux qui se sont sentis obsolètes et inutiles quand les robots et l’IA nous ont remplacé dans plupart des emplois. Ceux qui en ont eu assez du système politique et se sont révoltés contre lui. Ils vivent des existences différentes à l’extérieur de la ville. Certains ont fondé des communautés autonomes. D’autres se sont installés dans des maisons vides et abandonnées dans des villages du XIXe siècle.

De temps en temps, cela m’ennuie de n’avoir aucune vie privée. De ne pouvoir aller nulle part sans être identifiée Je sais que quelque part, tout ce que je fais, que je pense et ce dont je rêve est enregistré. J’espère que personne n’utilisera cela contre moi.

Au bout du compte, c’est une bonne vie. Bien meilleure que celle vers lequel notre ancien modèle nous conduisait et où il était devenu clair que nous ne pouvions plus continuer avec le même modèle de croissance. Nous devions faire face à une réalité horrible: maladies liées au mode de vie, changement climatique, la crise des réfugiés, la dégradation de l’environnement, les villes saturées, la pollution de l’air, de l’eau, les troubles sociaux et le chômage. Nous avons perdu tant de gens avant de nous rendre compte que nous pouvions faire les choses autrement.

Notes du traducteur:

1) Cet article constitue un concentré chimiquement pur du “socialisme technocratique” vendu par l’oligarchie mondialiste aux membres de bas-niveau de la classe dirigeante (élus, cadres, classes “éduquées”). Séduisant en apparence, ce projet totalitaire, lié à celui des “villes intelligentes” (smart cities), représente en réalité la destruction des piliers de civilisation occidentales: liberté, vie privée, propriété privée. Présenté comme un progrès et reposant sur des principes positifs et consensuels (défense des milieux naturels, limitation du gaspillage), ce projet vise à susciter l’adhésion et à faire consentir les populations à leur propre mise en esclavage.

2) De nombreuses notions évoquées dans ce texte sont purement verbales et ne peuvent séduire que des personnes vivant en milieu urbain, travaillant dans le secteur tertiaire et totalement déconnectées des réalités de toute activité productive. Par exemple, la notion d’énergie “propre” est un non-sens physique: toute activité de production consomme des matières premières et génère des déchets. De la même manière, un agriculteur ou un ouvrier travaillant en usine voit son activité déterminée par des contraintes climatiques, énergétiques ou logistiques et ne peut donc pas travailler “quand il veut”.

3) Comme le marxisme ou le socialisme, cette utopie mondialiste fondamentalement antichrétienne car elle postule que l’homme peut accéder au paradis sur terre et retrouver, grâce à des réformes, un nouvel Éden. A l’inverse, le chrétien connaît sa nature déchue et sait que le vrai royaume n’est pas de ce monde mais dans celui d’après et que tous ceux qui affirment le contraire ne sont pas de Dieu mais du diable.

Pour aller plus loin:

Article original

De l’Intellectuel-Mais-Idiot (Taleb)

Des mondialistes

Du déni des complots

Du marxisme

De la désinformation

“Nous saurons que notre programme de désinformation a atteint son but lorsque tout ce que croira la population américaine sera faux. »

William Casey,  ancien directeur de la CIA

Dans le cadre de cette guerre hors limites menée par le mondialisme contre les peuples, le contrôle de l’information occupe une place centrale. En effet, comme nous l’avons écrit dans « La France Retrouvée » : « quiconque contrôle les médias et le récit médiatique possède le pouvoir de contrôler les esprits mais également de définir ce qu’une société tient pour réel, de déterminer les opinions considérées comme acceptables et pour finir, de contrôler la hiérarchie du pouvoir et des représentations. »

Pour aider les peuples à sortir de cette prison mentale et cognitive dans laquelle ils ont été enfermés pendant des siècles, il est donc essentiel de comprendre que les médias de masse et les “experts” qu’ils invitent n’ont pas pour vocation à informer mais à désinformer et qu’ils doivent donc être considérés comme la branche « propagande » du système mondialiste.

