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De la résistance

“Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus assez de forces de se tenir debout et qui se couchent pour mourir.”

Charles de Gaulle

Nous sommes en guerre. Une guerre cognitive, hors limites fondée sur l’infiltration plutôt que l’invasion et qui vise à détruire les peuples occidentaux, dont la France, de l’intérieur.

Cette guerre faisant appel à des moyens non conventionnels pour mener son œuvre de destruction (médias, justice, droit, politique sanitaire, éducation, culture, démographie), il est tout à fait logique que la résistance à cette agression adopte également des formes non-conventionnelles.  

En 2022, combattre l’ennemi qui cherche à nous anéantir ne nécessite pas que nous allions faire sauter des trains, tendre des embuscades à des patrouilles ou saboter des dépôts de munitions. D’une part parce que les Russes s’acquittent parfaitement de cette tâche et d’autre part,  parce qu’en Occident, la nature de la guerre exige un tout autre type d’engagement de la part de ceux qui veulent y participer.

Pour résister efficacement, nous devons tout d’abord avoir conscience, à l’échelle individuelle et collective, que nous nous trouvons aujourd’hui engagés dans une lutte à mort où la défaite aura pour conséquence l’extermination de la majeure partie de la population et la mise en esclavage des survivants, non sans les avoir auparavant tenté de les briser mentalement en les convaincant que le monde se porterait bien mieux sans eux et leurs préjugés racistes patriarcaux de petits blancs complotistes non-vaccinés cisgenres. Ce processus de démoralisation et d’affaiblissement conduit déjà une majorité de nos contemporains à être incapable de gérer psychologiquement l’idée qu’ils sont en guerre et que, pour survivre, ils vont devoir se battre contre un ennemi aussi redoutable que déterminé.  

Devenir un vrai résistant signifie ensuite abandonner l’idée que quelqu’un va venir vous sauver : l’homme providentiel, l’armée, un parti politique, bref tout ce qui représente l’espoir que quelqu’un d’autre vienne faire le travail à votre place. En ce qui concerne l’armée et les partis politiques, ils sont d’une part largement noyautés et infiltrés par l’ennemi et d’autre part, ils fonctionnent, à dessein, selon des schémas désuets qui les rendent totalement inadaptés à la nature de la menace actuelle ainsi qu’à la réalité de la guerre en cours. Quant à l’homme providentiel, il ne peut qu’amplifier ou incarner un esprit de résistance déjà présent au sein du peuple. Personne ne peut sauver un pays qui ne possède pas la volonté de se sauver lui-même.

Or, comme l’avait compris George Bernanos, les Français ne peuvent pas être sauvés car ils passent leur temps à se mentir à eux-mêmes. En effet, notre peuple vit depuis trop longtemps dans l’illusion qu’il est possible de se sauver sans effort, qu’il suffit de laisser une petite minorité de courageux résistants faire tout le travail pour ensuite en récolter les fruits, bref, de toujours chercher à revenir du marché de la liberté tout content d’avoir fait une « bonne affaire ».

Malheureusement, ce n’est pas ainsi que les choses fonctionnement et quiconque essaie de tricher avec la liberté, le courage, l’honneur et les sacrifices que ces vertus exigent, finit toujours par payer un prix bien plus élevé que s’il avait accepté de payer comptant dès le départ.

Heureusement, la guerre actuelle offre à tous les Français l’opportunité de retrouver leur liberté, leur fierté et leur honneur en entrant en résistance grâce à une multitude d’actions aussi utiles, qu’accessibles et efficaces.

1) Réinformer

Cette guerre est principalement une guerre de l’information.

