Ce deuxième volume de la série « L’Homme et la Cité » rassemble les versions révisées et augmentées des essais publiés sur ce site entre 2020 et 2021, accompagnées d’un texte inédit.
A travers les différents textes qui composent ce recueil, Stanislas Berton révèle tout d’abord la guerre cognitive menée aux peuples occidentaux, ses méthodes, ses acteurs, mais aussi les moyens d’y résister. Il explique ensuite pourquoi cette guerre est avant tout spirituelle et présente des concepts tels que la pathocratie, le léninisme biologique ou encore le matriarcat sacrificiel, indispensables pour sortir de la crise que nous traversons.
Un livre essentiel pour comprendre le présent et préparer l’avenir.
Note: les ouvrages étant indépendants, il est tout à fait possible de lire le Volume II avant le Volume I
“Un livre passionnant“, Clémence Houdiakova, Ligne Droite
“Un livre que je recommande, lisez-le!”, André Bercoff
Honnêtement, c’est un livre que je vous recommande de lire car on y trouve énormément d’informationset c’est le travail de quelqu’un qui s’efforce de penser par lui-même, Charles Gave
Excellentissime. Un livre passionnant et passionné. Je l’ai lu d’une traite et je vous le conseille à tous, Mike Borowski.
“Le violoniste Bruno Monsaingeon disait, à propos du pianiste Glenn Gould : « Avec Gould, on entend plus que chez lesautres, parce qu’on accède à la structure même de la musique ». Je dirais la même chose à propos de l’auteur de l’« Homme et la Cité II » : « Avec Stanislas Berton, on réfléchit mieux qu’avec les autres, parce qu’il remonte à la racine même des problèmes ».” 5 étoiles sur 5- avis d’un lecteur
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“Nous voici arrivés à l’heure fatidique où ce qui se joue n’est rien de moins que le destin de la France et l’avenir de notre peuple”.
Alors que confrontés à l’effondrement de leur pays, de plus en plus de Français se demandent « que faire ? », Stanislas Berton révèle le processus de destruction méthodique de la France et de son peuple par une minorité d’idéologues tout en proposant des solutions concrètes pour neutraliser leur influence, sauver notre pays et restaurer sa grandeur. Un livre fondateur pour reconstruire une France fière, une France forte, une France retrouvée.
“Depuis ces 40 dernières années, aucun programme politique, à droite comme à gauche, n’a rassemblé ne serait-ce que le quart des solutions apportées dans ce livre.” The Conservative Enthusiast
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Note : Attention à ne pas confondre ce livre publié en 2020 avec le Volume II publié en 2021. Veuillez également noter que les différents volumes et les textes qu’ils contiennent sont indépendants et peuvent donc être lus dans n’importe quel ordre.
Retrouvez une partie des essais publiés sur ce site revisités et accompagnés d’un texte inédit.
“Avec ce livre, j’ai souhaité partager le fruit de plus de dix années de travaux, pratiques et théoriques, dans le domaine des sciences humaines et comportementales, proposer au public une synthèse accessible des connaissances nécessaires pour comprendre les grands enjeux économiques, politiques et sociaux du XXIe siècle et enfin montrer les dangers du cloisonnement des savoirs et la fécondité d’une approche transversale dans la compréhension des systèmes complexes. En vérité, je n’ai fait que suivre ma curiosité, voici les chemins sur lesquels elle m’a mené.”
“Stanislas Berton est un homme de la Renaissance. Il s’intéresse à tout, cherche à tout expliquer, à tout décrypter et à chaque fois, il va plus loin“.André Bercoff
“A l’impératif contemporain de spécialisation, Stanislas Berton répond par l’idéal pluridisciplinaire de l’honnête homme“, François Bousquet, Éléments.
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« Comment t’en vouloir au fond ? Tu appartiens à une génération à laquelle personne n’a appris à être Français ; à une génération à laquelle personne n’a expliqué ce qu’être Français voulait dire et surtout, tu appartiens à une génération à laquelle personne n’a expliqué pourquoi être Français, c’est important. »
A une « citoyenne du monde », Stanislas Berton répond par « Être Français », plaidoyer vibrant pour une France digne de son rang et fière de ses racines. Un texte qui invite les français à relever la tête et à ne jamais oublier que leur destin est d’étonner le monde.
“J’ai retrouvé une sensation de lecture que je ne retrouve que chez les anciens auteurs français du 19ème siècle […] ce véritable amour de la France.” The Conservative Enthusiast
“Avec beaucoup de pédagogie, de tendresse, et de talent, Stanislas Berton entreprend d’expliquer à sa sœur ce que c’est vraiment, Être français”, Pierre Cassen
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Rien n’est plus difficile que de faire admettre à un individu ou à un groupe que les principes sur lesquels ils ont fondé leur conception du monde sont désormais faux ou inadaptés. Dans son film, « Invasion Los Angeles », le réalisateur John Carpenter a magistralement mis en scène la lutte aussi bien physique qu’émotionnelle qu’implique tout changement de paradigme.
Dans son livre « Effondrement : comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie », le géographe et biologiste Jared Diamond a montré qu’à travers l’histoire, les sociétés qui survivent sont celles qui, en période de grande crise, sont capables de remettre radicalement en cause leur système de valeurs pour assurer leur survie. Jared Diamond donne l’exemple de la petite île de Tikopia en Polynésie. Confrontés à une crise sans précédent, les Tikopiens parvinrent à survivre en régulant de façon drastique leur population via l’interruption de coït, le quasi-suicide (des membres de la tribu partirent pour des expéditions en mer dont ils ne revinrent pas), le changement de régime alimentaire mais surtout en sacrifiant, littéralement, leurs vaches sacrées, en l’occurrence leurs troupeaux de porcs, animaux d’une importance symbolique considérable dans la culture polynésienne.
Plus proche de nous, le Japon, menacé de colonisation par les puissances occidentales à la fin du XIXe siècle, opéra un changement de politique brutal connu sous le nom de l’ère Meiji. Rompant avec plusieurs siècles d’isolement, le Japon envoya des dizaines de milliers d’étudiants en Occident pour apprendre ses techniques et ses sciences et renonça à certaines pratiques traditionnelles, notamment en matière d’habillement. Quelques décennies plus tard, le Japon était devenu une puissance industrielle dont l’impérialisme était en mesure de concurrencer celui des occidentaux en Asie.
Aujourd’hui, confrontées à une crise sans précédent de leur modèle, les sociétés occidentales jouent leur survie sur leur propre capacité à changer totalement de paradigme. Les sociétés occidentales ont cru pendant deux siècles à la croissance et à son corollaire philosophique, le progrès. Elles doivent redécouvrir que la croissance n’était pas la règle mais l’exception, que le « progrès » n’est qu’une illusion de la modernité et que le temps n’est pas linéaire mais circulaire.
Elles ont cru que le seul horizon était celui de leurs imaginations et de leurs désirs ; elles doivent redécouvrir la contrainte et la limite. Elles ont cru que l’homme était la mesure de toute chose et que tout n’était que « construction sociale » ; elles doivent redécouvrir que l’homme n’est qu’un élément du cosmos soumis aux mêmes lois que le reste de la Nature. Elles ont cru que tout dépendait de l’économie ; elles doivent redécouvrir que tout procède en réalité du religieux, du politique et du sacré.
