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De la courbe de Kauffman

“Things fall apart; the center cannot hold”

W.B. Yeats -The Second Coming

Stuart Alan Kauffman est un médecin, un biologiste et un chercheur travaillant sur les systèmes complexes, notamment l’origine de la vie sur terre. Sur ce point, il défend l’idée que la complexité des systèmes biologiques et des organismes découle au moins autant de l’auto-organisation et des processus dynamiques non à l’équilibre que de la sélection naturelle darwinienne [NdT : « Far-from-equilibrium dynamics », il s’agit d’une situation où un ordre est maintenu ou émerge au-delà des seuils d’instabilité].

Dans le cadre ce ces recherches, Stuart Kauffman a modélisé les phénomènes d’émergence sous la forme d’une courbe en S. Comme l’a écrit Régis Chamagne, « Cette courbe est presque plate au début, elle semble ne pas évoluer, puis subitement, elle grimpe de façon exponentielle, passe par un point d’inflexion et se stabilise asymptotiquement vers son nouveau paradigme. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu’il peut se passer beaucoup de petites choses en apparence anodines si l’on n’y est pas attentif, sans que cela se remarque de l’extérieur, mais à un moment donné, la combinaison de toutes ces petites choses fait masse critique et provoque le changement d’état. »

Cette courbe de Stuart Kauffman nous permet de mieux comprendre à la fois ce que nous avons vécu et ce que nous sommes en train de vivre. Pour simplifier, à partir de la Renaissance, avec une accélération durant la période des Lumières, premier point d’inflexion de la courbe, l’Occident a été le théâtre d’une remise en cause fondamentale des principes philosophiques, spirituels et sociaux qui l’avaient gouverné jusque alors. En 1789, la Révolution Française fut la manifestation visible et politique du deuxième point d’inflexion de cette courbe avec une croissance et une diffusion exponentielle des idées modernes et révolutionnaires tout au long des XIXe et XXe siècles. Après la seconde guerre mondiale, l’Occident atteignit le troisième point d’inflexion avec un transfert de souveraineté progressif des États à des institutions supranationales, la poursuite du travail de sape philosophique (déconstructionnisme, existentialisme, début des gender studies) et la mise en place de ce l’écrivain Renaud Camus a appelé les « industries de l’hébétude » (médias de masse, remplacement de la culture par le divertissement). En 1989, l’effondrement (programmé) de l’URSS constitua le dernier point d’inflexion et donna l’illusion d’une fin de l’Histoire à un Occident désormais mûr pour achever avec le transhumanisme, la « théorie de genre »  et la destruction de toute forme de structures, de valeurs ou d’organisations traditionnelles, le projet luciférien d’individu devenu créateur de sa propre norme.

Alors que les mondialistes, les progressistes et les partisans d’un Nouvel Ordre Mondial pensaient avoir triomphé en arrivant au bout de la courbe de Stuart Kauffman, leur aveuglement les empêcha de comprendre qu’ils se trouvaient en réalité non pas à la fin mais au début de cette même courbe. En effet, depuis les années 2000, un nouveau cycle de changement d’état s’est enclenché avec un premier point d’inflexion incarné par une minorité avant-gardiste de résistants, de patriotes et de défenseurs des valeurs traditionnelles ayant compris le danger posé par le projet mondialiste/progressiste et déterminés à le combattre pour assurer la survie de leurs civilisations respectives. En 2020, là où ses organisateurs crurent y voir l’aboutissement de leur projet, la Grande Réinitialisation et l’épidémie de Covid-19 constituèrent le deuxième point d’inflexion précédant une croissance exponentielle de la résistance au projet mondialiste. Au cours des prochaines années, comme je l’ai expliqué, nous allons assister à un grand réveil des peuples ainsi qu’à l’effondrement du Nouvel ordre Mondial, à la fois par le biais de l’économie, (dédollarisation), des défaites militaires (échec de l’offensive otanienne en Ukraine ou en Syrie), des révélations sur la corruption des classe dirigeantes et plus généralement, par la tension de plus en plus insoutenable entre la propagande politico-médiatique et le monde réel.

Aujourd’hui, le nouveau paradigme en train d’émerger est celui d’une mise en échec du projet de gouvernance mondiale et l’avènement d’un monde multipolaire marqué par la souveraineté des États, le respect de la diversité culturelle et religieuse mondiale et un retour aux valeurs morales, sociales et familiales traditionnelles. Nous sommes en train de vivre un véritable changement d’ère où les puissances dominantes d’hier seront les sociétés effondrées de demain, où ce qui était censuré ou dénoncé sera loué et approuvé, et où tous les résistants, les complotistes et les non-vaccinés seront reconnus comme des sages, des exemples et l’avenir de l’humanité.

« Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. »

(Matthieu 20 :16)

Pour aller plus loin :

Du changement de paradigme

Du cygne noir

Dépasser Babylone (Martin Geddes)

Bienvenus au XXIe siècle (Régis Chamagne)

De la guerre invisible

Article publié le 20 juillet 2023 par Martin Geddes sous le titre original « …And yet, you still kept going, and are still here ». Traduit de l’anglais par Stanislas Berton.

Les participants à cette guerre non-linéaire de cinquième génération sont confrontés à un nouveau type de blessures de guerre. Comparons notre situation actuelle avec le passé. Vous auriez pu vous trouver à Londres durant la Seconde Guerre mondiale lors du Blitz avec des bombes qui tombent, des bâtiments qui s’effondrent, des ruines qui brûlent et des corps qui se désintègrent. À n’importe quel moment, les nazis auraient pu vous envahir, ce qui aurait eu pour conséquence une guerre brutale sur le sol même de votre patrie. Et pourtant, malgré tout cela, tout le monde avait conscience que nous étions en guerre et qu’un ennemi commun devait être vaincu. Cet ennemi était tangible et nous étions largement unis, en tant que peuple, contre lui.

La guerre actuelle est d’une nature tout à fait différente. Nous avons été infiltrés, nos institutions les plus respectées ont été piratées et notre population a été divisée et a subi un lavage de cerveau. Les armes déployées sont silencieuses et invisibles. L’essence même de la guerre est le déni permanent de sa réalité : au moment même où les masses en prennent conscience, la bataille est pratiquement gagnée car ils ne peuvent plus nous récupérer une fois que nous commençons à nous unir. Le plus grand danger n’est pas l’ennemi qui vient nous conquérir en submergeant nos plages mais notre descente dans l’affrontement et la guerre civile. Il existe une camaraderie entre guerriers mais le peuple n’est absolument pas uni.

Si l’avertissement le plus meurtrier de la Première Guerre mondiale était « Gaz ! Gaz! Gaz ! », celui de la guerre actuelle est « gaslight, gaslight, gaslight » [NdT : jeu de mots intraduisible en français autour du terme « gaslighting », technique de manipulation psychologique à laquelle nous avons consacré un texte à retrouver sur ce site ou dans le volume I des Essais). Dans une guerre traditionnelle, les traumatismes ont tendance à être tangibles et immédiats : des blessures visibles faites aux corps, d’affreux spectacles de mises à mort ou de torture destinés à intimider la population, des destructions de la propriété lié aux difficultés matérielles, des souffrances causées par le manque de nourriture, d’électricité ou de confort, la violation manifeste par les autorités des droits fondamentaux. Le conflit est ouvert et indiscutable. Aujourd’hui, nous devons endurer le contraire : une guerre où tout peut faire l’objet de « déni plausible », menée à l’aide de subterfuges et où un confort superficiel est maintenu pour préserver l’illusion de ne pas être en guerre.

Beaucoup d’entre nous sont épuisés spirituellement et subissent les effets cumulés de micro-traumas, une douleur chronique liée à notre exposition permanente à ce qu’il y de plus mauvais dans le monde. Ces blessures sont handicapantes mais sont internes et non visibles. Nous avons été soumis à la guerre cognitive et psychologique la plus intense jamais menée, y compris par l’utilisation de l’intelligence artificielle pour manipuler les esprits et diviser les gens via les réseaux sociaux. Le champ de bataille est saturé d’armes neuronales, y compris des armes électromagnétiques ou à « énergie directe » (DEW), des nanotechnologies, des dispositifs hypnotiques, des médicaments, des OGM et des poisons introduits dans notre nourriture et dans notre eau. Une guerre omniprésente donne lieu à des blessures insidieuses.