Pour la gagner, commencez par éteindre votre poste de télévision et cessez de considérer comme crédible tout ce qui sort de la bouche des journalistes et de nos dirigeants. Nous aurons fait un premier pas vers la victoire quand la majorité des Français aura compris que les médias de masse ne sont que la branche « propagande » de leurs ennemis et que ceux-ci contribuent à créer une véritable réalité parallèle dans laquelle se trouve, cognitivement et psychologiquement, enfermée la majorité du peuple français. Cette lutte contre la manipulation et l’ingénierie sociale peut être menée en encourageant un maximum de Français à éteindre leur téléviseur, à ne plus faire confiance aux médias dits « de référence », et à se tourner vers des sources d’information alternatives comme par exemple, France Soir, TV Libertés, Strategika, Fdesouche, le Saker Francophone, Sud Radio (André Bercoff) et bien d’autres. Les prises de position critiques à l’encontre de la vaccination Covid ou de l’opération militaire en Ukraine ainsi que les accusations de complotisme par les chiens de garde du système constituent en général de bons indices de fiabilité.  

2) Reprendre le contrôle

Dans le cadre de cette guerre, l’ennemi cherche à vous rendre totalement dépendants, passifs, isolés, bref incapable de vous passer de lui et des services qu’il vous rend via l’État qu’il contrôle. Par conséquent, la résistance consiste à développer votre autonomie et ainsi retrouver une véritable souveraineté sur vous-même. Cela concerne évidemment l’information mais aussi l’alimentation, la santé, l’éducation et la sécurité. Plutôt que d’être dépendants des supermarchés ou même de producteurs locaux, essayez de produire votre propre nourriture : fruits, légumes, œufs, viande. Même en appartement, il est possible de faire pousser des pommes de terre dans des sacs remplis de terreau  et même si cela ne vous fera pas passer l’hiver, il y a quelque chose de profondément émancipateur dans le fait de manger quelque chose que l’on a cultivé soi-même !

La même logique vaut pour la santé ou la sécurité : seriez-vous capable d’assurer ces fonctions de base si celles de l’État venaient à être défaillantes ou pire, à se retourner contre vous ? Pour finir, l’action la plus importante de résistance porte sur la reprise en main de l’éducation. « Seul un imbécile laisse son ennemi contrôler le cerveau de ses enfants » dit un célèbre proverbe. Aujourd’hui, sauf courageuses exceptions, l’Éducation Nationale est devenue une machine à endoctriner les enfants, à détruire toute forme d’excellence, y compris chez les professeurs, et à empêcher l’acquisition de véritables connaissances. La solution : le repli, soit vers les écoles en hors-contrat, dont le nombre ne cesse actuellement d’augmenter en France, soit en se battant bec et ongles pour la défense de l’école à la maison, aujourd’hui gravement menacée. Quoi qu’il en soit, dans l’état actuel des choses, si vous laissez l’État, « instruire » et (ré)éduquer vos enfants, vous avez déjà perdu la guerre avant même qu’elle n’ait commencé.

3) Recréer du lien

Vos ennemis vous veulent assis sur votre canapé, hypnotisés par la télévision ou subjugués par vos jeux vidéo, votre smartphone ou votre casque de réalité virtuelle. Là encore, résister consiste à faire tout le contraire, c’est-à-dire sortir de chez vous, former des communautés et recréer du lien au niveau local. Si vous êtes un dissident : créez un cercle de réflexion et invitez des conférenciers à venir parler chez vous plutôt que de vous contenter de regarder leurs vidéos sur Youtube. Vous aimez le cinéma ? Organisez des projections de films ou de documentaire suivis d’un débat. Vous êtes musicien ? Montez un groupe et mettez le feu à la place de votre ville ou de votre village. La politique vous intéresse ? Prenez contact avec tous les patriotes de votre région, même si vous n’êtes pas d’accord sur tout, et prenez le temps de faire connaissance. Vous êtes catholique ? Rejoignez une paroisse traditionnelle, participez à des initiatives comme « La France prie » et lancez dans la foulée la mode de l’after-chapelet. Bref, tissez des liens au niveau local qui vous permettront de recréer des communautés organiques. Si vous n’êtes pas capable de mobiliser au moins dix personnes, en vue d’une activité ou d’un objectif commun, voilà votre premier objectif de résistant.

