De la pilule rouge

Morpheus : La Matrice, c’est le monde qui a été mis devant tes yeux pour te cacher la vérité.

Néo : Quelle vérité ?

Morpheus : Que tu es un esclave Néo. Comme tout le monde, tu es né enchaîné. Dans une prison que tu ne peux ni voir, ni sentir. Une prison pour ton esprit.

La Matrice

La Matrice (The Matrix) est un film américain sorti en 1999 réalisé par Andy et Larry Wachowski. Inspiré thématiquement par des écrivains de science-fiction tels que Phillip K. Dick ou William Gibson et esthétiquement par le genre cyberpunk, le cinéma d’arts martiaux et l’animation japonaise, La Matrice fut un immense succès commercial mais s’imposa également comme un œuvre majeure de la culture populaire du début du XXIe siècle.

Le film raconte l’histoire de Thomas Anderson, un ingénieur informatique sans histoire le jour et un hacker connu sous le nom de Néo la nuit, qui se retrouve confronté à des événements extraordinaires qui vont bouleverser son existence et l’amener à remettre profondément en cause sa perception de la réalité. Dans une des scènes-clés du film, Néo se voit proposer un choix par Morpheus, figure charismatique jouant le rôle de mentor et de guide spirituel : prendre la pilule rouge et découvrir la vérité sur la Matrice ou prendre la pilule bleue et demeurer à tout jamais dans le confort du mensonge et de l’illusion. Au moment du choix fatidique, Morpheus ne manque pas d’avertir Néo : s’il prend la pilule rouge, sa vie va changer et aucun retour en arrière ne sera possible.

Cette séquence a conduit à l’introduction dans la culture populaire de l’expression « prendre la pilule rouge » (to take the redpill) qui s’est peu à peu diffusée dans les milieux contestataires et dissidents, d’abord aux États-Unis, puis dans le reste du monde. Aujourd’hui largement répandue, cette expression fait malheureusement souvent l’objet d’un véritable contresens. En effet, nombreux sont les conservateurs à penser qu’il suffit d’être critique vis-à-vis de l’establishment ou des médias et de dénoncer les dangers du multiculturalisme, de l’immigration de masse et du Grand Remplacement pour avoir pris la pilule rouge (to have been redpilled).

Prendre la pilule rouge correspond en réalité à une expérience aux conséquences psychologiques et philosophiques bien plus importantes pouvant être résumées à deux principaux points.

Tout d’abord, prendre la pilule rouge commence par admettre que contrairement à ce qu’affirme le relativisme moderne, il existe une vérité objective qui constitue la réalité. À ce titre, il est nécessaire de bien faire la différence entre cette réalité objective et la perception que nous avons de cette réalité qui est, elle, subjective. Pour éviter d’être trompés sur la nature de la réalité que nous observons, il est important de comprendre comment notre perception subjective peut être influencée par des biais cognitifs mais aussi différentes techniques et méthodes de manipulation psychologique et d’ingénierie sociale. Notons également qu’il est plus facile de déterminer ce qui est faux (via negativa) que ce qui est vrai et que pour nous approcher de la vérité nous pouvons employer deux méthodes complémentaires : d’une part, l’examen empirique et rigoureux des faits et d’autre part, notre intuition, notre instinct, nos coutumes et traditions, ce que la psychologie comportementale appelle des heuristiques.

Une fois ce premier point intégré, nous devons ensuite comprendre et accepter que tout ce que nous croyons savoir sur le monde qui nous entoure n’est pas la vérité mais constitue une réalité fabriquée de toute pièce pour nous empêcher de connaître et comprendre la « vraie » réalité. Comme Néo dans la Matrice ou Truman Burbank dans The Truman Show, nous vivons en réalité à l’intérieur d’une réalité construite, une simulation, destinée à nous maintenir dans l’ignorance et dans l’esclavage.

Prendre la pilule rouge revient à sortir de cette prison et commencer à nous poser des questions dérangeantes, à commencer par : qui a construit cette fausse réalité et pourquoi ?

La réponse à cette question que nous avons longuement développée dans notre essai consacré aux mondialistes est la suivante : un groupe de gens très puissants souhaitant conserver leur influence et conscients qu’une population éveillée et avertie de leur existence ainsi que de leurs méthodes aurait pour premier réflexe de se révolter contre eux et de remettre ainsi en cause leur richesse et leur pouvoir.

Prendre la pilule rouge, c’est ainsi comprendre que depuis au moins le XVIIIe siècle, ce groupe de mondialistes, cette cabale, a enfermé mentalement les peuples dans une véritable réalité parallèle créée, entretenue et diffusée par les médias, le monde politique, l’école et tous les discours officiels.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre que cette fameuse politique dont parle à longueur de journée la télévision ou les médias n’est qu’un théâtre permettant de maintenir le peuple dans l’illusion d’un choix démocratique tandis que le vrai pouvoir reste concentré entre les mains d’individus et d’institutions qui demeurent pour l’essentiel inconnus du grand public.