Les méthodes paradoxales de ce type de guerre signifient que la barbarie maximale possède une visibilité minimale. Tout le monde est un combattant, de l’enfant dans le ventre de sa mère au mourant sur son lit d’hôpital, qu’ils en soient conscients ou non. Le champ de bataille est notre ADN, l’essence de la vie dont les conséquences se manifestent partout mais dont les mécanismes sont invisibles. Seuls quelques uns d’entre nous sont conscients que nous sommes en guerre et, en conséquence, doivent vivre le cauchemar d’observer ceux cooptés par l’ennemi se détruire eux-mêmes tout comme leurs enfants, leur conscience professionnelle, leur héritage culturel et l’avenir de leur société. Le cauchemar se trouve autant dans le fait de savoir ce qui se passe que dans les actions elles-mêmes.

Les « éveillés » sont ceux qui perçoivent la nature trompeuse et sournoise de la guerre que nous mène Satan : les « endormis » sont ceux qui sont dans le déni vis à vis d’un adversaire dont les méthodes sont exceptionnellement raffinées et incroyablement retorses. Les premiers se retrouvent forcés d’observer les seconds se sacrifier volontairement ainsi que leurs enfants à une secte pédophile et meurtrière. De parent à enfant, de prêtre à paroissien, de docteur à patient, de professeur à élève, de police à population : tous les liens de confiance sont rompus tandis que tous ceux ensorcelés par le système s’abandonnent à cette doctrine de la destruction. L’horreur de tout ceci est aussi désespérante qu’implacable.

Les divisions entre ces différents groupes se retrouvent au sein de chaque famille, de chaque église, de chaque lieu de travail, de chaque école et de chaque club. Les « endormis » s’auto-congratulent mutuellement de leur supériorité et se réjouissent avec orgueil de n’être pas aussi stupides et manipulés que ces pauvres « complotistes » qui rejettent leurs discours pré-fabriqués. Il est impossible d’expliquer à quelqu’un qui se trouve dans une secte qu’il est manipulé : cela doit passer par une collision désagréable avec la réalité qui le poussera à se remettre en question, une catastrophe que le reste d’entre nous peut voir venir mais ne peut pas empêcher.

Les « éveillés » continuent tant bien que mal d’avancer, tout en constatant les dégâts mentaux et physiques infligés à leurs proches qui demeurent dans l’ignorance complète de ces attaques. Pendant ce temps, la violence mentale est constamment renforcée par les médias de masse ainsi que par la propagande affichée sur nos routes, nos arrêts de bus, l’entrée de nos magasins, nos bâtiments, nos vêtements, nos drapeaux, nos produits et nos posters. Ceux qui arrivent à percevoir l’intention cachée et à décoder la symbolique doivent se contenter d’observer les autres autour d’eux obéir aveuglement à ces injonctions. Dans la société actuelle, sortir de chez soi vous garantit d’être confronté à une tentative de contrôle mental de la part de l’ennemi. Il n’est pas possible d’échapper à cette guerre et impossible de ne pas subir l’impact négatif qu’elle inflige à une âme douée d’empathie. Le siphonnage de notre énergie est sans fin.

Nous avons dû prendre conscience de notre mise en esclavage insidieuse et accepter la réalité de l’escroquerie menée par les systèmes juridiques et fiscaux dont nous sommes les victimes. Notre vie quotidienne est marquée par un bombardement permanent de relances de paiement, d’exigences de versements et l’acquittement de diverses taxes dont nous savons la nature illégitime. C’est un véritable racket mafieux : payer pour de la protection sans être protégé. Chacun d’entre nous doit choisir ses combats, décider quand payer l’ennemi pour qu’il nous laisse en paix, ne serait-ce que pour un moment, et quand s’en tenir à nos principes en refusant d’obéir. On nous demande de financer notre propre destruction et il n’existe pas dans la langue française un terme adéquat pour retranscrire le dégoût que cette situation nous inspire.

Beaucoup d’entre nous, combattants de cette guerre, avons perdu notre travail, notre carrière, nos amis, notre maison et nos économies. Nous avons été socialement pointés du doigt et isolés pour avoir résisté à cette idéologie collectiviste et meurtrière. Nous avons été dénoncés comme des extrémistes politiques, des « tueurs de grand-mère », des fous furieux adeptes des complots, des membres d’une secte et des menaces terroristes potentielles. Nous avons dû endurer la dépersonnalisation de masse et le lavage de cerveau par la peur via le port du masque. Nous avons été chassés des réseaux sociaux et ainsi privés de notre participation au débat public. Nous avons souffert de l’insécurité économique et des difficultés financières. Nous avons vu nos droits élémentaires de voyager, de nous exprimer et de nous rassembler être foulés aux pieds sous les cris de joie de ceux qui défendent, en théorie, des idées libérales.

Avoir combattu dans cette guerre, c’est avoir été le témoin du déploiement d’armes bactériologiques aux effets et aux facteurs d’activation inconnus. Le consentement éclairé est devenu une notion obsolète et les crimes de guerre sont devenus une réalité banale et même applaudie. Les écoles sont devenues des centres d’endoctrinement, les cabinets médicaux des dispensaires de poison et les hôpitaux des camps de la mort. Nous avons dû faire face à nos craintes parfaitement fondées d’une « apocalypse zombie » – les nano-lipides pourraient exploser à n’importe quel moment et libérer tout un ensemble de maladies cauchemardesques ou les nanotechnologies pourraient être activées pour permettre la prise de contrôle à distance des processus cognitifs de la population ou de son état émotionnel. Nous avons vu des êtres chers se faire assassiner par des médecins pour ensuite être enterrés sous couvert de fausses causes de décès.

Nous avons été les témoins impuissants de crimes innommables commis contre les enfants sans pouvoir agir ou intervenir de façon directe. Nous avons pris conscience que quelque chose de bien pire fut évité de peu grâce à l’aide de l’armée. Nous avons persévéré malgré la manipulation psychologique permanente des médias visant à nier l’existence d’une guerre non-conventionnelle et le stress causé par notre exposition involontaire aux messages de propagande de l’ennemi. Nous avons dû récupérer des dégâts causés par les tromperies inévitables durant une guerre et les ecchymoses causées par les « coups cachés ». Nous avons appris à ignorer et à nous détacher des insultes, des trahisons et des ragots.

Nous avons enduré tant de choses tout en étant privés de la légitimité sociale et culturelle d’être de véritables guerriers dans une vraie guerre. Les anons qui combattent sur le front de la guerre de l’information furent discrètement prévenus qu’ils se retrouveraient à souffrir de stress post-traumatique et, sur le moment, cela semblait un peu exagéré. La guerre n’est pas encore terminée et je sens déjà que le stress et l’anxiété chroniques m’ont causé de véritables problèmes de santé. Je souffre de blessures chroniques liées à mes expositions répétées à des situations traumatiques : conflits familiaux, mise en danger des enfants, confiance trahie et interactions psychopathologiques avec des autorités corrompues.

Une fois arrivé à la moitié de cet essai, j’ai du faire une pause car je sentais l’anxiété monter et je n’arrivais plus à avoir les idées claires. Je ne suis plus entièrement fonctionnel : je perds ma concentration, je me bloque, je n’arrive plus à regarder des images perturbantes ou montrant des souffrances physiques. Mes oreilles bourdonnent. Je me réveille avec tout un tas de pensées étranges qui tournent dans ma tête. Être en compagnie de « normies » me fatigue rapidement. Être en compagnie des « éveillés » ne fait qu’augmenter mon stress. Être seul est douloureux mais me permet de réguler mon activité et mon énergie.

