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On killing (livre)

« Si vous êtes vierge et que vous voulez vous préparer à votre nuit de noces, si vous avez des problèmes sexuels ou que vous êtes tout simplement curieux, vous pouvez trouver des centaines de livres traitant de la sexualité. Mais si vous êtes un jeune soldat ou un membre des forces de l’ordre anticipant votre baptême du feu, le conjoint d’un vétéran perturbé par le fait d’avoir dû tuer ou que vous êtes tout simplement curieux, il n’existe aucun livre sur le fait de donner la mort et les conséquences d’un tel acte. »

Après plusieurs années de pratique en tant que militaire, historien et psychologue, le lieutenant-colonel de l’armée américaine Dave Grossman a entrepris de rédiger un livre, aujourd’hui considéré comme un classique et une lecture obligatoire dans toutes les académies militaires américaines, sur la psychologie qui entoure le fait de donner la mort (killing), une nouvelle discipline qu’il a baptisé du nom de « killology ».

La première idée reçue à laquelle ce travail tord le cou est qu’il est extrêmement facile à l’être humain de tuer l’un de ses semblables.

En réalité, c’est tout le contraire. Après la première guerre mondiale,  le général et historien S.L.A Marshall fut le premier à se rendre compte que, lors d’un engagement, seuls 15 à 20% des soldats d’infanterie cherchaient véritablement à ouvrir le feu sur leurs adversaires, une observation corroborée par la suite par d’autres études ainsi que par la reconstitution des guerres du passé.

Dans la première partie du livre, Grossman revient sur les barrières psychologiques qui empêchent un être humain d’en tuer un autre et rappelle, en s’appuyant sur les travaux du célèbre éthologue Konrad Lorenz, que dans la Nature, la plupart des conflits sont évités par des postures d’intimidation et, une fois déclenchés, se terminent le plus souvent, non par la mise à mort, mais par l’adoption d’une posture de soumission par le vaincu.

Tuer un autre être humain demande en réalité de surmonter des résistances émotionnelles et psychologiques considérables. Plus l’ennemi est proche, par exemple au corps à corps, plus l’acte est difficile et les conséquences psychologiques lourdes. A l’inverse, plus l’ennemi est lointain ou dépersonnifié par la distance ou le matériel, bombardement aérien ou vision nocturne par exemple, plus l’acte de tuer est facile et l’impact psychologique d’avoir donné la mort, faible.

Dans la seconde partie du livre, Grossman présente un modèle dont les différentes variables visent à détailler le processus par lequel un individu peut être plus ou moins facilement amené à tuer :

-l’ordre donné par une autorité : il est d’autant mieux accepté quand l’autorité est légitime et présente à proximité. Les chefs et les officiers exercent donc une influence décisive sur la propension du soldat à tuer ou à se restreindre. Le livre révèle au passage que la supériorité de l’armée romaine reposait en partie sur le fait d’avoir été la première au monde à avoir eu des officiers chargés uniquement de manœuvrer la troupe et de la pousser au combat.

-l’absolution du groupe : nombre, proximité et identification avec le groupe, pression des pairs. Plus nous sommes intégrés dans un groupe et plus celui-ci exerce une surveillance directe, plus il est difficile de ne pas tuer. Alors que les soldats d’infanterie tirent peu, c’est le contraire pour les artilleurs, les snipers travaillant en binôme ou les équipes opérant une mitrailleuse lourde.

-les prédispositions du tueur : conditionnement/entraînement, l’expérience récente (par ex : il est plus facile de tuer si l’ennemi vient de tuer votre camarade sous vos yeux), le tempérament (à noter que le chiffre de 2%  de « tueurs naturels » sans remords cité par Grossman correspond à peu près à celui généralement accepté pour le pourcentage de psychopathes au sein d’une population)

-attractivité de la victime : distance physique et émotionnelle (culture, ethnie, classe sociale).  Il est généralement plus facile de tuer des gens avec lesquels nous semblons n’avoir rien en commun d’où la nécessité pour les soldats de déshumaniser l’ennemi (“sous-hommes”, “boches”, “bridés” etc…) et à l’inverse, celle des vaincus de chercher à susciter de l’empathie pour ne pas être exécutés.

Au-delà de ce travail théorique, l’intérêt de ce livre repose en partie sur les témoignages poignants de soldats qui, encouragés par l’écoute sans jugement du psychologue, se livrent à des confidences sur des états d’âme et des expériences douloureuses parfois gardés enfouis en eux pendant toute une vie. Certains racontent la honte qu’ils ressentent encore bien des années plus tard de ne pas avoir réussi à ouvrir le feu sur un ennemi qui menaçait leur patrouille, d’autres expliquent comment le premier ennemi qu’ils ont tué « les yeux dans les yeux » a passé toute leur vie à les hanter, d’autres plus rares, avouent que le fait de tuer les a plongé dans un état d’extase plus violent et dangereux que la meilleure des drogues.

Le grand mérite de ce livre est ainsi de rappeler que loin de l’image facile et glamour véhiculé par le cinéma, les jeux vidéo ou la littérature, tuer est un acte d’une intimité et d’une puissance émotionnelle intense ressemblant à bien des égards à l’acte sexuel, une comparaison revenant à de nombreuses reprises sous la plume de l’auteur qui, lecteur de Freud, fait du soldat un être soumis plus que les autres aux forces conjointes d’ Éros et de Thanatos, la pulsion de vie et la pulsion de mort.

Dans la dernière partie du livre, Grossman s’attache au désastre que fut, sur le plan psychologique, la guerre du Vietnam et revient longuement sur les millions de cas de stress post-traumatique suite à la mauvaise gestion par l’armée et la société américaines de l’acte de tuer et de ses conséquences . En effet, suite à la découverte du faible taux d’ouverture de feu par l’infanterie, les méthodes de conditionnement et d’entraînement du soldat furent complètement repensées, notamment via le passage de cibles rondes à des silhouettes à formes humaines.

Suite à ces modifications, les taux passèrent à 55% en Corée et à près de 95% au Vietnam. En utilisant des variations sur les techniques de conditionnement développées par Pavlov et Skinner, l’armée américaine parvint à parfaitement conditionner ses soldats pour tuer. Malheureusement, dans le même temps, elle échoua complètement à développer l’organisation et les outils permettant aux soldats de gérer psychologiquement le fait d’avoir tué.

Alors que les soldats de la seconde guerre mondiale partaient au front au sein d’une unité, bénéficiaient à leur retour d’un sas de décompression et étaient traités comme des héros lors de leur retour au pays, les vétérans du Vietnam partirent individuellement, passèrent sans transition de la jungle du Vietnam à la petite maison de banlieue et surtout se trouvèrent confrontés à une hostilité sans nom de la part de la société et notamment du mouvement anti-guerre.

Grâce à sa formation de psychologue, Grossman décrit parfaitement  à quel point il est destructeur pour la psyché d’un soldat d’avoir dû, pour sa patrie, par devoir et sous la pression du groupe, donner la mort et, de retour au pays, au lieu de recevoir l’absolution tant attendue de la communauté au sens large, se voir rejeté et traité d’assassin par celle-ci.

