Stuart Alan Kauffman est un médecin, un biologiste et un chercheurtravaillant sur les systèmes complexes, notamment l’origine de la vie sur terre. Sur ce point, il défend l’idée que la complexité des systèmes biologiques et des organismes découle au moins autant de l’auto-organisation et des processus dynamiques non à l’équilibre que de la sélection naturelle darwinienne [NdT : « Far-from-equilibrium dynamics », il s’agit d’une situation où un ordre est maintenu ou émerge au-delà des seuils d’instabilité].
Dans le cadre ce ces recherches, Stuart Kauffman a modélisé les phénomènes d’émergence sous la forme d’une courbe en S. Comme l’a écrit Régis Chamagne, « Cette courbe est presque plate au début, elle semble ne pas évoluer, puis subitement, elle grimpe de façon exponentielle, passe par un point d’inflexion et se stabilise asymptotiquement vers son nouveau paradigme. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu’il peut se passer beaucoup de petites choses en apparence anodines si l’on n’y est pas attentif, sans que cela se remarque de l’extérieur, mais à un moment donné, la combinaison de toutes ces petites choses fait masse critique et provoque le changement d’état. »
Cette courbe de Stuart Kauffman nous permet de mieux comprendre à la fois ce que nous avons vécu et ce que nous sommes en train de vivre. Pour simplifier, à partir de la Renaissance, avec une accélération durant la période des Lumières, premier point d’inflexion de la courbe, l’Occident a été le théâtre d’une remise en cause fondamentale des principes philosophiques, spirituels et sociaux qui l’avaient gouverné jusque alors. En 1789, la Révolution Française fut la manifestation visible et politique du deuxième point d’inflexion de cette courbe avec une croissance et une diffusion exponentielle des idées modernes et révolutionnaires tout au long des XIXe et XXe siècles. Après la seconde guerre mondiale, l’Occident atteignit le troisième point d’inflexion avec un transfert de souveraineté progressif des États à des institutions supranationales, la poursuite du travail de sape philosophique (déconstructionnisme, existentialisme, début des gender studies) et la mise en place de ce l’écrivain Renaud Camus a appelé les « industries de l’hébétude » (médias de masse, remplacement de la culture par le divertissement). En 1989, l’effondrement (programmé) de l’URSS constitua le dernier point d’inflexion et donna l’illusion d’une fin de l’Histoire à un Occident désormais mûr pour achever avec le transhumanisme, la « théorie de genre » et la destruction de toute forme de structures, de valeurs ou d’organisations traditionnelles, le projet luciférien d’individu devenu créateur de sa propre norme.
Alors que les mondialistes, les progressistes et les partisans d’un Nouvel Ordre Mondial pensaient avoir triomphé en arrivant au bout de la courbe de Stuart Kauffman, leur aveuglement les empêcha de comprendre qu’ils se trouvaient en réalité non pas à la fin mais au début de cette même courbe. En effet, depuis les années 2000, un nouveau cycle de changement d’état s’est enclenché avec un premier point d’inflexion incarné par une minorité avant-gardiste de résistants, de patriotes et de défenseurs des valeurs traditionnelles ayant compris le danger posé par le projet mondialiste/progressiste et déterminés à le combattre pour assurer la survie de leurs civilisations respectives. En 2020, là où ses organisateurs crurent y voir l’aboutissement de leur projet, la Grande Réinitialisation et l’épidémie de Covid-19 constituèrent le deuxième point d’inflexion précédant une croissance exponentielle de la résistance au projet mondialiste. Au cours des prochaines années, comme je l’ai expliqué, nous allons assister à un grand réveil des peuples ainsi qu’à l’effondrement du Nouvel ordre Mondial, à la fois par le biais de l’économie, (dédollarisation), des défaites militaires (échec de l’offensive otanienne en Ukraine ou en Syrie), des révélations sur la corruption des classe dirigeantes et plus généralement, par la tension de plus en plus insoutenable entre la propagande politico-médiatique et le monde réel.
Aujourd’hui, le nouveau paradigme en train d’émerger est celui d’une mise en échec du projet de gouvernance mondiale et l’avènement d’un monde multipolaire marqué par la souveraineté des États, le respect de la diversité culturelle et religieuse mondiale et un retour aux valeurs morales, sociales et familiales traditionnelles. Nous sommes en train de vivre un véritable changement d’ère où les puissances dominantes d’hier seront les sociétés effondrées de demain, où ce qui était censuré ou dénoncé sera loué et approuvé, et où tous les résistants, les complotistes et les non-vaccinés seront reconnus comme des sages, des exemples et l’avenir de l’humanité.
« Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. »
Note du traducteur : Ce discours a été prononcé en 1978 à Harvard par le dissident et écrivain russe Alexandre Soljenitsyne alors en exil aux États-Unis. Je propose ici une traduction de larges extraits de ce long discours visionnaire et prophétique dont certains passages sont encore aujourd’hui d’une troublante actualité. La traduction anglaise officielle de ce discours prononcé en russe est disponible ici.
Le déclin du courage –
Alexandre Soljenitsyne
Traduit de l’anglais par Stanislas Berton (extraits)
“Je suis très sincèrement heureux de me trouver ici parmi vous en cette occasion et de faire personnellement connaissance avec cette université si ancienne et si illustre. J’adresse mes félicitations et tous mes meilleurs vœux aux étudiants aujourd’hui diplômés.
La devise de Harvard est « VERITAS ». Beaucoup d’entre vous l’ont déjà compris, les autres le découvriront au cours de leur vie, que si toute notre attention n’est pas concentrée sur la recherche de la Vérité, celle-ci nous échappe. Et tandis qu’elle nous échappe, l’illusion de la connaître perdure et cela conduit à de nombreux malentendus. La vérité est rarement agréable à entendre, elle est presque toujours amère. Mon discours d’aujourd’hui contient des vérités amères mais je vous assure que je veux vous les communiquer non en adversaire mais bien en ami.
[…]
Le déclin du courage
Pour un observateur extérieur, le déclin du courage est sans doute de nos jours le trait le plus marquant de l’Occident. Le monde occidental a perdu son courage civique, dans son ensemble mais aussi individuellement, dans chaque pays, chaque gouvernement et bien entendu aux Nations Unies.
Un tel déclin du courage est particulièrement observable chez les
classes dominantes et l’élite intellectuelle, donnant l’impression d’une perte
de courage dans l’ensemble de la société. Bien entendu, il existe un grand
nombre de gens courageux mais ils n’exercent pas d’influence décisive sur la
vie publique. Les bureaucrates, qu’ils soient des politiques ou des
intellectuels, montrent à quel point ils sont dépressifs, passifs et perplexes
par leurs actions comme par leurs déclarations et d’autant plus quand ils
essaient d’expliquer sur le plan théorique pourquoi il est réaliste,
raisonnable et même moralement justifié de fonder les politiques publiques sur
la faiblesse et la lâcheté. Et ce déclin du courage est paradoxalement encore
rendu plus manifeste lorsque les mêmes bureaucrates se montrent
occasionnellement furieux et inflexibles à l’encontre de gouvernements et de
pays faibles que personne ne soutient ou avec des courants politiques qui ne
peuvent offrir aucune résistance alors qu’ils restent muets et paralysés quand
ils traitent avec des gouvernements puissants, des forces menaçantes, des
agresseurs et des terroristes internationaux.
Faut-il souligner que depuis l’antiquité, le déclin du courage a toujours été considéré comme le signe avant-coureur de la fin ?
Bien Être
Lors de la création des états modernes occidentaux, le principe suivant fut posé : les gouvernements sont établis pour servir l’homme et lui permettre de rechercher librement le bonheur (voir, par exemple la déclaration américaine d’indépendance). Quatre décennies de progrès techniques et sociaux ont permis la création d’un système susceptible de satisfaire ses aspirations : l’État-providence. Chaque citoyen reçut la liberté désirée et des biens matériels si nombreux en quantité comme en qualité, qu’en théorie, le bonheur, au sens inférieur du terme tel qu’il s’est imposé durant ces décennies, était pour ainsi dire garanti.
Au cours de cette évolution, un détail
psychologique a cependant été négligé : le désir constant de posséder de
plus en plus de biens matériels, celui de mener une vie toujours meilleure et la lutte pour obtenir toutes ces choses imprime sur les visages
occidentaux les marques de l’anxiété et de la dépression, bien qu’il soit
courant de cacher de tels sentiments. Cette concurrence active et intense finit
par dominer toutes les pensées humaines sans ouvrir la voie à un développement
spirituel libre.
L’indépendance de l’individu vis-à-vis de toute pression exercée par l’État a été garantie, la majorité des gens ont atteint un niveau de bien être dont leurs pères et leurs grands-pères ne pouvaient à peine rêver ; il est désormais possible d’élever des jeunes gens selon de tels idéaux, de les conduire à l’épanouissement physique, au bonheur, à la possession de biens matériels, à l’argent et au loisir jusqu’à une liberté quasi-illimitée dans le choix des plaisirs. Qui serait prêt à renoncer à tout cela ? Pourquoi devrions-nous risquer notre si précieuse vie pour défendre des valeurs communes et particulièrement dans des cas aussi vagues où la sécurité de notre nation doit être défendue dans un pays lointain ?
Même la biologie nous enseigne qu’un niveau extrême
de sécurité et de confort n’est pas bon pour l’organisme. Aujourd’hui, le
bien-être dans les sociétés occidentales commence à ôter son masque trompeur
pour montrer son vrai visage.
Une vie selon la lettre de la
loi
La société occidentale s’est donnée l’organisation la mieux adaptée à ses fins, une société fondée, je dirais, sur la lettre de la loi. Les limites des droits de l’homme et de ce qui est considéré comme juste sont déterminés par un système de lois ; ces limites sont très flexibles. Les gens de l’Ouest ont acquis une habileté considérable pour utiliser, interpréter et manipuler la loi, bien que, paradoxalement, les lois soient devenues trop compliquées à comprendre pour l’individu moyen sans l’aide d’un expert.
Tout conflit se trouve résolu par le recours à la lettre de la loi qui est considérée comme le fin mot de tout. Si quelqu’un a raison du point de vue légal, plus rien d’autre n’est requis, personne ne mentionnera que ce qui est légal n’est pas forcément ce qui est juste, qu’il est possible de se restreindre, de renoncer volontairement à certains droits, de prendre des risques et de se sacrifier de façon désintéressée : cela semblerait absurde.On ne voit plus personne se restreindre de façon volontaire. Chacun fonctionne à la limite extrême du cadre légal.
Une compagnie pétrolière n’a rien à se reprocher, légalement parlant, si elle acquiert l’invention d’une nouvelle source d’énergie afin de l’empêcher d’être utilisée. Une entreprise agroalimentaire n’a rien à se reprocher, légalement parlant, quand elle empoisonne ses produits pour qu’ils se conservent plus longtemps. Après tout, les gens sont libres de ne plus les acheter.
J’ai vécu toute mon existence sous un régime communiste et je peux vous dire qu’une société sans référent légal objectif est une chose particulièrement terrible. Mais une société qui ne connaît rien d’autre que la référence légale n’est pas non plus digne de l’Homme. Une société qui n’est fondée que sur la lettre de la loi et qui ne cherche pas à viser plus haut ne tire pas le meilleur parti des immenses capacités humaines. La lettre de la loi est trop formelle et trop détachée pour avoir une influence bénéfique sur la société. Partout où la toile de l’existence est tissée par le fil de relations légales, il y règne une atmosphère de médiocrité morale qui paralyse les instincts les plus nobles de l’être humain.
La logique
de la liberté
Dans la société occidentale actuelle, il existe une inégalité entre la liberté d’accomplir des bonnes actions et la liberté d’en accomplir de mauvaises. Un homme d’État qui souhaite accomplir quelque chose d’important et de hautement constructif pour son pays doit avancer de façon prudente et même timide, il se trouve en effet très vite assailli par une myriade de critiques hâtives et irresponsables tandis que le parlement et la presse ne cessent de le critiquer. A chaque pas, il doit prouver que sa décision est la meilleure et qu’elle ne comporte absolument aucun défaut. En réalité, un homme exceptionnel et de grande valeur, qui aurait en tête des projets inhabituels et inattendus, n’a aucune chance de s’imposer : d’emblée mille pièges lui seront tendus. Ainsi, la médiocrité triomphe sous le masque des contraintes démocratiques.
Il est aisé en tout lieu de saper le pouvoir
administratif et de fait, il a été considérablement amoindri dans les pays
occidentaux. La défense des droits individuels a atteint de tels extrêmes
qu’elle rend la société impuissante devant certains individus. Il est temps que l’Ouest cesse de tant
défendre les droits de l’homme pour se concentrer sur ses devoirs.
Une liberté irresponsable et destructrice s’est vue accorder un espace sans limite. La société semble ne plus avoir que des défenses infimes à opposer aux abîmes de la décadence humaine comme par exemple lorsqu’au nom de la liberté, elle inflige une violence morale à la jeunesse en autorisant des films plein de pornographie, de crime et d’horreur. Cela est considéré comme faisant partie de la liberté et se trouve, en théorie, contrebalancé par le droit des jeunes gens à ne pas regarder ou ne pas accepter de tels programmes. La vie, organisée sur une base légale, a ainsi démontré son incapacité à se défendre contre la corruption du Mal.