4) Fonder une famille

Que ce soit à travers la propagande climatique, la précarité économique, l’allongement des études, le travail des femmes ou encore les substances affectant la fertilité (perturbateurs endocriniens, vaccins), l’ennemi utilise tous les moyens à sa disposition pour vous empêcher de vous reproduire et de construire des structures familiales solides et durables. Si vous avez trouvé la bonne personne et que vous avez la maturité suffisante (les points 2 et 3 aident beaucoup), n’attendez pas d’avoir la trentaine pour fonder une famille. Pour les femmes, méfiez-vous du piège de la carrière et de la lutte contre le « patriarcat ». Mettre un enfant au monde mérite plus d’éloges et de gratitude que de devenir ministre et le secret d’un couple qui dure réside dans l’acceptation de la complémentarité : entre l’homme et la femme, à chacun son domaine, à chacun ses compétences.

5) Prier

Non seulement, la plus grande ruse du diable est de nous faire croire qu’il n’existe pas mais nos ennemis ont réussi à réduire l’homme moderne à sa dimension matérielle ainsi qu’à lui faire croire que les religions traditionnelles n’étaient que les reliques barbares d’un passé révolu dont l’existence aurait été rendue inutile par le « Progrès ». Comme ils ont empoisonné nos corps, nos ennemis ont empoisonné nos esprits avec le poison du matérialisme, du relativisme et l’idée que chaque homme pouvait devenir créateur de sa propre norme. Et pour mieux nous tromper, ils ont appelé tout cela, la Raison, l’émancipation, ou encore la « libre-pensée ». Alors qu’elle fut pendant des siècles « la fille aînée de l’Église », la France se trouve aujourd’hui marquée par la confusion spirituelle la plus totale et il n’est pas malheureusement pas rare de voir dans notre pays des catholiques, des prêtres, et même des évêques, ne plus vraiment savoir ce qu’être chrétien veut dire.

Pour sauver la France, nous devons commencer par sauver son âme.

Et pour cela, nous devons confier notre pays à Notre Seigneur Jésus-Christ ainsi qu’à sa mère, la Sainte Vierge Marie. Si vous voulez sauver la France retournez à la foi de vos pères, priez et demandez  humblement et sincèrement à Dieu de sauver notre pays, de veiller sur nos enfants, de nous protéger de la tentation et de nous délivrer du mal.  

En Russie, le 9 mai, des millions de personnes défilent chaque année dans la rue avec une photo d’un membre de leur famille ayant participé à ce que les Russes appellent « la Grande Guerre patriotique » et que nous désignons sous le nom de seconde guerre mondiale. Ces millions de personnes défilent à la fois pour rendre hommage à leurs ancêtres, à leur courage, à leurs sacrifices mais aussi pour montrer la persistance de ces valeurs à travers le temps et l’Histoire. C’est pour cela que les Russes appellent cet événement « le Régiment Immortel ».

Un jour, peut-être plus proche que beaucoup d’entre nous l’imaginent, la guerre actuelle prendra fin. Si nous voulons avoir une chance de la gagner et de retrouver la France, il est capital que chacun d’entre nous, à son niveau et selon ses moyens, participe à cette guerre d’un nouveau genre pour que chaque Français et ses descendants puissent dire : j’ai eu un père, un frère, un mari, une mère, une sœur, qui a participé à cette guerre pour la libération de notre pays. Pour que nous aussi, Français, avec une fierté retrouvée, nous puissions un jour célébrer la gloire et le souvenir de notre « Régiment Immortel ».

Pour aller plus loin:

La France Retrouvée

De la guerre hors limites

« Vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi, comme tous les pacifistes. Du moment que nous ne voulons pas d’ennemi, nous n’en aurons pas, raisonnez-vous. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitié. Du moment qu’il veut que vous soyez son ennemi, vous l’êtes. Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin. »  Julien Freund