Sur le plan politique, les sociétés occidentales ont cru qu’il était possible de mettre fin à la guerre ; elles doivent redécouvrir l’irréductible permanence de la violence et du conflit. Elles ont cru qu’il était possible de résoudre tous les problèmes par le dialogue, le droit et le commerce ; elles doivent redécouvrir la guerre, la force et la puissance. Surtout, elles ont cru aux Droits de l’Homme, à l’État de Droit et aux valeurs universelles ; elles doivent redécouvrir qu’à part les lois de la nature, rien n’est universel et que ce qui est légal n’est pas forcément ce qui est légitime. Elles doivent aussi comprendre que bien que déchristianisées en surface, nos sociétés restent marquées en profondeur par la pensée chrétienne et que le particularisme culturel européen, universel et laïc, qui en est issu n’est en réalité que l’expression d’une anthropologie et d’un système de valeurs bien spécifiques. En chinois, il n’existe même pas de mot pour désigner les Droits de l’Homme, pas plus qu’il n’en existe en terre d’islam pour la laïcité.
S’il veut survivre, l’Occident va devoir surmonter son incommensurable orgueil et rompre avec l’universalisme, ce qui signifie clore le chapitre ouvert avec le rationalisme du XVIIIe siècle, la Révolution Française et les Droits de l’Homme. La tâche est d’autant plus ardue, en premier lieu pour la France, puisqu’il s’agit de renoncer à des idées qui ont fait la gloire de la civilisation européenne et lui ont permis pendant plusieurs siècles d’imposer sa suprématie au reste du monde. Cette opération de chirurgie spirituelle et culturelle à haut risque se trouve d’autant plus délicate à réaliser que l’Occident, empoisonné depuis plusieurs décennies par des valeurs périmées, se trouve déjà considérablement affaibli et diminué. Là où il faudrait un peuple jeune, vigoureux et plein d’audace, similaire à celui qui fit la Révolution Française, il n’y a plus que des hommes vieux, apeurés et doutant d’eux-mêmes ainsi que de leurs forces.
« Nous autres civilisations, nous savons désormais que nous sommes mortelles » écrivait Paul Valéry au sortir de la première guerre mondiale. Même si la mort est une fatalité, son échéance peut être repoussée par ceux qui ont encore la volonté de vivre. Pris au piège, de nombreux animaux n’hésitent pas à s’amputer d’un membre pour s’échapper et survivre. Si l’Occident veut faire de même, mais le désire-t-il réellement, il doit être capable de s’amputer spirituellement en renonçant à ses si chères valeurs, ainsi qu’à sa prétention délirante à l’universalité.
Dans son dernier livre, le philosophe René Girard écrivait : « Nous devons entrer dans une pensée du temps où la bataille de Poitiers et les croisades seront plus proches de nous que la Révolution Française et l’industrialisation du Second Empire ».
Extraits de l’article original publié par Nassim Nicholas Taleb sur Medium.Le texte est tiré du livre « Jouer sa peau » (Les Belles Lettres) – « Skin in the Game » (Random House)
Traduit de l’anglais par Stanislas Berton
De la dictature de la minorité: pourquoi les plus intolérants gagnent
La situation suivante est le meilleur exemple que je connaisse pour
expliquer le fonctionnement d’un système complexe : il suffit qu’une
minorité intransigeante, un certain type de minorité intransigeante, atteigne
un niveau de l’ordre de trois ou quatre pourcent de la population totale pour
que l’ensemble de la population se soumette à ses préférences. De plus, la
domination de la minorité bénéficie d’une illusion d’optique : un
observateur naïf a l’impression que les choix et les préférences sont ceux de
la majorité. Si cela semble absurde, c’est parce que nos intuitions
scientifiques ne sont pas calibrées pour ça
(oubliez les intuitions scientifiques et universitaires et les jugements
à l’emporte-pièce; cela ne marche pas et les raisonnements standards échouent à
comprendre les systèmes complexes, ce n’est en revanche pas le cas de la
sagesse de grand-mère).
L’idée principale qui sous-tend les systèmes complexes est que
l’ensemble se comporte d’une façon qui ne peut être prédite à partir de
l’analyse des parties. Les interactions sont plus importantes que la nature des
éléments eux-mêmes. L’analyse d’une fourmi ne permettra jamais (dans ce genre de situation, on peut dire « jamais »
sans risque), de comprendre comment fonctionne la fourmilière.
Pour cela, il est nécessaire de comprendre le fonctionnement de la
fourmilière en tant que fourmilière, pas plus, pas moins et pas en tant que
groupe de fourmis. Cela s’appelle une propriété « émergente » de l’ensemble
où la partie et le tout diffèrent car ce qui compte ce sont
les interactions entre les parties. Et les interactions peuvent obéir à des
règles très simples. La règle que nous allons étudier dans ce chapitre est la
règle de la minorité.
La règle de la minorité va nous montrer comment un petit groupe de gens intolérants et vertueux avec du skin in the game, sous la forme de courage, suffit pour faire fonctionner correctement la société.
De façon ironique, l’exemple de cette complexité me frappa alors que je participais à un barbecue organisé par l’institut des systèmes complexes de Nouvelle-Angleterre. Tandis que les hôtes dressaient la table et sortaient les boissons de leurs emballages, un ami pratiquant et ne mangeant que kasher passa nous dire bonjour. Je lui offris un verre de cette eau jaune et sucrée parfumée à l’acide citrique que les gens appellent parfois de la limonade, certain qu’il allait le refuser au nom de ses prescriptions alimentaires. Il ne le fit pas. Il but le liquide appelé « limonade » et une autre personne mangeant kasher fit remarquer qu’ici « les liquides étaient kasher ». Nous regardâmes l’emballage de la boisson. En tout petit caractère, on pouvait voir un « U »à l’intérieur d’un cercle indiquant que la boisson était kasher. Ce symbole sera détecté par ceux qui ont besoin de savoir et qui savent où le trouver. Quant à tous les autres qui, comme moi, avaient parlé en prose pendant des années sans le savoir, ils avaient bu kasher sans savoir que c’était kasher.
Une étrange idée me frappa. La population qui mange kasher représente moins de trois dixième de pourcent des résidents des Etats-Unis d’Amérique. Pourtant, il semble que presque toutes les boissons sont kasher. Pourquoi ? Parce que passer au kasher permet au producteur, à l’épicier, au restaurant, de ne pas distinguer entre kasher et non-kasher pour les liquides et ainsi éviter un marquage particulier, des rayons dédiés, un inventaire spécifique et différents entrepôts de stockage. Et cette simple règle qui va changer complètement le total est la suivante :
Quelqu’un qui mange kasher (ou
halal) ne mangera jamais de la nourriture non-kasher (ou non-halal) mais il est
permis à quelqu’un qui ne mange pas kasher de manger kasher.
[…]
Appelons une telle minorité le groupe intransigeant et la majorité le groupe, flexible.
Et la règle est l’asymétrie dans les choix.
[…]
Deux autres choses. Premièrement, la géographie du terrain, c’est-à-dire la structure spatiale a son importance. La situation n’est pas du tout la même si les intransigeants vivent dans leur propre quartier ou s’ils sont mélangés au reste de la population. Si les gens qui suivent la règle minoritaire vivent dans des ghettos avec leur économie séparée, dans ce cas la règle minoritaire ne s’applique pas. Mais si la population est distribuée spatialement de façon égale, disons que le ratio de cette minorité dans le quartier est le même que celui dans le village, que celui du village est le même que celui dans le département, que celui du département est le même que celui de la région et que celui de la région est le même que celui du pays alors la majorité (flexible) devra se soumettre à la règle de la minorité.