Et que dire de tout ce qui touche à la criminalité. Les cadres légaux, particulièrement aux États-Unis, sont suffisamment larges pour encourager non seulement la liberté individuelle mais aussi certains crimes individuels. Le coupable peut échapper à son châtiment et même bénéficier d’une clémence indue grâce au soutien de milliers de personnes parmi le public. Dès que le gouvernement commence à combattre de façon vigoureuse le terrorisme, l’opinion publique l’accuse immédiatement de violer les droits des terroristes. Il existe un grand nombre de tels cas.
Le basculement de la liberté au profit du mal s’est fait de façon graduelle et cette évolution est née de toute évidence à partir de l’idée humaniste et bienveillante selon laquelle le mal n’est pas inhérent à la nature humaine. Selon cette doctrine, l’homme serait la mesure de toute chose et les défauts de l’existence trouveraient leur cause dans le mauvais fonctionnement de systèmes sociaux qu’il faudrait réparer. Étrangement, bien que ce soit à l’Ouest que l’on trouve les meilleurs systèmes sociaux, la criminalité y existe toujours et elle est même plus importante que dans le système soviétique où règne aussi bien la misère que l’arbitraire (il y a dans nos camps un grand nombre de gens considérés comme des criminels mais qui n’ont en réalité commis aucun crime, ils ont simplement essayé de se défendre contre l’arbitraire de l’État en utilisant des moyens situés hors du cadre légal).
La logique
de la presse
La presse, bien entendu, jouit également de la plus
grande liberté. (J’utiliserai le mot « presse » pour désigner
l’ensemble des médias). Mais quel usage en fait-elle ?
Une fois de plus, la principale préoccupation est
de rester fidèle à la lettre de loi.
Aucune responsabilité morale n’est engagée en cas
de déformation ou de disproportion.
Quelle est la responsabilité du journaliste envers ses lecteurs ou envers l’Histoire ?
Au cas où il aurait trompé l’opinion publique ou le
gouvernement en publiant des informations incorrectes ou de fausses
conclusions, avons-nous été témoins de la reconnaissance et de la rectification
de ces erreurs par le journaliste ou son journal ?
Non, cela n’arrive pas parce que cela serait
mauvais pour les ventes. Une nation peut être victime de telles erreurs mais le
journaliste s’en sort toujours. On peut d’ailleurs être assuré qu’il écrira le
contraire de ce qu’il disait auparavant sans pour autant perdre de son
assurance.
Parce qu’il faut fournir une information crédible et immédiate, il est nécessaire de faire appel aux extrapolations, à la rumeur et aux suppositions pour combler les vides et aucune de ces informations partielles ne sera jamais rectifiée, elles resteront imprimées dans l’esprit du lecteur. Combien de jugements hâtifs, immatures, superficiels et trompeurs sont ainsi publiés chaque jour, entraînant la confusion du lecteur sans jamais être rectifiés ?
La presse peut à la fois stimuler l’opinion
publique et mal l’éduquer.
Nous pouvons voir ainsi des terroristes traités comme des héros ou des secrets liés à la défense du pays étalés sur la place publique. Nous pouvons également être les témoins d’intrusions scandaleuses dans l’intimité de gens connus sous le prétexte que « tout le monde a le droit de tout savoir ». Mais c’est un slogan mensonger, caractéristique d’une époque mensongère. Les gens ont aussi le droit de ne pas savoir, de ne pas avoir leur âme divine remplie de ragots, d’absurdités et de propos superficiels. Voilà un slogan d’une plus grande valeur.
Quelqu’un qui travaille et mène une vie pleine de sens n’a pas besoin de s’encombrer l’esprit avec ce flux d’information.
La précipitation et la superficialité sont les maladies psychiques du XXe siècle et c’est dans la presse plus qu’ailleurs que cette maladie se manifeste. L’analyse de fond est anathème à la presse. Elle s’arrête au sensationnalisme et aux petites phrases.
Dans les
faits, la presse est devenue le plus grand pouvoir au sein des nations
occidentales, plus puissante que les pouvoirs législatifs, exécutifs et
judiciaires.
Nous demandons alors : au nom de quelle loi ce pouvoir a-t-il été élu et devant qui est-il responsable ? Dans les pays communistes, au moins les choses sont claires : le journaliste est un agent officiel de l’État. Mais de qui les journalistes occidentaux ont-ils reçu leur pouvoir, pour combien de temps et avec quelles prérogatives ?
L’Occident a encore une surprise en réserve pour un
habitant de l’Est habitué à une presse sous contrôle : ce dernier découvre
peu à peu une uniformité de pensée dans la presse occidentale prise dans son
ensemble. Les choses se passent ainsi : il existe des façons de penser
acceptables et des intérêts économiques et commerciaux qui concourent non pas à
susciter la concurrence mais l’uniformité. Il
existe une immense liberté pour la presse mais non pour ses lecteurs car les
journaux ne sélectionnent et ne promeuvent que les opinions qui ne vont pas
trop à l’encontre de leur ligne ou de l’opinion générale.
Une
idéologie à l’œuvre
En Occident, sans la moindre censure officielle, les pensées et les idées acceptables sont soigneusement séparées de celles qui ne le sont pas : rien n’est interdit mais tout ce qui n’est pas considéré comme acceptable ne sera jamais diffusé dans les revues, les livres ou enseigné dans les universités. D’un point de vue légal, vos chercheurs sont libres mais ils sont conditionnés par l’idéologie en vigueur.
Contrairement à l’Est, la violence à l’Ouest
n’est pas explicite.
Cependant, l’idéologie fixe un programme et l’information de masse standardisée empêche les esprits libres et indépendants de contribuer à la vie publique. Il se développe un esprit grégaire qui rend impossible tout développement. Aux États-Unis, j’ai reçu des lettres de gens très intelligents, par exemple de la part d’un enseignant d’une université de province qui pourrait contribuer à sauver et à renouveler spirituellement cette nation mais son pays ne peut pas l’entendre car les médias ne s’intéressent pas à lui. Cela conduit à d’importants préjugés et à un aveuglement très dangereux en cette époque de grandes mutations.
[…]
Socialisme
Il est presque universellement reconnu que l’Occident représente un
modèle de développement économique réussi, même si les dernières années ont été
marquées par les ravages de l’inflation. Néanmoins, un grand nombre de gens
vivant à l’Ouest sont mécontents de la société dans laquelle ils vivent. Ils la
méprisent et l’accusent de ne pas être à la hauteur du niveau de maturité
atteint par l’Humanité. Un grand nombre de ses critiques se tournent vers le
socialisme, ce qui est une mauvaise et dangereuse solution.
[…]
Ayant fait personnellement l’expérience du socialisme dans un pays où
il a été mis en œuvre, je n’ai absolument rien de bon à dire à ce sujet.
Un contre-modèle
Mais si quelqu’un me demandait si je présenterais l’Occident tel qu’il est aujourd’hui comme un modèle pour la Russie, en toute franchise, je répondrais par la négative. Non, je ne pourrais pas recommander votre société dans son état actuel comme un modèle auquel la mienne pourrait aspirer. Grâce à d’intenses souffrances, mon pays a atteint un niveau de développement spirituel d’une telle intensité que le système occidental dans son état de délabrement spirituel n’est absolument pas attirant. Tous les caractéristiques de votre existence que je viens d’évoquer sont extrêmement déprimantes.
Il est impossible de nier que les habitants de l’Ouest deviennent de plus en plus faibles alors que ceux de l’Est deviennent de plus en plus forts. Six décennies pour la Russie et trois décennies pour les pays de l’Est : durant tout ce temps, nous avons reçu un entraînement spirituel bien plus avancé que celui reçu par l’Ouest. La complexité de la vie et le poids de la mort ont produit des personnalités bien plus fortes, profondes et intéressantes que celles produites par le bien-être standardisé européen. Par conséquent, si notre société se transformait pour devenir la vôtre cela signifierait que certains aspects se trouveraient améliorés mais aussi que les choses évolueraient en pire sur des points absolument cruciaux.
Il est vrai, comme c’est le cas dans mon pays,
qu’une société ne peut pas demeurer trop longtemps soumise au cauchemar de l’arbitraire
mais ce serait tout autant un abaissement que d’opter pour le même système
légaliste et bien rôdé en vigueur chez vous. Après des décennies de souffrance,
de violence et d’oppression, l’âme humaine aspire à des choses plus hautes,
plus belles et plus pures que celles offertes par la consommation de masse
introduite par la dégoûtante invasion de la publicité, l’abrutissement
télévisuel et cette intolérable musique.
Tout cela apparaît comme une évidence à un grand nombre d’observateurs sur cette planète : le mode de vie occidental s’impose de moins en moins comme une référence.
L’Histoire envoie toujours aux sociétés en péril des signaux d’alerte qu’il faut savoir décoder comme par exemple la décadence de l’art ou l’absence de véritables hommes d’État. Certains signes sont encore plus évidents à interpréter : il suffit que le cœur de votre démocratie et de votre culture soit privé d’électricité pendant seulement quelques heures et voilà que des hordes de citoyens américains commencent à se livrer au pillage et à semer le chaos. Cela signifie que le vernis social doit être bien fin et que la société est en réalité instable et malade.
Mais le combat pour notre
planète, physique et spirituel, un combat aux proportions cosmiques, n’est pas
pour un futur lointain ; il a déjà commencé. Les forces du Mal ont commencé
leur offensive décisive. Vous sentez déjà la pression qu’elles exercent, et
pourtant, vos écrans et vos écrits sont pleins de sourires sur commande et de
verres levés. Pourquoi toute cette joie?
[…]
La pensée occidentale est devenue conservatrice: le monde doit rester tel qu’il est, rien ne doit changer. Ce rêve lénifiant du statu quo est le symptôme d’une société qui est arrivé au bout de son développement.
[…]
Face à un tel danger, forts d’un tel héritage, avec une telle liberté et une telle célébration permanente de la liberté, comment est-il possible de perdre à un tel point la volonté de se défendre ?
L’Humanisme et ses conséquences
Comment cette évolution défavorable a-t-elle pu avoir lieu? Comment l’Occident a-t-il connu un tel déclin, passant d’une marche triomphale à sa déliquescence actuelle ? Y a-t-il eu des virages manqués, un cap perdu durant son évolution ? Cela ne semble pas être le cas.
L’Occident a poursuivi sa progression sociale en accord avec ses
premières intentions et aidé par un progrès technologique remarquable. Et tout
à coup, le voilà qui se retrouve dans son état actuel de faiblesse.
Cela signifie que l’erreur doit se trouver à la racine, aux fondements
mêmes de la pensée qui gouverne l’Occident depuis des siècles. Je veux faire
référence à la vision occidentale dominante
née durant la Renaissance et qui trouva son expression politique durant
la période des Lumières. Cette vision, que l’on peut qualifier d’humanisme
rationaliste et qui proclame l’autonomie de l’Homme vis-à-vis de toute
puissance supérieure, elle pourrait également être appelée anthropocentrisme car
elle place l’Homme au centre de tout ce qui existe, devint la base de toute
conception politique et sociale.
[…]
Nous devons désormais assumer les conséquences d’erreurs que nous n’avions pas remarquées au moment où nous nous sommes engagés sur ce chemin. De la Renaissance jusqu’à aujourd’hui, nous avons enrichi notre expérience mais nous perdu l’idée d’une Entité Suprême et Absolue qui posait une limite à nos passions et à notre irresponsabilité.
Nous avons placé trop d’espoirs dans les réformes
politiques et sociales pour découvrir que nous nous étions privés de notre bien
le plus précieux : notre vie spirituelle.
A l’Est, elle est détruite par les actions et les
machinations du parti unique. A l’Ouest, elle est étouffée par les intérêts
commerciaux. Voilà la véritable crise. Ce fossé qui sépare le monde est en
réalité moins terrible que la similarité des maux qui affligent chacun de ses
pôles.
Si l’humanisme avait raison d’affirmer que l’Homme est né pour être heureux, celui-ci ne viendrait pas au monde pour y mourir. Puisque son corps est condamné à disparaître sa mission sur terre est de toute évidence d’une nature plus spirituelle.
Cette mission ne peut pas être la poursuite illimitée des plaisirs de la vie. Elle ne peut pas être la recherche des meilleurs moyens d’obtenir des biens matériels et de profiter au maximum de ces derniers. Cela doit être l’accomplissement permanent, sincère et honnête de son devoir de façon à ce que la vie de chacun soit un chemin vers le progrès moral et que chacun quitte cette vie en étant un meilleur être humain qu’il ne l’était en la commençant.
Il est impératif de réévaluer l’échelle de nos
valeurs humaines. Son déséquilibre actuel est effarant. Il n’est pas possible
que l’évaluation de la performance du Président soit réduite à combien nous
gagnons par mois ou à notre capacité à pouvoir faire sans problème le plein de
notre voiture. Seule la modération volontaire et inspirée peut permettre à
l’homme de s’élever au-dessus du flot mondial du matérialisme.
Cela serait
une régression que de nous attacher aujourd’hui aux principes fossilisés des
Lumières.
Le
dogmatisme social nous laisse impuissant face aux défis de l’époque.
Si la destruction par la guerre nous est épargnée, nos vies devront changer si nous voulons les sauver de l’autodestruction. Nous ne pouvons plus faire l’économie d’une remise en cause des principes fondamentaux de la vie et de la société humaine.