Pour s’en rendre compte, il suffit de constater qu’aucun média de masse ne fait référence au mondialisme ainsi qu’à ses multiples instances dirigeantes, telles que le Forum Économique Mondial (WEF), le groupe  Bilderberg, le Council on Foreign Relations (CFR) ou encore la Commission Trilatérale. Sur le plan politique, les médias maintiennent la fiction de l’opposition gauche/droite qui, comme nous l’avons expliqué dans notre essai consacré à l’opposition contrôlée, permet d’entretenir l’illusion du libre choix et du pluralisme dans un système présenté comme démocratique mais en réalité entièrement contrôlé en amont. Sur le plan historique, les médias continuent de diffuser une version « corrigée » de l’Histoire, en dissimulant par exemple le financement des mouvements bolcheviques et nazis par les financiers de Wall Street ou le rôle de l’oligarchie mondialiste britannique, incarnée par le « groupe de Milner », dans le déclenchement de la première guerre mondiale.

Même si une part croissante de la population fait preuve d’un scepticisme de plus en plus grand à l’encontre des médias de masse, moins nombreux sont ceux à avoir pris conscience que les médias ne se contentent pas de communiquer des informations fausses ou incomplètes mais qu’ils œuvrent à la construction d’une véritable réalité parallèle dont la création et la diffusion font appel à des techniques extrêmement sophistiquées de manipulation psychologique et d’ingénierie sociale.

Dans le cas de la crise Covid, il est possible de parler de « pandémie médiatique » tant la perception de la maladie et de sa dangerosité a été en grande partie due à son traitement par les médias. Face à une situation présentée comme apocalyptique et vendue comme telle au public à travers des images de services d’urgence saturés et le décompte quotidien des décès attribués au Covid, la réalité est celle d’une mortalité moyenne de 0.6% dont moins de 1% pour la tranche d’âge des 20 à 70 ans et d’une surmortalité de seulement 9% pour l’année 2020 par rapport aux années précédentes, avec de surcroît un nombre important de patients morts avec le Covid comptabilisés comme morts du Covid.

De la même manière, toutes les mesures de restrictions des libertés, dont les confinements, furent présentées comme nécessaires, sans informer le public des meilleurs résultats sanitaires obtenus par des pays comme la Suède dans lesquels il fut seulement conseillé aux personnes les plus fragiles et les plus âgées de rester chez elles. Enfin, le vaccin fut présenté par les médias comme le seul moyen de lutter contre le virus, sans informer le public sur l’existence de prophylactiques reconnus par l’académie de médecine comme la Vitamine D ainsi que des résultats obtenus par des dizaines de pays ayant choisi d’utiliser des médicaments tels que l’ivermectine dans le cadre de traitements précoces. Après avoir massivement promu les vaccins, les médias refusent toujours en revanche d’informer le public sur l’explosion des effets secondaires et de la surmortalité générale depuis 2021 ainsi que sur les conséquences désastreuses de la suspension des soignants non-vaccinés sur le fonctionnement de l’hôpital.

La même logique de désinformation se retrouve à l’œuvre dans le cas l’opération militaire en Ukraine, présentée par les médias comme l’invasion d’un pays innocent et pro-européen par une Russie impérialiste et belliqueuse. Là encore, les médias oublient de rappeler le financement, dès le XIXe siècle, du nationalisme ukrainien par des « marchands de révolution » comme Alexandre Parvus afin d’affaiblir l’Empire Russe. Oublié aussi “Le Grand Échiquier” de Zbigniew Brzezinski, bible des stratèges mondialistes, qui fait de l’Ukraine un pivot stratégique dont le contrôle permet celui du “Heartland” (Mackinder) donc de l’île-monde (l’Eurasie) et donc du monde. Oubliées également la révolution orange de 2004 et l’EuroMaïdan de 2014, véritables coups d’État menés par l’OTAN et orchestrés depuis Washington par des donneurs d’ordre telles que la vice-ministre des affaires étrangères pour l’Europe et l’Eurasie, Victoria Nuland. Oubliés aussi les bombardements sur les populations civiles du Donbass depuis 2014 ainsi que les massacres des populations russophones par milices néo-nazies, comme le bataillon Azov, soutenues financièrement par des oligarques comme Igor Kolomoïski. Et ne parlons même pas des preuves apportées par l’armée russe de l’existence de nombreux programmes de recherche bactériologique développés en Ukraine par des laboratoires financés dès 2005 par le Pentagone (DTRA) et des entreprises comme Metabiota liées à la famille Biden.