Éprouver toute l’intensité d’un génocide totalitaire a un coût et le moment arrive de payer l’addition. La dernière fois que j’ai pris l’avion, c’était en 2021 pour rendre visite en urgence à ma plus jeune fille qui réside à l’étranger. Je savais que les « tests Covid » pouvaient transmettre une charge empoisonnée et récolter mon ADN et qu’en conséquence, je risquais ma santé. Toute l’expérience concernant le vol fut épouvantable et tyrannique : ce fut la seule fois où j’ai porté une muselière. La bureaucratie et la violation de ma vie privée pour avoir le droit de voyager étaient ignobles. La nuit précédente, je n’étais pas parvenu à dormir ne serait-ce qu’une seconde et j’avais utilisé ma pilule de modafanil de contrebande pour rester éveillé, malgré le fait que ce médicament soit une véritable saloperie.

Dans mon esprit, le transport aérien est désormais associé avec le viol de mon intégrité corporelle et la violence d’état en général. Je ne veux plus m’approcher des aéroports ou monter à bord d’un avion. Les membres de ma famille qui sont encore « endormis » et qui n’avaient pas conscience du danger ou de l’immoralité de l’expérience ne comprennent pas pourquoi je suis traumatisé et ne veux plus voyager par avion pour aller voir ma famille. En apparence, tout cela peut avoir l’air un peu pathétique, car tout semble normal, mais c’est parce que les armes silencieuses causent des blessures invisibles. Pour l’instant, dans un monde post-covid, je ne fais plus confiance au transport aérien. Entre les pilotes vaccinés, les compagnies woke et les gouvernements capricieux : je ne suis pas sûr que je remonterai dans un avion et cela ne me dérange pas, pour ma tranquillité d’esprit, de rester au sol.

Une guerre non-linéaire vous inflige des blessures de guerre non-conventionnelles. Elles demeurent inexplicables à ceux qui ignorent le conflit et sa nature cachée. Je suis certain que mon histoire vous parlera et que vous avez également vos propres souffrances à exprimer. Et pourtant vous continuez d’avancer et nous sommes toujours là. Quelque chose dans votre esprit vous dit que nous devons persévérer, que nous ne devons pas nous laisser démoraliser, ni nous abandonner à des comportements autodestructeurs.

Nous avons vu le mal à l’œuvre, avec les enfants comme cible principale et nous avons refusé de coopérer avec lui. Nous nous sentons appelés et nous savons au fond de nous qu’il s’agit d’une guerre sainte et qu’il n’y a pas d’autre choix que de nous battre jusqu’à la victoire finale ou jusqu’à une mort honorable. Les patriotes sont ceux qui se battent et se sacrifient pour leur prochain, même s’ils sont critiqués pour cela, car ils savent qu’ils répondent à l’appel d’une vraie et noble cause.

Il n’y a aucun espoir de gain personnel dans ce monde et aucune garantie de reconnaissance dans cette vie. Il n’y aura peut être même jamais de moment de triomphe ou de catharsis car les nouveaux « éveillés » continueront peut-être de nier ce que nous avons enduré. Pour eux, il est mentalement impossible d’accepter des idées qui créent un trouble émotionnel plus grand que celui qu’ils sont capables de supporter. Notre satisfaction doit venir du fait de voir les choses s’améliorer et d’avoir notre conscience pour nous, et non des applaudissements du public.

Il s’agit avant toute chose d’une guerre spirituelle avec le corps et l’esprit comme champs de bataille. On vous a privé de la reconnaissance du fait d’être en guerre, d’avoir combattu dans de vrais combats avec de vraies pertes et d’avoir, en conséquence, reçu de véritables blessures. Et pourtant, vous (et moi) sommes toujours là et nous continuons d’avancer, malgré tout ce que je viens d’évoquer. Votre esprit a surmonté chaque obstacle qui s’est dressé sur votre chemin, aussi chancelant que vous ayez pu être. À mes yeux, vous avez tout l’air d’un héros d’une guerre non-linéaire.

Est-ce que cela ne mérite-il pas que vous soyez un peu fier de vous ?

Notes du traducteur :

Dans le cadre d’une guerre de l’information telle que décrite par ce texte les chrétiens ont l’immense avantage de pouvoir s’appuyer entièrement sur le Christ ainsi que sur les vertus théologales que sont la foi, la charité et surtout l’espérance. Dans ses épreuves, le chrétien sait que le Christ est à ses côtés, qu’Il est le maître de toutes choses et qu’Il a vaincu sur la Croix. Pour finir, tout chrétien sait que Satan est le « prince de ce monde » et que nous devons passer par des persécutions, des épreuves ou des tribulations avant d’atteindre le Royaume de Dieu.

« Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.

Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. »

Matthieu 24:6

Pour aller plus loin :

Des blessures des guerres de l’information (Geddes)

De la guerre hors limites

Du gaslighting

Des symboles

Guerre cognitive

Article sur le contrôle mental (Spartacus)

Du moment de vérité

Article publié le 24 juin par Martin Geddes sous le titre original « The moment of truth ».

Traduit de l’anglais par Stanislas Berton.

La fraude électorale. L’arnaque covidienne. Le génocide. Le chantage. La corruption. Le trafic d’êtres humains. La trahison.

Tout cela va être révélé au grand jour et le monde sera sous le choc, y compris ceux qui connaissent la vérité. Aujourd’hui [NdT :24 juin] marque l’anniversaire de la création de la franc-maçonnerie à Londres en 1717. C’est également le jour de la Saint Jean. Dans le calendrier Julien, c’est le 11/6 (à l’européenne) ou le 9/11 (à l’américaine et inversé). Attendons de voir ce qui va se passer au cours des prochains jours et semaines. Les Russes semblent savoir que quelque chose d’important se prépare et des troupes sont déployées un peu partout aux États-Unis. Cela promet d’être un été comme il y en a peu dans une vie.

Tout est connecté et cela fait des années que les détectives citoyens révèlent les crimes et établissent les liens entre eux. Cela nous permet uniquement de comprendre ce que les membres du renseignement militaire savent depuis longtemps. Nous vivons sous la coupe d’une mafia transnationale avec un projet communiste et post-humain. Comme l’avait parfaitement décrit JFK : « une conspiration aussi monolithique qu’impitoyable qui repose en premier lieu sur la dissimulation pour étendre sa sphère d’influence, sur l’infiltration plutôt que sur l’invasion, sur la subversion plutôt que sur les élections, sur l’intimidation plutôt que le libre choix, sur la guérilla de nuit plutôt que sur la lutte armée de jour »

Le fait que tout soit connecté a son importance. Vous ne pouvez pas révéler la fraude électorale de 2020 (et de toutes les autres élections) sans montrer comment l’arnaque covidienne fut utilisée pour manipuler le vote par correspondance. Vous ne pouvez pas dévoiler la fraude électorale sans dévoiler aussi le caractère génocidaire des injections (et des tests PCR, et tout ce qui est utilisé pour nous empoisonner). Vous ne pouvez pas montrer au grand jour la corruption de Big Pharma sans montrer aussi celle de Big Tech, Big Media, et Big Tout. Tout le complexe militaire, industriel, culturel, universitaire et financier doit s’effondrer. Le monde qui apparaîtra une fois que la poussière sera retombée sera différent de celui que nous avons sous les yeux aujourd’hui.

Au cours des cinq dernières années (et plus), le diable a tenté de nous avoir à l’usure et cela n’a pas fonctionné. Ceux d’entre nous qui sont « éveillés » n’ont rien perdu de leur zèle et sont désormais des guerriers endurcis et expérimentés au service de la cause. Nous sommes littéralement au cœur d’un combat à mort avec un mal qui ne peut qu’être totalement vaincu et neutralisé. Nous autres patriotes avons l’intention de nous protéger, de protéger nos familles et de défendre nos patries. Dieu merci, ce sont les soldats professionnels qui font le gros du travail et notre boulot de paisibles civils est d’empêcher la guerre civile et de limiter les dégâts causés par les inévitables bouleversements. Les soldats numériques diffusent la vérité et, par leur actions désintéressées, ils privent les mensonges de leur capacité à nuire aux autres ainsi qu’à nous-mêmes.