[…]
Considérons à présent cette manifestation de la
dictature de la minorité.
Au Royaume-Uni, où la population musulmane (pratiquante) représente entre 3 et 4% de la population, une proportion élevée de la viande est halal. Près de 70% des exportations d’agneau de Nouvelle-Zélande sont halal. Près de 10% des enseignes de la chaîne Subway sont uniquement halal, c’est-à-dire qu’ils ne vendent pas de porc et cela malgré les pertes enregistrées par ces magasins. La même logique est à l’œuvre en Afrique du Sud où, en dépit d’une proportion similaire de musulmans, un nombre disproportionnellement élevé du poulet produit est halal.
[…]
Par conséquent, la règle de minorité peut produire
une proportion de produits halal dans les commerces plus importante que celle
des consommateurs de halal dans la population.
La voie à sens unique des religions
De la même manière, la diffusion de l’islam au Proche-Orient où le
christianisme était très bien implanté (il est né là-bas) peut être attribuée à
deux asymétries simples. Les premiers dirigeants islamiques ne cherchèrent pas
vraiment à convertir les chrétiens car ces derniers généraient pour eux des
revenus fiscaux (le prosélytisme de l’Islam ne s’intéresse pas à ceux qu’il
appelle « les gens du livre », c’est-à-dire les individus pratiquant
une religion abrahamique). En l’occurrence, mes ancêtres qui vécurent pendant
plus de treize siècles sous domination musulmane trouvèrent des avantages dans
le fait de ne pas être musulmans, notamment le fait d’être exempté de
conscription militaire.
Les deux asymétries étaient les suivantes. Premièrement, sous la règle
islamique, si un non-musulman épouse une femme musulmane, il doit se convertir
à l’Islam et si l’un des deux parents de l’enfant est musulman, l’enfant sera
musulman. Deuxièmement, devenir musulman est irréversible étant donné que selon
cette religion, l’apostasie est considérée comme le crime le plus grave et à ce
titre punie de mort. Le célèbre acteur égyptien Omar Sharif, né Mikhael Demetri
Shalhoub, était à l’origine un chrétien libanais. Il se convertit à l’islam
pour épouser une célèbre actrice égyptienne et changea son nom pour en prendre
un d’origine arabe. Plus tard, il divorça mais ne renia pas sa nouvelle
religion pour retourner vers celle de ses ancêtres.
En appliquant ces deux asymétries, il est possible de réaliser des simulations très simples permettant de voir comment un petit groupe islamique occupant l’Égypte chrétienne (copte) peut conduire au cours des siècles les coptes à devenir une petite minorité. Il suffit pour cela d’un petit nombre de mariages interreligieux. De la même manière, il est possible de comprendre pourquoi le judaïsme ne se diffuse pas et reste une minorité étant donné que cette religion obéit à la logique inverse : la mère doit être juive, poussant ainsi les mariages interreligieux à être exclus de la communauté.
En réalité, il a suffi que l’islam se montre plus têtu que le christianisme qui lui-même avait gagné grâce à sa propre obstination. En effet, bien avant l’islam, la diffusion originelle du christianisme peut être largement attribuée à l’intolérance aveugle des chrétiens, à leur prosélytisme récalcitrant, inconditionnel et agressif. Le paganisme romain était à l’origine très tolérant à l’égard des chrétiens car la tradition était de partager les dieux avec les autres membres de l’empire. Ils ne comprenaient pas pourquoi ces Nazaréens ne voulaient pas procéder à cet échange de dieux et offrir ce type nommé « Jésus » au panthéon romain en échange d’autres dieux. Les « persécutions » dont souffrirent les chrétiens furent conditionnées en grande partie par l’intolérance de ces derniers pour le panthéon des dieux locaux plutôt que le contraire. L’Histoire que nous lisons aujourd’hui est celle qui fut écrite par les chrétiens et non par les gréco-romains.
En réalité, nous observons dans l’histoire des « religions »
méditerranéennes, ou plutôt des rituels et des systèmes de comportements et de
croyances, une dérive dictée par les intolérants contribuant à resserrer les mailles de ces systèmes pour
les transformer en ce que l’on peut appeler une religion.
Le Judaïsme a failli perdre à cause de la transmission par la mère et du confinement de son origine tribale mais le christianisme, et pour les mêmes raisons l’islam, prirent le dessus. L’islam ? Il y a eu de nombreux islams, la version finale étant bien différente des plus anciennes. Car l’islam lui-même est en train d’être dominé (dans la branche sunnite) par les puristes, tout simplement parce qu’ils sont plus intolérants que les autres : les Wahhabis, fondateurs de l’Arabie Saoudite, furent ceux qui détruisirent les sanctuaires et qui imposèrent les règles les plus intolérantes, un procédé qui fut imité par la suite par l’État Islamique. Chaque version de l’islam sunnite semble être là pour répondre aux exigences de ses branches les plus intolérantes.
Conjecturons à présent que la formation des valeurs morales dans une société ne proviennent pas de l’évolution du consensus. Non, la personne la plus intolérante impose sa vertu aux autres grâce à son intolérance. La même logique s’applique pour les droits civiques.
Alexandre déclara qu’il était préférable d’avoir une armée de moutons menée par un lion qu’une armée de lions menée par un mouton. Alexandre (ou plus vraisemblablement celui qui fut à l’origine de ce proverbe apocryphe) comprenait la valeur d’une minorité active, intolérante et courageuse. Hannibal terrorisa Rome pendant plus d’une décennie avec une petite armée de mercenaires, remportant vingt-deux batailles contre les Romains, batailles où ses troupes se trouvaient à chaque fois en nombre inférieur. Lui aussi était inspiré par cette maxime. A la bataille de Cannes, il répondit à Gisco qui se plaignait du fait que les Carthaginois étaient moins nombreux que les Romains : « Il y a une chose qui est plus merveilleuse que leur nombre…dans toute cette multitude, il n’y a pas un homme qui s’appelle Gisco. »
Unus sed leo: un seul mais un lion
Le courage obstiné paie et pas seulement à la guerre
Toute l’évolution de la société, économique ou morale, émane d’un petit groupe d’individus.
Ainsi, nous concluons ce chapitre avec une remarque sur le rôle du skin in the game dans l’état de la société. La société n’évolue pas par consensus, vote, majorité, comité, réunions, conférences universitaires et sondages : seule une poignée de gens suffit à faire bouger les choses. Il suffit d’agir de façon asymétrique. Et l’asymétrie est présente en toute chose.
Note du traducteur :
L’argument sur la dictature des minorités de Nassim Nicholas Taleb s’applique parfaitement à l’histoire de la Révolution Française. A l’origine, la République était un projet largement rejeté par le peuple français et une large majorité des révolutionnaires eux-mêmes mais porté par une minorité organisée, active et intransigeante . Au final, c’est bien ce projet qui s’est imposé, en grande partie par la terreur, l’intimidation et le massacre, au point que la plupart des Français confondent aujourd’hui la République avec la France. Pour en savoir plus, lire la remarquable étude de Claude Quétel « Crois ou Meurs : histoire incorrecte de la Révolution Française ».