Lorsqu’un pays agit de la sorte, il détruit non seulement le mental de ses soldats mais c’est le pacte implicite entre ces derniers et la Nation qui se trouve rompu.

Ce livre étant centré sur les méthodes et l’expérience de l’armée américaine, il serait intéressant d’apprendre comment les autres armées et particulièrement l’armée française, ont appris à gérer dans leurs rangs la nécessité de donner la mort et ses conséquences psychologiques.

Pour terminer, la lecture de ce livre jette un éclairage des plus inquiétants sur l’épidémie de violences dites gratuites ou d’attaques au couteau motivées par le fanatisme islamique qui ensanglantent aujourd’hui la France.

En effet, les auteurs de telles violences évoluent le plus souvent dans un véritable no man’s land culturel et identitaire : ils ne se considèrent pas comme français sans pour autant évoluer à l’intérieur du cadre anthropologiquement cohérent de leurs sociétés d’origine; ils peuvent trouver la justification de leurs actes dans l’islam et la nécessité de porter la guerre aux mécréants avec, dans certains cas, un conditionnement psychologique renforcé de façon concrète par la pratique rituelle de l’égorgement du mouton ; ils bénéficient du soutien de nombreux membres de leur communauté et de la bénédiction des certains chefs spirituels ou politiques et enfin, ils évoluent dans un contexte de haine et de déshumanisation des Français de souche (les kouffars ou les babtous) encouragé par une partie des médias et de certains faiseurs d’opinion, sans parler des problèmes liés à l’éducation ou aux déficiences cognitives mises en avant par le pédopsychiatre, Maurice Berger.

Tous les éléments du modèle de Grossman sont là pour expliquer pourquoi les agressions dites « gratuites » sont de plus en plus violentes et fréquentes et pourquoi au lieu de chercher la simple soumission, elles laissent désormais libre cours à une véritable sauvagerie  qui laisse le plus souvent les victimes mortes ou gravement blessées.

Par naïveté, lâcheté et faiblesse, les sociétés occidentales ont laissé se développer et accueilli en leur sein des armées de véritables tueurs évoluant au sein d’un système culturel et identitaire dans lequel les résistances naturelles au fait de donner la mort aux occidentaux se trouvent détruites ou affaiblies. Les sociétés occidentales ont cru qu’en renonçant à la violence légitime,  à la discrimination et l’usage de la force, elles allaient donner naissance à des sociétés totalement pacifiques et apaisées, elles vont devoir au contraire réapprendre à se battre, à donner la mort et à en gérer les conséquences.

Voir également: “Sous le feu : la mort comme hypothèse de travail” de Michel Goya

NB: Cet article ne fait pas partie du recueil L’Homme et la Cité

De l’effet d’ancrage

En psychologie, l’effet d’ancrage (anchoring) désigne un biais cognitif humain qui consiste à privilégier la première information reçue et à l’utiliser en tant que valeur de référence.

L’effet d’ancrage est une technique particulièrement utilisée en négociation ou en politique où elle se révèle particulièrement utile car elle permet de poser les termes de la discussion et de faire en sorte qu’il soit très difficile psychologiquement pour l’interlocuteur de s’en écarter.

Un exemple d’ancrage consiste à demander à des convives d’un repas de choisir entre fromage et dessert. En formulant les choses ainsi, vous avez « ancré » le choix.  Si suite à cela, un convive venait à demander s’il serait possible d’avoir fromage et dessert et pourquoi pas en plus un petit café, il passerait aux yeux de l’assemblée  pour quelqu’un d’exigeant, voire d’impoli.

De la même manière, l’effet d’ancrage explique pourquoi pour obtenir une augmentation de salaire significative, il est souvent préférable  de changer d’employeur, voire de métier plutôt que de rester dans la même entreprise. Même si vous le méritez, il est plus difficile pour votre ancien patron de vous payer 10 000€ de plus par an car c’est votre ancien salaire qui reste sa valeur de référence.

De tous temps, l’effet d’ancrage a été utilisé en politique pour défendre une position ou affaiblir celle de l’adversaire. Abraham Lincoln utilisa par exemple l’abolition de l’esclavage dans les Etats du Nord  comme effet d’ancrage dans ses négociations avec le sud esclavagiste comme le montre avec brio le film « Lincoln » de Steven Spielberg.

Aujourd’hui, aucun sujet n’illustre mieux l’utilisation de l’effet d’ancrage que celui du traitement de l’immigration. Le gouvernement français a par exemple annoncé récemment la mise en place de quotas sur l’immigration de travail et un durcissement des conditions d’accès à l’AME.

Ces décisions sont présentées par les commentateurs comme un « virage à droite » et des mesures dures.

Redoutable effet d’ancrage !

Un véritable virage à droite consisterait en réalité à ne plus accueillir de réfugiés, à expulser les clandestins, à mettre un terme au regroupement familial, à en finir avec le droit du sol, à déchoir de la nationalité française les criminels binationaux et de procéder à une remigration massive des populations indument naturalisées depuis quarante ans. Mais grâce à l’effet d’ancrage, des mesurettes à la portée limitée peuvent être présentées comme une politique de grande fermeté.

Le deuxième bonus de l’effet de l’ancrage est justement de présenter ceux qui osent sortir du cercle étroit des choix qu’il a tracé comme des extrémistes ou des gens déraisonnables.

Même si vous pouvez démontrer par A + B que le marché immobilier est surévalué d’environ 70%, vous aurez bien du mal à faire admettre au vendeur que le bien qu’il espérait vous vendre 100 000€ ne vaut en réalité que 30 000€ sans passer pour un idiot peu conscient de la réalité du marché.

Comprendre la puissance de l’effet d’ancrage, c’est comprendre l’importance du contrôle des médias et plus généralement des sources d’information par le pouvoir. En effet, dans nos sociétés contemporaines, ce sont les médias qui pour l’essentiel définissent les termes de l’ancrage.  Par le registre lexical, le choix des thématiques, des données ainsi que celui des intervenants, ces derniers ancrent dans l’esprit du public les valeurs de référence.

Celui qui contrôle les médias contrôle en réalité ce qui est considéré  par une société comme la norme raisonnable. Sur le plan politique, il est notamment amusant de constater par exemple que des thèmes ou des idées considérés comme appartenant à l’ultra-droite en France sont considérés comme de centre-droit dans des pays comme la Russie, la Hongrie ou la Pologne. A chaque pays, son ancrage.

Éviter les pièges tendus par l’ancrage demande une discipline mentale de fer.

Pour un négociateur, il faut dès le début  recadrer le débat en accusant au passage  l’interlocuteur de nous prendre pour un imbécile ou de nous manquer de respect.  Une fois l’ancrage établi, sortir du cercle tracé par celui-ci suppose une force de caractère et une indifférence au fait d’être traité d’extrémiste, d’idéaliste ou de dur en affaires. Sur le plan social et médiatique, le meilleur antidote reste encore de s’exposer le moins possible aux termes de l’ancrage pour ne pas l’intérioriser et au contraire aller chercher ce qu’on appelle les biais de confirmation pour se prémunir mentalement.

Face à l’effet d’ancrage, comme le capitaine pris dans la tempête,  il ne faut surtout pas chercher à jeter l’ancre mais plutôt chercher à son garder son cap et continuer à suivre son étoile.