Prendre la pilule rouge, c’est découvrir que l’école ne nous a pas appris la véritable Histoire mais celle que les mondialistes veulent nous apprendre et que par conséquent tout ce que nous croyons savoir sur le Moyen-Âge, la Révolution Française, les deux guerres mondiales, Mai 68, le 11 septembre et récemment la pandémie de COVID-19 est totalement faux.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre qu’économiquement nous sommes soumis à des banques centrales détenues par des intérêts privés qui créent de l’argent virtuel et forcent le peuple et les États à payer des intérêts sur ce « crédit » ou à le rembourser avec des actifs réels. Prendre la pilule rouge, c’est également comprendre que tout le système financier n’est qu’un immense système de Ponzi, une gigantesque escroquerie, que la tertiarisation de l’économie  n’est qu’un moyen d’appauvrir les peuples et de les asservir grâce à la dette et que toute la propagande sur le changement climatique ne sert qu’à camoufler une réalité qui est celle de l’épuisement des ressources naturelles et l’accaparement des derniers stocks disponibles par les mondialistes.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre que presque tout ce qui est présenté comme un « progrès » technologique ou social ne sert en réalité qu’à détruire tout ce qui est naturel pour le remplacer par de l’artificiel ou de l’ersatz, accélérer le processus de domestication de l’être humain et réduire un peu plus son autonomie personnelle ou le champ de ses libertés.

Prendre la pilule rouge, c’est découvrir que toutes les institutions officielles qui prétendent être là pour vous aider, vous protéger, vous soigner et vous instruire ne servent qu’à vous empoisonner le corps et l’esprit et à vous endormir grâce à un faux sentiment de sécurité. C’est également comprendre que tous ceux qui cherchent à combattre ce système de l’intérieur ou à rester fidèles à la mission première de ces institutions finissent inévitablement broyés par cette impitoyable machine.

Prendre la pilule rouge, c’est découvrir que toutes les stars, les célébrités, les experts et plus généralement, tous ceux mis en avant par le système et présentés comme des modèles ou des autorités sont, au mieux, des «idiots utiles » et au pire, des criminels, des traîtres et des dépravés qui se vautrent quotidiennement dans la fange de leurs turpitudes et n’ont que mépris pour ce public qui les écoute et les adule.

Prendre la pilule rouge, c’est découvrir que ceux qui nous dirigent sont pour l’essentiel des psychopathes pratiquant une religion archaïque, celle de Lucifer, adoré sous la forme de Baal ou de Moloch, et que cette religion exige des sacrifices rituels durant lesquels des jeunes enfants sont violés et torturés dans l’impunité la plus totale.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre par extension pourquoi tout a été fait pour détruire le christianisme en général et l’Église Catholique en particulier car il s’agit de la seule institution capable de partir en guerre contre Satan, ses œuvres et ses pompes.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre que nous sommes au cœur d’une guerre cognitive et que dans cette guerre, dire la vérité et réinformer le plus grand nombre de gens possible constitue la seule stratégie permettant à terme de remporter la victoire.

Prendre la pilule rouge, c’est accepter qu’énoncer ces vérités fait de vous un complotiste, un extrémiste, voire un fou furieux bon à enfermer et qu’assumer publiquement de tels propos peut vous condamner à la mort sociale, à l’ostracisation médiatique, à la persécution politique ou judiciaire, sans parler de l’hostilité de tous ceux qui, prisonniers du système et vous voyant comme un dangereux perturbateur, deviennent ses agents et cherchent à le défendre.

Au-delà des persécutions politiques et judiciaires, prendre la pilule rouge comporte d’autres risques.

D’une part, celui du cynisme : considérer que face à un tel système d’oppression et de contrôle, le combat est perdu d’avance ; d’autre part, celui de la peur, de l’angoisse, du sentiment de voir le sol se dérober sous ses pieds, de découvrir soudainement qu’une réalité familière n’était en réalité qu’une illusion.

La Nature ayant horreur du vide, il est impératif que ceux qui prennent la pilule rouge puissent être pris en charge d’un point de vue social et psychologique afin de tempérer l’effet déstabilisateur de ces révélations et d’éviter que ce qui devrait être une libération ne se transforme en une nouvelle forme d’aliénation.

Au-delà des informations qu’elle a pu diffuser, le génie de l’opération Q aura été de donner naissance à une véritable communauté de dissidents, les frens, les anons et les digital soldiers, et d’offrir un refuge émotionnel ainsi qu’une communauté de substitution à tous ceux que leur récente prise de conscience a pu conduire à être mis au ban.

Dans le même temps, nombreux sont ceux que la pilule rouge a ramenés vers la foi et conduits à accepter Jésus Christ comme Sauveur. En effet, prendre la pilule rouge, c’est s’engager sur un chemin de vérité, prendre conscience de l’existence du mal et en conséquence, découvrir que seul le Christ peut nous sauver et qu’il est bel et bien « le chemin, la vérité et la vie. » (Jean 14:6)

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ce grand mouvement d’ouverture des consciences s’appelle le Grand Réveil (The Great Awakening) et que tous ceux passés par ce processus se reconnaissent à :

-une incapacité physique à supporter les mensonges des médias ou des politiques

-une détermination sans faille à se battre pour leurs libertés

un refus général du mensonge et de toutes les servitudes contemporaines

-une foi personnelle ravivée et solide comme le roc

Malheureusement, une part incompressible de la population préfèrera toujours la confortable illusion de la pilule bleue à l’épreuve de la liberté offerte par la pilule rouge. Confrontés à ce choix, nous ne pouvons qu’inviter les indécis à méditer sur cette parole de l’Évangile qui nous livre la version originale et éternelle du choix entre la pilule rouge et la pilule bleue :

Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par cette voie. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et peu nombreux sont ceux qui l’empruntent. (Matthieu 7:13)

Pour aller plus loin :

Du refus du mensonge

Des mondialistes

De la guerre de l’information

De la guerre hors limites

Matrice- La pilule rouge

Néo voit la Matrice

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