Sur le plan économique, nous avions montré en 2019 dans un essai consacré aux grands indicateurs macro-économiques tels que le PIB, l’inflation et le chômage, comment les chiffres étaient systématiquement truqués et privés de toute véritable signification. En effet, la « richesse » des pays occidentaux est aujourd’hui en grande partie virtuelle car reposant sur le secteur financier et « l’argent magique » créé ex-nihilo par les banques centrales. Cette richesse fictive, défendue en grande partie par la puissance militaire des États-Unis et la capacité du mondialisme à éliminer ceux qui refuseraient de « jouer le jeu » (Libye et Irak par exemple), ne saurait être comparée à la richesse réelle, productive et énergétique de pays tels que la Russie ou la Chine.

Pour finir, quand les médias ne désinforment pas, ils pratiquent la « divulgation partielle » (limited hangout), technique qui consiste à concentrer l’attention du public sur un détail mineur ou une dimension annexe afin de ne pas aborder le cœur du sujet. Le meilleur exemple de cette pratique se trouve dans le traitement de l’affaire Epstein, présentée comme une sordide affaire de mœurs, quand il s’agit en réalité d’un système sophistiqué de chantage et de manipulation des puissants de ce monde orchestré par les services de renseignement israéliens par l’intermédiaire de Robert Maxwell, père de Ghislaine Maxwell, elle-même associée et « rabatteuse » d’Epstein. En ce qui concerne cette dernière, les médias français se sont bien gardés de rappeler que celle-ci détient la nationalité française ou de mettre en avant sa relation avec Jean-Luc Brunel, autre bras droit d’Epstein, retrouvé lui aussi mort de façon suspecte dans sa cellule de la prison de la Santé.

Ces quelques exemples doivent aider à prendre conscience que les médias de masse sont en réalité des vecteurs de désinformation à grande échelle chargés de maintenir les peuples dans une réalité parallèle entièrement détachée du monde réel. Par conséquent, plus un individu s’appuie sur les médias de masse, y compris en multipliant les sources d’informations officielles, plus celui-ci se trouve victime de manipulation psychologique et plus il est difficile de lui faire admettre cette réalité. Sur ce point, force est de constater que tous ceux qui, par leur profession ou leur statut social se considèrent comme plus informés que la moyenne – élus, dirigeants, médecins, journalistes, universitaires, militaires – se révèlent plus susceptibles d’être victimes de cette manipulation et de succomber à ce que le philosophe Nassim Nicholas Taleb a appelé « l’arrogance épistémique ».

Dans le cadre de cette guerre de l’information menée aujourd’hui contre la dictature mondialiste, ce n’est qu’une question de temps avant que le système s’effondre et que les mensonges des médias soient révélés au grand jour. Pour les résistants, tout l’enjeu consiste à créer des canaux d’information alternatifs, à y relayer des informations fiables et, par ces moyens, d’aider nos contemporains à prendre conscience de la prison cognitive dans laquelle ils se trouvent enfermés pour mieux leur permettre de s’en échapper. Mais surtout, veiller à ce que ce système de manipulation de masse soit entièrement démantelé et ne parvienne pas à se reconstituer sous une autre forme, moyennant quelques arrangements et la diffusion de quelques inoffensives vérités.

Pour aller plus loin :

De la pilule rouge

Des bonnes questions

De la guerre de l’information

Principes de base de la propagande

Entretien Mike Benz sur le contrôle de l’information et la censure

Neuro-Pirates –Réflexions sur l’ingénierie sociale, Lucien Cerise

Confession d’un ancien de la CIA sur la manipulation de l’opinion publique par les médias