NB: Cet article ne fait pas partie du recueil, l’Homme et la Cité
Derrière le gouvernement visible se tient fermement assis sur son trône un gouvernement invisible qui n’admet ni responsabilité ni allégeance envers le peuple. La destruction de ce gouvernement invisible, le démantèlement de cette alliance impie entre un monde de l’entreprise corrompu et le monde politique qui l’est tout autant doit constituer la première tâche inscrite à l’agenda de tout homme d’État. Théodore Roosevelt (1913)
Depuis plusieurs décennies, les peuples occidentaux subissent les assauts d’une guerre invisible qui leur est menée par une oligarchie mondialiste bien décidée à les éliminer ou à les asservir. Dans cette lutte à mort qui s’est engagée à l’insu de la majorité de la population, il est nécessaire de désigner clairement l’ennemi et d’en révéler la nature.
Pour commencer, déchirons le voile du mensonge : oubliez la démocratie, le pouvoir des présidents ou des institutions officielles. Toute cette hiérarchie officielle sert à dissimuler le fait que le véritable pouvoir se trouve concentré entre les mains d’un petit nombre de familles multimilliardaires dont les plus connues sont les Rockefeller, les Rothschild, les Wallenberg, les Warburg ou encore les Saoud, associées à des individus tels que George Soros, Bill Gates ou Klaus Schwab.
Ayant principalement connu leur ascension au cours des trois derniers siècles, ces familles dominent le monde via leur contrôle des institutions financières comme la Banque des Règlements Internationaux (BIS) ainsi que les banques centrales, qui, pour la majorité d’entre elles comme la Federal Reserve américaine (FED) ou la Banque Centrale d’Angleterre, appartiennent en réalité non pas à l’État mais à des intérêts privés. Comme l’écrivait le Baron Nathan de Rothschild : « Je ne me soucie guère de la marionnette qui est assise sur le trône d’Angleterre. Qui contrôle la masse monétaire anglaise contrôle l’empire et je contrôle la masse monétaire.»
Loin d’être limité à la création monétaire et aux prêts aux États, ce contrôle économique s’étend à l’économie mondiale via des fonds d’investissement ou des holdings comme Vanguard et Blackrock détenant des participations dans 90% des entreprises cotées ainsi que dans les grands conglomérats médiatiques comme Disney ou Comcast. Sur le plan politique, des institutions internationales telles que la Commission Trilatérale, le groupe Bildeberg, le Council on Foreign Relations (CFR) ou encore le World Economic Forum (WEF) décident d’une feuille de route qui sera ensuite mise en application, sous couvert de démocratie, par des représentants soigneusement identifiés, formés et sélectionnés en amont et le plus souvent élus grâce à un système sophistiqué de fraude électorale.
Alors qu’elles se trouvent en réalité au cœur de l’exercice du pouvoir à l’échelle mondiale, ces différentes instances demeurent méconnues d’un grand public maintenu à dessein dans l’illusion d’un choix démocratique exercé à l’échelle nationale. Notons qu’en plus de leur contrôle effectif de la politique et de l’économie, les mondialistes utilisent les normes, les institutions et le droit international pour orienter le système dans la direction voulue tandis que leur emprise sur les médias, l’industrie du divertissement (Hollywood), le monde universitaire, les ONG, est utilisée pour mettre en œuvre un programme de changement anthropologique d’une ampleur inouïe soutenu par des techniques sophistiquées de programmation mentale et d’ingénierie sociale. Prenez n’importe quelle évolution ayant marqué les sociétés occidentales au cours du dernier siècle de l’immigration de masse à la normalisation de l’homosexualité en passant par le travail des femmes, la déchristianisation ou la promotion de la contre-culture des années soixante et vous êtes certain d’y trouver la main des agents d’influence de l’oligarchie mondialiste.
Ne tolérant aucune véritable opposition à son projet, l’oligarchie mondialiste utilise la technique de « l’opposition contrôlée » pour maintenir l’illusion démocratique et neutraliser tout danger en amont mais n’hésite pas non plus à éliminer tous ceux susceptibles de lui faire obstacle comme le président Kennedy assassiné en 1963 ou le Général de Gaulle, victime de la « révolution de couleur » de mai 68. Ces dernières années, les attaques des mondialistes se sont concentrées en majeure partie sur la Russie de Vladimir Poutine ou l’Amérique de Donald Trump, deux pays et deux dirigeants coupables de défendre l’idée nationale et de refuser le projet et la tutelle du Nouvel Ordre Mondial. Pour exécuter leurs basses œuvres, les mondialistes peuvent s’appuyer sur leur contrôle des médias et de la justice mais aussi sur des services de renseignement noyautés et corrompus de longue date (FBI, CIA mais aussi le réseau Five Eyes), des groupes de mercenaires ainsi que sur l’organisation militaire à leur solde qu’est l’OTAN.
Malgré des variations selon les pays ou les époques, le mode opératoire des mondialistes pour déstabiliser un pays et en prendre le contrôle reste toujours le même :
-diaboliser la cible ou le régime que l’on cherche à abattre via des campagnes médiatiques calomnieuses
-utiliser des « experts » à leur solde pour promouvoir le changement qu’ils cherchent à mettre en œuvre ou pour décrédibiliser ceux qui s’y opposent
-financer une fausse opposition recrutée dans les milieux associatifs ou le nouveau lumpenprolétariat et l’utiliser comme cinquième colonne sous couvert de défense des minorités, de la démocratie ou des droits de l’homme
-créer un incident ou une crise pour déstabiliser la société
-utiliser cette crise pour justifier une intervention extérieure, renverser le pouvoir en place et le remplacer par un autre totalement inféodé à l’oligarchie mondialiste.
Démoralisation, déstabilisation, crise, normalisation : 4 étapes pour une stratégie de subversion parfaitement analysée et décrite par le transfuge du KGB et spécialiste de la subversion Yuri Bezmenov.
Dans le cadre de la lutte contre l’oligarchie mondialiste, il est nécessaire de comprendre que ses membres ne se contentent pas d’exercer le pouvoir ou de subvertir celui qu’ils cherchent à remplacer mais qu’ils entreprennent de façonner la réalité, voire même de réécrire l’Histoire dans un sens conforme à leurs intérêts de façon à donner l’impression d’un « progrès » continu et inéluctable tout en désignant systématiquement ceux qui s’y opposent comme des extrémistes, des réfractaires ou des complotistes.
Si les mondialistes aiment à se présenter comme des bienfaiteurs et des philanthropes ne souhaitant rien d’autre que d’utiliser la science et la technologie pour conduire l’Humanité vers la Raison et le Progrès, ils ne sont réalité qu’un groupe de psychopathes particulièrement brillants ayant réussi à transformer leurs troubles mentaux en un système politique et social, la pathocratie, et pour lesquels le reste de l’humanité n’est que du bétail, un simple cheptel devant être géré par une élite « éclairée ».
Dans ses grandes lignes, le projet des mondialistes pour l’humanité pourrait être résumé aux objectifs suivants :
-la destruction des États-nations et leur remplacement par une gouvernance mondiale
-l’élimination de la population inutile excédentaire, rendu possible et nécessaire par les développements de l’intelligence artificielle et de la robotique ainsi que l’épuisement des ressources
– la mise en place d’un néo-féodalisme combinant la suppression de la propriété privée et la mise en place d’un système sophistiqué de contrôle social via l’identité numérique et le crédit social.