En 1999, deux colonels de l’armée de l’air chinoise, Qiao Liang et Wang Xiangsui, publièrent un travail de recherche publié en français sous le titre « La guerre hors limites » (unrestricted warfare). Ce travail partait du constat de la supériorité technologique et militaire absolue manifestée par les États-Unis durant la première Guerre du Golfe pour conclure à l’impossibilité de contester la domination américaine de façon frontale et par des moyens conventionnels. Dans le cadre de la stratégie de domination et de conquête chinoise, le fameux Marathon de 100 ans, la Chine allait donc devoir développer une nouvelle doctrine pour vaincre les États-Unis et leur imposer sa volonté.  C’est donc dans ce contexte et avec de tels objectifs que fut développé ce concept de guerre hors limites qui trouve par ailleurs sa source dans les écrits classiques de la pensée militaire chinoise, de Sun Tzu aux célèbres 36 stratagèmes.

Quelles sont les caractéristiques de la guerre hors limites ?

En résumé :

-une guerre totale sur l’ensemble des terrains (terre, mer, air mais aussi espace et cyberespace)

-une guerre menée par des moyens essentiellement non-militaires

-une guerre ouverte sur de nombreux fronts (économie, culture, démographie, technologie, psychologie)

-une guerre qui ne fait pas de distinction entre les civils et les militaires

De façon générale, l’objectif de la guerre hors limites peut être résumé par le principe suivant : réussir à vaincre l’ennemi sans même lui avoir livré bataille et sans que celui-ci ait pu prendre conscience qu’une guerre lui a été menée.  Pour finir sur ce point, notons que le principe de guerre hors limites ne s’applique pas uniquement au conflit en cours entre les États-Unis et la Chine mais se trouve également appliqué aux nations européennes ainsi qu’à la guerre que les mondialistes, par ailleurs alliés au parti communiste chinois, mènent aux nations, aux identités et aux peuples.

Depuis quarante ans, avec une accélération marquée au cours des vingt dernières années, une guerre hors limites sans pitié a été ainsi menée aux peuples et aux nations occidentales dont la France. Cette guerre s’est déployée sur les principaux théâtres d’opérations suivants :

guerre économique et financière : délocalisations, transfert de propriété intellectuelle, appauvrissement généralisé, mise sous tutelle des individus et des nations par l’endettement lui-même aggravé par les délocalisations et l’augmentation des dépenses sociales  

-guerre culturelle : destruction de l’identité, de la religion et des modèles familiaux traditionnels, dévalorisation et effacement de la culture historique, falsification historique systématique, encouragement de la culpabilisation et de la repentance, négation des réalités anthropologiques, culturelles et biologiques

-guerre démographique : utilisation de l’immigration de masse pour détruire l’identité collective des peuples, destruction du lien social par la diversité et le multiculturalisme, création d’un climat permanent d’insécurité, utilisation des immigrés pour faire pression sur les salaires et creuser les déficits via les dépenses sociales

guerre psychologique et cognitive : destruction des capacités cognitives (écrans, divertissement de masse), effondrement du niveau éducatif, multiplication des crises et des messages catastrophistes (stratégie du choc), anomie, perte de repères conduisant jusqu’à douter du bien-fondé de sa propre existence (guerre culturelle)

guerre de l’information : création d’une réalité parallèle par les médias de masse, négation de la guerre en cours, censure de l’information critique, endoctrinement scolaire et universitaire, propagande médiatique, réécriture de l’histoire, opposition contrôlée, chasse aux dissidents

-guerre biologique : alimentation nocive (agroalimentaire), dépendance aux psychotropes et aux opioïdes (Oxycontin/Fentanyl), corruption de la médecine et de l’industrie pharmaceutique, manipulation et brevetage du vivant (OGM, virus, vaccins)

Dans le cadre de cette guerre hors limites, l’infiltration a remplacé l’invasion et c’est de l’intérieur que sont aujourd’hui détruits les peuples et les nations. Pour mener à bien cette entreprise, les ennemis des peuples ont pris soin de nommer leurs hommes à des postes clés : médias, finance, université, justice, politique et de veiller à ce qu’aucun véritable dissident ne se trouve en mesure de remettre véritablement en cause leur contrôle du système. Parmi les collaborateurs, il est nécessaire de faire la distinction entre les véritables agents subversifs, les « idiots utiles » et tous ceux qui par confort ou par intérêt préfèrent la collaboration à la résistance.

