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Des techniques de manipulation politique

« Qui connaît son ennemi et se connaît lui-même, en cent combats ne sera point vaincu. »

Sun Tzu

Composée par définition d’un petit nombre de personnes, l’oligarchie mondialiste s’appuie pour dominer les masses sur un ensemble sophistiqué de techniques de manipulation lui permettant à la fois de maintenir son pouvoir et de faire avancer son projet. Commençons par rappeler que la science de l’ingénierie sociale trouve son origine dans la Société fabienne, think-tank britannique fondé en 1884, qui aura joué un rôle central dans formation des élites mondialistes, notamment via la fondation de la London School of Economics, et la promotion d’un « socialisme technocratique » dont des institutions comme le Forum économique mondial (WEF) sont aujourd’hui les héritières. Rappelons également que l’emprise exercée par le système mondialiste sur les consciences repose sur son contrôle des médias de masse (presse, télévision, radio, internet), ceux-ci devant être considérés comme la branche « propagande » du système et entretenant des liens étroits avec les services de renseignement comme l’atteste l’existence de l’opération Mockingbird.

Ajoutons que le contrôle des médias de masse par le système mondialiste permet à celui-ci de contrôler le récit médiatique, d’occulter certaines informations et de s’assurer que les véritables réseaux de pouvoir et leurs objectifs ne soient jamais révélés, mais également de segmenter l’opinion publique en autant de « segments de marché », de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, de façon à encourager le processus de division du corps politique, processus désigné sous le terme technique de schismogenèse. La segmentation des différentes thématiques et leur association à une étiquette politique particulière, comme par exemple le soutien au peuple palestinien pour la gauche, la lutte contre l’immigration pour la droite ou encore la défense de la vie pour les catholiques, a pour conséquence l’impossibilité d’une véritable « convergence des luttes » sur un sujet d’intérêt général et la constitution d’un front uni contre le pouvoir. Pour régner, le mondialisme doit diviser.

Au-delà de ces méthodes d’ordre général, le mondialisme utilise également des techniques plus spécifiques qui vont être présentées ici :

l’infiltration

Le mondialisme a compris qu’il était plus efficace et moins coûteux, pour contrôler un pays, de l’infiltrer et de le subvertir plutôt que de l’occuper militairement. Ce processus, systématisé dès la fin du XIXe siècle en Angleterre avec le groupe de Millner et la Table Ronde (Carrol Quigley) ainsi que par la création des bourses Rhodes, se poursuit aujourd’hui avec des programmes comme ceux des Young Global Leaders du Forum économique mondial ou ceux de la French-American Fondation. Formés à l’idéologie mondialiste, les membres de ces programmes seront ensuite appelés à exercer des fonctions importantes au niveau politique, économique, médiatique, culturel ou dans l’appareil d’État où ils contribueront à la mise en place de l’agenda mondialiste. Comme le disait Klaus Schwab avec beaucoup de candeur lors d’une conférence à Harvard en 2017 : « Avec nos Young Leaders, nous avons pénétré tous les gouvernements de la planète. »

l’ingénierie sociale

Définie comme l’ensemble des techniques visant à modifier de façon furtive les comportements, l’ingénierie sociale, qui s’appuie également sur la notion de nudge développée en économie comportementale, repose sur la connaissance de la psychologie des individus comme des foules pour orienter leurs comportements. Pour ce faire, elle va s’appuyer sur un ensemble de vecteurs d’influence dont les principaux sont les médias, les normes réglementaires, les leaders d’opinion ou le divertissement de masse. Un exemple particulièrement parlant de ce processus d’ingénierie sociale se trouve dans le développement et la promotion des ESG (critères sociaux-environnementaux). Créés à l’initiative de grands fonds d’investissement mondialistes comme Blackrock ou Vanguard, ils visent à évaluer la performance des grandes entreprises ou des fonds d’investissement non plus en fonction de leur performance ou de leur rentabilité économiques mais également d’après un ensemble de critères comme le « zéro carbone », l’inclusivité, la diversité etc. Ainsi, de façon indirecte, via le recrutement, la publicité ou le choix des investissements, les grandes entreprises, leurs prestataires ou leurs sous-traitants vont contribuer, en partie par contrainte et en partie par adhésion, à la mise en place l’agenda mondialiste. Comme l’affirmait en 2017, le PDG de Blackrock, Larry Fink : « Que ce soit sur le genre ou sur la race, il faut forcer les comportements. »