Bien qu’ils cherchent à détruire les sociétés traditionnelles et les religions qui les structurent au nom de la « Raison » et du « Progrès », les mondialistes sont en réalité profondément religieux et vouent un culte à une religion archaïque qui est celle de Lucifer, le “porteur de lumière”. Derrière les portes closes de leurs temples impies, les mondialistes vénèrent Satan, « le prince de ce monde », créature transgenre chez laquelle tout n’est qu’inversion, corruption et rébellion contre l’ordre naturel créé par Dieu. En parfaits psychopathes, les mondialistes s’identifient à cet ange déchu en révolte contre Dieu et considèrent que la morale traditionnelle fondée sur une distinction claire entre le bien et le mal ou le vrai et le faux ne concerne que la masse du troupeau et non la minorité « d’élus » capables de penser, vivre et agir « au-delà du bien et du mal ».
Ces considérations philosophiques ne servent en réalité qu’à justifier et à couvrir d’ignobles perversions et d’infâmes abus. Le culte luciférien exigeant de ses adeptes des sacrifices rituels, ceux-ci participent régulièrement à des messes noires ou à des cérémonies occultes durant lesquelles des victimes, souvent de jeunes enfants, sont tuées, violées et dans certains cas, dévorées. À l’échelle de la planète, c’est une industrie entière, le plus souvent sous couvert d’humanitaire, de soutien à l’adoption ou d’aide à l’enfance qui est chargée de fournir l’oligarchie mondialiste en « chair fraiche » pour leurs rituels sataniques et leurs orgies décadentes.
Malgré le secret dont ils s’entourent et leur propension à éliminer tous ceux qui pourraient être tentés de révéler aussi bien leur nature que celle de leurs plans, l’existence des mondialistes a fini par être portée à la connaissance de certains décideurs qui, confrontés à leur pouvoir, ont entrepris non seulement d’y faire obstacle mais également de le neutraliser. Pendant des décennies, ces forces de la résistance, aux États-Unis et en Europe, ont mené une guerre invisible mais implacable contre l’oligarchie mondialiste, remportant des victoires et subissant des revers tout en cherchant à mettre au point un plan permettant à la fois de révéler l’existence de cette Cabale et de détruire une fois pour toute son emprise sur le monde.
Au cours de ces dernières années, cette véritable guerre de l’ombre entre mondialistes et patriotes a gagné en intensité, allant jusqu’à frôler la confrontation ouverte. Loin d’être limitée aux États-Unis, cette guerre a mobilisé une coalition internationale incluant à la fois des chefs d’États patriotes tels que Donald Trump et Vladimir Poutine mais aussi des membres de la société civile : chefs d’entreprise, journalistes, chercheurs, écrivains… Un des aspects de cette guerre invisible, totalement ignorée par les médias, mais aussi par une large partie des conservateurs et des« dissidents», fut cette guerre de l’information dans laquelle s’illustra l’opération Q présentée en détails dans un précédent article.
Le fait que cette guerre contre l’oligarchie mondialiste soit menée à la fois par des forces conventionnelles chargées d’arrêter et de neutraliser les mondialistes ainsi que par un groupe important de civils et de digital soldiers ne doit pas pour autant encourager le reste de la population à la passivité. Au-delà du démantèlement du système corrompu des mondialistes, cette guerre vise surtout à aider les peuples et les individus à retrouver leur liberté ainsi que leur souveraineté sur eux-mêmes.
Pour contribuer à l’effort de guerre, tous les citoyens concernés peuvent :
-participer à cette guerre de l’information par la réinformation et le combat culturel ou spirituel
-sortir du système créé par les mondialistes en cessant de consommer leurs produits, leurs médias et en reprenant le contrôle sur leur alimentation, leur sécurité, leur travail et l’éducation de leurs enfants
-retrouver ou promouvoir la foi chrétienne car la meilleure arme contre le système mondialiste s’appelle la famille chrétienne enracinée.
Nous vivons aujourd’hui un moment historique : le démantèlement d’un système satanique d’exploitation de l’Homme et de la Nature par une clique de psychopathes déterminés à mettre l’ensemble de l’humanité en esclavage et à prendre la place de Dieu. Il appartient à chacun d’entre nous de comprendre la réalité mais aussi l’horreur de ce projet et de tout mettre en œuvre à la fois pour neutraliser et juger ses organisateurs mais également rendre à tout jamais impossible leur retour au pouvoir.
« Si on me donne six heures pour couper un arbre, je passerai les quatre premières à aiguiser ma hache. » Abraham Lincoln
Si un nombre croissant d’habitants de l’Occident commencent à ouvrir les yeux sur l’existence de l’oligarchie mondialiste et la réalité de son projet, cette prise de conscience est souvent parcellaire et repose sur la découverte des mensonges qui entourent un aspect spécifique, comme la gestion de la crise Covid, la propagande sur le « réchauffement climatique » ou la promotion de la « diversité ». Or, pour lutter efficacement contre le mondialisme dans le cadre de cette guerre hors limites qu’il mène aux peuples du monde, il est nécessaire de comprendre le projet dans sa globalité, sa cohérence et surtout, dans sa volonté d’obtenir le consentement des populations à sa mise en place.
Politique
Le mondialisme a pour objectif de détruire les États-nations historiques pour les remplacer par une gouvernance mondiale. Pour ce faire, il va peu à peu priver les États de leurs attributs régaliens (monnaie, loi, frontière, justice, armée) pour les confier à des institutions supranationales, comme l’Union Européenne ou l’OTAN. Dans le même temps, il va renforcer ces institutions en leur donnant des pouvoirs et des prérogatives étendus, comme dans le cas du Règlement sanitaire international (RSI) qui donnera la possibilité à l’OMS d’imposer ses règles aux États lors d’une prochaine crise pandémique dont la gravité sera évaluée…par l’OMS. Pour finir, notons que le soutien aux mouvements régionalistes ou indépendantistes s’inscrit dans cette stratégie de destruction des États-nations historiques par le mondialisme avec, dans le cas de l’Europe, des régions destinées à être gouvernées directement par Bruxelles, une dynamique que l’on retrouve à l’œuvre avec la collectivité européenne d’Alsace (2021) ou encore dans le soutien à l’indépendantisme catalan.
Religieux
Le mondialisme a pour objectif de détruire les grands monothéismes et les religions révélées pour les remplacer par une religion mondiale inspirée par les principes du noachisme1. Pour ce faire, le mondialisme a développé la promotion de l’œcuménisme, du dialogue inter-religieux ainsi que toutes les croyances « alternatives », toutes ces pratiques spirituelles étant présentées comme légitimes et procédant d’une origine commune. Ce projet a conduit le mondialisme à mener une guerre sans merci au catholicisme et à l’Église, religion et institution perçues, à juste titre, comme les principaux obstacles à l’avènement d’une religion mondiale. Pour finir, rappelons que les mondialistes sont des adeptes de l’occulte et d’une religion luciférienne fondée sur l’initiation et « l’union des opposés, du macrocosme avec le microcosme, du masculin avec le féminin, de l’égo avec le non-ego. » (Aleister Crowley).