Tous en ont commun d’agir en tant que véritables chiens de garde du système et surtout de nier l’existence de la guerre en cours. A leurs yeux, le remplacement démographique est un fantasme, la diversité une chance et l’effondrement cognitif généralisé, une simple vue de l’esprit.  Tous se reconnaissent également à leur hypocrisie : ils recommandent pour leurs autres ce qu’ils n’appliquent pas à eux-mêmes : alors que la Chine finance des films occidentaux qui sapent les valeurs traditionnelles, elle exalte ces mêmes valeurs dans ses propres productions nationales tout comme les dirigeants des GAFA interdisent à leurs enfants d’utiliser les produits développés par leurs propres entreprises, sans parler des chantres de la diversité qui pratiquent en réalité la forme la plus exclusive et sélective de l’entre-soi.

Face à cette attaque en règle et sans précédent contre les peuples occidentaux, une seule question se pose : que faire ?

1) Reconnaître que nous sommes en état de guerre et que l’état de guerre impose une mentalité et une organisation différente de celle de l’état de paix. Dans le cadre de cette guerre hors limites, tous les adultes patriotes, hommes et femmes, doivent se considérer comme des soldats et chercher à contribuer, selon leurs moyens et leurs capacités, à l’effort de guerre.

2) Désigner l’ennemi  en l’occurrence, les mondialistes et les puissances étrangères avec lesquelles ceux-ci sont alliés. A ce sujet, la première tâche de tout soldat et d’identifier l’ennemi et de prendre garde à ceux qui se présentent comme des patriotes mais travaillent en réalité pour l’ennemi. Comme nous l’enseigne l’Évangile : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups féroces. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » (Mathieu 7)

3) Objectifs de la guerre : la guerre sera gagnée quand les mondialistes et leurs alliés auront été chassés du pouvoir et leur capacité d’action neutralisée. Le peuple aura retrouvé son identité, la nation, sa pleine et entière souveraineté et la société, sa sécurité, sa prospérité et sa stabilité.

En attendant ce jour, toutes les forces vives de la Nation, citoyens, militants, chefs d’entreprise, fonctionnaires, intellectuels, militaires, responsables politiques, doivent être mobilisés en vue de la victoire totale sur l’ennemi. Sur le plan tactique, la supériorité de l’ennemi et son contrôle des leviers critiques du pouvoir invitent à la prudence ainsi qu’à la pratique par la résistance de sa propre version de la guerre hors limites.  

Afin d’avoir une chance de l’emporter, cette guerre hors limites suppose l’adaptation de nos forces armées à l’ensemble des terrains que celle-ci recouvre. L’armée française doit donc quitter le seul terrain de la guerre conventionnelle pour se concentrer sur la défense globale des intérêts de la Nation, incluant, en plus du cyberespace et du domaine spatial, les champs économiques, culturels, démographiques et cognitifs : le Grand Remplacement et l’effondrement des capacités cognitives des enfants français doivent être considérés d’un point de vue doctrinal comme une atteinte aux intérêts fondamentaux de la France. Aux États-Unis, une véritable guerre de l’information a déjà été théorisée et conduite par des penseurs et stratèges comme le Général Flynn et son armée de digital soldiers.

Quelles que soient les formes et les tactiques employées lors de cette guerre menée à notre peuple, plusieurs écueils doivent impérativement être évités :

-considérer le combat comme perdu d’avance

C’est justement le sentiment que les mondialistes et leurs alliés cherchent à obtenir par le biais de leur guerre culturelle et psychologique.

-penser que les problèmes seront résolus par d’autres

A son niveau, familial, local, national, chacun doit agir, s’engager et prendre des responsabilités. Il s’agit là d’une guerre qui doit être menée à la fois par le haut mais aussi par le bas (maîtrise du terrain) 

-jouer selon les règles fixées par l’adversaire.