Est-il vrai que l’Homme est au-dessus de
tout ? N’y a-t-il aucune force supérieure au-dessus de lui ? Est-il
bon que la vie de l’homme et les activités de la société soient déterminées en
premier lieu par l’expansion matérielle ? Est-il acceptable de promouvoir
une telle expansion au détriment de notre intégrité spirituelle ?
Si le monde ne touche pas à sa fin, il est en train d’approcher une phase de transition aussi importante que celle qui marqua le passage du Moyen-Age à la Renaissance. Elle exigera de nous un sursaut spirituel : nous devons nous élever à une nouvelle hauteur, à un niveau d’existence où notre nature physique ne sera pas aussi maudite que durant le Moyen-Age mais surtout, où notre être spirituel ne sera pas aussi piétiné que durant la période Moderne.
Cette ascension équivaut à franchir une nouvelle
étape de l’évolution humaine.
Nous qui sommes sur cette terre n’avons plus d’autre chemin à prendre que celui qui nous élève.”
Extraits d’un texte publié par Alexandre Soljenitsyne le jour de son arrestation, le 12 février 1974. Le lendemain, il fut condamné à l’exil à l’Ouest où il fut reçu en héros.La traduction anglaise officielle, « Live not by lies », de cet texte originellement écrit en russe est disponible ici.
Traduit de l’anglais par Stanislas Berton
Il fut un temps où nous n’aurions pas osé faire bruire le moindre murmure. Mais maintenant nous écrivons et nous lisons des journaux clandestins et nous nous rassemblons dans les salles enfumées des instituts de recherche et nous nous plaignons les uns aux autres de leur gestion hasardeuse, du cirque dans lequel ils nous ont entraînés !
[…]
Nous approchons du précipice ; un effondrement spirituel universel est déjà sur nous ; un effondrement physique est sur le point de se déclencher et de nous emporter ainsi que nos enfants tandis que nous continuons de sourire béatement et de débiter des banalités.
« Mais que pouvons-nous faire pour l’arrêter. Nous n’en avons pas la force. »
Nous avons si désespérément troqué notre humanité contre la plus modeste des pitances que nous sommes prêts à abandonner tous nos principes, notre âme, l’œuvre de nos ancêtres et l’avenir de nos enfants, nous sommes prêts à renoncer à tout si cela nous permet de ne pas déranger notre pauvre existence. Nous avons perdu notre force, notre fierté, notre passion. Nous ne craignons même pas une mort nucléaire collective, nous ne craignons pas une troisième guerre mondiale (peut être irons-nous nous cacher dans quelque crevasse), nous craignons simplement une prise de position civique ! Nous espérons seulement ne pas nous éloigner du troupeau, d’entreprendre par nous-même et de risquer soudainement de devoir nous passer de notre pain blanc, de notre chauffe-eau et de notre permis de résidence à Moscou. Nous avons si bien internalisé les leçons gravées en nous par l’État que nous sommes parfaitement heureux et à l’aise avec ses postulats : nous ne pouvons pas échapper à l’environnement, aux conditions sociales, tout cela nous façonne, « l’être détermine la conscience ».
En réalité, nous pouvons agir, même si nous essayons de nous mentir et de nous réconforter nous-mêmes en prétendant que ce n’est pas le cas. Ce ne sont pas eux qui sont coupables de tout mais nous seuls, nous seulement !
Certains rétorqueront : « Non vraiment, il n’y a rien à faire. Nos bouches sont bâillonnées, personne ne nous écoute, personne ne nous demande notre avis. Comment pouvons-nous faire en sorte qu’ils nous écoutent ?”
Les faire changer d’avis est impossible.
La chose la plus naturelle serait de ne pas de les réélire mais il n’y a pas de réélections dans notre pays. À l’Ouest, ils ont des grèves, des manifestations mais nous sommes trop domestiqués, trop apeurés. Est-il possible de simplement abandonner son travail et d’aller marcher dans la rue ?
[…]
Alors la boucle est-elle bouclée ? N’y a-t-il vraiment aucune échappatoire ? La seule chose qu’il nous reste à faire est d’attendre passivement : et si le problème se résolvait de lui-même ? Mais le problème ne se résoudra jamais de lui-même, si nous tous continuons, jour après jour, de l’accepter, de le glorifier, de le renforcer, si, au minimum, nous ne rejetons pas avec dégoût son aspect le plus vulnérable :
le mensonge.
Quand la violence fait irruption dans la paisible condition humaine, son visage est plein d’assurance, sa bannière proclame en grandes lettres : « Je suis la Violence ! Écartez-vous, faites place ou je vais vous écraser. » Mais la violence vieillit vite, quelques années passent et elle n’est plus aussi sûre d’elle-même. Pour se maintenir debout, pour garder l’air présentable, elle ne manquera jamais d’appeler son allié : le mensonge. Car la violence n’a rien d’autre pour se couvrir que les mensonges et les mensonges ne peuvent persister qu’à travers la violence. Et ce n’est pas chaque jour, ni sur chaque épaule que s’abat la main lourde de la violence. Elle n’exige de nous qu’une soumission au mensonge, une participation quotidienne à la tromperie, et cela suffit pour que nous lui prêtions allégeance.
Et c’est ainsi que nous négligeons la plus simple et la plus accessible des clés de notre libération : un refus de participer personnellement au mensonge!
Même si tout est recouvert par le mensonge, même si tout est gouverné par lui, résistons de la façon la plus modeste : que le mensonge ne passe pas par moi !
Et voilà la voie qui nous permet de sortir de l’encerclement imaginaire de notre passivité, la façon la plus simple pour nous et la plus destructrice pour le mensonge. Car quand les gens renoncent aux mensonges, les mensonges cessent simplement d’exister. Comme les parasites ils ne peuvent survivre que s’ils sont attachés à un hôte.
Nous ne sommes pas appelés à aller sur la place publique et à crier la vérité, à dire à voix haute ce que nous pensons, cela est effrayant et nous ne sommes pas prêts. Mais au moins, refusons de dire ce que nous ne pensons pas.
[…]
Notre credo doit être : ne jamais consciemment accepter le mensonge.
Ayant vu où commence le mensonge (et beaucoup auront une perception différente de ce point), éloignons-nous de son influence corruptrice ! Ne cherchons pas à recoller les écailles de l’Idéologie, à rassembler ses os délabrés ou à rapiécer son vêtement en décomposition et nous serons étonnés de voir à quelle vitesse et avec si peu d’effort le mensonge va disparaître et tout ce qui est destiné à être mis à nu sera révélé comme tel au monde.
Ainsi, surmontant notre témérité, laissons chaque homme faire un choix : demeurera-t-il un serviteur volontaire du mensonge (non pas du fait d’une prédisposition naturelle mais pour nourrir sa famille ou éduquer ses enfants dans l’esprit du mensonge) ou le moment est-il venu pour lui de se lever comme un homme intègre digne du respect de ses enfants et de ses contemporains ? Et à partir de ce jour, cet homme :
-n’écrira, ne signera ou ne publiera pas en aucune façon, une seule ligne visant à déformer, autant qu’il puisse le savoir, la vérité;
-ne prononcera ou n’écrira jamais, en public ou en privé, en tant qu’éducateur, professeur, acteur, une ligne qu’il saura être fausse;
-dans la peinture, la sculpture, la photographie, la technologie, la musique, il ne dépeindra, soutiendra ou ne diffusera jamais une seule pensée fausse ou une seule distorsion de la réalité telle qu’il la discerne;
-ne citera pas à l’écrit ou à l’oral un « élément de langage » visant à assurer sa gratification, ses perspectives de carrière ou son statut, à moins qu’il partage pleinement l’élément cité et que celui-ci corresponde au contexte dans lequel il est employé;
-ne participera pas à une manifestation ou à un rassemblement si cela va à l’encontre de son désir ou de sa volonté ; il ne brandira pas une bannière ou criera un slogan auquel il n’adhère pas complètement;
-il ne lèvera pas sa main pour voter pour une proposition qu’il ne soutient pas sincèrement et ne votera pas à bulletin secret pour un candidat qu’il considère suspect ou indigne de confiance;
-ne sera pas contraint d’assister à une réunion où il s’attend à devoir faire face à une présentation biaisée et mensongère;
-quittera une session, une réunion, une conférence, une pièce, un film au moment où il entendra un participant prononcer un mensonge ou diffuser de la propagande manifeste;
-ne s’abonnera pas ou n’achètera pas un journal qui déforme les faits ou les cache.
Il ne s’agit pas là d’une liste exhaustive de tous les moyens possibles et nécessaires d’échapper au mensonge. Mais celui qui s’est purifié pourra, avec un œil neuf, discerner facilement les autres opportunités.
Oui, au début, cela ne sera pas juste. Certains devront temporairement perdre leur travail. Dans un premier temps, cela compliquera sérieusement la vie des jeunes gens qui essayent de vivre dans la vérité car leurs tests et leurs examens sont aussi remplis de mensonges et il faudra faire des choix. Mais il n’y a pas d’échappatoire pour celui qui cherche à être intègre. Pas pour un seul jour, pas même dans les métiers les plus techniques, il n’est possible d’éviter de faire face aux choix listés ci-dessus : choisir la vérité ou le mensonge, l’indépendance ou la servilité spirituelle. Et pour celui qui n’a pas le courage de défendre sa propre âme : ne le laissons pas se vanter de ses vues « progressistes », de son statut d’universitaire ou d’artiste reconnu, de citoyen distingué ou de général. Laissons-le se dire clairement à lui-même : je suis du bétail, un lâche, je cherche seulement à être au chaud et à me remplir la panse.
Pour nous qui, au fil des années, avons mené une existence banale, même ce chemin de résistance modérée ne sera pas facile à emprunter. Mais ô combien plus facile est-il que de s’immoler soi-même ou de faire la grève de la faim.
[..]
Ce ne sera peut-être pas un chemin facile mais c’est le plus facile parmi ceux qui se trouvent devant nous. Ce chemin n’est pas facile pour le corps mais c’est le seul qui existe pour l’esprit. Non, ce n’est pas un chemin facile mais il existe déjà parmi nous des gens, des dizaines, qui obéissent à ces règles depuis des années et qui vivent dans la vérité.
Ainsi, nous n’avons pas être les premiers à nous engager sur chemin, à nous de rejoindre ceux qui s’y trouvent déjà ! Plus nombreux sommes-nous à l’emprunter, plus compacts sont nos rangs, plus facile et plus court ce chemin sera pour nous tous. Si nous sommes des milliers, ils ne pourront pas faire face, ils ne pourront rien contre nous. Si nous devenons des dizaines de milliers, nous ne reconnaîtrons plus notre pays !
Mais si nous nous dérobons, arrêtons de nous plaindre que quelqu’un nous empêche de respirer, nous le faisons nous-mêmes ! Recroquevillons-nous et faisons profil bas tandis que nos camarades biologistes continuent de travailler en vue du jour où ils pourront lire nos pensées et modifier nos gènes.
Et si nous nous dérobons aussi face à ce défi alors nous sommes indignes, perdus et c’est de nous dont Pouchkine parle quand il demande avec mépris :
Discours prononcé par Alexandre Soljenitsyne le 25 septembre 1993 à Lucs-sur-Boulogne lors de l’inauguration du Mémorial de Vendée sous le titre “A Reflection on the Vendee uprising“.
Traduit de l’anglais par Stanislas Berton
“M. le président du Conseil Général de Vendée, estimés vendéens,
Il y a deux tiers de siècle, l’enfant que j’étais lisait déjà avec admiration dans les livres les récits évoquant le soulèvement si courageux et si désespéré de la Vendée. Mais jamais je n’aurais pu imaginer, fût-ce en rêve, que sur mes vieux jours, j’aurais l’honneur d’inaugurer le monument en l’honneur des héros et des victimes de ce soulèvement.
Vingt décennies se sont écoulées et durant ce laps de temps, en France mais aussi ailleurs, le soulèvement vendéen et sa répression sanglante ont reçu des éclairages constamment renouvelés. Car les événements historiques ne sont jamais compris pleinement dans l’incandescence des passions qui les accompagnent, mais à bonne distance, une fois refroidis par le temps. Longtemps, on a refusé d’entendre et d’accepter ce qui avait été crié par la bouche de ceux qui périssaient, de ceux que l’on brûlait vifs, les paysans d’une contrée laborieuse pour lesquels la Révolution semblait avoir été faite et que cette même révolution opprima et humilia jusqu’à la dernière extrémité, ces paysans qui se révoltèrent contre la Révolution !
Que toute révolution déchaîne chez les homme les instincts de la barbarie la plus primaire, les forces malfaisantes de l’envie, de la rapacité et de la haine, cela même ses contemporains l’avaient parfaitement perçu. Ils payèrent d’ailleurs un lourd tribut à la psychose générale lorsque le fait de se comporter en homme politiquement modéré — ou même seulement de le paraître — passait déjà pour un crime. Mais c’est le XXe siècle qui a largement contribué à ternir l’aura romantique qui entourait encore la révolution au XVIIIe.
De demi-siècles en siècles, les hommes ont fini par se convaincre, à partir de leur propre malheur, que les révolutions détruisent le caractère organique de la société, qu’elles ruinent le cours naturel de la vie, qu’elles annihilent les meilleurs éléments de la population en donnant libre champ aux pires. Aucune révolution ne peut enrichir un pays, tout juste quelques opportunistes sans scrupules et elles se font toujours au prix de morts innombrables, d’un appauvrissement généralisé et d’une dégradation durable de la population.