De la bienveillance

“Il n’y a pas de trêve avec les Furies/ Ton visage si bienveillant/Est le drapeau blanc qu’elles ignorent”

R.S. Thomas

C’est un ajout récent à la novlangue de l’époque que l’on retrouve à toutes les sauces et sur toutes les langues.

Aujourd’hui, rien ne semble plus important que de cultiver sa bienveillance. Pas un politique, un journaliste, un psychologue, un manager ne manque à l’appel pour nous rappeler l’importance d’être bienveillant.

La bienveillance : un mot bonbon pour une époque guimauve qui ne sait plus que mâcher mou.

En réalité, cette injonction permanente à la bienveillance devrait nous inquiéter.

En psychologie, plus un mot est employé, plus il cache en réalité son contraire.

Les métropoles dites apaisées sont celles où la criminalité est la plus grande et les parangons de vertu affichée sont souvent ceux qui, en privé, succombent aux plus grands vices.

L’appel à la bienveillance, c’est la réponse à la véritable dureté de l’époque, à sa violence, à son hypocrisie. Cet appel désespéré à la bienveillance, c’est demander un cocon, un refuge, un répit.

Arrêtez le massacre s’il vous plaît ; soyez bienveillant, je vous en prie.

Naïveté de l’époque qui croit qu’il suffira d’appeler à la bienveillance pour être épargné.

Si l’époque est mauvaise, les valeurs dévoyées et les chefs incapables, alors il faut reformer tout cela, par la force si nécessaire. Ce n’est pas en appelant à la pitié, autre nom de la bienveillance, que les choses risquent de changer.

Car cette bienveillance est un poison qui nous affaiblit et nous tue à petit feu.

Tous les systèmes vivants sont régis par des boucles de renforcement positives ou négatives.

Confronté à un choc ou à une agression, un système peut durcir la zone attaquée ou faire comme ce ver de terre décrit par Nietzsche qui se recroqueville davantage pour réduire ses chances de se faire à nouveau piétiner.   La bienveillance, c’est la deuxième option.

Notre corps est plus sage que nous. Attaqué par des virus ou des bactéries,  il développe des défenses immunitaires et fait monter notre température pour tuer l’envahisseur.

Promouvoir la bienveillance, c’est à l’inverse devenir comme ces américains obsédés par les germes qui cherchent à vivre dans les environnements les plus aseptisés possibles et qui finissent par ne plus avoir la moindre défense immunitaire. C’est aussi devenir comme cette nouvelle génération d’étudiants désormais incapables de supporter un débat un peu vif ou un remontage de bretelles en règle et qui se réfugient dans des safe space sur les campus ou se sentent agressés par la moindre critique.

« Tout ce qui ne te tue pas, te rend plus fort » disait Nietzsche.

Ou comme le disait mon arrière-grand père, boulanger de son état : « Si tu ne supportes pas la chaleur, ne rentre pas dans le fournil ».

Ce n’est pas la bienveillance qu’il faut demander mais l’estime et le respect.

Ces derniers ne sont pas dus, ils se méritent et ils se gagnent.

Au lieu de nous affaiblir, ils nous renforcent.

Au lieu de nous ramollir, ils nous endurcissent.

Etre contre la bienveillance, c’est en réalité rendre un immense service à notre époque.

Les temps qui viennent vont être durs, très durs.

Le monde qui vient n’est pas celui de la bienveillance mais de la guerre et de la lutte.

Alors au lieu d’appliquer la pommade dérisoire de la bienveillance sur les petits bobos de nos esprits fragiles, nous ferions mieux d’apprendre à prendre des coups et à en donner.

Pour aller plus loin:

Deadwood

Du gaslighting politique

En psychologie, le terme « gaslighting » ou détournement cognitif désigne une technique de manipulation mentale dans laquelle le bourreau cherche à faire douter la victime de la réalité de son agression, de sa souffrance ou de sa santé mentale. Cette technique est particulièrement utilisée par les sociopathes ainsi que par les auteurs de violences conjugales.

Une fois ce terme présenté, il apparait clairement que les peuples européens, et le peuple en français en particulier, subissent depuis plusieurs années une gigantesque opération de gaslighting de la part de  classes dirigeantes, des  médias et des minorités.

La tentative la plus éhontée de gaslighting est sans aucun doute celle menée par l’islam. Pour comprendre, commençons par rappeler qu’en France, entre 2012 et 2018, 263 personnes ont été tuées par le terrorisme islamique. Rappelons ensuite  qu’en France, des quartiers entiers sont devenus enclaves étrangères islamisées de fait  d’où sont peu à peu chassés les juifs et les français « mécréants ». Rappelons aussi qu’année après année, provocation après provocation, l’islam impose  un peu plus ses lois et ses coutumes dans l’espace public : viande hallal, port du voile, burkini, mosquées… Rappelons enfin que les Français n’ont jamais été consultés sur leur consentement à l’implantation massive d’une population islamique sur une terre historiquement chrétienne.

Dans les faits, le peuple français subit une agression culturelle, et parfois physique permanente, qui menace à terme son existence  et son identité. Et pourtant, ce sont bien les  musulmans  qui ne cessent de se présenter comme les malheureuses victimes d’une société française « raciste » et « islamophobe », trouvant dans le moindre des faits divers l’occasion de se victimiser un peu plus.

Magnifique exemple  de gaslighting où les agresseurs cherchent, et  le plus souvent parviennent, à culpabiliser les agressés !

La même technique est utilisée dans le domaine  économique et social par la classe dirigeante 

Voilà plus de quarante ans que le peuple français subit les conséquences de choix économiques et politiques désastreux : les champions industriels sont vendus à la découpe, la France périphérique laissée à l’abandon, la qualité des services publics ne cesse de se détériorer. Confronté à la réalité du quotidien, le peuple français  voit bien que la France va de plus en plus mal, qu’elle perd son identité et qu’une population étrangère s’y installe et s’y comporte comme en pays conquis. A raison, le peuple  interpelle ses dirigeants et  leur demande des comptes.

Que font les responsables ?

Ils pratiquent le gaslighting en rejetant la faute sur les français.

Si la France va mal, ce n’est pas parce que ceux qui la dirigent sont médiocres ou incompétents.

C’est parce que les Français sont fainéants, qu’ils ne travaillent pas assez, qu’ils ne sont jamais contents et d’ailleurs, ils n’apprécient pas la chance qu’ils ont d’avoir des dirigeants capables d’une pensée aussi subtile que complexe. Si les Français arrêtaient d’être un peuple de « gaulois réfractaires » qui fument des clopes, roulent au diesel et refusent d’embrasser cette diversité qui est une « chance pour la France » peut-être que les choses iraient un peu mieux pour eux.

Magnifique exemple de gaslighting où, une fois de plus, le bourreau cherche à culpabiliser sa victime.

Les exemples de manipulation cognitive sont tellement nombreux qu’ils pourraient être multipliés à l’infini.

Comment la victime peut-elle sortir de ce cercle vicieux ?

Que faire quand pendant des décennies tout un peuple a été victime de sévices psychologiques, de surcroît de la part de ceux qui étaient censés le protéger et l’informer ?  