Cette guerre est un conflit asymétrique dont les règles sont truquées. A ce titre, compte tenu de la force conventionnelle dont dispose l’ennemi, il est contre-productif de l’attaquer frontalement et de lui révéler aussi bien le nombre de nos effectifs que la nature de nos plans.

Comme nous l’enseigne Sun Tzu : «L’art de la guerre est fondé sur la dissimulation. Loin, semblez proche ; proche, semblez loin. Capable, passez pour incapable ; prêt au combat, ne le laissez pas voir. »

Et comme nous l’enseigne le Christ : «Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes. » (Mathieu 10:16)

Note:

1-Avec une majorité de la population et des forces armées vaccinées, n’est-il pas possible de considérer le Covid-19 et le vaccin comme des armes biologiques destinés à neutraliser, à terme, la majeure partie des forces vives de la Nation ? Une telle manœuvre, parfaitement inscrite dans la cadre de la guerre hors limites ne permettrait-elle pas à des puissances étrangères ou à des milices/organisations non vaccinées de prendre facilement le contrôle du pays en profitant de la neutralisation de nos forces de sécurité et de la population en âge de combattre? A travers la vaccination de masse des forces armées, ne sommes-nous pas en train d’assister à la plus grave défaite militaire de l’histoire de l’armée française sans que ne soit tiré un seul coup de feu?

2-Le cerveau est le champ de bataille du futur

Conférence de James Giordano à West Point

Pour aller plus loin :

De la guerre de l’information

De la religion de l’Homme (guerre spirituelle)

Du refus du mensonge

Extraits d’un texte publié par Alexandre Soljenitsyne le jour de son arrestation, le 12 février 1974. Le lendemain, il fut condamné à l’exil à l’Ouest où il fut reçu en héros. La traduction anglaise officielle, « Live not by lies », de cet texte originellement écrit en russe est disponible ici.

Traduit de l’anglais par Stanislas Berton

Il fut un temps où nous n’aurions pas osé faire bruire le moindre murmure. Mais maintenant nous écrivons et nous lisons des journaux clandestins et nous nous rassemblons dans les salles enfumées des instituts de recherche et nous nous plaignons les uns aux autres de leur gestion hasardeuse, du cirque dans lequel ils nous ont entraînés !

[…]

Nous approchons du précipice ; un effondrement spirituel universel est déjà sur nous ; un effondrement physique est sur le point de se déclencher et de nous emporter ainsi que nos enfants tandis que nous continuons de sourire béatement et de débiter des banalités.

« Mais que pouvons-nous faire pour l’arrêter. Nous n’en avons pas la force. »

Nous avons si désespérément troqué notre humanité contre la plus modeste des pitances que nous sommes prêts à abandonner tous nos principes, notre âme, l’œuvre de nos ancêtres et l’avenir de nos enfants, nous sommes prêts à renoncer à tout si cela nous permet de ne pas déranger notre pauvre existence. Nous avons perdu notre force, notre fierté, notre passion. Nous ne craignons même pas une mort nucléaire collective, nous ne craignons pas une troisième guerre mondiale (peut être irons-nous nous cacher dans quelque crevasse), nous craignons simplement une prise de position civique !  Nous espérons seulement ne pas nous éloigner du troupeau, d’entreprendre par nous-même et de risquer soudainement de devoir nous passer de notre pain blanc, de notre chauffe-eau et de notre permis de résidence à Moscou. Nous avons si bien internalisé les leçons gravées en nous par l’État que nous sommes parfaitement heureux et à l’aise avec ses postulats : nous ne pouvons pas échapper à l’environnement, aux conditions sociales, tout cela nous façonne, « l’être détermine la conscience ».

En réalité, nous pouvons agir, même si nous essayons de nous mentir et de nous réconforter nous-mêmes en prétendant que ce n’est pas le cas. Ce ne sont pas eux qui sont coupables de tout mais nous seuls, nous seulement !

Certains rétorqueront : « Non vraiment, il n’y a rien à faire. Nos bouches sont bâillonnées, personne ne nous écoute, personne ne nous demande notre avis. Comment pouvons-nous faire en sorte qu’ils nous écoutent ?”