Le mot révolution lui-même, du latin revolvo, signifie rouler en arrière, revenir, ressentir à nouveau, rallumer, dans le meilleur des cas, mettre sens dessus dessous. Bref, une kyrielle de significations peu enviables. De nos jours, si de par le monde on accole au mot révolution l’épithète de «grande», on ne le fait plus qu’avec circonspection et, bien souvent, avec beaucoup d’amertume. Désormais, il est de mieux en mieux compris que le progrès social que nous désirons si ardemment peut être obtenu par le biais d’un développement évolutif normal, avec infiniment moins de pertes et, sans cette corruption généralisée. Nous devons être capables d’améliorer patiemment ce que nous offre chaque jour que Dieu fait. Il serait bien vain d’espérer que la révolution puisse améliorer la nature humaine et pourtant c’est ce que votre révolution, et plus particulièrement la nôtre, la révolution russe, avaient particulièrement espéré.
La Révolution française s’est déroulée au nom d’un slogan intrinsèquement contradictoire et irréalisable : liberté, égalité, fraternité. Dans la vie sociale, la liberté et l’égalité tendent à s’exclure mutuellement et sont même des concepts antagonistes! La liberté détruit l’égalité sociale, c’est même là un de ses rôles, tandis que l’égalité restreint la liberté car, autrement, on ne saurait l’atteindre. Quant à la fraternité, elle appartient à un tout autre domaine. Dans ce cas précis, il ne s’agit que d’un ajout accrocheur au slogan. La véritable fraternité ne s’accomplit qu’à travers des moyens spirituels et non sociaux. Pour couronner le tout, les mots menaçants “ou la mort” furent ajoutés à ce slogan ternaire, ce qui en détruisait toute la signification.
Je ne souhaite à aucun pays de faire l’expérience d’une “grande révolution”. Seul l’avènement de Thermidor empêcha la révolution du XVIIIe siècle de détruire la France. La révolution russe, elle, n’a pas connu de Thermidor qui ait su l’arrêter. Elle a entraîné notre peuple jusqu’au bout, jusqu’au gouffre, jusqu’à l’abîme de la perdition. Je regrette qu’il n’y ait pas ici d’orateurs qui puissent ajouter ce que l’expérience leur a appris, au fin fond de la Chine, du Cambodge, du Vietnam, nous dire quel prix ils ont payé, eux, pour la révolution. L’expérience de la révolution française aurait dû suffire pour que nos organisateurs rationalistes du bonheur du peuple en tirent les leçons. Mais non ! En Russie, tout s’est déroulé d’une façon pire encore et à une échelle incomparable. De nombreux procédés cruels de la Révolution française furent studieusement appliqués sur le corps de la Russie par les communistes léninistes et par les socialistes internationalistes, à la différence que ces derniers possédaient un degré de contrôle organisationnel encore plus important et systématique que celui exercé par les Jacobins.
Nous n’avons pas eu de Thermidor, mais — et nous pouvons en être fiers, en notre âme et conscience — nous avons eu notre Vendée. Et même plus d’une. Ce sont les grands soulèvements paysans de 1920-21. J’évoquerai seulement l’épisode suivant : ces foules de paysans, armés de bâtons et de fourches, qui marchèrent sur Tanbow, au son des cloches des églises avoisinantes, pour finir fauchées par des mitrailleuses. Le soulèvement de Tanbow dura pendant onze mois malgré l’emploi par les communistes de chars d’assaut, de trains blindés, d’avions, de la prise d’otages parmi les familles des révoltés et le fait que les communistes aient été à deux doigts d’utiliser des gaz toxiques. Nous avons connu aussi une résistance farouche au bolchevisme chez les Cosaques de l’Oural, du Don, de Kuban, de Terek, étouffés dans les torrents de sang d’un véritable génocide.
En inaugurant aujourd’hui le mémorial de votre héroïque Vendée, mon esprit se dédouble. Je vois en pensée les monuments qui vont être érigés un jour en Russie, témoins de notre résistance russe aux déferlements de la horde communiste et de ses atrocités. Nous avons survécu au XXe siècle, un siècle de terreur, l’effroyable couronnement de ce Progrès qui faisaient tant rêver les hommes du XVIIIe siècle. Aujourd’hui, je pense que les Français seront de plus en plus nombreux à mieux comprendre, à mieux apprécier et à mieux conserver avec fierté dans leur mémoire la résistance et le sacrifice de la Vendée.”
“Cet article ne vous est pas destiné. Non vraiment. En fait, tous ceux qui sont abonnés à ma newsletter n’ont pas besoin de le lire. Et ceux qui ont besoin de le lire ne le liront pas.
Pas encore.
Mais bientôt, ils le liront. Encore et encore.
Laissez-moi vous expliquer pourquoi.
Au cours des semaines à venir, la terrible vérité sur les élections américaines et la tentative de vol de la présidence au peuple va devenir impossible à ignorer. Le directeur national du renseignement est mandaté pour donner son évaluation sur l’intégrité de l’élection sous 45 jours, la date limite étant le 18 décembre. Pendant ce temps d’autres évènements et procès avancent en parallèle.
Nous sommes déjà en train d’assister à la montée en puissance vers la révélation de la fraude et de l’ingérence étrangère avant le vote du 14 décembre du collège électoral.
Toute l’élection est viciée par la fraude et cela annule la candidature de Biden ; l’ingérence étrangère en fait une question de justice militaire. Vous allez assister à la révélation d’une trahison massive et un très grand nombre de gens vont être amenés devant les tribunaux. Ceci n’était pas vraiment une élection, c’était un coup de filet du renseignement militaire contre une « élite » corrompue. Il y a des raisons objectives de croire que cette élection n’a pas été légitimement gagnée par Biden.
Le candidat : Joe Biden avait déjà représenté la présidence, avait menti à propos de son passé et s’était lui-même déclaré incapable d’assumer ce rôle sur une chaine nationale. Dépourvu de charisme, sans aucune réussite majeure à son bilan et très enclin à tripoter les enfants en public, des qualités qui ne vous rendent pas sympathique aux yeux des masses, il flottait autour de lui un parfum de corruption lié à la Chine et à l’Ukraine.
Le parti : le parti démocrate s’était aliéné de larges pans de sa base électorale en soutenant émeutes violentes, via Black Lives Matter and les Antifas, dans les villes sous son contrôle avec le soutien tacite de ses chefs locaux. Les tentatives ratées de renverser Donald Trump (le pétard mouillé de la « collusion avec la Russie » et l’échec de la tentative de destitution) avait porté atteinte à sa réputation sur le plan politique.
La campagne : Donald Trump avait régulièrement rempli des stades et suscité un véritable engouement auprès de ses supporters lors de ses discours alors que Joe Biden était de façon évidente incapable de rassembler des foules. Il cessa pratiquement de faire campagne lors des dix derniers jours précédant l’élection et dans ses discours, il se montra peu énergique et guère capable d’articuler ses pensées.
Le processus : les machines à vote de l’entreprise Dominion n’étaient pas contrôlées par les Américains et leurs propres manuels et procédés ont mis en évidence un faible niveau de sécurité ainsi que la capacité à manuellement manipuler le résultat du vote. L’arrêt synchronisé du décompte dans les états clés et la « découverte » soudaine d’un grand nombre de votes pour Biden donnait automatiquement des raisons de s’inquiéter. Plus de votes furent comptés que les machines n’étaient capables d’en traiter durant ce laps de temps.
Le résultat: le résultat comporte des anomalies absolument effarantes : le petit nombre de comtés remportés, la répartition géographique bizarre des villes gagnées, l’ampleur sans précédent du vote Biden, surtout comparé à Obama, la « défaite » de Trump malgré l’augmentation de son total de voix, le caractère improbable du vote des militaires pour Biden, la contradiction entre la Présidence (démocrate) et le vote de la Chambre (tous les Républicains en poste ont gardé leur siège).
L’enquête : nous voyons déjà un grand nombre de déclarations sous serments qui prouvent la fraude, des preuves vidéos d’un grand nombre de bulletins mal comptés ou détruits, des irrégularités dans le processus législatif légal et l’incapacité manifeste de satisfaire des critères statistiques de légitimité (par ex la Loi de Benford)
La justice : le président Trump avait promulgué un décret présidentiel spécifique en prévision de cette élection et de la nécessité de révéler toute la corruption dans le système de justice civile ainsi que l’illégitimité d’un grand nombre d’élections passées aux États-Unis et dans le monde. Pour ceux qui ont des yeux pour voir, toutes les preuves sont là d’un processus parfaitement géré et prévu de longue date. Cela inclut l’extension des moyens d’administrer la peine de mort pour trahison.
L’inévitable réalité qui apparaît est celle d’un coup d’état numérique.
Les agences de renseignement renégates aux États-Unis et ailleurs avaient la boîte à outils parfaite pour les « révolutions de couleur ». Cela incluait le piratage sophistiqué des élections pour obtenir le résultat désiré de façon très plausible. Le système Dominion n’était pas un logiciel pour compter les votes mais conçu, à dessein, pour truquer les élections.
Ces outils ont été utilisés contre la population américaine, ce qui constitue un acte de guerre illégal. Il existe des preuves de l’implication de la Chine et de l’Iran, d’autres grandes puissances pourraient être impliqués, y compris de soi-disant alliés, si nous devons en juger par le précédent du Russiagate. Le raz de marée en faveur de Trump fut tellement énorme qu’il fit exploser les compteurs des systèmes de trucage incapables de le gérer, ce qui entraîna, en mode panique, le bourrage des urnes et des niveaux extrêmes et évidents de modifications numériques du total des votes.
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Je suis plusieurs groupes de discussion et des groupes WhatsApp dans le monde de la tech.
Dans ces groupes, les soutiens de Biden dominent de façon écrasante. A l’heure actuelle, ils vivent dans une bulle déconnectée des événements passés et présents. Cette bulle est sur le point d’éclater. Un grand nombre de leurs idoles politiques vont être exécutées pour trahison ou finir leur vie en prison pour sédition. Il y a de a sagesse dans cette maxime qui nous avertit du danger de vénérer des idoles.
A tous mes collègues du monde de la tech, vous devez comprendre que les médias de masse sont sous contrôle, vous manipulent et mettent délibérément en avant un récit fictif pour couvrir leur propre criminalité. Ils affirment qu’il n’y a « pas de preuve de trucage » que les affirmations sont « sans fondement » alors que des preuves solides sont en train de s’accumuler devant les tribunaux et sont produites par des analystes du renseignement open-source. Il y a des districts avec plus de votes que d’électeurs et pourtant vous continuez à croire les mensonges manifestes qui sortent de votre télévision.
Vous vous êtes fait rouler dans la farine par un système d’ingénierie sociale qui a été établi secrètement, principalement après le coup d’état de fait suite à l’assassinat du Président Kennedy et la prise de pouvoir permanente d’un gouvernement criminel parallèle.
Aujourd’hui, les électeurs de Biden célèbrent son statut de « Président-Elu » décerné par les médias (indice : les médias ne jouent aucun rôle constitutionnel lors des élections) ; le financement de sa transition (indice : encore un coup de filet) ; et le départ imminent de Trump de la Maison Blanche (indice : il a prévu cette opération de longue date et il n’est pas prêt de quitter son poste). Mes anciens associés de l’industrie de la tech vivent dans une véritable réalité parallèle.
Il est absolument impossible que l’armée américaine ait consacré des années à se préparer à cet événement majeur, y compris porter Trump à la Présidence, pour simplement voir des agents du parti communiste chinois (re)prendre contrôle des États-Unis d’Amérique. Cela n’aura tout simplement pas lieu. Ces réjouissances seront de courte durée et l’ « effet boomerang » de ce gigantesque coup de filet ne pourra être ni nié, ni évité.
° ° °
Si vous avez voté pour Joe Biden et que vous êtes en train de chercher à comprendre pourquoi tout est en train de s’effondrer autour de vous à grande vitesse, voilà où vous avez fait fausse route.
Premièrement, vous avez exclu de vos sources d’information toutes les voix dissidentes et les médias concurrents. Vous vous êtes immergé dans une culture narcissique d’autocongratulation fondée sur un sens présumé de supériorité reposant lui-même sur votre ego gonflé par votre réussite intellectuelle. A l’heure où vous lirez ces lignes, vous assisterez à l’effondrement total et complet de votre système de valeurs, votre orgueil brisé par la chute. Vous avez chassé la seule diversité qui compte, celle de l’opinion et de la compréhension sociale. Vous avez été intolérant envers la dissension et tolérant envers la censure. Cela restera comme une tache sur votre conscience et votre réputation jusqu’à ce que vous respectiez ceux qui ont dénoncé publiquement ces activités criminelles.
Deuxièmement, vous avez échoué à comprendre la nature de la propagande et pourquoi les gens qui s’appuient sur leur intellect sont les PLUS susceptibles et non les MOINS d’y succomber. Vous avez BESOIN de la propagande pour avoir un point de vue socialement acceptable sur chaque sujet ; personne n’a le temps de devenir un spécialiste du climat, un expert en vaccination, un commissaire aux comptes et prendre le temps d’étudier à fond chaque sujet controversé. Vous avez considéré les médias comme des sources indépendantes alors qu’elles parlaient toutes avec la même (fausse) voix. Vous êtes la victime d’une propagande insidieuse et par certains égards d’une forme de contrôle mental.