Première étape : arrêter de culpabiliser, faire confiance à son instinct et admettre que, pendant des années, nous avons  été manipulés par des pervers.

Deuxième étape : Ne plus accorder le moindre crédit aux manipulateurs et les chasser du pouvoir et des plateaux télévisés.

Troisième étape : Si jamais ils reviennent, en jurant que cette fois, ils ont compris et qu’ils vont changer, ne pas tomber dans le piège et garder la porte bien fermée. S’ils insistent, répondre à coups de fusil.

Même si, balayées par le vent du réel, les effluves du  gaslighting sont en train de se dissiper, trop de Français continuent de culpabiliser de penser ce qu’ils pensent et de voir ce qu’ils voient.  

Pour sortir le peuple français de cette spirale infernale, il faut commencer par l’aider à reprendre confiance en lui et combattre impitoyablement tous les manipulateurs qui cherchent à l’affaiblir et à le faire douter.

De la hiérarchie socio-sexuelle

« Sur cent hommes, dix ne devraient pas être là, quatre-vingt ne sont que des cibles. Neuf sont de vrais combattants, et nous leur en sommes reconnaissants, car ils se battent. Mais un seul, un seul est un véritable guerrier et c’est lui qui ramène tous les autres à la maison. » Héraclite

L’une des conséquences les plus funestes du dogme de l’égalité se manifeste par son refus de reconnaître l’existence des hiérarchies naturelles. En effet, si tous les hommes sont égaux en dignité devant Dieu, le Créateur a distribué les talents et les aptitudes de façon différenciée et inégale afin que chacun puisse occuper la place qui lui revient au sein de l’ordre naturel divin. À l’inverse, la superstition de l’égalité vise à nier des différences pourtant réelles et observables avec pour conséquences funestes le rejet de l’autorité, la guerre de tous contre tous et pour finir, l’effondrement de l’ordre social.

Après plusieurs siècles de colonisation mentale par le dogme de l’égalité, force est de constater que la plupart des Occidentaux, y compris nombre de conservateurs, ont parfaitement intégré cet article de foi et se retrouvent aujourd’hui incapables de penser l’inégalité et de comprendre comment sa prise en compte est indispensable au bon fonctionnement de tout groupe humain. En réaction à cette idéologie progressiste qui prétend, au nom de l’égalité, nier toutes les différences entre les hommes, la dissidence américaine a forgé le concept de hiérarchie socio-sexuelle (social sexual hierarchy ou SSH en anglais).

Fondée sur l’expérience empirique plutôt que sur une théorie, cette taxonomie trouve son origine dans les observations « d’experts en séduction » (pick-up artists) tels que Roosh V. En effet, ceux-ci constatèrent un lien étroit entre le rapport aux femmes, la confiance en soi et la place de chaque homme au sein de la hiérarchie socio-sexuelle. En France, des observations similaires se retrouvent, sous une forme plus littéraire, dans les premiers romans de l’écrivain Michel Houellebecq comme « L’extension du domaine de la lutte » ou « Les particules élémentaires ».

La taxonomie SSH sera ensuite affinée et développée par Theodore Robert Beale, auteur et éditeur américain lié au mouvement alt-right et connu sous le nom de plume Vox Day. Selon Beale, le concept de hiérarchie socio-sexuelle « constitue une taxonomie fondée sur l’observation empirique et non l’invention ou la création. Les catégories représentent avant tout des modèles de comportements masculins dans des contextes sociaux. Elles ne correspondent pas nécessairement au statut ou au rang social. Elles ne s’appliquent pas aux animaux ou aux femmes et recouvrent les différents aspects du comportement humain, des relations intersexuelles aux sports d’équipes, en passant par le monde du travail ou les organisations sociales. »

D’après le modèle, développé par Beale et complété par mes propres observations, les profils comportementaux masculins sont les suivants :

Note : Par souci de concision, nous avons omis certaines sous-catégories et profils annexes que sont les bravos, les lambdas ou encore les zetas. Pour plus d’informations à ce sujet, nous invitons le lecteur à consulter les sources en fin d’article.

Alpha

L’alpha est un leader naturel. Il est dominant, charismatique et possède une grande confiance en lui. Il attire les femmes et les hommes cherchent à lui ressembler. L’alpha n’a pas peur de prendre des risques et ne redoute pas le conflit. Ultra-compétitif, c’est un perfectionniste qui cherche toujours à être le premier et à obtenir ce qu’il y a meilleur. Les alphas sont des extravertis qui ont besoin d’être au centre de l’attention. A ce titre, ils sont très sensibles au statut et aux marques de soumission comme de respect. Donald Trump, Jacques Chirac ou, dans la fiction, Tony Stark (Iron Man) constituent de parfaits exemples de mâles alphas. Si la plupart des femmes sont attirées par les alphas, peu de femmes occidentales modernes sont prêtes à accepter les exigences du mâle alpha et la soumission qu’il exige de sa partenaire.

Faiblesse :

L’alpha peut être vaniteux et superficiel. Sa quête du statut et son besoin d’être admiré peuvent le conduire à faire certaines compromissions et lui rendent parfois difficile l’adoption d’idées trop éloignées de l’opinion majoritaire. Son besoin de séduire les femmes et ses pulsions sexuelles peuvent également lui être préjudiciables.

Sigma

Le sigma est l’équivalent introverti de l’alpha. Bien que pouvant être un excellent chef, le sigma se comporte la plupart du temps en loup solitaire, indifférent au statut social et peu enclin au respect des hiérarchies. Farouchement indépendant et possédant une confiance en lui moins visible mais toute aussi importante que l’alpha, le sigma a besoin de se mettre à l’écart pour concevoir des plans à long-terme ou des innovations de rupture. Intelligent, audacieux et extrêmement rusé, le sigma a besoin d’être son propre patron et d’agir selon ses propres règles. Dans le domaine des relations, les sigmas ont généralement peu de vrais amis et privilégient les relations individuelles. Très à l’aise avec les femmes, le sigma séduit par son indépendance et son mystère mais éprouve des difficultés à s’engager. Charles de Gaulle, Napoléon, ou encore dans la fiction Sherlock Holmes ou Han Solo correspondent à des profils de leaders sigmas.

Faiblesse : Le refus des sigmas de jouer selon les règles peut les conduire à l’ostracisation ou à la marginalité dans un système qui n’est pas capable de gérer leur indépendance ou de tirer parti de leur singularité. Le peu d’intérêt porté aux normes et aux hiérarchies peut également devenir un handicap lorsqu’ils se retrouvent à devoir assumer les responsabilités de chef.

Note sur les alphas et les sigmas :

-les chefs alphas sont davantage plébiscités par les sociétés « simples », plus sensibles à l’expression visible de la puissance et de la confiance en soi et possédant un niveau de complexité sociale faible. À l’inverse, les chefs sigmas sont davantage prisés par les sociétés matures à fort niveau de complexité sociale.

-le christianisme est une croyance religieuse extrêmement structurante pour les alphas comme pour les sigmas. En effet, il vient discipliner les alphas dont les appétits et la vitalité peuvent devenir déréglés, entraînant le risque d’un préjudice pour eux-mêmes comme pour le groupe. Pour les sigmas, le christianisme peut légitimer, pour eux-mêmes comme pour la société, un rôle de chef qu’ils peuvent être réticents à assumer et, via les sacrements, les aider à s’engager sur le temps long.