la technique du pompier pyromane

Cette technique consiste à créer un problème puis à se présenter comme un sauveur en apportant une solution qui avait été prévue dès le départ. L’utilisation la plus frappante de cette technique se trouve dans la gestion du problème de l’immigration de masse en Occident. Le problème fut créé à partir des années soixante-dix avec l’importation massive de populations étrangères via le regroupement familial et l’ouverture des frontières, combinés au développement du laxisme judiciaire et la création de zone de non-droit desquelles les populations autochtones furent progressivement chassées par les nouveaux arrivants. À cette époque, toute évocation de ce problème et de ses conséquences se trouvait rapidement présentée comme d ’« extrême-droite », empêchant ainsi toute critique.

Cinquante ans plus tard, face à l’impossibilité de nier les conséquences désastreuses de l’immigration de masse sur la plan sécuritaire, économique ou social, le système mondialiste change désormais de stratégie pour offrir sa solution : présenter l’État, qu’il contrôle, comme le seul rempart contre le chaos et demander à ce que des moyens supplémentaires lui soient octroyés pour surveiller les populations et restreindre les libertés (fichage, surveillance vidéo, reconnaissance faciale, interdiction de l’instruction en famille pour lutter contre le séparatisme), soit la mise en place du projet de surveillance prévu dès le départ ! Suite aux violences survenus à Crépol, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin se félicitait que l’État ait pu intervenir pour empêcher la guerre civile en oubliant de rappeler que sont les réseaux mondialistes qui contrôlent l’État français qui ont créé depuis cinquante ans les conditions de ce chaos !

Selon le même principe, après avoir encouragé l’avortement (250 000 cas par an, soit environ dix millions de bébés tués depuis 1975), le gouvernement va justifier la poursuite de l’immigration de masse pour palier à la baisse de la natalité, soutenir l’activité économique et maintenir le modèle social. Grâce au processus de segmentation politique évoqué plus haut, le combat pour la vie et les enjeux démographiques seront présentés comme des sujets « catholiques » ou « de droite » empêchant ainsi la constitution d’un front uni pour lutter contre l’élimination physique du peuple français historique.

thèse/antithèse (opposition contrôlée)

Le système mondialiste fonctionne selon la logique hégélienne, reprise par la dialectique marxiste, qui veut que de l’affrontement de la thèse et de l’antithèse émerge la synthèse. Ainsi, comme l’a révélé Anthony Sutton, les puissances financières mondialistes de Wall Street financèrent à la fois la révolution bolchevique de 1917 (thèse) puis la montée du parti nazi dans les années 30 (antithèse). Le choc et les destructions sans précédent de la seconde guerre mondiale permettront alors de justifier la création de l’ONU et d’un ensemble d’institutions supranationales officiellement conçues pour garantir la paix mais conçues en réalité comme autant d’avancées vers la création d’un gouvernement mondial unifié (synthèse). À ce sujet, rappelons que le terrain sur lequel fut bâti le siège de l’ONU à New-York fut offert par les Rockefeller et qu’un grand nombre de d’institutions internationales eurent comme premiers directeurs des mondialistes et eugénistes convaincus comme Julian Huxley à l’UNESCO ou Brock Chisholm à l’OMS.

De manière plus locale, le mondialisme va également financer des organisations ou des partis en apparence hostiles au pouvoir mais qui se révéleront, lors d’un moment de vérité ou de crise, totalement alignés sur les objectifs du mondialisme. En France, l’affaire des convois de la liberté, offre un exemple édifiant d’une opération d’opposition contrôlée et des dangers que celle-ci peut représenter pour les véritables résistants.