Troisièmement, vous avez abandonné toute objectivité rationnelle empirique. Vous êtes parti du principe que le consensus (local et social) était rationnel et que toute déviation de ce consensus était une folie, voire une dérive sectaire. Vous vous êtes moqués et avez même ridiculisés ceux qui regardent les données, TOUTES LES DONNEES, et qui ensuite forment leur opinion APRES avoir vu où ces données les ont conduit et non en fonction de ce qui est admis ou acceptable. Cette méthode est la base de toute véritable science et demande l’humilité de reconnaître que tout progrès est obtenu en admettant ses erreurs et en revenant sur les croyances erronées.
° ° °
Dans ce cas précis, j’ai regardé TOUTES les données et j’ai changé mon opinion en conséquence. Vous ne l’avez pas fait et vous en êtes resté au même point. Voilà pourquoi vous avez échoué à passer ce test de raison et de bon sens. Il est nécessaire de vous mettre face à un tel échec car vos croyances erronées font de vous un danger public car elles permettent au mal de se perpétuer. Le « raccourci » que les médias (et le monde universitaire) vous ont offert vous a conduit dans un labyrinthe de mensonges conçus par les agents d’une classe dirigeante criminelle. Et c’est volontairement que vous avez gobé leurs mensonges.
Il était autrefois facile pour vous de trouver une justification à vos croyances, n’importe quelle opinion médiatique faisait l’affaire pour réfuter la donnée qui vous était présentée. Une attitude méprisante et condescendante vous permettait de rejeter des inquiétudes légitimes comme des marques d’ « extrémisme » ou de « théorie du complot ».A l’heure où vous lirez ces lignes, tout cela sera terminé. Disparu. Fini.
Ce n’est pas votre faute si vous avez été attaqué par une impitoyable mafia transnationale utilisant la psychologie et les médias de masse comme des armes de destruction massives.
Que d’autres personnes aient eu une autre expérience de la vie ou des traits de caractère innés leur ayant permis de remettre en cause le « récit officiel » plus rapidement ne les rend pas plus vertueuses que vous. Vous n’êtes pas mon ennemi et je ne suis pas le vôtre. Notre tâche est de nous retrouver, dans le respect et la responsabilité afin que nous puissions retrouver un but commun et réparer ce qui a été détruit.
Si vous faites partie de ceux qui ont été déçus par ces grandes illusions qui vous ont été vendues, vous découvrirez que ceux dont vous vous êtes moqués seront probablement prêts à vous accueillir à bras ouverts. La condition préalable est que vous respectiez l’égalité devant la loi et cessiez de vous mettre sur un piédestal du haut duquel vous avez l’impression de faire partie d’une classe supérieure ayant le droit de regarder les autres de haut et de les mépriser. Il est temps pour vous de mettre en pratique vos valeurs affichées de bienveillance, de tolérance et d’inclusion.
Car nous avons une véritable guerre à mener contre un véritable ennemi qui peut nous faire du mal. Une guerre d’infiltration fondée sur la traitrise, qui a rongé et corrompu notre société. Une guerre contre les grands mensonges qui nourrissent des conflits sans fin.
La Grande Révélation a commencé. Personne ne peut la stopper.
Une paix durable est notre objectif et notre récompense.
Alors, je vous en prie, rejoignez tous ceux qui se battent déjà pour la vérité et la justice.”
Les participants à cette guerre non-linéaire de cinquième génération sont confrontés à un nouveau type de blessures de guerre. Comparons notre situation actuelle avec le passé. Vous auriez pu vous trouver à Londres durant la Seconde Guerre mondiale lors du Blitz avec des bombes qui tombent, des bâtiments qui s’effondrent, des ruines qui brûlent et des corps qui se désintègrent. À n’importe quel moment, les nazis auraient pu vous envahir, ce qui aurait eu pour conséquence une guerre brutale sur le sol même de votre patrie. Et pourtant, malgré tout cela, tout le monde avait conscience que nous étions en guerre et qu’un ennemi commun devait être vaincu. Cet ennemi était tangible et nous étions largement unis, en tant que peuple, contre lui.
La guerre actuelle est d’une nature tout à fait différente. Nous avons été infiltrés, nos institutions les plus respectées ont été piratées et notre population a été divisée et a subi un lavage de cerveau. Les armes déployées sont silencieuses et invisibles. L’essence même de la guerre est le déni permanent de sa réalité : au moment même où les masses en prennent conscience, la bataille est pratiquement gagnée car ils ne peuvent plus nous récupérer une fois que nous commençons à nous unir. Le plus grand danger n’est pas l’ennemi qui vient nous conquérir en submergeant nos plages mais notre descente dans l’affrontement et la guerre civile. Il existe une camaraderie entre guerriers mais le peuple n’est absolument pas uni.
Si l’avertissement le plus meurtrier de la Première Guerre mondiale était « Gaz ! Gaz! Gaz ! », celui de la guerre actuelle est « gaslight, gaslight, gaslight » [NdT : jeu de mots intraduisible en français autour du terme « gaslighting », technique de manipulation psychologique à laquelle nous avons consacré un texte à retrouver sur ce site ou dans le volume I des Essais). Dans une guerre traditionnelle, les traumatismes ont tendance à être tangibles et immédiats : des blessures visibles faites aux corps, d’affreux spectacles de mises à mort ou de torture destinés à intimider la population, des destructions de la propriété lié aux difficultés matérielles, des souffrances causées par le manque de nourriture, d’électricité ou de confort, la violation manifeste par les autorités des droits fondamentaux. Le conflit est ouvert et indiscutable. Aujourd’hui, nous devons endurer le contraire : une guerre où tout peut faire l’objet de « déni plausible », menée à l’aide de subterfuges et où un confort superficiel est maintenu pour préserver l’illusion de ne pas être en guerre.
Beaucoup d’entre nous sont épuisés spirituellement et subissent les effets cumulés de micro-traumas, une douleur chronique liée à notre exposition permanente à ce qu’il y de plus mauvais dans le monde. Ces blessures sont handicapantes mais sont internes et non visibles. Nous avons été soumis à la guerre cognitive et psychologique la plus intense jamais menée, y compris par l’utilisation de l’intelligence artificielle pour manipuler les esprits et diviser les gens via les réseaux sociaux. Le champ de bataille est saturé d’armes neuronales, y compris des armes électromagnétiques ou à « énergie directe » (DEW), des nanotechnologies, des dispositifs hypnotiques, des médicaments, des OGM et des poisons introduits dans notre nourriture et dans notre eau. Une guerre omniprésente donne lieu à des blessures insidieuses.
Les méthodes paradoxales de ce type de guerre signifient que la barbarie maximale possède une visibilité minimale. Tout le monde est un combattant, de l’enfant dans le ventre de sa mère au mourant sur son lit d’hôpital, qu’ils en soient conscients ou non. Le champ de bataille est notre ADN, l’essence de la vie dont les conséquences se manifestent partout mais dont les mécanismes sont invisibles. Seuls quelques uns d’entre nous sont conscients que nous sommes en guerre et, en conséquence, doivent vivre le cauchemar d’observer ceux cooptés par l’ennemi se détruire eux-mêmes tout comme leurs enfants, leur conscience professionnelle, leur héritage culturel et l’avenir de leur société. Le cauchemar se trouve autant dans le fait de savoir ce qui se passe que dans les actions elles-mêmes.
Les « éveillés » sont ceux qui perçoivent la nature trompeuse et sournoise de la guerre que nous mène Satan : les « endormis » sont ceux qui sont dans le déni vis à vis d’un adversaire dont les méthodes sont exceptionnellement raffinées et incroyablement retorses. Les premiers se retrouvent forcés d’observer les seconds se sacrifier volontairement ainsi que leurs enfants à une secte pédophile et meurtrière. De parent à enfant, de prêtre à paroissien, de docteur à patient, de professeur à élève, de police à population : tous les liens de confiance sont rompus tandis que tous ceux ensorcelés par le système s’abandonnent à cette doctrine de la destruction. L’horreur de tout ceci est aussi désespérante qu’implacable.
Les divisions entre ces différents groupes se retrouvent au sein de chaque famille, de chaque église, de chaque lieu de travail, de chaque école et de chaque club. Les « endormis » s’auto-congratulent mutuellement de leur supériorité et se réjouissent avec orgueil de n’être pas aussi stupides et manipulés que ces pauvres « complotistes » qui rejettent leurs discours pré-fabriqués. Il est impossible d’expliquer à quelqu’un qui se trouve dans une secte qu’il est manipulé : cela doit passer par une collision désagréable avec la réalité qui le poussera à se remettre en question, une catastrophe que le reste d’entre nous peut voir venir mais ne peut pas empêcher.
Les « éveillés » continuent tant bien que mal d’avancer, tout en constatant les dégâts mentaux et physiques infligés à leurs proches qui demeurent dans l’ignorance complète de ces attaques. Pendant ce temps, la violence mentale est constamment renforcée par les médias de masse ainsi que par la propagande affichée sur nos routes, nos arrêts de bus, l’entrée de nos magasins, nos bâtiments, nos vêtements, nos drapeaux, nos produits et nos posters. Ceux qui arrivent à percevoir l’intention cachée et à décoder la symbolique doivent se contenter d’observer les autres autour d’eux obéir aveuglement à ces injonctions. Dans la société actuelle, sortir de chez soi vous garantit d’être confronté à une tentative de contrôle mental de la part de l’ennemi. Il n’est pas possible d’échapper à cette guerre et impossible de ne pas subir l’impact négatif qu’elle inflige à une âme douée d’empathie. Le siphonnage de notre énergie est sans fin.
Nous avons dû prendre conscience de notre mise en esclavage insidieuse et accepter la réalité de l’escroquerie menée par les systèmes juridiques et fiscaux dont nous sommes les victimes. Notre vie quotidienne est marquée par un bombardement permanent de relances de paiement, d’exigences de versements et l’acquittement de diverses taxes dont nous savons la nature illégitime. C’est un véritable racket mafieux : payer pour de la protection sans être protégé. Chacun d’entre nous doit choisir ses combats, décider quand payer l’ennemi pour qu’il nous laisse en paix, ne serait-ce que pour un moment, et quand s’en tenir à nos principes en refusant d’obéir. On nous demande de financer notre propre destruction et il n’existe pas dans la langue française un terme adéquat pour retranscrire le dégoût que cette situation nous inspire.
Beaucoup d’entre nous, combattants de cette guerre, avons perdu notre travail, notre carrière, nos amis, notre maison et nos économies. Nous avons été socialement pointés du doigt et isolés pour avoir résisté à cette idéologie collectiviste et meurtrière. Nous avons été dénoncés comme des extrémistes politiques, des « tueurs de grand-mère », des fous furieux adeptes des complots, des membres d’une secte et des menaces terroristes potentielles. Nous avons dû endurer la dépersonnalisation de masse et le lavage de cerveau par la peur via le port du masque. Nous avons été chassés des réseaux sociaux et ainsi privés de notre participation au débat public. Nous avons souffert de l’insécurité économique et des difficultés financières. Nous avons vu nos droits élémentaires de voyager, de nous exprimer et de nous rassembler être foulés aux pieds sous les cris de joie de ceux qui défendent, en théorie, des idées libérales.
Avoir combattu dans cette guerre, c’est avoir été le témoin du déploiement d’armes bactériologiques aux effets et aux facteurs d’activation inconnus. Le consentement éclairé est devenu une notion obsolète et les crimes de guerre sont devenus une réalité banale et même applaudie. Les écoles sont devenues des centres d’endoctrinement, les cabinets médicaux des dispensaires de poison et les hôpitaux des camps de la mort. Nous avons dû faire face à nos craintes parfaitement fondées d’une « apocalypse zombie » – les nano-lipides pourraient exploser à n’importe quel moment et libérer tout un ensemble de maladies cauchemardesques ou les nanotechnologies pourraient être activées pour permettre la prise de contrôle à distance des processus cognitifs de la population ou de son état émotionnel. Nous avons vu des êtres chers se faire assassiner par des médecins pour ensuite être enterrés sous couvert de fausses causes de décès.
Nous avons été les témoins impuissants de crimes innommables commis contre les enfants sans pouvoir agir ou intervenir de façon directe. Nous avons pris conscience que quelque chose de bien pire fut évité de peu grâce à l’aide de l’armée. Nous avons persévéré malgré la manipulation psychologique permanente des médias visant à nier l’existence d’une guerre non-conventionnelle et le stress causé par notre exposition involontaire aux messages de propagande de l’ennemi. Nous avons dû récupérer des dégâts causés par les tromperies inévitables durant une guerre et les ecchymoses causées par les « coups cachés ». Nous avons appris à ignorer et à nous détacher des insultes, des trahisons et des ragots.
Nous avons enduré tant de choses tout en étant privés de la légitimité sociale et culturelle d’être de véritables guerriers dans une vraie guerre. Les anons qui combattent sur le front de la guerre de l’information furent discrètement prévenus qu’ils se retrouveraient à souffrir de stress post-traumatique et, sur le moment, cela semblait un peu exagéré. La guerre n’est pas encore terminée et je sens déjà que le stress et l’anxiété chroniques m’ont causé de véritables problèmes de santé. Je souffre de blessures chroniques liées à mes expositions répétées à des situations traumatiques : conflits familiaux, mise en danger des enfants, confiance trahie et interactions psychopathologiques avec des autorités corrompues.