Dépopulation
Le projet mondialiste vise à diminuer de façon significative le nombre d’habitants sur la planète avec une population mondiale stabilisée entre cinq cent millions et un milliard de personnes2. Pour atteindre ce but, le mondialisme va utiliser différentes méthodes : guerres, avortement, euthanasie, empoisonnement de l’eau ou de l’alimentation, stérilisation par des traitements médicaux ou des vaccins, soutien aux mouvements transgenre ou LGBT ainsi que la promotion de pratiques comme la vasectomie. Pour rendre acceptable ce projet, le mondialisme va en parallèle diffuser une propagande avertissant des dangers de la surpopulation et de l’épuisement des ressources naturelles, comme dans le cas des thèses diffusées par l’agent mondialiste Dennis Meadows et le Club de Rome. Pour un exposé complet sur ce sujet, la lecture du livre « Globalisme et Dépopulation » de Pierre-Antoine Plaquevent est recommandée.
Propriété privée
Inspiré par le socialisme fabien, le mondialisme a pour objectif l’abolition de la propriété privée. Pour ce faire, il utilisa par le passé l’idéologie marxiste et désormais, la lutte contre le « réchauffement climatique » pour justifier la collectivisation progressive des biens appartenant à des personnes privées. Ce projet se trouve complété par la mise sous tutelle progressive des États par la dette, dette dont le remboursement exigera à terme la saisie des biens et des actifs financiers des particuliers par l’État. Pour le mondialisme, la société idéale est celle de la location permanente où l’activité économique indépendante n’existe plus, celle-ci ayant été entièrement absorbée par des grands groupes agricoles, industriels ou commerciaux transnationaux dans lesquels l’automatisation et la robotisation joueront un rôle central, et où la plupart des fonctions régaliennes auront été transférés à des entités de droit privé.
Technologie
À partir des années cinquante, notamment via le développement de la cybernétique, le mondialisme a entrepris de développer les moyens techniques pour réaliser son projet et développer son système de contrôle. Les avancées considérables effectuées dans le domaine de l’informatique, de l’IA, de la robotique et de l’automatisation doivent en effet permettre le remplacement d’un grand nombre de professions par des machines, de la caissière de supermarché jusqu’au militaire, en passant par le comptable ou l’avocat. À terme, l’IA devrait même être capable d’effectuer certaines tâches créatives comme la génération d’images ou de contenu multimédia. En 2024, au Forum de Davos, Klaus Schwab alla même jusqu’à déclarer que l’IA allait rendre la démocratie obsolète car cette technologie permettrait une surveillance en temps réel de l’opinion publique et le vote des lois en conséquence. Dans le même temps, le développement de l’informatique, l’augmentation des capacités de traitement et de stockage ainsi que la miniaturisation des composants ont permis de connecter la quasi totalité de la population de la planète à des machines (ordinateurs, smartphones) et d’utiliser la masse de données générées pour former l’IA via le machine learning. Pour finir, rappelons que l’IA et l’automatisation ont pour objectif de permettre et justifier la dépopulation: le progrès technique permettra de se passer des « inutiles ».
Urbanisme
Le mondialisme cherche à concentrer des populations dans des grands ensembles urbains où seront déployées des technologies de surveillance et de contrôle avancées. Présentées comme des havres de paix et de sécurité éco-responsables, ces villes connectées ou dites de «15 minutes » seront en réalité des prisons à ciel ouvert dans lesquelles les individus se trouveront sous le contrôle de l’État et de grandes entreprises transnationales qui maitriseront entièrement l’accès à l’alimentation, aux soins, aux activités économiques et aux transports. Connectés en permanence aux réseaux grâce à leurs smartphones, leurs objets connectés et même leurs implants, les habitants de ces cités mondialistes feront l’objet d’une surveillance permanente, y compris biomédicale. Ce projet permet de mieux comprendre la destruction du monde paysan, la disparition des services publics en zone rurale, la développement des monnaies numériques et la mise en place de systèmes de surveillance telles que la reconnaissance faciale.
Immigration de masse
Le mondialisme utilise les phénomènes migratoires pour déstabiliser durablement les sociétés. Tout d’abord, en détruisant l’homogénéité sociale et culturelle du corps politique conduisant à sa fracturation en une multitude de communautés ainsi qu’à une baisse générale du niveau de confiance (Putnam). Ensuite, en utilisant la violence sociale et ethnique générée par cette situation pour maintenir les citoyens dans un état de tension permanente et justifier par ailleurs le développement de la surveillance généralisée. Enfin, le coût de la prise en charge directe et indirecte de l’immigration contribue à accroître l’endettement des pays et donc à leur mise sous tutelle par l’oligarchie financière. Pour finir, notons que l’aspect ethnique ou religieux utilisée pour critiquer le phénomène est en réalité sans objet : si l’Europe est déstabilisée par des populations originaires d’Afrique ou du Maghreb de confession musulmane, les États-Unis, anglo-saxons et protestants, le sont de la même manière par des populations hispanophones et catholiques d’Amérique centrale.
Santé
Le système mondialiste n’a pas pour objectif de guérir les individus mais au contraire de les maintenir dans un état de maladie chronique garantissant des profits récurrents aux grandes entreprises pharmaceutiques. Pour ce faire, le mondialisme a mené, à partir des années vingt, une véritable guerre contre l’approche holiste de la médecine et les remèdes naturels pour les remplacer par une médecine allopathique promue et développée par la famille Rockefeller. Que ce soit via la pollution environnementale, la vaccination de masse, notamment des enfants, et le trucage d’un grand nombre de travaux de recherche avec la complicité du corps médical, le système mondialiste continue de détruire la santé des individus pour les maintenir dans un statut de dépendance à vie des grandes entreprises pharmaceutiques qu’il contrôle.
Sexualité
Le mondialisme a pour objectif de dissocier complètement la sexualité de la reproduction et de normaliser des sexualités perverses et déviantes comme la pédophilie. La première étape du projet consista en une attaque en règle contre les religions traditionnelles et leur morale sexuelle, puis par la promotion et la normalisation des sexualités « alternatives ». Après avoir normalisé la PMA/GPA, la prochaine étape sera le développement de l’utérus artificiel, voire du clonage. En parallèle, le mondialisme va faire la promotion du transgenre qui vise à abolir les différences sexuelles entre hommes et femmes, à rendre les individus dépendants à vie des traitements de Big Pharma mais surtout, à façonner les esprits selon les croyances de la religion mondialiste. En effet, comme nous l’avons expliqué dans l’un de nos essais, le transgenre est un des signes de l’appartenance à la religion luciférienne, fondée sur l’union des opposés, du masculin et du féminin.
Contrôle
Le mondialisme vise à un contrôle total sur les individus et les populations, soit une négation de la liberté donnée à l’homme par le Créateur et une violation des droits humains les plus fondamentaux. Le système mondialiste repose en effet sur la logique du panopticon (Bentham), c’est à dire un dispositif permettant d’observer tout le monde sans être vu soi-même. Pour atteindre ce but, le mondialisme va s’appuyer sur la technologie mais également sur un discours politique et médiatique justifiant le renforcement de la surveillance de masse au nom de la sécurité. Avec les monnaies numériques de banques centrales (CBDC) ce contrôle sera prochainement étendu à l’ensemble des transactions financières. Pour finir, le mondialisme utilise les nanotechnologies et les interfaces cerveaux-machines (BCI) pour étendre son contrôle sur les pensées et les esprits. Comme l’explique le Pr James Giordano du DARPA « ces technologies nous permettent désormais de lire et d’écrire des informations sur un cerveau vivant en temps réel et à distance ».