Au moment où le résultat de l’élection de 2020 est annulé, où les arrestations massives sont annoncées (certaines sont déjà en cours) et où la réalité du génocide covidien est révélé marque le début d’un tournant pour l’humanité. A parti de ce moment, l’ennemi doit passer d’une guerre clandestine à une guerre ouverte afin de nous neutraliser : le diable doit nous éliminer. Attaques informatiques, coupures de courant, suppression des moyens de communication, perturbations des chaînes logistiques, effondrements financiers : tout cela est pratiquement certain. Le terme « d’expérience de mort imminente de notre civilisation » se trouve régulièrement mentionné, aussi préparez-vous en conséquence. Le quasi-déclenchement de la 3ème guerre mondiale semble être également à l’ordre du jour, ne serait-ce qu’en tant que film à grand spectacle destiné à réveiller les masses endormies et faire sortir les traîtres du bois. Cela ne va pas être facile mais il semble qu’il y ait des protocoles en place pour gérer ces problèmes et limiter les dégâts.

Pour ceux qui vont être sous le choc de ce « dur réveil », j’ai plusieurs messages pour vous. Le premier est que nous avons été réduits en esclavage bien avant que nous ne soyons nés. Notre histoire a été en grande partie effacée, remplacée par des mensonges, et nous avons tous été soumis tout durant toute notre existence à un endoctrinement très intense. Le monde est très différent de ce qu’on vous a raconté et nous avons été en guerre durant toutes nos vies, alors même que nous croyions vivre en paix. Rien de tout cela n’est de votre faute, et si certains ont rejeté cet endoctrinement plus vite que vous, cela ne fait pas d’eux de meilleurs personnes. Chacun d’entre nous suit son propre chemin et personne d’autre ne peut emprunter le vôtre à votre place. A partir de maintenant, votre priorité est de guérir vos blessures, malgré la rage et la tristesse que font naître en vous la trahison et la chute de vos idoles.

Le second message est que certains d’entre nous se sont consciemment préparés et entraînés -via l’opération Q ainsi que d’autres moyens – à être là pour vous quand vous allez avoir besoin de nous. Nous avons été contraints d’accomplir notre propre travail intérieur, en même temps que la corruption du monde nous était révélée. Nous avons « tenu bon » pendant des années, malgré le fait d’avoir été ridiculisés, ostracisés et persécutés. Nous ne sommes plus ceux que nous étions il y a encore quelques années et nous avons énormément grandi d’une façon que vous n’arrivez peut-être pas encore à pleinement percevoir. Notre travail est de stabiliser la société à l’heure de ce changement radical, de réconforter ceux qui sont en pleine détresse et d’être les pionniers d’un monde tellement meilleur qu’il ne ressemblera à rien de connu. Cela fut une expérience brutale mais ce qui ne vous tue pas vous rend vraiment plus fort et vous pouvez nous faire confiance, même si vous ne faites plus confiance à personne.

Le troisième message concerne le fait que vous allez vous demander pourquoi vous (et tant d’autres personnes que vous considériez comme intelligentes et informées) ont pu se tromper à ce point. Nous sommes au cœur d’un combat spirituel et, en dernière analyse, vous aviez placé votre confiance dans des idoles. Vous avez mis l’autorité temporelle sur un piédestal, fait confiance à des institutions corrompues et souscrit à des récits médiatiques fondés sur la peur et le contrôle. Votre désir d’avoir raison et d’être approuvé par vos amis et collègues était plus fort que celui d’être vertueux. Si vous voulez vous libérer de cette souffrance, vous devez vous réconcilier avec cette réalité extérieure, vous repentir de votre orgueil et vous tourner vers une autorité plus haute que celle de l’État. Il n’y a pas d’autre solution, le prix à payer pour le pardon de vos péchés est déjà payé et le sacrifice d’animaux ou d’enfants n’est pas nécessaire.

Le moment de vérité est arrivé : il est inévitable. Il marque la fin de notre système politique actuel car plus personne ne fera confiance à un homme politique. Il marque la fin de notre système fiscal car des gens sains d’esprit ne financent pas leur propre assassinat et leur asservissement. C’est aussi l’effondrement de notre système financier car le remboursement de la dette dépend des revenus générés par le système fiscal. C’est la fin de notre système judiciaire corrompu qui a transposé les lois qui gouvernent la mer et les morts à la terre et aux vivants. C’est un enfer pour les faux prophètes qui vous ont ordonné de consentir au port du masque et à la mutilation des enfants. C’est une apocalypse de la vérité : la révélation de toutes ces choses immondes qui grouillaient dans l’obscurité.

C’est un cliché de dire que tout cela nous renvoie aux enfants et, nous allons bien entendu devoir faire face à la réalité du sacrifice, de la torture, de l’exploitation et de la production de drogue des plus petits d’entre nous. Et pourtant, un aspect de cette question demeure ignoré. Nous avons tous un enfant intérieur qui porte les blessures de notre enfance. Cette partie vulnérable de nous-même a besoin d’être réconfortée et guérie, il s’agit là d’un besoin universel. Nous devons collectivement affronter ce Grand Réveil, non seulement pour les victimes du passé et les enfants à venir mais aussi pour nous-mêmes. C’est l’opportunité collective de nous arrêter, de reprendre notre souffle, et de reconnaître les traumatismes que nous avons tous subis. Une remise à plat financière, politique ou technologique n’est rien comparée à celle qui touche à nos relations, à notre culture et à notre spiritualité.

Pour que nous puissions tous retrouver notre liberté, nous devons nous libérer des comportements qui proviennent des blessures de notre enfant intérieur. Selon moi, ce que nous appelons le narcissisme, une source importante de mauvaises actions, n’est pas correctement nommé. Tous nos syndromes et nos désordres sont des réactions à des traumatismes et à une privation d’amour qui nous conduisent à nous diviser et à nous fragmenter afin de nous protéger et de nous permettre de continuer à vivre. Une fois que nous admettons que nous avons tous été victimes, à différents degrés, d’abus sataniques récurrents, alors seulement notre conscience peut entamer une transition vers la guérison et la santé. Le paradoxe est que nous pouvons guérir uniquement si nous nous plongeons d’abord dans la douleur causée par le problème. Il existe bien des façons de nous déprogrammer et de nous reprogrammer pour traverser cette nuit de l’âme collective.

J’ai découvert une façon utile de remettre les choses en perspective pour ceux qui viennent juste de se réveiller. Même mes parent ont admis qu’ils parlent quelque fois du fait que « Martin avait raison » mais je leur ai conseillé de voir les choses un peu différemment. Le vrai sujet est « voici le monde tel qu’il est » et ce que Martin, ou toute autre personne, pense n’a pas d’importance. Rechercher la vérité ou la moralité revient à accepter ce qui est divin et cela dépasse nos problèmes d’égos ou de caractères. Le fait d’être à nouveau capable d’une pensée critique et de faire la différence entre la réalité et le récit (c’est à dire entre la morale et l’idéologie) est tout ce qui compte. « Je te l’avais bien bien dit » est peut-être vrai, mais cela n’a pas d’importance, si n’est pour établir une crédibilité qui pourrait s’avérer utile pour l’avenir.

Les « complotistes » se sont transformés en « ingénieurs en responsabilité » et sont maintenant très occupés par la rédaction de déclarations sous serment, l’expulsion des enseignants wokistes et les plaintes contre ceux qui ont violé notre confiance. Le diable a peut être réussi à vous convaincre qu’il n’existait pas, et vous a ainsi piégé, mais vous avez toujours la possibilité de vous repentir et de rejoindre le mouvement. D’une manière ou d’une autre, nous sommes tous imparfaits et le paradoxe est d’accepter votre valeur infinie tout en intégrant votre nature déchue. Se « réveiller » revient à rejeter les ruses du diable, qui vous fait payer la location de ce qui vous revenait de droit en premier lieu, tout en acceptant la grâce qui vous offre la possibilité du repentir pour vos propres errements.