-le système actuel est extrêmement toxique pour les alphas comme pour les sigmas. Au nom de la lutte contre la “masculinité toxique” et le “patriarcat”, il empêche les premiers de dominer et de jouer leur rôle de chefs. Les seconds voient leur singularité étouffée par le conformisme ambiant et leur volonté d’indépendance brimée par un contrôle social et technocratique de plus en plus étroit et intrusif.

Beta/Bravo

Le beta est l’éternel numéro 2, le fidèle lieutenant. Manquant de confiance en lui ou de charisme, le beta recherche la validation externe et n’est pas à l’aise avec le conflit ou la prise de risque. Les betas sont très loyaux et enclins à suivre les ordres ainsi qu’à respecter les hiérarchies. En conséquence, les betas font souvent de belles carrières et sont indispensables au bon fonctionnement d’une organisation. Sur le plan personnel, ce sont souvent des partenaires fiables et d’excellents pères de famille. Alain Juppé avec Jacques Chirac, Michel Debré avec Charles De Gaulle, Sam avec Frodon ou le Docteur Watson avec Sherlock Holmes (duo Beta/Sigma) sont de bons exemples de profils betas.

Faiblesse : Le destin du beta dépend de l’alpha avec lequel il se lie. Sous l’influence de ce dernier, le beta pourra être amené à bien ou mal agir. Un mauvais alpha pourra également être tenté de sacrifier son beta et le traiter comme un simple fusible. Pour une organisation, il est toujours catastrophique de mettre un beta à une place devant être occupée par un alpha ou un sigma.


Delta

Le delta est monsieur tout le monde. C’est un homme honnête et sérieux qui place sa valeur dans sa compétence et son travail. Peu séduisant et possédant une confiance en lui faible, il n’est pas à l’aise avec les femmes. Si un delta parvient à séduire une femme d’un statut supérieur, il se mettra à la vénérer ce qui pourra conduire celle-ci à le quitter. Beaucoup d’hommes qui pensent être des betas sont en réalité des deltas, ce qui n’est pas une mauvaise chose car un delta qui assume son statut possède tous les éléments pour mener une vie saine et contribuer utilement à la société.

Faiblesse : Les deltas ont besoin d’être respectés pour leur compétence et appréciés pour leur loyauté. Le rôle des alphas/sigmas et betas est d’encadrer les deltas, de fixer des objectifs stratégiques pour les premiers et opérationnels pour les seconds. Quand l’encadrement est défaillant ou corrompu, la passivité et la faible confiance en eux des deltas peuvent les conduire à être facilement exploités.

Notes sur les deltas et les betas :

– la plupart des femmes qui cherchent à se mettre en couple avec des alphas ou, plus rarement, des sigmas, seraient en réalité plus heureuses avec des betas ou des deltas. Par ailleurs, le travail des femmes et leur accès aux études supérieures contribuent à rendre difficiles leurs relations avec les betas/deltas, considérés de statut égal ou inférieur, tandis que leur indépendance et leur refus de la féminité traditionnelle conduit ces mêmes femmes à être également rejetées par les alphas/sigmas.

-la société actuelle représente un environnement extrêmement hostile et toxique pour les betas/deltas. Les modèles de réussite qui leur sont proposés par la publicité ou les médias leur sont inaccessibles. L’absence de véritables modèles, à commencer par celui du père, rend difficile leur construction en tant qu’hommes et enfin, la destruction des métiers productifs, la rentabilité à court terme et la multiplication des normes nuit à leur épanouissement professionnel. Pour finir, les avancées de la technologie (IA, automatisation, robotique) les poussent être considérés par les mondialistes malthusiens comme des « inutiles ».

-en insistant sur l’égale dignité des hommes devant Dieu, le christianisme contribue à protéger les betas/deltas des excès des alphas et des sigmas. À bien des égards, les betas et les deltas sont ceux qui ont le plus à perdre de la déchristianisation de la société, de la destruction de l’État, de la 4ème Révolution industrielle et de la mise en concurrence généralisée.

Oméga

L’oméga est l’exact opposé de l’alpha. C’est un paria que tout le monde évite. Contrairement aux gammas, l’oméga n’est pas manipulateur ou malhonnête mais il est en revanche totalement dépourvu de compétences sociales. S’il se prend de passion pour un sujet, l’oméga peut s’y consacrer de façon obsessionnelle. En conséquence, les omégas font d’excellents techniciens dans des domaines très spécifiques tels que l’informatique et tous ceux où les relations humaines et sociales peuvent être réduites au minimum. Sur le plan relationnel, l’oméga évolue souvent au sein d’un autre groupe d’omégas de type geeks ou nerds. Pour peu qu’il soit bien encadré ou incité à se prendre en main, notamment en travaillant sur son apparence physique et son hygiène, l’oméga peut, au prix de beaucoup d’efforts, améliorer sa situation pour devenir un delta.

Faiblesse : L’oméga peut facilement tomber dans la marginalité ou la délinquance. Ses tendances obsessionnelles ou asociales peuvent être exploitées par des manipulateurs ou des criminels. À force d’être rejeté par la société ou les femmes, l’oméga peut les rejeter en retour (phénomène incels).


Gamma

Le gamma est une personnalité hautement toxique. Obsessionnel, manipulateur et de mauvaise foi, le gamma est convaincu de posséder une intelligence supérieure qui lui donne le droit de régner en monarque absolu sur l’univers tout entier, à commencer par les alphas, les betas et même les sigmas. Le grand drame du gamma est de ne pas comprendre pourquoi le monde entier ne reconnaît pas son génie, à commencer par les femmes qui devraient toutes être à ses pieds. Incapable de reconnaître ses erreurs ou d’évaluer avec lucidité son rang dans la hiérarchie socio-sexuelle, le gamma est un être aigri, égoïste et souvent prisonnier d’une spirale d’échec fondée sur le mensonge. C’est chez les gammas que l’on retrouve les escrocs, les pervers narcissiques, les manipulateurs, les « fact-checkers » et les militants « progressistes ».

Notes sur les gammas :

-le gamma pullule sur les réseaux sociaux. Que ce soit, sur le Covid, la géopolitique, l’économie, la religion, le gamma a toujours réponse à tout et se croit légitime pour parler d’égal à égal avec de vrais experts qui sont souvent des alphas, des sigmas ou même des betas.

-en Occident, les études supérieures sont une véritable machine à fabriquer des gammas convaincus qu’ils sont des Alphas. La plupart des Gammas croient, à tort, qu’ils sont des Sigmas. Contrairement aux Gammas, les Sigmas ont naturellement du succès avec les femmes et sont totalement indifférents à l’opinion des autres à leur égard. Dans un article traduit par nos soins, le philosophe et trader Nassim Nicholas Taleb a dressé le portrait de ces Intellectuels-Mais-Idiots.