Image tirée d’un film de 1933 montrant la future reine Elizabeth II effectuant un salut nazi sous l’œil de son père, le roi Edward VIII, sympathisant nazi.

L’attentat sous faux-drapeau

L’attentat sous faux-drapeau est une technique très ancienne qui consiste à justifier une action ou une riposte par une agression que l’on a soi-même organisé. À titre d’exemple, en 1931, l’incident de Mudken fut monté par le Japon et attribué aux Chinois pour justifier l’invasion de la Mandchourie. En 1933, les nazis déclenchèrent l’incendie du Reichstag et l’attribuèrent aux communistes. En 1953, en Iran, la CIA et le MI6 renversèrent le régime de Mossadegh lors de l’opération Ajax et firent porter la responsabilité aux communistes. Plus proche de nous, les bandes de vidéosurveillance ont révélé que « l’attaque » sur le Capitole américain du 6 janvier 2021 portait toutes les marques d’une opération sous faux-drapeau, de l’ouverture des portes par les gardes à la présence de nombreux agents du FBI prétendant être des supporters de Trump parmi les manifestants.

la divulgation partielle (limited hangout)

Cette technique consiste à communiquer seulement une partie de la vérité tout en omettant d’autres éléments permettant d’obtenir une vision d’ensemble ou de révéler les vrais enjeux. Par exemple, l’affaire Epstein fut traitée dans les grands médias uniquement du point de vue de des mœurs, en omettant de mentionner les amitiés politiques et économiques de haut niveau de Jeffrey Epstein, son financement de la recherche scientifique notamment dans les domaines de la virologie, de la génétique ou des nanotechnologies et surtout, ses liens, avec des réseaux financiers et mafieux, comme le Mega Group liés à l’État d’Israël via Robert Maxwell ou Les Wexner.

De la même manière de nombreux pédocriminels, comme Marc Dutroux ou Michel Fourniret, sont toujours présentés comme des prédateurs isolés pour mieux dissimuler les réseaux pédocriminels dont ils faisaient partie et qu’ils étaient chargés d’alimenter en chair fraîche.

la révolution de couleur

La révolution de couleur est un coup d’État organisé par les services de renseignement sous couvert de révolte démocratique et populaire. Cette méthode de changement de régime utilise généralement des organisations ou des personnalités issues de la société civile (ONG, mouvements étudiants). Pour être couronnée de succès, une révolution de couleur doit toujours être préparée en amont via la diabolisation du pouvoir en place (démoralisation) et, en parallèle, la promotion de figures d’opposition présentées dans les médias comme des figures d’opposition de premier plan, quand bien même ceux-ci seraient totalement inconnus de la plupart des habitants du pays.

Une fois, le terrain préparé, le système mondialiste va lancer une opération de déstabilisation avec le soutien d’une partie des services de renseignement et de l’armée du pays visé et surtout, avec l’appui des médias de masse chargés de « vendre » la révolution de couleur à l’opinion publique internationale. Ainsi, le renversement du pouvoir hostile aux intérêts mondialistes sera toujours présenté comme une victoire de la démocratie et des droits de l’homme, du peuple contre la tyrannie. Cette grille de lecture permet d’identifier des événements comme la révolution bolchévique de 1917, Mai 68, le Printemps arabe de 2010-2011 et l’Euro Maidan de 2014 comme autant de révolutions de couleur. Sans oublier bien sûr, la mère de toutes les révolutions de couleur : la Révolution française » planifiée dès 1782 au congrès maçonnique de Wilhemsbad, financée par le mondialisme britannique, préparée par une campagne d’infamie contre le roi et la reine (affaire du collier) et organisée par la franc-maçonnerie infiltrée dans l’armée, la noblesse, le clergé et même la cour. Comme toutes les révolutions de couleur, la Révolution française ne fut pas la victoire du peuple mais celle d’une oligarchie financière suffisamment habile pour dissimuler ses intérêts et maquiller ses forfaits.