Une fois arrivé à la moitié de cet essai, j’ai du faire une pause car je sentais l’anxiété monter et je n’arrivais plus à avoir les idées claires. Je ne suis plus entièrement fonctionnel : je perds ma concentration, je me bloque, je n’arrive plus à regarder des images perturbantes ou montrant des souffrances physiques. Mes oreilles bourdonnent. Je me réveille avec tout un tas de pensées étranges qui tournent dans ma tête. Être en compagnie de « normies » me fatigue rapidement. Être en compagnie des « éveillés » ne fait qu’augmenter mon stress. Être seul est douloureux mais me permet de réguler mon activité et mon énergie.
Éprouver toute l’intensité d’un génocide totalitaire a un coût et le moment arrive de payer l’addition. La dernière fois que j’ai pris l’avion, c’était en 2021 pour rendre visite en urgence à ma plus jeune fille qui réside à l’étranger. Je savais que les « tests Covid » pouvaient transmettre une charge empoisonnée et récolter mon ADN et qu’en conséquence, je risquais ma santé. Toute l’expérience concernant le vol fut épouvantable et tyrannique : ce fut la seule fois où j’ai porté une muselière. La bureaucratie et la violation de ma vie privée pour avoir le droit de voyager étaient ignobles. La nuit précédente, je n’étais pas parvenu à dormir ne serait-ce qu’une seconde et j’avais utilisé ma pilule de modafanil de contrebande pour rester éveillé, malgré le fait que ce médicament soit une véritable saloperie.
Dans mon esprit, le transport aérien est désormais associé avec le viol de mon intégrité corporelle et la violence d’état en général. Je ne veux plus m’approcher des aéroports ou monter à bord d’un avion. Les membres de ma famille qui sont encore « endormis » et qui n’avaient pas conscience du danger ou de l’immoralité de l’expérience ne comprennent pas pourquoi je suis traumatisé et ne veux plus voyager par avion pour aller voir ma famille. En apparence, tout cela peut avoir l’air un peu pathétique, car tout semble normal, mais c’est parce que les armes silencieuses causent des blessures invisibles. Pour l’instant, dans un monde post-covid, je ne fais plus confiance au transport aérien. Entre les pilotes vaccinés, les compagnies woke et les gouvernements capricieux : je ne suis pas sûr que je remonterai dans un avion et cela ne me dérange pas, pour ma tranquillité d’esprit, de rester au sol.
Une guerre non-linéaire vous inflige des blessures de guerre non-conventionnelles. Elles demeurent inexplicables à ceux qui ignorent le conflit et sa nature cachée. Je suis certain que mon histoire vous parlera et que vous avez également vos propres souffrances à exprimer. Et pourtant vous continuez d’avancer et nous sommes toujours là. Quelque chose dans votre esprit vous dit que nous devons persévérer, que nous ne devons pas nous laisser démoraliser, ni nous abandonner à des comportements autodestructeurs.
Nous avons vu le mal à l’œuvre, avec les enfants comme cible principale et nous avons refusé de coopérer avec lui. Nous nous sentons appelés et nous savons au fond de nous qu’il s’agit d’une guerre sainte et qu’il n’y a pas d’autre choix que de nous battre jusqu’à la victoire finale ou jusqu’à une mort honorable. Les patriotes sont ceux qui se battent et se sacrifient pour leur prochain, même s’ils sont critiqués pour cela, car ils savent qu’ils répondent à l’appel d’une vraie et noble cause.
Il n’y a aucun espoir de gain personnel dans ce monde et aucune garantie de reconnaissance dans cette vie. Il n’y aura peut être même jamais de moment de triomphe ou de catharsis car les nouveaux « éveillés » continueront peut-être de nier ce que nous avons enduré. Pour eux, il est mentalement impossible d’accepter des idées qui créent un trouble émotionnel plus grand que celui qu’ils sont capables de supporter. Notre satisfaction doit venir du fait de voir les choses s’améliorer et d’avoir notre conscience pour nous, et non des applaudissements du public.
Il s’agit avant toute chose d’une guerre spirituelle avec le corps et l’esprit comme champs de bataille. On vous a privé de la reconnaissance du fait d’être en guerre, d’avoir combattu dans de vrais combats avec de vraies pertes et d’avoir, en conséquence, reçu de véritables blessures. Et pourtant, vous (et moi) sommes toujours là et nous continuons d’avancer, malgré tout ce que je viens d’évoquer. Votre esprit a surmonté chaque obstacle qui s’est dressé sur votre chemin, aussi chancelant que vous ayez pu être. À mes yeux, vous avez tout l’air d’un héros d’une guerre non-linéaire.
Est-ce que cela ne mérite-il pas que vous soyez un peu fier de vous ?
Notes du traducteur :
Dans le cadre d’une guerre de l’information telle que décrite par ce texte les chrétiens ont l’immense avantage de pouvoir s’appuyer entièrement sur le Christ ainsi que sur les vertus théologales que sont la foi, la charité et surtout l’espérance. Dans ses épreuves, le chrétien sait que le Christ est à ses côtés, qu’Il est le maître de toutes choses et qu’Il a vaincu sur la Croix. Pour finir, tout chrétien sait que Satan est le « prince de ce monde » et que nous devons passer par des persécutions, des épreuves ou des tribulations avant d’atteindre le Royaume de Dieu.
« Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.
Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. »
Article publié le 24 juin par Martin Geddes sous le titre original « The moment of truth ».
Traduit de l’anglais par Stanislas Berton.
La fraude électorale. L’arnaque covidienne. Le génocide. Le chantage. La corruption. Le trafic d’êtres humains. La trahison.
Tout cela va être révélé au grand jour et le monde sera sous le choc, y compris ceux qui connaissent la vérité. Aujourd’hui [NdT :24 juin] marque l’anniversaire de la création de la franc-maçonnerie à Londres en 1717. C’est également le jour de la Saint Jean. Dans le calendrier Julien, c’est le 11/6 (à l’européenne) ou le 9/11 (à l’américaine et inversé). Attendons de voir ce qui va se passer au cours des prochains jours et semaines. Les Russes semblent savoir que quelque chose d’important se prépare et des troupes sont déployées un peu partout aux États-Unis. Cela promet d’être un été comme il y en a peu dans une vie.
Tout est connecté et cela fait des années que les détectives citoyens révèlent les crimes et établissent les liens entre eux. Cela nous permet uniquement de comprendre ce que les membres du renseignement militaire savent depuis longtemps. Nous vivons sous la coupe d’une mafia transnationale avec un projet communiste et post-humain. Comme l’avait parfaitement décrit JFK : « une conspiration aussi monolithique qu’impitoyable qui repose en premier lieu sur la dissimulation pour étendre sa sphère d’influence, sur l’infiltration plutôt que sur l’invasion, sur la subversion plutôt que sur les élections, sur l’intimidation plutôt que le libre choix, sur la guérilla de nuit plutôt que sur la lutte armée de jour »
Le fait que tout soit connecté a son importance. Vous ne pouvez pas révéler la fraude électorale de 2020 (et de toutes les autres élections) sans montrer comment l’arnaque covidienne fut utilisée pour manipuler le vote par correspondance. Vous ne pouvez pas dévoiler la fraude électorale sans dévoiler aussi le caractère génocidaire des injections (et des tests PCR, et tout ce qui est utilisé pour nous empoisonner). Vous ne pouvez pas montrer au grand jour la corruption de Big Pharma sans montrer aussi celle de Big Tech, Big Media, et Big Tout. Tout le complexe militaire, industriel, culturel, universitaire et financier doit s’effondrer. Le monde qui apparaîtra une fois que la poussière sera retombée sera différent de celui que nous avons sous les yeux aujourd’hui.
Au cours des cinq dernières années (et plus), le diable a tenté de nous avoir à l’usure et cela n’a pas fonctionné. Ceux d’entre nous qui sont « éveillés » n’ont rien perdu de leur zèle et sont désormais des guerriers endurcis et expérimentés au service de la cause. Nous sommes littéralement au cœur d’un combat à mort avec un mal qui ne peut qu’être totalement vaincu et neutralisé. Nous autres patriotes avons l’intention de nous protéger, de protéger nos familles et de défendre nos patries. Dieu merci, ce sont les soldats professionnels qui font le gros du travail et notre boulot de paisibles civils est d’empêcher la guerre civile et de limiter les dégâts causés par les inévitables bouleversements. Les soldats numériques diffusent la vérité et, par leur actions désintéressées, ils privent les mensonges de leur capacité à nuire aux autres ainsi qu’à nous-mêmes.
Au moment où le résultat de l’élection de 2020 est annulé, où les arrestations massives sont annoncées (certaines sont déjà en cours) et où la réalité du génocide covidien est révélé marque le début d’un tournant pour l’humanité. A parti de ce moment, l’ennemi doit passer d’une guerre clandestine à une guerre ouverte afin de nous neutraliser : le diable doit nous éliminer. Attaques informatiques, coupures de courant, suppression des moyens de communication, perturbations des chaînes logistiques, effondrements financiers : tout cela est pratiquement certain. Le terme « d’expérience de mort imminente de notre civilisation » se trouve régulièrement mentionné, aussi préparez-vous en conséquence. Le quasi-déclenchement de la 3ème guerre mondiale semble être également à l’ordre du jour, ne serait-ce qu’en tant que film à grand spectacle destiné à réveiller les masses endormies et faire sortir les traîtres du bois. Cela ne va pas être facile mais il semble qu’il y ait des protocoles en place pour gérer ces problèmes et limiter les dégâts.
Pour ceux qui vont être sous le choc de ce « dur réveil », j’ai plusieurs messages pour vous. Le premier est que nous avons été réduits en esclavage bien avant que nous ne soyons nés. Notre histoire a été en grande partie effacée, remplacée par des mensonges, et nous avons tous été soumis tout durant toute notre existence à un endoctrinement très intense. Le monde est très différent de ce qu’on vous a raconté et nous avons été en guerre durant toutes nos vies, alors même que nous croyions vivre en paix. Rien de tout cela n’est de votre faute, et si certains ont rejeté cet endoctrinement plus vite que vous, cela ne fait pas d’eux de meilleurs personnes. Chacun d’entre nous suit son propre chemin et personne d’autre ne peut emprunter le vôtre à votre place. A partir de maintenant, votre priorité est de guérir vos blessures, malgré la rage et la tristesse que font naître en vous la trahison et la chute de vos idoles.
Le second message est que certains d’entre nous se sont consciemment préparés et entraînés -via l’opération Q ainsi que d’autres moyens – à être là pour vous quand vous allez avoir besoin de nous. Nous avons été contraints d’accomplir notre propre travail intérieur, en même temps que la corruption du monde nous était révélée. Nous avons « tenu bon » pendant des années, malgré le fait d’avoir été ridiculisés, ostracisés et persécutés. Nous ne sommes plus ceux que nous étions il y a encore quelques années et nous avons énormément grandi d’une façon que vous n’arrivez peut-être pas encore à pleinement percevoir. Notre travail est de stabiliser la société à l’heure de ce changement radical, de réconforter ceux qui sont en pleine détresse et d’être les pionniers d’un monde tellement meilleur qu’il ne ressemblera à rien de connu. Cela fut une expérience brutale mais ce qui ne vous tue pas vous rend vraiment plus fort et vous pouvez nous faire confiance, même si vous ne faites plus confiance à personne.
Le troisième message concerne le fait que vous allez vous demander pourquoi vous (et tant d’autres personnes que vous considériez comme intelligentes et informées) ont pu se tromper à ce point. Nous sommes au cœur d’un combat spirituel et, en dernière analyse, vous aviez placé votre confiance dans des idoles. Vous avez mis l’autorité temporelle sur un piédestal, fait confiance à des institutions corrompues et souscrit à des récits médiatiques fondés sur la peur et le contrôle. Votre désir d’avoir raison et d’être approuvé par vos amis et collègues était plus fort que celui d’être vertueux. Si vous voulez vous libérer de cette souffrance, vous devez vous réconcilier avec cette réalité extérieure, vous repentir de votre orgueil et vous tourner vers une autorité plus haute que celle de l’État. Il n’y a pas d’autre solution, le prix à payer pour le pardon de vos péchés est déjà payé et le sacrifice d’animaux ou d’enfants n’est pas nécessaire.
Le moment de vérité est arrivé : il est inévitable. Il marque la fin de notre système politique actuel car plus personne ne fera confiance à un homme politique. Il marque la fin de notre système fiscal car des gens sains d’esprit ne financent pas leur propre assassinat et leur asservissement. C’est aussi l’effondrement de notre système financier car le remboursement de la dette dépend des revenus générés par le système fiscal. C’est la fin de notre système judiciaire corrompu qui a transposé les lois qui gouvernent la mer et les morts à la terre et aux vivants. C’est un enfer pour les faux prophètes qui vous ont ordonné de consentir au port du masque et à la mutilation des enfants. C’est une apocalypse de la vérité : la révélation de toutes ces choses immondes qui grouillaient dans l’obscurité.