Les faire changer d’avis est impossible.

La chose la plus naturelle serait de ne pas de les réélire mais il n’y a pas de réélections dans notre pays. À l’Ouest, ils ont des grèves, des manifestations mais nous sommes trop domestiqués, trop apeurés. Est-il possible de simplement abandonner son travail et d’aller marcher dans la rue ?

[…]

Alors la boucle est-elle bouclée ? N’y a-t-il vraiment aucune échappatoire ? La seule chose qu’il nous reste à faire est d’attendre passivement : et si le problème se résolvait de lui-même ?  Mais le problème ne se résoudra jamais de lui-même, si nous tous continuons, jour après jour, de l’accepter, de le glorifier, de le renforcer, si, au minimum, nous ne rejetons pas avec dégoût son aspect le plus vulnérable :

le mensonge.

Quand la violence fait irruption dans la paisible condition humaine, son visage est plein d’assurance, sa bannière proclame en grandes lettres : « Je suis la Violence ! Écartez-vous, faites place ou je vais vous écraser. » Mais la violence vieillit vite, quelques années passent et elle n’est plus aussi sûre d’elle-même. Pour se maintenir debout, pour garder l’air présentable, elle ne manquera jamais d’appeler son allié : le mensonge. Car la violence n’a rien d’autre pour se couvrir que les mensonges et les mensonges ne peuvent persister qu’à travers la violence. Et ce n’est pas chaque jour, ni sur chaque épaule que s’abat la main lourde de la violence. Elle n’exige de nous qu’une soumission au mensonge, une participation quotidienne à la tromperie, et cela suffit pour que nous lui prêtions allégeance.

Et c’est ainsi que nous négligeons la plus simple et la plus accessible des clés de notre libération : un refus de participer personnellement au mensonge!

Même si tout est recouvert par le mensonge, même si tout est gouverné par lui, résistons de la façon la plus modeste : que le mensonge ne passe pas par moi !

Et voilà la voie qui nous permet de sortir de l’encerclement imaginaire de notre passivité, la façon la plus simple pour nous et la plus destructrice pour le mensonge. Car quand les gens renoncent aux mensonges, les mensonges cessent simplement d’exister. Comme les parasites ils ne peuvent survivre que s’ils sont attachés à un hôte.

Nous ne sommes pas appelés à aller sur la place publique et à crier la vérité, à dire à voix haute ce que nous pensons, cela est effrayant et nous ne sommes pas prêts. Mais au moins, refusons de dire ce que nous ne pensons pas.

[…]

Notre credo doit être : ne jamais consciemment accepter le mensonge.

Ayant vu où commence le mensonge (et beaucoup auront une perception différente de ce point), éloignons-nous de son influence corruptrice ! Ne cherchons pas à recoller les écailles de l’Idéologie, à rassembler ses os délabrés ou à rapiécer son vêtement en décomposition et nous serons étonnés de voir à quelle vitesse et avec si peu d’effort le mensonge va disparaître et tout ce qui est destiné à être mis à nu sera révélé comme tel au monde.

Ainsi, surmontant notre témérité, laissons chaque homme faire un choix : demeurera-t-il un serviteur volontaire du mensonge (non pas du fait d’une prédisposition naturelle mais pour nourrir sa famille ou éduquer ses enfants dans l’esprit du mensonge) ou le moment est-il venu pour lui de se lever comme un homme intègre digne du respect de ses enfants et de ses contemporains ? Et à partir de ce jour, cet homme :

-n’écrira, ne signera ou ne publiera pas en aucune façon, une seule ligne visant à déformer, autant qu’il puisse le savoir, la vérité;

-ne prononcera ou n’écrira jamais, en public ou en privé, en tant qu’éducateur, professeur, acteur, une ligne qu’il saura être fausse;

-dans la peinture, la sculpture, la photographie, la technologie, la musique, il ne dépeindra, soutiendra ou ne diffusera jamais une seule pensée fausse ou une seule distorsion de la réalité telle qu’il la discerne;