Le moment de vérité sur le monde extérieur est le moment où vous rendez compte que vous avez été trompé, ce qui fait de vous un être humain faillible. Vous pouvez même être un expert en probabilités très intelligent et reconnu, ayant écrit plusieurs livres sur le sujet, et convaincu que vous êtes trop malin pour vous faire avoir. Malheureusement, le sujet qui compte n’est pas le « risque de queue » mais le « risque de connard ». Ceux pour qui la chute sera la plus rude seront ceux qui, par orgueil ou par mépris, pensent qu’aucun complot ne peut dépasser une échelle, une subtilité et une dépravation allant au-delà de leur propre imagination. Le moment de vérité concerne autant notre nature d’individus vulnérables que ce vaste monde corrompu.

Parfois, la vérité est difficile à entendre. Mais c’est la vérité. Et le moment est venu.

Pour aller plus loin :

Des bonnes questions (Geddes)

De l’empire du mensonge (Geddes)

Dépasser Babylone (Geddes)

De la guerre de l’information

Du Grand Réveil

Des quatre années de guerre

Extraits de l’article publié le 10 juillet par Martin Geddes sous le titre « WWG1WGA: Four Years Of War ».

Traduit de l’anglais par Stanislas Berton

[…]

En relisant l’article original [NdT: il s’agit de l’article WWG1WGA: The Greatest Communications Event In History écrit par Martin Geddes en 2018 et republié le 7 juillet 2022 ], je suis frappé par sa « naïve lucidité». Durant de nombreuses années, j’avais travaillé dur pour me former une image juste de ce qui se passait dans le monde et j’avais bûché pendant plusieurs jours afin de produire un texte aussi clair et percutant que possible. Le résultat est satisfaisant et constitue un bon résumé de ma vision du monde à ce moment précis, notamment le fait que la Deuxième Révolution Américaine était en train d’avoir lieu.

Je reviendrai par la suite sur la vision d’ensemble des événements mais avec le bénéfice de quatre années de recul, j’ai beaucoup appris. Bien que l’article original mentionne le trafic d’êtres humains, je n’avais pas encore saisi l’ampleur du phénomène où à quel point il joue un rôle crucial dans les opérations de nos classes dirigeantes. Ce sujet être devrait se trouver au cœur des analyses géopolitiques, ne serait-ce que dans le cadre des réseaux de chantage à la Jeffrey Epstein.

La question du trafic d’êtres humains dépasse largement celle du travail forcé ou des esclaves sexuels, elle recouvre également le trafic d’organes et leur collecte ainsi que les êtres humains utilisés comme nourriture ou sujets d’expérience. Mais la véritable pièce du puzzle qui me manquait était que ce phénomène ne concernait pas seulement une minorité de malheureuses victimes, même si celles-ci se comptaient en millions. La vérité est que tous les habitants du monde industrialisé, sont d’une manière ou d’une autre, victimes de cette traite.

Le trafic d’êtres humains est le cœur du problème

C’est une erreur d’analyse que de considérer les systèmes au sein desquels nous vivons comme étant victimes de “corruption”. J’ai fini par comprendre qu’ils n’étaient pas corrompus ; ils ont été conçus pour fonctionner de cette façon. Votre bien-être et vos intérêts ne sont à aucun moment pris en compte ; toute apparence du contraire n’est qu’un accident, une façade, un effet secondaire ou une erreur. Ce système total d’asservissement et d’esclavage humain inclut (mais n’est pas limité à) :

  • Le système juridique qui vous prive illégalement de vos droits naturels pour vous transformer de façon insidieuse en marchandises via le droit maritime ou commercial ;
  • Le gouvernement qui, en tant qu’entité privatisée et « élue » (par des élections truquées), organise un racket via l’impôt et met en place des « politiques » qui sont défendues par une « police » (et non des forces de l’ordre) sans aucun accord de notre part. Tout cela repose sur l’apparence d’un pouvoir maintenu par l’intimidation de ses victimes et l’enrichissement de ses bénéficiaires ;
  • La santé qui empoisonne volontairement les enfants avec des « vaccins » ne possédant aucun bénéfice avéré (et qui n’offrent pas de protection collective) afin de générer des revenus récurrents grâce aux traitements des maladies chroniques et de permettre, grâce à la surveillance des « corps connectés », le vol d’organes sur demande. Le meurtre récent des patients avec des médicaments ou la ventilation vous dit tout ce que vous avez besoin de savoir à ce sujet [NdT : Martin Geddes fait ici référence à l’administration du Rivotril dans les maisons de retraite et de la mise sous respirateur des patients Covid en 2020] ;
  • Le commerce de détail et la logistique qui servent de façade pour dissimuler le transport et la contrebande d’êtres humains ;
  • La finance qui vous dépouille du fruit de votre travail grâce à la gestion contrôlée des expansions, des dépressions, des faillites, de l’usure et de la monnaie fiduciaire inflationniste, tout en blanchissant les profits dans un petit nombre de centres financiers ;
  • Les médias et l’industrie du divertissement qui conditionnent le public pour lui faire accepter sa maltraitance, aimer ses bourreaux et rejeter toute personne qui dénonce cette opération de crime organisé comme un « complotiste » ;
  • L’éducation et le monde universitaire qui sont avant tout financés par le complexe militaro-industriel pour répondre à ses besoins et se comportent comme les gardiens du savoir « officiel », agissant de facto comme une police de la pensée totalitaire chargée d’endoctriner la prochaine génération ;
  • Les grandes entreprises technologiques (GAFA) qui sont la façade d’opérations de surveillance, de ciblage et d’ingénierie sociale gérée par des intelligences artificielles ;
  • L’énergie qui nous maintient volontairement dépendants de ressources fossiles présentées comme rares plutôt que d’utiliser des technologies déjà utilisées par l’armée ou ayant été censurées par la mafia au pouvoir [NdT : Sur ce point, lire par exemple, cet article sur la théorie de l’origine abiotique du pétrole] ;
  • L’eau et la nourriture qui ont été empoisonnés et dénaturés pour nous rendre faibles et plus facilement contrôlables, pour mieux nous vendre ensuite des médicaments conçus pour traiter le problème ;
  • L’armée qui a déployé tout un ensemble « d’armes silencieuses pour des guerres de l’ombre » contre les populations civiles pour mieux les contrôler, ainsi que les services de renseignement qui se maintiennent génération après génération au-dessus des lois.

Une infrastructure considérable vient soutenir toute cette horreur avec des preuves manifestes d’un réseau global de tunnels et de bases militaires pour déplacer les ressources, tandis que les porte-containers sont utilisés pour les mouvements à la surface. Des réseaux locaux de distribution font transiter les enfants destinés à être violés ou sacrifiés et certains éléments pointent vers un immonde « recyclage » des cadavres humains. Nous ne vivons pas dans la société que l’on nous a vendue. C’est moche.

Cette situation n’a pas surgi du jour au lendemain mais constitue le résultat de plusieurs centaines d’années d’accumulation graduelle d’un pouvoir occulte par la subversion, l’infiltration et la ruse. C’est pour cela que les Églises, qui sont censées être les gardiennes de la conscience, sont impitoyablement attaquées. Le vrai défi consiste à comprendre comment tous ces dispositifs sont connectés pour former un seul système de pouvoir. Il ne s’agit pas tant d’un « complot » que du cancer de la culture criminelle de divers réseaux parasites agissant de concert.

Un tel cauchemar ne peut pas être démantelé en quelques mois, ni même en quelques années. En effet, vous ne pouvez pas mettre une population face à la réalité des sacrifices rituels sataniques quand la plupart des gens ne sont pas prêts à accepter que leurs élections ont été truquées pendant des années et que les médias de masse sont une opération de propagande contrôlée. Les gens deviendraient complètement fous et la société s’effondrerait. Le remède ne peut pas être pire que le mal.