C’est un cliché de dire que tout cela nous renvoie aux enfants et, nous allons bien entendu devoir faire face à la réalité du sacrifice, de la torture, de l’exploitation et de la production de drogue des plus petits d’entre nous. Et pourtant, un aspect de cette question demeure ignoré. Nous avons tous un enfant intérieur qui porte les blessures de notre enfance. Cette partie vulnérable de nous-même a besoin d’être réconfortée et guérie, il s’agit là d’un besoin universel. Nous devons collectivement affronter ce Grand Réveil, non seulement pour les victimes du passé et les enfants à venir mais aussi pour nous-mêmes. C’est l’opportunité collective de nous arrêter, de reprendre notre souffle, et de reconnaître les traumatismes que nous avons tous subis. Une remise à plat financière, politique ou technologique n’est rien comparée à celle qui touche à nos relations, à notre culture et à notre spiritualité.
Pour que nous puissions tous retrouver notre liberté, nous devons nous libérer des comportements qui proviennent des blessures de notre enfant intérieur. Selon moi, ce que nous appelons le narcissisme, une source importante de mauvaises actions, n’est pas correctement nommé. Tous nos syndromes et nos désordres sont des réactions à des traumatismes et à une privation d’amour qui nous conduisent à nous diviser et à nous fragmenter afin de nous protéger et de nous permettre de continuer à vivre. Une fois que nous admettons que nous avons tous été victimes, à différents degrés, d’abus sataniques récurrents, alors seulement notre conscience peut entamer une transition vers la guérison et la santé. Le paradoxe est que nous pouvons guérir uniquement si nous nous plongeons d’abord dans la douleur causée par le problème. Il existe bien des façons de nous déprogrammer et de nous reprogrammer pour traverser cette nuit de l’âme collective.
J’ai découvert une façon utile de remettre les choses en perspective pour ceux qui viennent juste de se réveiller. Même mes parent ont admis qu’ils parlent quelque fois du fait que « Martin avait raison » mais je leur ai conseillé de voir les choses un peu différemment. Le vrai sujet est « voici le monde tel qu’il est » et ce que Martin, ou toute autre personne, pense n’a pas d’importance. Rechercher la vérité ou la moralité revient à accepter ce qui est divin et cela dépasse nos problèmes d’égos ou de caractères. Le fait d’être à nouveau capable d’une pensée critique et de faire la différence entre la réalité et le récit (c’est à dire entre la morale et l’idéologie) est tout ce qui compte. « Je te l’avais bien bien dit » est peut-être vrai, mais cela n’a pas d’importance, si n’est pour établir une crédibilité qui pourrait s’avérer utile pour l’avenir.
Les « complotistes » se sont transformés en « ingénieurs en responsabilité » et sont maintenant très occupés par la rédaction de déclarations sous serment, l’expulsion des enseignants wokistes et les plaintes contre ceux qui ont violé notre confiance. Le diable a peut être réussi à vous convaincre qu’il n’existait pas, et vous a ainsi piégé, mais vous avez toujours la possibilité de vous repentir et de rejoindre le mouvement. D’une manière ou d’une autre, nous sommes tous imparfaits et le paradoxe est d’accepter votre valeur infinie tout en intégrant votre nature déchue. Se « réveiller » revient à rejeter les ruses du diable, qui vous fait payer la location de ce qui vous revenait de droit en premier lieu, tout en acceptant la grâce qui vous offre la possibilité du repentir pour vos propres errements.
Le moment de vérité sur le monde extérieur est le moment où vous rendez compte que vous avez été trompé, ce qui fait de vous un être humain faillible. Vous pouvez même être un expert en probabilités très intelligent et reconnu, ayant écrit plusieurs livres sur le sujet, et convaincu que vous êtes trop malin pour vous faire avoir. Malheureusement, le sujet qui compte n’est pas le « risque de queue » mais le « risque de connard ». Ceux pour qui la chute sera la plus rude seront ceux qui, par orgueil ou par mépris, pensent qu’aucun complot ne peut dépasser une échelle, une subtilité et une dépravation allant au-delà de leur propre imagination. Le moment de vérité concerne autant notre nature d’individus vulnérables que ce vaste monde corrompu.
Parfois, la vérité est difficile à entendre. Mais c’est la vérité. Et le moment est venu.
« Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. »
Jean 8:32
L’événement le plus considérable de notre époque est le déchirement progressif du voile du mensonge qui recouvrait la réalité. Peu à peu, les populations occidentales découvrent un monde bien différent de celui qui leur avait été enseigné à l’école, présenté par les pouvoirs publics et diffusé par les médias de masse. Si une part croissante de la population a compris qu’elle vit sous « l’empire du mensonge » et qu’une minorité de dangereux fanatiques a pris le contrôle de l’État et utilise désormais les moyens de ce dernier pour mener une guerre impitoyable à son propre peuple, moins nombreux sont ceux à avoir compris l’ampleur des mensonges sur lesquels sont fondées nos sociétés.
Or, il ne peut y avoir de grand réveil ou de libération des peuples sans découverte de cette vérité maintenue cachée par les tyrans qui nous gouvernent et pour lesquels le mensonge est devenu un mode de gouvernement à part entière. Comme l’explique Martin Geddes dans un essai récemment traduit sur ce site, cette prise de conscience s’apparente à un retour à l’école primaire : quand tout est faux, tout est à réapprendre.
Dans cet essai, je vous propose une liste non-exhaustive des principaux mensonges politiques, financiers, économiques, historiques, médicaux, scientifiques, culturels, philosophiques et spirituels afin de vous aider à évaluer le chemin que vous avez déjà parcouru vers le grand réveil et le travail qu’il vous reste peut-être à accomplir.
-politique
Savez-vous que nos dirigeants politiques, tous bords confondus, ne sont que des marionnettes sélectionnées en amont dont la légitimité repose sur des sondages bidons, des élections truquées et dont l’obéissance est garantie par la menace et le chantage ? Savez-vous que le vrai pouvoir réside dans des institutions comme le Council on Foreign Relations, le groupe Bilderberg ou le Forum économique mondial de Davos où nos dirigeants élus « démocratiquement » vont chaque année recevoir leur feuille de route ? Savez-vous que les dirigeants de ces organisations se vantent publiquement d’être parvenus à infiltrer la plupart des gouvernements de la planète? Savez-vous que ces institutions elles-mêmes sont contrôlées par de puissantes dynasties familiales (Rothschild, Rockefeller, Warburg,…) qui ont remplacé ou coopté l’ancienne aristocratie ? Savez-vous que ces puissantes familles ont pour projet la dépopulation, la gouvernance mondiale et l’avènement d’une société de la surveillance généralisée dans laquelle « vous ne posséderez rien mais vous serez heureux » ?
-économique
Savez-vous ce qu’est une banque centrale ? Savez-vous qu’en dépit de leur intitulé «officiel» (Banque d’Angleterre/Réserve Fédérale), il s’agit en réalité d’organisations privées possédant un monopole sur l’émission de la monnaie et utilisant ce privilège pour contrôler les États et les gouvernements par la dette ? Savez-vous que la Banque de France fut créée par Napoléon en 1804 et qu’il en fut l’un des principaux actionnaires avec des banquiers suisses ? Savez-vous que la loi 3 janvier 1973 imposa à l’État français de se financer auprès des banques privées et non auprès de la Banque de France, nationalisée en 1945 ? Avez-vous conscience de la quantité astronomique de monnaie créée dans le monde depuis la crise de 2008 ? Savez-vous que cette fausse monnaie été utilisée pour acheter des actifs bien réels (actions d’entreprise, terres agricoles, immobilier) et que cette création monétaire débridée s’apparente à un véritable casse du siècle au profit des plus riches et au détriment des plus pauvres et des classes moyennes ? Avez-vous conscience que la « richesse » de nos pays « développés » est en grande partie fictive car elle ne repose plus sur une production réelle mais principalement sur des flux financiers et des activités de service ? Pour finir, savez-vous que nous nous dirigeons vers des monnaies numériques directement contrôlées par les banques centrales où chacune de vos transactions pourra être identifiée et surveillée ?
-historique
Dans quelle mesure avez-vous conscience que l’Histoire enseignée à l’école et diffusée par les médias ne correspond pas à la réalité ? Savez-vous par exemple que le Moyen Age était loin d’être cette époque barbare et obscurantiste mais peut-être légitimement considéré comme l’âge d’or de la civilisation occidentale ? Savez-vous que nombre des philosophe des « Lumières » comme Voltaire étaient des menteurs, des escrocs et ne pratiquaient pas en privé les valeurs qu’ils prétendaient défendre en public ? Savez-vous que la Révolution Française ne fut pas un mouvement populaire spontané mais une « révolution de couleur » préparée de longue date par des sociétés secrètes dont la Franc-Maçonnerie ? Savez-vous que la destruction du catholicisme, l’abolition de la monarchie et la mort du roi Louis XVI furent décidés dès 1782 au Congrès de Wilhemsbad ? Savez-vous qu’en 1917, la révolution bolchevique fut financée par des grandes sociétés financières de Wall Street dont Trotski était l’agent ? Connaissez-vous le rôle joué par les puissances financières américaines et anglaises dans le financement du parti nazi et l’ascension d’Hitler ? Savez-vous que la déclassification récente de documents par le gouvernement américain met en évidence le rôle de la CIA dans l’assassinat du président Kennedy ? Savez-vous que le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères a publiquement accusé les États-Unis d’être responsables du 11-septembre ? Vous souvenez-vous des “preuves” concernant les armes de destruction massive qui justifièrent l’intervention militaire américaine en Irak ?
-médical
Savez-vous que la médecine « moderne » dite allopathique devrait plutôt s’appeler « rockfellerienne » ? Savez-vous qu’elle s’est imposée uniquement grâce à un puissant lobbying doublé d’une prise de contrôle totale des écoles de médecine avec pour but d’imposer le médicament « synthétique» et les vaccins comme seuls remèdes aux problèmes de santé ? Savez-vous que de nombreuses études mettent en évidence les problèmes graves causés par la vaccination obligatoire des nourrissons et remettent en cause le rôle des vaccins dans la disparition des maladies infectieuses ? Savez-vous que la psychiatrie moderne et le recours massif aux antidépresseurs ont été dénoncés par de nombreux professionnels de santé ainsi que des chercheurs comme une gigantesque arnaque ? Savez-vous que l’ivermectine n’est pas seulement un remède efficace contre le Covid mais pourrait également être un traitement extrêmement bon marché contre certaines formes de cancer ? Savez-vous que le vrai danger n’est pas la surpopulation mais plutôt l’effondrement de la fertilité humaine ?
-scientifique
Savez-vous que les plus grands scientifiques russes et ukrainiens ont développé une théorie remettant en cause l’origine fossile du pétrole ? Savez-vous que les prédictions alarmistes du GIEC et l’influence de l’activité humaine sur les changements climatiques sont largement contestées par nombre de scientifiques, y compris plusieurs prix Nobel ? Savez-vous que les principes d’évolution et de sélection naturelle chers à Darwin sont aujourd’hui largement remis en cause par les biologistes et les généticiens ? Savez-vous que plusieurs responsables de revues scientifiques réputées ont reconnu qu’une large partie de la littérature scientifique était falsifiée, exagérée ou tout simplement fausse? Savez-vous que la transfusion de sang jeune (parabiose hétérochronique) constitue une véritable cure de jouvence utilisée comme remède miracle par les puissants de ce monde ? Savez-vous que la CIA a développé durant des décennies un programme de contrôle mental extrêmement puissant (MK Ultra) qui permet de contrôler des individus sans même que ceux-ci en aient conscience ? Savez-vous qu’il existe de nombreuses recherches sur l’utilisation des nanotechnologies, y compris sous formes injectables, pour contrôler directement la pensée et le comportement ? Comprenez-vous ce que veut dire le professeur James Giordano quand il affirme devant les futurs officiers de l’armée américaine que « le cerveau humain sera le champ de bataille du XXIe siècle » ?
-culturel
Saviez-vous que la révolution sexuelle et la « libération des femmes » n’ont pas été des phénomènes spontanés mais sont les fruits d’une grande opération d’ingénierie sociale organisée par des racistes et des eugénistes comme Margaret Sanger ? Savez-vous que de nombreux groupes de musique de la contre-culture des années 60-70 possédaient des liens étroits avec la CIA et l’armée américaine ? Savez-vous que Disney, ainsi que tous les studios de cinéma, les labels musicaux et les éditeurs de jeux vidéo, son étroitement liés à la CIA ainsi qu’au complexe militaro-industriel américain? Avez-vous conscience que le divertissement de masse et la culture populaire ont été utilisés pour normaliser certains comportements (homosexualité, transgenre) ou croyances (magie, sorcellerie, satanisme) dans le cadre de programmes sophistiqués d’ingénierie sociale ?
-philosophique
Savez-vous que toute la philosophie moderne repose sur la vision déterministe et mécaniste de l’homme comparé à une machine ? Avez-vous conscience que cette vision s’oppose totalement à la doctrine chrétienne du libre-arbitre ainsi qu’à la philosophie thomiste et aristotélicienne sur laquelle fut fondée la civilisation occidentale ? Comprenez-vous que dans la philosophie moderne, les choses ne possèdent plus d’essence propre mais ne sont plus que ce que nous en pensons ? Avez-vous conscience que cette vision qui place l’Homme et sa subjectivité au centre de toute chose a pour conséquence directe le relativisme, le transhumanisme et la remise en cause de l’idée même de Bien et de Mal ? Comprenez-vous que le matriarcat et le culte de la Terre-Mère ne constituent pas des « progrès » mais correspondent à un retour à la barbarie pré-chrétienne où le sang des sacrifices finit toujours par couler pour souder le groupe et apaiser la colère des dieux (René Girard) ?