-ne citera pas à l’écrit ou à l’oral un « élément de langage » visant à assurer sa gratification, ses perspectives de carrière ou son statut, à moins qu’il partage pleinement l’élément cité et que celui-ci corresponde au contexte dans lequel il est employé;

-ne participera pas à une manifestation ou à un rassemblement si cela va à l’encontre de son désir ou de sa volonté ; il ne brandira pas une bannière ou criera un slogan auquel il n’adhère pas complètement;

-il ne lèvera pas sa main pour voter pour une proposition qu’il ne soutient pas sincèrement et ne votera pas à bulletin secret pour un candidat qu’il considère suspect ou indigne de confiance;

-ne sera pas contraint d’assister à une réunion où il s’attend à devoir faire face à une présentation biaisée et mensongère;

-quittera une session, une réunion, une conférence, une pièce, un film au moment où il entendra un participant prononcer un mensonge ou diffuser de la propagande manifeste;

-ne s’abonnera pas ou n’achètera pas un journal qui déforme les faits ou les cache.

Il ne s’agit pas là d’une liste exhaustive de tous les moyens possibles et nécessaires d’échapper au mensonge. Mais celui qui s’est purifié pourra, avec un œil neuf, discerner facilement les autres opportunités.

Oui, au début, cela ne sera pas juste. Certains devront temporairement perdre leur travail. Dans un premier temps, cela compliquera sérieusement la vie des jeunes gens qui essayent de vivre dans la vérité car leurs tests et leurs examens sont aussi remplis de mensonges et il faudra faire des choix. Mais il n’y a pas d’échappatoire pour celui qui cherche à être intègre. Pas pour un seul jour, pas même dans les métiers les plus techniques, il n’est possible d’éviter de faire face aux choix listés ci-dessus : choisir la vérité ou le mensonge, l’indépendance ou la servilité spirituelle. Et pour celui qui n’a pas le courage de défendre sa propre âme : ne le laissons pas se vanter de ses vues « progressistes », de son statut d’universitaire ou d’artiste reconnu, de citoyen distingué ou de général. Laissons-le se dire clairement à lui-même : je suis du bétail, un lâche, je cherche seulement à être au chaud et à me remplir la panse.

Pour nous qui, au fil des années, avons mené une existence banale, même ce chemin de résistance modérée ne sera pas facile à emprunter. Mais ô combien plus facile est-il que de s’immoler soi-même ou de faire la grève de la faim.

[..]

Ce ne sera peut-être pas un chemin facile mais c’est le plus facile parmi ceux qui se trouvent devant nous. Ce chemin n’est pas facile pour le corps mais c’est le seul qui existe pour l’esprit. Non, ce n’est pas un chemin facile mais il existe déjà parmi nous des gens, des dizaines, qui obéissent à ces règles depuis des années et qui vivent dans la vérité.

Ainsi, nous n’avons pas être les premiers à nous engager sur chemin, à nous de rejoindre ceux qui s’y trouvent déjà ! Plus nombreux sommes-nous à l’emprunter, plus compacts sont nos rangs, plus facile et plus court ce chemin sera pour nous tous. Si nous sommes des milliers, ils ne pourront pas faire face, ils ne pourront rien contre nous. Si nous devenons des dizaines de milliers, nous ne reconnaîtrons plus notre pays !

Mais si nous nous dérobons, arrêtons de nous plaindre que quelqu’un nous empêche de respirer, nous le faisons nous-mêmes ! Recroquevillons-nous et faisons profil bas tandis que nos camarades biologistes continuent de travailler en vue du jour où ils pourront lire nos pensées et modifier nos gènes.

Et si nous nous dérobons aussi face à ce défi alors nous sommes indignes, perdus et c’est de nous dont Pouchkine parle quand il demande avec mépris :

« Pourquoi offrir aux troupeaux leur libération ?

Leur héritage à chaque génération :

Le joug à clochettes et le fouet »

*

Pour aller plus loin:

Le déclin du courage

De la Révolution