-l’expérience enseigne qu’il est impossible d’avoir une relation ou un échange constructif avec un gamma. La seule solution consiste à le neutraliser. Dans une entreprise, il faut le virer. Dans un groupe, il faut le chasser. Sur les réseaux sociaux, il faut le bloquer. Inutile de chercher à discuter. Comme le dit très sagement Vox Day « Gamma’s gonna gamma » (le gamma va faire son gamma).

-la seule chance de salut pour un gamma consiste à reconnaître sa nature, à faire pénitence et à reprendre avec humilité et constance le long chemin qui le conduira, aux prix de grands efforts, à devenir un delta et, plus rarement, un beta.

Il est évident que la classification que vous venons de présenter n’a pas la prétention de saisir toutes les nuances de la personnalité d’un individu mais vise simplement à dégager une tendance psychologique dominante. Notons également que cette classification comporte une dimension dynamique : un alpha peut chuter et devenir un gamma s’il se met à mentir aux autres comme à lui-même. À l’inverse, un delta peut devenir un beta en acceptant des responsabilités et en mettant ses compétences au service d’une organisation. Précisons également que le concept de hiérarchie socio-sexuelle n’a pas pour but de dévaloriser les hommes ou de les enfermer dans des représentations figées mais, au contraire, de leur proposer un cadre conceptuel leur permettant non pas tant d’identifier leur propre place au sein de la hiérarchie mais celle des autres hommes et de prévoir en conséquence leur comportement.

À ce titre, la taxonomie SSH constitue un outil très utile pour tous ceux chargés de gérer des groupes masculins : dirigeants politiques, officiers, chefs d’entreprises, recruteurs, entraîneurs sportifs, coachs etc. La reconnaissance des différents profils du modèle SSH est d’autant plus importantes que des moyens colossaux sont aujourd’hui mise en œuvre pour détruire la masculinité ainsi que la capacité d’action et d’organisation des hommes. Que ce soit via l’éducation, les normes sociales, la culture d’entreprise ou encore la propagande médiatique, nous assistons en effet à une convergence de facteurs visant à :

  • neutraliser les alphas au nom de la lutte contre la « masculinité toxique »
  • rendre fous les sigmas via un discours qui prône « le respect des différences » en paroles mais impose le plus étouffant des conformismes en actes
  • priver les betas de modèles positifs à suivre ou à imiter
  • éliminer les deltas rendus inutiles par les avancées techniques (robotisation, IA, automatisation)
  • retourner les tendances obsessionnelles des omégas contre la société (wokisme, incels)
  • produire en masse des gammas via les études supérieures ou l’idéologie « progressiste ».

Contre ce phénomène de fond qui ne peut que conduire à l’effondrement de la civilisation occidentale, le modèle SSH vise au contraire à donner aux hommes les outils leur permettant de penser les hiérarchies naturelles et d’utiliser ces connaissances pour bâtir une société et des organisations solides et efficaces selon le schéma suivant :

  • un alpha ou un sigma pour diriger
  • des sigmas pour penser long-terme/stratégie et produire des innovations de rupture
  • des betas pour seconder l’alpha/sigma
  • des deltas qui sont encadrés et guidés au niveau opérationnel par les betas et au niveau stratégique par des alphas/sigmas
  • des omégas centrés sur leurs domaines de compétences et dont les tendances asociales sont gérées
  • des gammas rapidement identifiés et neutralisés

À l’heure où notre pays et notre civilisation se trouvent en danger de mort, il est capital que les hommes puissent jouer leur rôle, c’est à dire exercer l’autorité, fixer des limites, protéger les plus faibles et neutraliser les menaces. Ce combat commence par se libérer du poison mental de l’égalité, fruit des dogmes et des superstitions des Lumières, pour ensuite comprendre que le véritable combat politique dépasse de loin la simple question électorale et concerne les rapports entre les sexes, la corruption de la connaissance par l’idéologie et enfin, la définition des valeurs religieuses sur lesquelles est fondée toute société. Pour finir, ajoutons que toute hiérarchie sociale ne peut être stable, féconde et légitime que si celle-ci se trouve fondée sur la vision chrétienne qui reconnaît aux hommes une égale dignité devant Dieu et soumet ceux placés au sommet de la hiérarchie sous l’autorité de Notre Seigneur Jésus-Christ et dans la crainte de Son Jugement.

Pour aller plus loin :

Du leadership (Essais- Vol I)

Des organisations (Essais- Vol I)

De l’égalité (Essais- Vol I)

Taxonomie SSH (anglais)

Personnalités socio-sexuelles (anglais)

SSH Vox Day

L’esprit familial (Durain/Delassus)

Des psychopathes

Bien des gens croient que le diable est mort, alors qu’il se contente aujourd’hui de se promener déguisé en homme. Nicolas Gomez Davila

Des films comme « Le Silence des Agneaux » ont dépeint les psychopathes comme des personnalités à la fois retorses et flamboyantes. La réalité est autrement triviale et bien plus terrifiante.

Une des dates marquantes dans l’histoire de l’étude la psychopathie est la publication de « La ponérologie politique : étude la genèse du mal à des fins politiques ». Ce livre, rédigé par un collectif de psychiatres polonais à l’époque communiste révèle comment notre monde est dirigé par une minorité de psychopathes se cachant derrière « un masque de santé mentale ».

Les véritables psychopathes ne sont pas des tueurs en série éructant derrière les barreaux d’une prison de haute sécurité ou tapis dans un bois en attendant le passage d’une innocente victime.

Non, ce sont des chefs d’état, des chefs d’entreprises, des médecins, des stars de la chanson ou du cinéma. Si vous êtes déstabilisé par cette révélation, vous le serez encore plus en apprenant que du point de vue de la biologie évolutive, le fait d’être un psychopathe constitue un véritable avantage.

En effet, l’intelligence largement supérieure à la moyenne et surtout l’incapacité à ressentir  de l’empathie pour ses victimes ou à souffrir des remords causés par le mensonge ou la manipulation font du psychopathe l’être parfait pour s’imposer dans des situations de dominance et accéder aux rangs les plus élevés de la hiérarchie sociale.

S’il y a bien  une chose en revanche qu’Hollywood a dépeint correctement, c’est l’extrême intelligence du psychopathe. Ses capacités hors-normes sont le plus souvent utilisées pour manipuler ses victimes et piéger ses proies. Loin d’être un fou furieux, le couteau entre les dents et la bave aux lèvres, le psychopathe est un grand charmeur. Il séduit, il flatte, il promet. Son sens aigu de l’observation lui permet d’analyse votre psychologie  pour y détecter la faille dans laquelle il va s’engouffrer.

Pour arriver à ses fins, il va mentir, tromper, déformer les faits, refaçonner la réalité à sa guise.

Et il n’en ressentira aucune gêne, ni remords.

Il est quasiment impossible pour un être humain « normal » d’imaginer le fonctionnement d’un psychopathe. Nous pensons naïvement que les gens ont les mêmes limites que nous et ressentent les mêmes émotions désagréables quand ils commettent une injustice ou profèrent un véritable mensonge.  C’est vrai, sauf dans le cas du psychopathe et c’est cela qui le rend si redoutable.

Il fonctionne différemment, il n’est pas « câblé » pareil.

Prenons l’exemple d’un psychopathe engagé en politique.

Avec un électeur de base, il se fera sympathique, bon vivant, proche du peuple.