Guerre
La guerre est le moyen principal utilisé par le mondialisme pour faire aboutir son projet : guerre entre les États ; guerre civile au sein des États eux-mêmes. Selon les mondialistes, le déclenchement d’une Troisième Guerre mondiale devrait permettre la mise en place définitive de la gouvernance mondiale à la demande des populations terrorisées et traumatisées elles-mêmes. Au-delà de sa dimension politique, il est nécessaire de comprendre que cette méthode s’inscrit elle aussi dans une vision religieuse, ésotérique et occulte. Il s’agit en effet du principe ordo ab chaos (l’ordre naît du chaos) mais aussi de celui de solve et coagula (dissoudre puis coaguler), principe que l’on retrouve inscrit sur les représentation traditionnelles de Baphomet.
1Le noachisme est un mouvement religieux juif fondé sur le respect des sept lois de Noé, considérées comme des lois morales universelles et pouvant, à ce titre, être respectées par les juifs comme par les non-juifs.
2Sur les Georgia Guidestones, célèbre monument mondialiste, il était écrit : « Maintenez la population à un seuil de 500 000 personnes, en équilibre avec la nature. »
D’après l’article de Richard Poe publié le 27 avril 2021 sous le titre « How the British invented globalism ». Traduit de l’anglais par Stanislas Berton.
La majorité des patriotes s’accorde sur le fait que nous combattons quelque chose qui s’appelle « le mondialisme ». Mais de quoi s’agit-il ? Avant toute chose, il s’agit d’une invention britannique. Le mondialisme moderne est né dans l’Angleterre victorienne et fut ensuite promu par les socialistes fabiens britanniques. Dans le monde actuel, il est désormais le système de croyance dominant. George Orwell l’a appelé l’INGSOC. Dans son roman, 1984, Orwell imagine un futur où l’empire britannique aurait fusionné avec les États-Unis pour former l’Océania, un super-État dont l’idéologie diabolique est l’INGSOC (une abréviation du socialisme anglais). La dystopie d’Orwell s’appuyait sur sa connaissance des véritables plans des mondialistes.
Une fédération mondiale
Au XIXe siècle, tandis que la puissance britannique grandissait, la domination mondiale apparaissait comme inévitable. Les administrateurs impériaux avaient conçu des plans pour un monde unifié sous le joug britannique. Pour que ce plan réussisse, il fallait que la Grande-Bretagne et les États-Unis unissent leurs forces, exactement comme Orwell l’avait imaginé dans son roman. Aux États-Unis, un grand nombre d’anglophiles étaient plus que prêts à mettre en œuvre ce projet. « Nous sommes une grande partie de cette plus que Grande-Bretagne qui semble clairement destinée à dominer le monde » s’enthousiasmait le New-York Times en 1897, lors des festivités pour le Jubilé de la reine Victoria.
En 1842, Alfred Tennyson, qui allait bientôt devenir le poète lauréat officiel de la reine Victoria, écrivait dans son poème « Locksley Hall » qu’il « voyait arriver un âge d’or de la paix » sous une « loi universelle », un « Parlement de l’homme » et une « Fédération du monde ». Les mots de Tennyson préfigurent la Ligue des nations et les Nations unies. Mais Tennyson n’était pas l’auteur de ces concepts. Il ne faisait que célébrer des plans développés par les élites britanniques.
Des générations de mondialistes britanniques ont considéré le poème de Tennyson comme s’il s’agissait des Saintes Écritures. En 1931, Winston Churchill le loua comme « la plus merveilleuse de toutes les prophéties modernes ». Il déclara que la Ligue des nations marquait l’accomplissement de la vision de Tennyson.
Libéralisme impérial
Une autre personnalité britannique influencée par le poème de Tennyson fut le philosophe John Ruskin. En 1870, lors de son premier cours à Oxford, Ruskin électrisa ses étudiants en déclarant que la destinée de la Grande-Bretagne était de « régner ou mourir », de diriger le monde ou d’être dirigée par d’autres. Par ces mots, Ruskin donna naissance à une doctrine qui deviendrait connue sous le nom « d’impérialisme libéral », notion selon laquelle les nations « libérales » doivent conquérir les peuples barbares afin de diffuser les valeurs « libérales ». Un terme plus approprié serait « l’impérialisme socialiste » car la plupart des personnes adhérant à cette doctrine étaient en réalité des socialistes. Ruskin se considérait d’ailleurs comme « communiste » avant que Marx n’eut fini d’écrire Le Capital. Pour Ruskin, l’Empire britannique était le moyen parfait de diffuser le socialisme.
Le socialisme de Ruskin se mélangeait de façon étrange avec l’élitisme. Il vantait la supériorité des races « nordiques », c’est à dire les Normands, les Celtes et les Anglo-Saxons qui avaient construit l’Angleterre. Il voyait l’aristocratie, et non le peuple, comme l’incarnation des vertus britanniques. Ruskin était également un occultiste et, selon certains biographes, un pédophile. Sur ces différents points, ses goûts particuliers semblent encore être à la mode dans les cercles mondialistes actuels.
La fondation Rhodes
Les enseignements de Ruskin inspirèrent une génération d’hommes d’États britanniques. Un des disciples les plus fervents de Ruskin fut Cecil Rhodes (1853-1902). Alors étudiant, Rhodes assista à à la leçon inaugurale de Ruskin et en fit une copie qu’il conserva jusqu’à sa mort. En tant qu’homme d’État, Rhodes fut un inlassable champion de l’expansionnisme britannique. « Plus il y d’endroits dans le monde où nous nous trouvons, mieux la race humaine se porte » affirma-t-il. Dans son testament, Rhodes laissa une fortune pour promouvoir « la domination britannique partout dans le monde », la consolidation de tous les pays anglophones au sein d’une même fédération, et, selon les propres mots de Rhodes, « la réintégration totale des États-Unis comme partie intégrale de l’Empire britannique ». Tout ceci devait conduire, concluait le testament de Rhodes à « la création d’un pouvoir si grand qu’il rendrait les guerres impossibles et permettrait de défendre les intérêts de l’humanité ». En conséquence, la paix mondiale deviendrait une réalité grâce à l’hégémonie britannique. Dans les années 1890, la plupart des dirigeants britanniques partageaient le point de vue de Rhodes.
La « Table Ronde »
Suite à la mort de Rhodes en 1902, Alfred Milner prit la direction de son mouvement et créa des groupes secrets « la Table ronde » pour promouvoir une fédération mondiale de pays anglophones. Dans chaque pays cible, y compris les États-Unis, les membres des « tables rondes » recrutèrent des dirigeants locaux pour agir en tant que « chèvres de Judas ». La chèvre de Judas est un animal conditionné pour emmener ses congénères à l’abattoir. Dans les faits, la Table ronde conduisait littéralement le peuple à l’abattoir.