Ces quelques exemples offrent une vue d’ensemble sur les techniques employées par le système mondialiste. Informé de l’existence de ces différentes méthodes, le résistant doit donc pouvoir être capable d’identifier facilement les tentatives d’infiltration ou ingénierie sociale, éviter le piège du pompier pyromane ou de l’opposition contrôlée et d’anticiper les tentatives de révolution de couleur. Il est d’autant plus important d’être familiarisé avec ces concepts que le mondialisme utilise toujours le même mode opératoire : les acteurs, les objectifs et les conditions varient mais les méthodes restent toujours les mêmes. Le diable est rusé mais il ne sait pas créer, il est stérile.

Pour aller plus loin :

Des mondialistes

De la désinformation

Du gaslighting politique

Du wokisme d’entreprise

De l’opposition contrôlée

De l’opposition contrôlée

« Il viendra beaucoup de faux prophètes, et ils séduiront beaucoup de gens. »

Matthieu 24 :11

Dans le cadre de cette guerre hors limites fondée sur l’infiltration plutôt que l’invasion et qui vise à détruire les nations occidentales de l’intérieur, il est nécessaire de présenter un des outils les plus redoutables utilisé par le système mondialiste pour maintenir son pouvoir : l’opposition contrôlée.

Comme nous l’avons expliqué dans notre essai consacré au mondialisme, le système économique, financier et politique mondial se trouve contrôlé par de puissantes dynasties familiales dissimulant leur pouvoir derrière des institutions présentées comme neutres ou philanthropiques,  telles que le Forum Economique Mondial (WEF), le Council on Foreign Relations  (CFR) ou encore l’Open Society Foundation de George Soros, chargées en réalité de mettre en application le projet mondialiste ainsi que de placer ses agents à des postes clés.

Considérant appartenir à une caste « d’élus » chargés de diriger une humanité assimilée à du bétail, cette oligarchie a développé au fil des siècles une véritable science du contrôle et de la manipulation des masses afin de développer son influence et conserver son pouvoir. Sachant que toute puissance visible finit toujours par être contestée ou attaquée, la meilleure protection ne consisterait-t’elle pas à dissimuler la source réelle du pouvoir et de prétendre que celui-ci se trouve détenu par des individus qui n’en posséderaient qu’un simulacre ?

Le meilleur moyen d’empêcher toute révolte ne serait-il pas, d’une part, de « fixer » l’attention du public sur le jeu électoral et de l’autre, de créer une opposition destinée à canaliser la colère populaire pour mieux la neutraliser ? Pour être sûr de gagner à tous les coups, la meilleure méthode ne serait elle pas d’avoir plusieurs chevaux dans la course? Grâce travaux de l’historien Anthony Sutton, nous savons par exemple aujourd’hui que les grandes sociétés financières de Wall Street participèrent au financement du mouvement bolchevique aussi bien qu’à celui du parti nazi…

Au sein des démocraties occidentales, la première forme de contrôle utilisée par l’oligarchie consiste à placer à la tête des formations politiques de premier plan, et donc en position d’éligibilité, des candidats sélectionnés en amont par les instances mondialistes, mis en avant par les médias qu’elles contrôlent et placés face à une « opposition » chargée d’entretenir la fiction du pluralisme ou de l’alternance.

Pour satisfaire chaque « segment de marché électoral », l’offre politique se trouve ainsi déclinée entre mondialistes d’extrême-gauche, de gauche, du centre, de droite et d’extrême-droite qui, malgré d’apparentes divergences de façade se rejoindront en réalité sur l’essentiel, c’est-à-dire la disparition des peuples, des cultures, des nations historiques et l’adhésion à une modernité qui place l’Homme au centre de toute chose et prétend faire de lui l’égal de Dieu. Pour obtenir la preuve de l’existence d’un tel système, il suffit de s’intéresser aux programmes de recrutement ou de formation mondialistes tels que les Young Global Leaders de la French-American Foundation et de constater que la totalité des dirigeants politiques européens et français des dernières décennies, de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron à François Hollande ou Arnaud Montebourg sont passés par ceux-ci. Une preuve supplémentaire de cette collusion pourra être apportée par la progression imperturbable de l’agenda mondialiste, indépendamment de la « couleur » politique du parti au pouvoir ou encore le ralliement systématique des candidats ou partis « d’opposition » autour du candidat “progressiste”.  Ce contrôle total du champ politique institutionnel a ainsi permis d’éviter toute contestation réelle du projet mondialiste et contribué à structurer la pensée et le discours autour de ses postulats philosophiques et politiques fondamentaux.