Tout faire selon les règles

Par nécessité, la vérité doit être plus étrange que la fiction : pour que « ça passe », les corrompus ont besoin que vous pensiez que le réel est inconcevable. Si vous m’aviez dit il y a quelques années que nous étions confrontés à des guerres dynastiques perpétrées par des transhumanistes obsédés par la généalogie et la numérologie, je vous aurai suggéré d’arrêter de prendre vos cachets et de les remplacer par des substances psychédéliques moins néfastes. Et pourtant, les choses sont ce qu’elles sont et, si vous acceptez de creuser, il existe des preuves solides venant étayer cette affirmation.

Ces dernières années ont donné aux plus courageux d’entre nous la possibilité de pénétrer dans l’espace mental des occultistes. Ce n’est pas mon domaine d’expertise et je me considère comme un novice en la matière. Le point le plus important à retenir est qu’il existe tout un langage secret utilisé au vu de tous et qui permet aux gens au pouvoir de communiquer entre eux. Vous pouvez par exemple voter une loi de financement et y inclure un montant qui possède une signification au-delà de sa valeur en euros ou en dollars. La date d’un attentat sous faux-pavillon correspond à la « signature de l’artiste ».

[…]

Peu importe si vous acceptez cela ou non, la réalité n’est pas un concours de popularité. A mon sens, la leçon la plus importante est que l’ésotérisme joue un rôle très important et sous-estimé dans la structure de notre société et qu’à dessein, cela n’est pas enseigné à l’école ! L’idée même que votre grande école ait pu vous donner les outils nécessaires pour identifier ce pouvoir occulte est tout simplement ridicule ; nos dirigeants se frottent les mains s’ils ont réussi à faire de vous un technocrate orgueilleux et arrogant (et je suis bien placé pour le savoir…)

Q, anons, and QAnon — une guerre de terminologie

En passant, cela vaut la peine de dire quelques mots à ce sujet, étant donné que l’article parle du « phénomène QAnon » ainsi que de « l’opération QAnon ». Il y  a là une erreur subtile mais importante. Au moment où j’ai écrit cet article [NdT : en 2018], le hashtag « Qanon » était utilisé pour identifier les échanges concernant les Q drops sur les réseaux sociaux. Depuis, le terme a fait l’objet d’un « piratage sémantique » par les médias afin de nuire à Q et aux anons. 

Selon moi, Q représente un contre-récit cohérent et structuré en opposition à la « version officielle ». Q se trouve dans le « brouillard » d’une guerre de l’information et doit être obtus car il est utilisé pour contourner les lois sur les communications directes avec le public [NdT : d’informations classées secret défense]. Les Q drops constituent une réalité objective même si tout est fait pour dissuader le public d’aller voir par lui-même de quoi il en retourne. (Indice : il s’agit d’une forme de contrôle mental et si vous n’êtes pas prêt à prendre en compte des données qui vont à l’encontre de vos croyances actuelles, il est possible que vous soyez dans une secte).

Le terme « Anon » recouvre un large spectre d’esprits libres avec une grande diversité d’opinions au sujet des messages de Q et engagés dans la collecte de renseignement en sources ouvertes. Ils ne forment pas un « esprit de ruche » et il n’est pas possible d’attribuer à l’ensemble du groupe une croyance définie. Des gens raisonnables peuvent avoir et ont des opinions différents sur les messages de Q, leurs objectifs, leur intégrité morale, leur sens, leur effet opérationnel et bien plus encore. (Indice : si l’esprit critique et la différence d’opinion ne sont pas tolérés, il est possible que vous soyez dans une secte.)

Le terme « Qanon » a été utilisé par les médias pour reprendre certaines idées de certains anons et de les associer aux messages de Q comme s’il s’agissait de la seule et unique interprétation de tous les anons. Une source inépuisable d’énergie négative est mobilisée contre ce terme, très négativement connoté socialement. La conséquence est que les gens « respectables » refusent d’aller prendre connaissance des données de Q (un processus qui s’appelle « la science » ) car cela les met mal à l’aise. (Indice : si la méthode scientifique vous met mal à l’aise, il est possible que vous soyez dans une secte.)

 […]

[NdT: Pour plus d’informations sur l’opération Q, nous invitons le lecteur à consulter notre propre article consacré à ce sujet intitulé « De la guerre de l’information » dont une version augmentée figure dans “l’Homme et la Cité – Volume II]

Un processus où tout est question de timing

Pour moi, la partie la plus pénible de cet article de 2018 est sa conclusion où je prédis que tout sera terminé d’ici la fin de l’année. Tel que je le comprends, il s’agit là d’une bonne leçon : à la guerre vous ne révélez jamais votre plan à l’ennemi. En plus, nous aurions été déprimés d’apprendre que allions faire face à un génocide génétique, idem pour le coup de filet de l’élection truquée de 2020. Il fallait que les choses se passent ainsi…

Je comprends désormais que nous sommes confrontés à un processus beaucoup plus long de déconstruction de ces systèmes corrompus de pouvoir. Ils rouillent avant de s’effondrer et le moment de l’effondrement final ne peut pas être prévu à l’avance. Aujourd’hui encore, les messages de Q peuvent être utilisés de façon précise pour comprendre les évènements actuels et se trouvent tout le temps mentionnés de façon indirecte dans les communications officielles, d’une manière qui ne peut pas, d’un point de vue logique, être ignorée. Il s’agit d’une véritable opération du renseignement militaire. Les messages de Q nous donnent confiance en l’existence d’un plan et dans le fait que nous nous trouvons (relativement) en sécurité.

Se tromper sur le timing plutôt que sur la direction générale est préférable à l’inverse. Prendre conscience que des pans entiers de tout ce que vous considériez comme réel sont en vérité une escroquerie, une illusion ou une tromperie est un processus éprouvant. Je n’envie pas ceux qui vont devoir en passer par là en l’espace de quelques jours/mois à l’occasion d’un brutal « retour au réel », et pourtant, ce moment approche. Dans tous les cas, l’effondrement des taux de natalité et l’explosion de la mortalité des « piqués » nous y conduira bientôt. Les choses sont telles qu’elles doivent être et tout se déroule selon le plan de Dieu.

Comme l’écrivait Bill Cooper, l’auteur de visionnaire de Behold A Pale Horse, une fois que vous avez la vision d’ensemble, il est très difficile d’interagir avec votre ancienne société. De votre point de vue, les adultes sont comme des grands enfants, s’accrochant désespérément  à leurs illusions et à peine capables de gérer leurs émotions et leurs comportements. Leurs préoccupations et leur monde sont détachés du vôtre, car ils sont associés au système de contrôle des esclaves mentaux et aux récompenses qu’ils reçoivent pour avoir été bien obéissants.

Nous avons besoin d’un plus large champ du débat

S’il y a une chose que j’ai apprise au cours des quatre dernières années, c’est de devenir « consciemment incompétent » sur ce conflit dans son ensemble. Je comprends désormais que nous sommes engagés dans une guerre au long cours pour l’âme de l’humanité et que celle-ci a des origines et une complexité qu’il est très difficile pour un être humain de comprendre ou de saisir. C’est une guerre de la physique quantique, une guerre génétique, une guerre des temporalités, une guerre nanotechnologique, une guerre des consciences, une guerre de l’espace, une guerre souterraine, une guerre cognitive et bien plus encore.

Je n’écris pas sur des sujets que je ne maîtrise pas mais cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas importants. Des choses que j’aurai simplement écartées d’un revers de main par le passé, comme la possession des humains par des démons, me semble désormais plausible compte tenu de ce que je sais de la nature non-locale de la conscience [NdT: la possession démoniaque est une réalité reconnue par l’Église catholique qui forme des prêtres exorcistes capables d’intervenir dans de tels cas qui demeurent néanmoins relativement rares]. Notre science a été mutilée au point d’être devenue une parodie comique de la vérité (la crise de la non-réplication est un symptôme). Notre histoire a été modifiée de façon spectaculaire: par exemple, j’ai un ami qui possède un globe terrestre du XIXe siècle sur lequel figure le Tartare mais ce dernier a mystérieusement disparu de toutes les archives officielles. [NdT : le même phénomène a eu lieu dans le cas de l’empire des Khazars qui recouvrait une partie de l’actuelle Ukraine.]