Avec un syndicaliste, il se dira proche des revendications des ouvriers et pestera contre les patrons.

Avec les patrons, il dira l’inverse et se prétendra libéral.

Quand le peuple demandera des mesures fermes contre l’immigration, il lancera un débat sur le sujet et se déclarera préoccupé par la question.

En coulisse, il agira contre l’extrême-droite et financera des mouvements d’extrême-gauche.

Le pire, c’est que ça marche.

Les gens aimeront le psychopathe et continueront jusqu’à sa mort de penser qu’il était proche d’eux, qu’il était sympathique, à l’écoute, que c’était un bon chef qui avait leurs intérêts à cœur.

Ils ne comprendront jamais que tout cela n’était qu’une ruse de psychopathe, un « masque de santé mentale ». Dans son for intérieur, le psychopathe méprisera ces imbéciles qu’il a si facilement dupés.

Comment détecter les psychopathes ?

1-Les actes et leurs résultats

Le psychopathe fait beaucoup de promesses, prétend entendre, comprendre mais ses annonces sont souvent peu suivies d’effet. Surtout, il se débrouille toujours pour faire passer son intérêt personnel avant l’intérêt général et évite toujours de faire de vrais sacrifices.  L’entreprise fait faillite, il part avec un parachute doré. Le pays court à la ruine, il continue de mener grand train. Si quelqu’un doit payer, ce sont toujours ses lieutenants, jamais lui.

2-Trop sympathiques et séducteurs

Pour manipuler ses proies, le psychopathe les séduit et les charme en leur disant ce qu’elles veulent entendre. Par conséquent, quelqu’un de trop sympathique, d’absolument charmant et dont absolument tout le monde dit trop de bien et qui, de surcroît, vous dit toujours ce que vous voulez entendre, doit susciter la méfiance. Face à ce genre de profil, l’alerte rouge doit s’enclencher : attention, psychopathe potentiel !

L’ennemi juré du psychopathe, sa Némésis, qui peut aussi être sa proie favorite quand elle n’a pas été avertie, est le surdoué. Ce dernier a le souci authentique du bien commun et les capacités intellectuelles pour voir clair dans le jeu du  psychopathe. A ce sujet, il est intéressant de noter que dans la culture populaire  les grands conflits archétypaux opposent souvent un surdoué à un psychopathe.

Que faire face à un psychopathe ?

En premier lieu, il ne faut en aucun cas tenter de l’attaquer de front car les chances de succès sont quasi nulles. Ensuite, il est tout aussi inutile faire appel à sa compassion, à sa morale ou à son humanité.

Autant supplier un tigre affamé de ne pas vous manger.

Il est tout aussi déconseillé de le designer publiquement un psychopathe comme tel. A moins d’être un psychiatre, l’accusation ne sera pas prise au sérieux et le psychopathe l’a retournera à son avantage.

Pour neutraliser un psychopathe, il faut d’abord commencer par rompre le charme en passant le moins de temps avec lui et en réduisant au maximum le volume  et la fréquence des interactions. Dans le même temps, il faut cesser de lui faire confiance et ne plus croire une seule de ses promesses ou de ses engagements. En cas de collaboration forcée, il faut tout mettre par écrit enregistrer les conversations, bref se barder de preuves objectives.

Quand le moment est venu de neutraliser le psychopathe en passant à l’action, il faut être rapide, brutal, décisif et surtout ne lui laisser aucune chance de réagir.

Dans tous les cas, il est déconseillé d’attaquer frontalement un psychopathe car les chances de succès sont très faibles.

Ceci étant dit, le meilleur moyen de se prémunir contre les psychopathes reste de les identifier à temps pour éviter de se retrouver dans leur environnement proche.

Pour autant, il serait ridicule et excessif de voir un psychopathe derrière chaque personnalité forte ou dominatrice. Au mieux, les psychopathes représentent 1% de la population. Manipuler, mentir et tricher sont des comportements humains normaux. Les psychopathes, eux, se distinguent par le fait que le mensonge et la manipulation ne sont pas pour eux des outils tactiques utilisés de façon ponctuelle mais un mode de fonctionnement total et permanent.

Pour aller plus loin:

De la pathocratie

Du déni des complots

Psychopathy and the Origins of Totalitarianism

Les troubles psy expliqués par la théorie de l’évolution, Pierrich Plusquellec

La ponérologie : étude de la genèse du mal à des fins politiques

L’agression : une histoire naturelle du mal, Konrad Lorenz

Des blessures des guerres de l’information

Article publié le 26 avril 2022 par Martin Geddes sous le titre « The injuries of information warfare ».

Traduit de l’anglais par Stanislas Berton

Ces derniers temps, j’ai beaucoup réfléchi à la nature de la guerre de l’information, une guerre qui recouvre la psychologie, l’intelligence artificielle, le contrôle mental, l’ingénierie sociale, le transhumanisme et les armes bactériologiques. Ma propre réalité intérieure est une « vérité absolue » à laquelle j’ai accès et dont je peux parler. Tandis que les années de cette guerre défilent, je constate que l’exposition au domaine virtuel a produit en moi des changements. J’espère que parler de ces blessures permettra de rendre légitimes les souffrances invisibles et muettes que ressentent d’autres personnes que moi.

Nous comprenons l’héroïsme de la guerre conventionnelle et la détermination dont il a fallu faire preuve pour endurer des bombardements comme le Blitz sur Londres durant la Seconde Guerre Mondiale. Tout le monde savait qu’il s’agissait d’une véritable guerre, même si un petit nombre de gens pouvaient manifester un désaccord sur sa nécessité ou ses vertus. La guerre actuelle est d’une toute autre nature : c’est une guerre contre et sur « l’opinion publique ». La guerre fait rage tant que suffisamment de gens ne croient pas qu’il y a une guerre et pensent que les autres gens ne croient pas non plus qu’il y a une guerre. La suppression de l’information qui révèle la véritable guerre est figurative.

J’ai été victime d’attitudes odieuses de la part de gens que je respectais et en qui j’avais auparavant confiance et qui semblent justifier leurs actions par le fait que toute personne qui a conscience de  la guerre de subversion en cours doit être considéré comme fou. Dans la sphère professionnelle, j’ai été désavoué par les « experts » de l’industrie de la tech [NdT : Martin Geddes est un professionnel mondialement reconnu des télécoms. Il occupa notamment le poste de directeur du département « Innovation et design » chez British Telecom]. Ce sont de parfaits hypocrites qui prétendent défendre la liberté d’expression et la diversité des points de vue tout en manifestant activement leur enthousiasme quand des gens comme moi se voient privés de leurs libertés. De la même manière, j’ai connu de douloureuses trahisons au sein de ma propre famille.

Le monde physique est rempli de zombies masqués et aux regards vides, de muselières abandonnées sur les trottoirs et de publicités empoisonnant l’atmosphère avec de la peur. Certains de mes amis ont injecté des potions toxiques à leurs enfants tout en considérant ceux qui refusaient le sacrement de l’Église du Covid comme d’irresponsables dégénérés. Quand je me retrouve en leur compagnie, je dois m’efforcer de limiter ma conversation à des banalités ; quand je me tiens à distance, je nourris le soupçon d’avoir rejoint un mouvement sectaire. Les temps sont durs.