La deuxième forme de contrôle politique exercée par les mondialistes est moins connue mais bien plus dangereuse. Elle consiste à créer une fausse opposition située, en apparence, hors du système et chargée de canaliser la colère du peuple  tout en étant capable de servir comme « roue de secours » au cas où une trop forte pression populaire imposerait une « remise à plat » des institutions ou une « rénovation » de la classe politique.

Les méthodes qui président à la création d’une opposition contrôlée sont toujours à peu près les mêmes : un leader d’opposition est créé de toutes pièces ou habilement « retourné » ; il est attaqué par le système, parfois emprisonné ou traduit en justice ce qui lui permet de gagner en crédibilité et de renforcer son statut d’opposant. Il va ensuite créer une organisation « dissidente » à but politique ou engagée sur un sujet particulier. Cette organisation aura pour objectif de repérer les résistants, de contrôler l’accès à l’information et de tuer dans l’œuf toute initiative pouvant représenter une menace réelle pour l’oligarchie mondialiste. L’opposition contrôlée occupe toujours le terrain, dénonce, s’agite, manifeste mais son activité ne débouche jamais sur une prise réelle du pouvoir ou une remise en cause profonde du statut quo.

À titre d’exemple, aux États-Unis, de nombreuses organisations « patriotes » furent créées pour prouver la fraude électorale suite à la « victoire » de Joe Biden à l’élection présidentielle de 2020. Ces organisations mobilisèrent des milliers de citoyens, multiplièrent les actions en justice et récoltèrent des millions de dollars pour réaliser des audits comme celui du comté de Maricopa. Dans ce cas précis, après de nombreuses annonces, le rapport final ne fut jamais présenté au public et l’équipe de « cyber ninjas » chargée de l’organisation finit tout simplement par disparaître dans la nature avec les données de l’audit… De la même manière, nous savons aujourd’hui que parmi les personnes ayant participé à la marche du 6 janvier sur le Capitole se trouvaient des membres de groupes radicaux officiellement « pro-Trump » dont les chefs étaient en même temps informateurs pour le FBI…

En France, Emmanuel Macron et Assa Traoré, égérie indigéniste, ont en commun d’avoir été tous les deux salariés des Rothschild, le premier par la banque et la seconde via la fondation du même nom. Dans un autre registre, des échanges de SMS et des enregistrements téléphoniques ont révélé une coordination et une collusion entre des dirigeants de la France « Insoumise » et Emmanuel Macron dans le cadre de ce « théâtre » démocratique précédemment évoqué. Plus récemment, l’affaire, totalement passée sous silence, du fiasco français des « convois de la liberté » porte toutes les marques d’un sabotage mené par une opposition contrôlée, selon le même schéma ayant contribué en 2018-2019 au noyautage et à la neutralisation du mouvement des Gilets Jaunes. 

Ces quelques exemples permettent de comprendre la réalité de l’opposition contrôlée et du danger que ce stratagème représente dans le cadre de la guerre contre le totalitarisme mondialiste. Ceci étant dit, comment détecter et lutter contre les personnes ou les organisations susceptibles de faire partie de l’opposition contrôlée ? 

Commençons tout d’abord par rappeler que le contrôle d’une organisation s’exerce toujours via son chef ou le premier cercle de ses dirigeants. Une structure d’opposition contrôlée peut être ainsi dirigée par des traîtres tout en étant peuplée de militants sincères croyant de bonne foi lutter contre le système ou défendre la cause que l’organisation est supposée défendre. Ceci étant dit, l’appartenance à l’opposition contrôlée peut être détectée par les réponses aux questions suivantes :

-Le mondialisme et son contrôle des institutions est-il publiquement mentionné ou son existence est-elle rejetée comme une théorie du complot ? Des sujets majeurs comme la fraude électorale, la pédophilie d’élite ou le trafic d’êtres humains sont-ils publiquement évoqués ? Les restrictions liées au Covid  sont-elles dénoncées comme des attaques sans précédent sur nos libertés et rattachées au projet de Great Reset du Nouvel Ordre Mondial ?  