Qu’il s’agisse d’anciennes civilisations, de catastrophes périodiques, de « remises à zéro », d’astrothéologie, des questions extra-terrestres, des continents cachés ou du multivers, je me retrouve renvoyé à ma propre ignorance. En tant que spécialiste de la synthèse, j’ai besoin désormais d’une période durant laquelle je vais pouvoir « restocker » et étudier dans le calme mais je ne m’attends pas à ce que les événements m’offrent un tel luxe. 

Aller de l’avant et plein d’allant

Pour ce que j’en sais, le barrage des Trois Gorges pourrait s’effondrer demain, le feu du ciel pourrait s’abattre sur les monuments sataniques de la planète mardi, la bourse pourrait être en chute libre d’ici mercredi et JFK Jr de retour dans la sphère publique d’ici la fin de la semaine prochaine. J’ai appris à éviter les prédictions, à l’exception des tendances générales, notamment celles avec des dates précises, car elles finissent toujours par vous mettre dans l’embarras.

Tout ce que je peux dire c’est que les dates des messages de 2018 se trouvent, de façon assez suspecte, bien alignées sur celles de 2022 dans le cadre d’un « intervalle de quatre ans ». La justice arrive et elle sera publique. La fraude électorale s’est vraiment produite, des arrestations ont déjà eu lieu, et elle aura donc des conséquences. Le « Bidan show » est bidon, c’est un coup de filet et une opération pour détruire pour toujours le parti démocrate. Le trafic d’êtres humains a été révélé au grand jour et son démantèlement est en cours à l’échelle mondiale. Hollywood, sous la forme que nous l’avons connu, n’existe plus. Les crimes de Big Tech sont en train de remonter à la surface. Nous avons exactement progressé dans la direction attendue.

En tant que l’un des plus célèbres commentateurs de Q, ma position est pour le moins étrange. Tous les jetons sont sur la table : si j’avais vu juste dans mon essai de 2018, même si le timing n’était pas bon, alors la partie est terminée pour l’élite progressiste actuelle et les anons représentent désormais la véritable élite intellectuelle et spirituelle. L’intelligentsia en place a été complètement bernée par la propagande et par la chambre d’écho générée par l’ingénierie sociale jusqu’à accepter les horreurs de la pire espèce : pédophilie, meurtre de masse, mutilation génétique des enfants.

Si je me suis complètement planté, je resterai dans l’histoire comme le cas tragique d’un échec individuel. Et ce n’est pas grave ! Il n’y a aucune honte à tenter sa chance et à chercher ensuite à corriger le tir. En effet, étant moi-même un être humain faillible et déchu, je ne me sens pas particulièrement qualifié pour juger les gens ou les prendre de haut. Ce jeu ne comporte pas de « gagnants », si ce n’est la certitude collective d’avoir fait tout ce qui était en notre pouvoir pour protéger les innocents du mal.

Pour moi, le plus grand changement aura été le passage d’une bataille intellectuelle pour la suprématie à un combat spirituel pour le salut. Tant que vous n’avez pas compris le péché d’orgueil, la nécessité de l’humilité et l’adversaire auquel nous faisons face, vous faites partie du problème. Peu importe si vous avez eu « raison » ou que vous avez « aidé », vous ne pouvez pas réussir si vous enfoncez votre prochain d’une manière ou d’une autre. Il ne peut pas y avoir de paix si vous êtes en compétition avec la réalité ou avec les autres.

Dans une guerre spirituelle, le combat est mené par une surveillance constante des forces du mal qui cherchent à faire des plus jeunes leurs victimes. Par conséquent, cette guerre n’est jamais terminée. La ruse et « diviser pour mieux régner » sont les méthodes de l’ennemi. L’unité, la compassion, la compréhension, le pardon et l’amour sont les seuls moyens de sortir de ce conflit. Si l’on se souvient de moi comme quelqu’un qui aura eu « prématurément raison » alors j’aurai échoué ; je préfère que l’on se souvienne de la façon dont j’ai traité ce qui était « ostensiblement maléfique » au moment où la douloureuse vérité est apparue.

Note du traducteur:

Totalement inconnu en France, Martin Geddes, auteur de plusieurs livres, de dizaines d’essais et d’un travail colossal de réinformation sur les réseaux sociaux, est un des acteurs majeurs du Grand Réveil. Tous les écrits de Martin Geddes, libres de droits et en accès libre, peuvent être consultés ici.

Pour aller plus loin:

De la guerre de l’information (mon analyse de l’opération Q, faussement appelée « QAnon » par les médias de masse)

Du déni des complots

Q drops (nous recommandons aux lecteurs de se concentrer sur les posts 1à 471 et d’ignorer ceux postés en 2022)

Traductions des textes de Martin Geddes :

Des bonnes questions

Dépasser Babylone

De la méta-arnaque

Des blessures des guerres de l’information

Du coup d’état numérique

De l’état du front

Article publié le 26 mars 2023 par Martin Geddes sous le titre original « The strange reality of life in a digital foxhole ». Traduit de l’anglais par Stanislas Berton.

Beaucoup d’entre nous vivent actuellement des vies où nous avons l’impression d’avoir ajouté accidentellement une substance psychédélique délirante dans notre café du matin dont les effets refusent de se dissiper. Une fois que l’on commence à voir à quel point peu de choses sont vraiment ce qu’elles semblent être et à quel point il est facile de duper les gens pour leur faire avaler des mensonges, on se détache de ce que tout le monde perçoit comme la “réalité”. Une compréhension accrue de la vision d’ensemble se trouve associée à un processus de deuil permanent pour le monde naïf que nous considérions autrefois comme représentant la totalité des choses.

Des années d’ingénierie sociale, d’IA transformées en armes, de propagande médiatique, de programmation prédictive, de subversion culturelle et d’églises corrompues ont laissé notre société déchirée par des fractures qui ont fait éclater les familles, les communautés et les nationalités. L’ancienne « normalité » dans laquelle nous avions pris l’habitude de vivre est en train de partir en lambeaux, et le nouveau monde se devine à l’horizon mais n’est pas encore tout à fait là. Nous voyons tous les signes annonciateurs d’un nouveau système financier, d’un nouveau système énergétique, d’un nouveau système de santé, d’un nouveau système médiatique et d’un nouveau système social mais pour l’essentiel, ils se trouvent encore tous « à la marge ».

Je n’aurais jamais pu anticiper la situation dans laquelle nous nous trouvons en 2023 il y a encore quelques années. C’est comme si nous étions allés au-delà du territoire du “cygne noir” pour entrer dans la zone étrange de « l’ornithorynque violet”. L’un des rôles clés joués par les « guerriers de l’information » est de protéger la santé mentale et de guérir les traumas en étant les « témoins » de cette lutte collective et en nous rappelant que nous ne sommes pas les seuls à être confrontés à des difficultés. J’ai extrait de mon cerveau dix choses qui, à mes yeux, caractérisent, ce que nous sommes en train de vivre.

1) Tranchées virtuelles. Les dernières années ont été marquées par des heures à discuter sans fin sur Signal, FaceTime, Zoom, WhatsApp et Telegram. Nous avons formé des communautés soudées de partisans et de confidents, bien que nous n’ayons jamais rencontré beaucoup d’entre eux en personne. En conséquence, nos réalités sont quelque peu déformées : le sentiment virtuel de présence de l’autre qui émane d’un dispositif électronique n’est pas le même que la rencontre en face à face et nous avons besoin de cette proximité physique. Les tranchées virtuelles peuvent créer des relations intenses avec nos camarades résistants, mais au prix de tensions ou de négligences dans notre environnement immédiat.