Peu de choses peuvent rivaliser avec l’horreur de la mutilation génétique des enfants via le viol par aiguilles. Et parce qu’il est clinique dans son exécution, ce viol vous prive de ses manifestations habituelles et visibles que sont les cris et la violence. Mon livre censuré décrit le Coronagate comme le scandale des scandales et le temps a prouvé l’exactitude de mes affirmations. Pendant ce temps, d’après l’analyse réalisée par The Expose des données officielles du gouvernement britannique, les enfants « double vaccinés » meurent cinquante fois plus vite que les non-vaccinés (on ne parle pas des non-lobotomisés ou de non-amputés, il y a donc un subtil effet d’ancrage à l’œuvre ici).

La censure ne se limite pas à la suppression d’informations importantes et vitales. Ce n’est pas non plus une simple « Nuit de Cristal » où  les vitrines virtuelles des patriotes seraient cassées. Cela revient plutôt à assister à l’assassinat d’enfants, à l’abri des regards, sans pouvoir agir pour les sauver. À ce sujet, mes propres filles ont été mises en danger parce que des membres de ma famille ont préféré la propagande des médias à la réalité censurée. C’est dans ce contexte que doivent être comprises les blessures de la troisième guerre mondiale. Les soldats de la première guerre avaient connu l’horreur de la guerre des tranchées et des attaques au gaz mais ils n’avaient pas été forcés d’assister au massacre de leurs enfants avec la complicité de leurs familles, tout en étant accusés d’être des « complotistes » pour avoir identifié les criminels s’en prenant aux innocents. Les cercueils taille-enfant et les parents endeuillés sont une réalité, même si mon clavier ne baigne pas dans le sang.

Une telle barbarie demande un peu de travail pour être détectée mais une fois que vous en avez pris conscience, vous ne pouvez plus revenir en arrière. Voici les différents types de blessures de guerre que j’ai remarquées dans le cadre de cette guerre bio-informatique qui est, à ma connaissance, sans équivalent dans l’Histoire.

La première d’entre elles est la « blessure de concentration » qui est l’équivalent mental du « pied de tranchée ». Les réseaux sociaux nous exposent à une succession infinie d’informations en format court que nous devons utiliser pour prendre des décisions. J’ai constaté une fatigue et une difficulté grandissantes à me concentrer sur des formats plus longs. Comme si mon esprit avait été entraîné à consommer l’information par petites tranches et rien de plus. Regarder des vidéos ou lire des livres représente un défi car cela impose de rester concentré sur une plus longue période. Je suis très fort pour utiliser les réseaux sociaux mais cela a un coût !

La deuxième est la « blessure de l’injustice ». Nous sommes dans une guerre de la persuasion et si vous voulez produire quelque chose de valeur, cela vous impose d’être à la fois ouvert et vulnérable. La plupart des poètes de la première guerre mondiale ont écrit après être revenus du champ de bataille ; à l’inverse, nous devons créer alors que nos propres familles sont bombardées par des mensonges mortels jour après jour. Je mets toute mon âme dans mon travail et le fait d’être censuré, sans que cela ne donne lieu à aucune réaction ou manifestation de soutien, me fait du mal. Rester sur le champ de bataille exige de surmonter le réflexe naturel de chercher à le quitter afin d’éviter d’être davantage blessé.

Nous autres soldats de l’information sommes confrontés à des informations profondément malsaines: viols d’enfants, armes psychotoniques, nanotechnologies cauchemardesques, cannibalisme, trahison, esclavage, empoisonnements de masse, massacre des innocents, lâchage par ceux en qui nous avions le plus confiance, techniques de manipulation mentale au sein du foyer, etc…Au fil du temps se développe une « aversion pour la blessure » : je cherche à passer de moins en moins de temps en ligne et de plus en plus de temps « hors ligne » et au contact de la nature. Rester dans la lutte me demande de plus en plus d’efforts. C’est pour cela que hier, j’ai eu autant de mal à écrire cet article, mon inspiration était bloquée par mes propres traumatismes.

La nature insidieuse de cette guerre signifie qu’il n’existe pas de distinction entre le champ de bataille et la vie de tous les jours. De plus, les mêmes compétences, sur-sollicitées, doivent être utilisées dans d’autres contextes. Par exemple, j’ai beaucoup de mal à trier et à mettre en ligne les photos dont j’ai besoin pour faire tourner mon studio d’impression photo et gagner honnêtement ma vie. Pour la bonne raison que l’autiste surmené que je suis doit s’appuyer dans les deux cas sur les mêmes compétences organisationnelles et que je n’ai plus accès à mes canaux marketing habituels. Voilà un exemple de « blessure d’enveloppement » de cette guerre de l’information hors limites.

Beaucoup d’entre nous souffrent d’une « blessure d’aliénation » après avoir réalisé que beaucoup de nos vieux amis n’étaient pas de vrais amis. Ceux qui souhaitent vivre dans le mensonge veulent définir par eux-mêmes ce qui est juste et vrai, cherchant ainsi à occuper la place réservée à Dieu. Nous avons beaucoup de mal à établir une intimité spirituelle ou affective dans notre environnement proche. Tandis que nos amants, nos enfants et nos collègues règlent leurs vies selon des principes spirituels dangereux ou diaboliques, ils deviennent peu à peu pour nous des étrangers. Notre environnement social devient de plus en plus virtuel mais cela n’est pas toujours bon pour nous de nous trouver dans un environnement immatériel et impalpable.

Le dernier type de blessure que je voudrais mentionner est la “blessure d’isolation”. Les guerriers de l’information peuvent avoir le sentiment que leur travail est de seconde-classe ou sans importance car il lui manque le « bang, bang » des armes. Cependant, la guerre psychologie est barbare et aussi exigeante que le programme d’entrainement des forces spéciales. Continuer malgré l’épuisement physique, ce dont j’ai pu faire l’expérience en faisant de l’aviron ou du trek, est à bien des égards plus facile que de subir pendant des années la moquerie de vos pairs ou l’ostracisation sociale.

Ce qui me ramène au début de cet article : je voudrais conclure par quelques réflexions sur Twitter et l’avenir des réseaux sociaux. Mettre en évidence et corriger la malfaisance du tyran et propriétaire en place n’est pas suffisant. Nous devons reconnaître que la « cancel culture » conduit à la mort et que les «blessures des guerres de l’information » ne peuvent pas être dissociées des blessures physiques. La tâche qui nous attend est de repenser les réseaux sociaux pour que la violence en soit exclue et que la paix en soit le mode par défaut. Cela signifie rendre le pouvoir aux utilisateurs sur la participation au réseau et la présentation du contenu.

Note du traducteur:

Totalement inconnu en France, Martin Geddes, auteur de plusieurs livres, de dizaines d’essais et d’un travail colossal de réinformation sur les réseaux sociaux, est un des acteurs majeurs du Grand Réveil. Tous les écrits de Martin Geddes, libres de droits et en accès libre, peuvent être consultés ici.

Pour aller plus loin:

Des bonnes questions

Dépasser Babylone

De la méta-arnaque

Du coup d’état numérique