-D’où proviennent les fonds qui financent le mouvement ou l’organisation ? Quelle est la source des revenus du dirigeant ? Celui-ci manifeste-t-il un amour excessif de l’argent ou des biens matériels ? Son engagement ou ses prises de paroles sont-elles toujours conditionnées à des paiements ou à des rémunérations ? Pourquoi la Bible dit-elle que  « l’amour de l’argent est la source de tous les maux » ? (1 Timothée 6 :10)  

-Le dirigeant ou chef politique possède-t-il par son histoire familiale, ses amis, ses études ou ses réseaux professionnels des liens avec l’État profond ou des structures du pouvoir mondialiste ? A-t-il participé à des programmes comme celui des Young Leaders ? A-t-il bénéficié de financements ou de bourses d’études émanant d’institutions mondialistes ? Qui est son conjoint ? Quel rôle joue-t-il ? La médiatisation de l’homme ne sert-elle pas à cacher le pouvoir de la « femme » ?  Pourquoi Q nous invite-t-il à « suivre les femmes » (follow the wives) ?

-Les mœurs du dirigeant sont-elles saines ? Mène-t-il une vie dissolue ? Est-il un déviant sexuel ? A-t-il défendu la pédophilie ?  Est-il un consommateur régulier de drogues ? A-t-il une histoire d’abus sexuels ou de violences faites aux femmes ?

-Le dirigeant ou l’organisation rejettent-ils la foi catholique, jusqu’à contester l’apport objectif de la religion chrétienne en Occident ? Sont-ils liés à des sociétés secrètes ou à des puissances étrangères ? Font-ils référence à des croyances occultes ou à des spiritualités « alternatives » ? Si le dirigeant se prétend catholique, exprime-t-il des positions tranchées sur l’avortement ou l’euthanasie ou refuse-t-il d’être « clivant », prône la synthèse ou « l’adaptation aux réalités de notre époque » ?

Pour résumé, peut être considéré comme suspect :

-toute défense du supranationalisme, sous toutes ses formes, contre le fait national

-tout financement ou lien professionnel/privé avec des structures mondialistes

-tout rejet violent du catholicisme et de l’héritage chrétien de la France 

-toute défense des postulats philosophiques de la modernité contre la Tradition

Pour finir, s’il convient de faire preuve de lucidité sur l’existence de l’opposition contrôlée, cette prise de conscience ne doit pas conduire à la paranoïa, au refus de l’engagement et à l’interprétation du moindre élément concordant comme une preuve absolue. D’une part, parce que l’erreur, la bêtise et l’incompétence demeurent toujours des explications possibles. D’autre part, parce que certaines personnes peuvent changer de camp ou « retourner leur veste », pour sauver leur peau. Et enfin, parce même identifiée comme telle, l’opposition contrôlée peut être utilisée, jusqu’à un certain point, dans la guerre contre le mondialisme.

Dans cette guerre de l’ombre, la prudence doit être la règle et pour espérer triompher, les patriotes et les dissidents doivent faire preuve de discernement, se poser les bonnes questions et développer, pour eux-mêmes ou leurs organisations, une véritable culture du renseignement.

Pour le reste, Dieu seul connaît le secret du cœur de chaque homme. Dans Son infinie miséricorde, il a néanmoins envoyé un avertissement extrêmement clair à ceux qui servent le « prince du mensonge » et cherchent ainsi à tromper le peuple :

« Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. C’est pourquoi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, et ce que vous aurez dit à l’oreille dans le secret de vos chambres sera prêché sur tous les toits. » (Luc 12 :2)

Pour aller plus loin :

L’opposition contrôlée ou le “syndicat jaune” (Ariane Bilheiran)

Des mondialistes

De la défaite des conservateurs

Exposing Flynn networks