2) Le pays des boucs émissaires. On a vendu à nos proches le mensonge selon lequel toutes les normes « progressistes » ou « woke » sont éthiques, attentionnées, désintéressées, respectables et justes. Pour eux, accepter que c’est exactement le contraire constitue une profonde remise en cause de leur image d’eux-mêmes et de leur confiance en l’autorité. Afin de défendre leur psyché contre la mort de leur ego, ils doivent se séparer de nous et considérer tous les complotistes comme de « mauvaises personnes ». Nous devenons les réceptacles de leur travail inachevé sur leur « part d’ombre » et devenons en conséquence le bouc émissaire. Exclus et ostracisés, nous nous retrouvons dans l’incapacité de faire correctement le deuil de toutes ces relations coincées en animation suspendue tandis que ceux que nous aimons se retrouvent victimes du sortilège des « mensonges à la mode ».

3) Difficultés financières. « Tenir le coup », défendre vos principes et refuser d’obéir au mal coûte souvent des carrières, des emplois, des clients, des promotions et des projets. Dans le même temps, nous pouvons être confrontés à des bouleversements dans nos vie tandis que nous les reconfigurons autour d’une réalité sociale modifiée. Les prix dans les magasins explosent, nos économies fondent et nous devons assumer les coûts de préparation pour les temps difficiles à venir. Les luttes avec des autorités corrompues nous conduisent à dépenser une énergie qui serait autrement consacrée à gagner notre vie. Il est courant que les patriotes aient besoin de l’aide des uns et des autres pour continuer à lutter contre la marée de la trahison.

4) Invisibilité culturelle. Notre ennemi doit créer un faux consensus, tromper les gens de bonne volonté en leur faisant renier leur conscience pour obéir à des ordres du jour cachés. Les films, les jeux vidéo et les feuilletons célèbrent des modes de vie, des situations et des morales qui sont répugnants pour beaucoup (voire la plupart) des gens. L’homme ou la femme ordinaire qui lutte contre le totalitarisme d’État et les crimes du gouvernement est dénigré et diffamé. La culture de masse corrompue fait tout son possible pour faire comme si la culture des guerriers de l’information n’existait pas ou n’avait pas d’importance, déformant son apparence pour en faire le contraire de la réalité. En temps voulu, nos véritables histoires seront racontées.

5) Aliénation de divertissement. J’allais souvent au cinéma dans les années 1990 et au début des années 2000. Je lisais des magazines comme The Economist alors que je faisais d’interminables trajets en avion pour mes activités de consultant. J’assistais à des pièces de théâtre et des comédies musicales grand public et, occasionnellement à des concerts de musique électronique bruyants. Il m’arrivait même parfois de lire un roman. Beaucoup d’entre nous considèrent désormais que les choses qui nous divertissaient par le passé sont en train de perdre leur attrait et pas seulement parce que nous avançons en âge. Nous voyons les messages cachés et nous avons appris à nous défier de la programmation mentale, cela rend plus difficile de nous détendre et de nous immerger dans des univers fictifs.

6) Prise de conscience historique. Le « cosmos conceptuel » dans lequel nous vivons s’élargit à mesure que nous prenons conscience que les choses ne sont pas telles qu’elles semblent être. L’idée d’une histoire cachée gagne en crédibilité, devenant le nouveau modèle par défaut. Nous regardons les vieux bâtiments, les monuments, les expositions des musées, les cartes et les livres anciens, les églises ouvragées et les grands édifices avec un tout nouvel œil. L’électricité, le son, les remèdes, les génocides, les inondations, les orphelins, les réinitialisations… c’est tout un nouveau monde dont nous devons apprendre les règles, comme un retour à la maternelle. Être en ville, ce circuit imprimé de flux d’énergie, prend une nouvelle dimension, pas toujours facile à comprendre.

7) Guérison créative. En nous déconnectant de la fausse culture qui nous entoure, nous cherchons une thérapie pour notre âme blessée. La nature, l’artisanat, le jardinage, la cuisine, la marche, la navigation, le yoga et les animaux domestiques semblent remplir ce vide qui était autrefois occupé par le divertissement. Créer des choses concrètes arrive en haut de notre liste de priorités, apportant une plénitude avec laquelle d’autres façons de nous occuper peinent à rivaliser. La peinture, la photographie, l’écriture et d’innombrables hobbies donnent un sens à notre vie et nous ouvrent des possibilités d’interactions sociales tandis que nous abandonnons les formes de divertissement qui, autrefois, nous captivaient. Nous nous guérissons grâce à nos actes d’expression divine qui nous ramènent à un état plus ludique d’émerveillement enfantin.

8) Problèmes de persécution. À un niveau stratégique, la guerre est déjà gagné, terminée avant même d’avoir commencé. La tête du serpent a peut-être été coupée, mais ceux d’entre nous qui vivent dans le monde de tous les jours sont encore confrontés aux derniers soubresauts de la matrice de l’asservissement agonisante. Les entreprises d’énergie avides, la police locale progressiste, les voisins malveillants, les conseils municipaux corrompus, les impôts exigés par des États génocidaires… Nous devons constamment garder ces loups loin de notre porte. Les lois semblent ne s’appliquer qu’à nous, jamais à eux. Vous devez choisir vos batailles, en échangeant des principes contre des conséquences. Une fois que vous avez décidé de vous battre vous ne pouvez plus faire marche arrière, vous devez donc accepter les blessures comme faisant partie de la vocation du guerrier.

9) Anticipation paradoxale. Avec le recul, je considère avec amusement mon ancien désir d’une résolution rapide de cette guerre. Extraire la société des mâchoires du mal et défaire des décennies de lavage de cerveau est un processus et non un événement. Des moments de catharsis rapides peuvent avoir lieu mais le thème dominant est celui d’observer des dates défiler, sans que les événements spécifiques attendus se produisent, mais avec étrangement plus de progrès que ce que nous avions imaginé possible. Chaque jour qui passe nous apporte une meilleure compréhension de l’ampleur du problème auquel nous avons été confrontés et l’incroyable vitesse à laquelle nous sommes en train de le résoudre. Le jour où « ça » arrivera et où la société repartira sur de nouvelles bases sera également le jour où nous aurons réussi à nous détacher de notre obsession pour les dates arbitraires.

10) Paix intérieure. Peut-être ne s’agit-il que de mon cas mais en défendant vos principes et en insistant sur votre souveraineté vous vous épargnez un grand nombre de tragédies pour votre âme. Le corps et l’esprit peuvent continuer d’être affectés par les turbulences du monde matériel mais au plus profond de vous-même, vous acceptez qui vous êtes, vos défauts, vos limites et vous ne tolérez plus toutes ces bêtises que vous aviez l’habitude de tolérer. Les relations de codépendance, la violence émotionnelle, le désir narcissique, tous ces cycles sans fin de violence contre vous-même, se sentir piégé ou chercher des distractions, perdent tout à coup leur attrait. Être un guerrier de l’information vous donne confiance en votre capacité de discernement et de détachement via à vis des croyances et des comportements complètement déments des autres personnes.

Peut-être trouverez-vous utile de réfléchir à où vous en êtes et d’évaluer dans quelle mesure cela diffère de ce que vous auriez pu anticiper il y a deux, cinq, dix ans. Qu’est-ce qui caractérise cette période pour vous ? Qu’avez-vous découvert à propos de vous-même que vous n’aviez pas apprécié auparavant ? Qu’est-ce que votre « moi intérieur » comprend maintenant que vous auriez aimé savoir et qui aurait pu vous éviter de l’angoisse ? Quelles parties de votre vie sont encore bloquées dans la « matrice » et demandent de l’énergie pour être détachées ? De quelle manière contribuez-vous au monde meilleur à venir, et dans quels combats devriez-vous vous investir?

Une fois que le système financier aura basculé et que les procès pour trahison seront diffusés à la télévision, nous serons trop absorbés par l’ampleur du changement pour avoir le temps de réfléchir.

C’est donc le bon moment pour songer à tout cela.

Pour aller plus loin :

Des blessures des guerres de l’information (Geddes)

Des bonnes questions (Geddes)

Des quatre années de guerre (Geddes)