La guerre avec l’Allemagne était planifiée. La Table ronde chercha à obtenir l’engagement de chaque colonie anglophone d’envoyer des troupes au moment venu. L’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud acceptèrent. La Première Guerre mondiale fit avancer la cause du mondialisme à l’échelle globale, donnant naissance à la Ligue des nations. Cela faisait partie du plan. Le plan britannique. Des générations d’écoliers ont appris que Woodrow Wilson était le père du mondialisme. Mais les « idéaux » de Wilson lui avaient été soufflés à l’oreille par des agents britanniques.
La guerre pour mettre fin à la guerre
Le 14 août 1914, dix jours seulement après que l’Angleterre eut déclaré la guerre, le romancier H.G. Wells rédigea un article intitulé « La guerre qui mettra fin à la guerre ». « Il s’agit maintenant d’une guerre pour la paix », déclara t’il, « elle vise un accord qui mettra un terme définitif à ce genre d’événement ». En octobre 1914, Wells publia son article sous la forme d’un livre. Il écrivit « Si les libéraux du monde entier[…]insistaient pour qu’à la fin de ce conflit, une conférence mondiale ait lieu[…]Celle-ci pourrait donner naissance à une Ligue pour la paix qui contrôlerait le monde ». Wells n’avait pas inventé l’idée d’une « Ligue pour la paix ». Il ne faisait que promouvoir la politique officielle de l’empire britannique. Wells était un agent secret du bureau de la propagande de guerre de la Grande-Bretagne, connu sous le nom de Wellington House.
Des agents britanniques à la Maison Blanche
Les dirigeants britanniques avaient conscience que leur Ligue pour la paix ne pourrait pas marcher sans le soutien des États-Unis. Pour cette raison, le renseignement britannique redoubla d’efforts pour infiltrer l’administration Wilson, ce qui s’avéra être étonnamment facile. Le plus proche conseiller de Wilson était le « Colonel » Edward House, un texan dont les liens familiaux avec l’Angleterre étaient très forts. Durant la guerre civile, le père de House, né anglais, avait fait fortune en forçant le blocus et en échangeant du coton contre des munitions destinées à armer les rebelles. Le jeune Edward House et ses frères étudièrent dans des pensionnats anglais. Tout en conseillant le président Wilson, le colonel House travaillait en étroite collaboration avec des espions anglais, particulièrement Sir William Wiseman, le chef de station aux États-Unis pour les services secrets britanniques (SIS). House, Wiseman et Wilson devinrent des amis proches, allant jusqu’à passer leurs vacances ensemble.
L’idée d’une « Ligue des nations » vint de Sir Edward Grey, le ministre britannique des affaires étrangères. Dans une lettre du 22 septembre 1915, Grey demande au colonel House s’il serait possible de convaincre le président de proposer une « ligue des nations » car l’idée serait mieux reçue si elle venait d’un président américain. Wilson donna son accord. Quand Wilson participa à la conférence de paix à Paris en 1919, Wiseman et House étaient à ses côtés, guidant ses moindres décisions en compagnie d’un aréopage de dignitaires britanniques et américains tous fidèles à l’agenda mondialiste et dont nombre d’entre eux étaient directement liés à la Table ronde.
La relation spéciale
L’ancien officier des services secrets britanniques, John Bruce Lockhart, affirma que Wiseman avait été le « meilleur agent d’influence » que les britanniques n’aient jamais eu. L’historien britannique A.J.P Taylor écrivit que « Wiseman et House avaient fait de la « relation spéciale » une réalité ». De nombreux historiens considèrent que la « relation spéciale » entre les États-Unis et la Grande-Bretagne commença seulement après la Deuxième Guerre mondiale avec la création de l’OTAN et de l’ONU. Cependant, Taylor note, à juste titre, que les graines de la « relation spéciale » furent plantées bien plus tôt, dès 1919 à la conférence de Paris. À Paris, les dignitaires américains et britanniques s’accordèrent en secret pour coordonner leur politique de façon à ce les deux pays agissent de concert. Deux cercles de réflexion furent créés pour faciliter ce processus, Chatham House (Grande-Bretagne) et le Council on Foreign Relations (États-Unis).
Au grand dam des mondialistes britanniques, le Sénat américain refusa de rejoindre la Ligue des nations. Il fallut une autre guerre mondiale, ainsi que les talents de persuasion de Winston Churchill, pour finalement intégrer les États-Unis dans une gouvernance mondiale via l’OTAN et l’ONU.
Winston Churchill, père du mondialisme moderne
La vision de Churchill d’un gouvernement mondial était étonnamment proche de celle de Cecil Rhodes et de la Table ronde. Churchill appelait à la constitution d’une « organisation mondiale » fondée sur une « relation spéciale » entre les pays anglophones. Le 16 février 1944, Churchill déclara qu’« à moins que la Grande-Bretagne et les États-Unis soient liés par une relation spéciale sous la férule d’une organisation mondiale, une guerre destructrice se produira à nouveau ». En conséquence, les Nations unies furent fondées le 24 octobre 1945. Cependant, l’ONU n’était pas suffisant. Cecil Rhodes et la Table ronde avaient toujours maintenu que le véritable pouvoir derrière tout gouvernement mondial devait être une union des peuples anglophones. Churchill réaffirma ce plan dans son discours sur le « Rideau de fer » du 5 mars 1946. Churchill y rappela que l’ONU n’avait ni « force armée internationale », ni bombes atomiques. Il fallait donc que les États-Unis rejoignent la Grande-Bretagne et les autres pays anglophones dans une alliance militaire. Aucune autre force ne serait capable d’arrêter les Soviets, affirma Churchill.
“Une association fraternelle des peuples anglophones”
Churchill affirma qu’une « organisation mondiale » était inutile sans l’association fraternelle des peuples anglophones. Cela signifie une relation spéciale entre le Commonwealth britannique, l’Empire et les États-Unis ».
Les déclarations de Churchill eurent pour conséquence le traité de l’OTAN de 1949 et l’accord « Five Eyes » [NdT : Cinq Yeux] qui permit la mise en commun des efforts des services de renseignement des États-Unis, de la Grande-Bretagne, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Étape par étape, Churchill nous rapprochait du super-État mondial qu’Orwell avait appelé Océania.
Se décrivant comme un « anarchiste de droite », Orwell détestait le communisme soviétique. Si tel avait été son souhait, il aurait pu écrire 1984 comme une version britannique d’Aube Rouge, avec une Angleterre souffrant de l’occupation soviétique. Mais tel n’était pas le message d’Orwell. Orwell voulut nous avertir d’un danger bien plus proche. Son avertissement portait sur les mondialistes britanniques et leur plan d’une union des pays anglophones dominés par l’idéologie INGSOC. À bien des égards, nous vivons dans le monde anticipé par Orwell.
Note du traducteur
Sans ces éléments, impossible de comprendre que ce qui se joue depuis plusieurs années aux États-Unis, à travers la personne et l’administration de Donald Trump, n’est rien de moins qu’une nouvelle guerre d’indépendance visant à libérer le peuple américain du joug britannique. Confrontés à la perspective d’une défaite, les intérêts mondialistes britanniques tentèrent de déclencher une guerre civile aux États-Unis, dont le point culminant furent les émeutes Black Lives Matter de 2020, visant à détruire l’Union par le chaos et entraîner la sécession de plusieurs États. Cette tentative fut très habilement contrée par Donald Trump qui entrera dans l’histoire comme l’un des plus grands présidents de l’histoire des États-Unis.