-spirituel
Comprenez-vous que la réduction de l’existence à sa simple dimension matérielle (naturalisme) conduit à nier le surnaturel, c’est à dire le pouvoir de la prière, la possibilité des miracles et l’existence des anges et des démons ? Avez-vous conscience que la déchristianisation de l’Occident est le fruit d’une gigantesque opération ingénierie sociale visant à détacher l’Homme de Dieu jusqu’à lui rendre impossible d’imaginer qu’Il existe ? Savez-vous que la neutralité religieuse est impossible et que la “laïcité” n’est que le nom officiel donnée à la religion républicaine de l’égalité, du progrès et des droits de l’homme à laquelle la plupart des Français ont été convertis sans même en avoir conscience ? Comprenez-vous la différence entre la vision satanique du monde qui prétend faire de l’homme l’égal de Dieu et la vision chrétienne fondée sur la liberté, la charité et l’amour du Créateur pour sa création ? Que savez-vous de la pratique du satanisme, des sacrifices humains et du trafic d’enfants chez nos classes dirigeantes ? Vous êtes-vous déjà penché sur les attributs du Diable et établi un lien entre ces caractéristiques et l’explosion du phénomène transgenre? Que voulait dire Baudelaire quand il écrivait que la plus grande ruse du diable est de vous faire croire qu’il n’existe pas ?
Ce quelques exemples vous permettront peut-être de mieux comprendre pourquoi le monde moderne est fondé sur une accumulation de mensonges ainsi que sur une inversion diabolique du sens même des mots. Vous comprendrez donc peut-être mieux pourquoi tous ceux qui osent se poser des questions et cherchent à sortir de la prison cognitive dans laquelle nous avons été enfermés sont systématiquement désignés comme des fous, des extrémistes et des complotistes.
Vous comprendrez mieux pourquoi le pouvoir a construit un système social, éducatif et culturel conçu pour récompenser ceux qui acceptent cette soumission mentale et punir impitoyablement ceux qui refusent de s’y plier. Dans un tel système, les gens « éduqués » ou « informés » (universitaires, élus, médecins, journalistes, intellectuels) sont souvent ceux qui ont été le plus exposés à la propagande de ce système et pour lesquels la contestation de sa légitimité, ainsi que la remise en cause de leurs propres croyances, serait le plus risqué, pénible et coûteux.
Pour empêcher le grand réveil des peuples, ce système a eu la suprême habileté d’encadrer sa propre critique et de définir, y compris pour les résistants, les thèmes qu’il est acceptable ou non d’aborder. À titre d’exemple, s’il est désormais possible de parler du Grand Remplacement, il n’est toujours pas possible d’évoquer les réseaux mondialistes qui ont théorisé, organisé et imposé ce dernier. S’il est possible de dénoncer les excès du capitalisme financier, il est impossible de porter la critique jusqu’aux banques centrales et le rôle joué par la famille Rothschild dans leur création et leur gestion. S’il est possible de dénoncer les effets secondaires des vaccins Covid et les risques de l’ARN messager, plus rare sont ceux qui parlent de l’oxyde de graphène, de la convergence biodigitale ou du projet global de dépopulation. Pour finir, si beaucoup de gens se battent aujourd’hui pour sauver la France, peu nombreux sont ceux qui affirment que ce combat est avant tout spirituel et qu’il est illusoire d’espérer le remporter sans l’aide de Dieu.
Lors de sa dernière rencontre avec Vladimir Poutine, Xi Jiping déclarait :
« Ensemble, nous mettons en œuvre des changements qui ne se sont pas produits depuis cent ans. »
Le Grand Réveil s’inscrit pleinement dans ce processus et nous impose, quel que soit notre statut, nos connaissances et nos responsabilités, de sortir de notre zone de confort et de remettre en cause nos certitudes pour nous libérer du conditionnement mental auquel nous avons été soumis. Charles Péguy disait qu’il faut toujours dire ce que l’on voit mais que ce qui est encore plus difficile est de voir ce que l’on voit. Notre vie durant nous avons été conditionnés à ne pas voir et à rejeter ce que nous voyions par peur du ridicule, de la sanction ou de l’ostracisation sociale. Le Grand Réveil consiste à dépasser cette peur, à ouvrir les yeux et enfin dire « je vois » .
« Heureux les humbles » nous disent les Béatitudes. Heureux en effet ceux qui ont su rester humbles ou garder « l’esprit du débutant » car il leur sera plus facile d’ouvrir les yeux, de rejeter « Satan, ses œuvres et ses pompes » et d’accepter le nouveau monde qui est en train de naître. Lacan disait : « le réel, c’est quand on se cogne » et pour l’Occident ainsi que tous ceux convaincus de la supériorité d’un modèle civilisationnel aujourd’hui en faillite, le retour au réel risque d’être rude. Quant à ceux qui ont ouvert les yeux, à eux d’anticiper le choc, de sauver tout ce qui peut encore l’être et de se préparer à reconstruire notre civilisation sur un gigantesque champ de ruines.
« Aux hommes, cela est impossible mais à Dieu, tout est possible. »
“Le 7 septembre 2001, j’étais en voyage d’affaires à New-York en tant qu’employé de Sprint. Il faisait un beau ciel bleu et je me souviens d’avoir laissé mon regard se perdre vers Broadway, le sud de Manhattan et les tours jumelles du haut d’un gratte-ciel de Times Square. Quatre jours plus tard, j’étais en train de faire une randonnée dans le Zion National Park quand le monde bascula dans la folie.
Pendant des années, je n’eus aucune raison de contester la version officielle que j’avais acceptée sans discuter. Je connaissais l’existence des « théories du complot » et des points de vue alternatifs mais je les considérais comme minoritaires et sans importance. Mon existence était occupée par ma carrière, mes jeunes enfants et des fractures personnelles.
Les guerres illégales et illégitimes d’Irak et d’Afghanistan me donnèrent matière à réflexion. Je me souviens avoir donné le bénéfice du doute à Tony Blair concernant l’Irak et rejeté l’affirmation des manifestants pour la paix, à savoir que les preuves de l’existence des armes de destruction massive avaient été fabriquées de toutes pièces. De toute évidence, j’avais tort et je m’étais fait avoir.
Aux alentours de 2010, je me suis à nouveau penché sur l’histoire du 11 septembre et j’ai commencé à m’intéresser aux critiques de la version officielle. Plus je creusais, plus mon inquiétude grandissait. Je ne pouvais pas être certain de ce qui s’était réellement passé, ni savoir qui était vraiment derrière les attaques, ou bien déterminer quel était leur véritable motif mais il m’était impossible de concilier les données brutes avec la version officielle.
Pour accepter cette version, il aurait fallu que j’ignore des anomalies absolument incroyables. Les tours jumelles se seraient écroulées en chute libre, se transformant en poussière en chemin et en laissant un petit tas de débris (comparé à leur taille) recouvrant de la roche fondue qui mit des mois à se refroidir. Le modèle suggéré d’un effondrement progressif viole la loi de conservation de la quantité de mouvement.
De façon toute aussi incroyable, le WTC7 s’est également effondré sur lui-même à cause de « feux de bureau », l’effondrement ayant été annoncé sur le BBC avant qu’il ne se produise. Un modèle d’ingénierie secret a été utilisé pour justifier cet événement aussi unique qu’improbable. Le corps de bâtiment principal du WTC6 a purement et simplement disparu mais cela ne doit pas être considéré comme quelque chose d’important. Tous les débris de la scène du crime furent emportés en Chine pour être stockés plutôt que conservés sur place dans le cadre de l’enquête. [lien]
Il existe des preuves d’explosifs préinstallés et il est possible d’en voir certains exploser de façon prématurée en-dessous des étages en train de s’effondrer. De nombreux témoins visuels affirment avoir vu des explosions avant l’effondrement. La trajectoire des « avions » est improbable et ceux-ci n’ont laissé que très peu de débris. Les tours étaient spécialement conçues pour encaisser ce type d’impact et pourtant, elles échouèrent toutes deux de la même façon à y résister.
Pendant ce temps, au Pentagone, un autre « avion » a magiquement glissé sur l’herbe pour disparaitre dans un trou plus petit que sa carlingue, sans aucune trace de l’impact des moteurs ou du fuselage. La section du Pentagone touchée était celle où se trouvait l’équipe qui travaillait sur le vol de trilliards de dollars annoncé la veille [lien]. Le « crash » en Pennsylvanie n’a laissé également laissé aucun débris visible, ce qui doit être une autre coïncidence. [lien]
En parlant d’argent, la preuve d’une fraude massive à l’assurance n’a bien sûr aucun rapport avec l’affaire. De même que tous les mouvements sur les marchés financiers qui constituaient autant de signes avant-coureurs de ce qui allait se produire. Et pourquoi se poser toutes ces questions de bon sens sur les aspects financiers ou militaires de l’événement, notamment tout ce qui pourrait concerner de près ou de loin à l’Arabie Saoudite? [lien] Et tout cela se produisit sous l’œil impuissant de l’armée qui n’envoya aucun avion de chasse pour intercepter quelque avion que ce soit. Et, une fois de plus, par le plus grand des hasards, toutes les caméras de surveillance du Pentagone étaient éteintes, ce qui permet d’éviter tout élément susceptible de remettre en cause la version officielle. Pourquoi donc ?
La commission d’enquête, marquée par les partis-pris et le manque de ressources, ignora de multiples objections soulevées par des militaires, des pilotes, des ingénieurs et des membres des premiers secours (qui, de façon surprenante, furent nombreux à mourir de maladies associées à l’empoisonnement par des radiations). Le bouc-émissaire désigné comme responsable du crime fut accepté comme tel dès le premier jour et sans aucune discussion. Aucune théorie alternative ne fut considérée.
Malheur à qui oserait penser qu’il s’agissait là d’un événement prévu de longue date, d’autant plus qu’il fut suggéré pendant des décennies par les médias de masse. Toute la symbolique occulte qui entoure l’événement, notamment la lecture par George Bush du livre, « My Pet Goat », [NdT :Mapetite chèvre, un livre pour enfants] est bien entendu sans importance. Nous devons naturellement accepter que les deux guerres et les millions de morts qui ont découlé de la version officielle représentent un prix à payer pour notre liberté.
Avec le recul, il est difficile de comprendre comment quiconque peut prendre la version officielle au sérieux tant elle est ridicule et pleine d’incohérences. Mais une décennie plus tard, j’avais encore moi-même du mal à l’accepter car rejeter cette version posait deux problèmes majeurs. Le premier était que cela aurait signifié que notre perception collective de la réalité était fausse et que, bien que notre système de gouvernement fusse criminel et corrompu jusqu’à la moelle, la plupart des gens lui faisaient encore confiance. Le second était que cet état de fait ne suscitait aucune objection de la part des membres non corrompus de l’armée et qu’il n’existait aucune opposition capable de chasser ces criminels du pouvoir.
Taraudé par ces questions, je gardais mes idées pour moi sans jamais les évoquer en privé ou au travail. Dans les années qui suivirent l’acceptation de ma première « théorie du complot », je participais à un travail de pointe sur les réseaux de télécoms [NdT : Martin Geddes est un professionnel mondialement reconnu des télécoms. Il occupa notamment le poste de directeur du département « Innovation et design » chez British Telecom.] Mes collègues étaient formés pour détecter les erreurs véhiculées par les conceptions généralement admises. Et pourtant, quand il me prit un jour l’idée de suggérer qu’il y avait tout de même des choses qui ne collaient pas dans l’histoire de la mission Apollo, ils me regardèrent comme si j’étais devenu complètement fou.
Si vous voulez creuser le sujet des missions sur la Lune, je vous suggère la remarquable série d’articles “Wagging the Moondoggie” par le regretté Dave McGowan. Une fois que l’on rentre dans le vif du sujet, c’est très bien écrit et franchement drôle. Si l’histoire du 11 septembre est tragiquement absurde, celle du programme Apollo est au-delà de comique. Je n’arrive pas à imaginer comment il est possible de présenter la version officielle à une personne rationnelle et raisonnable et que celle-ci la prenne au sérieux.
Pour accepter cette version, il faut, une fois de plus, ignorer un grand nombre d’anomalies. Après avoir été battus dans les grandes largeurs par les Soviets dans la course aux étoiles et gênés par le poids de la guerre du Vietnam, les Américains auraient réussi à sortir ce coup d’éclat du chapeau, juste au bon moment. Un équipement jamais testé en situation et semblant tout droit sorti de chez Bricomarché serait parvenu à effectuer, du premier coup, une succession parfaite de décollages et d’atterrissages sur un autre corps céleste, y compris réussir un rendez-vous avec un module en orbite volant à des milliers de kilomètres par heure.
Tout cet équipement datant des années soixante – l’électronique, les caméras, le matériel de communication, les batteries, les respirateurs, le système de refroidissement, les sas d’accostage, les lits, les toilettes, les lieux de vie – serait parvenu à tenir dans l’équivalent d’un monospace. Plus incroyable encore, ils trouvèrent par la suite de la place pour ajouter un véhicule entièrement pliable ! Malheureusement, toutes les données de la mission ainsi que les designs pour cet origami de génie ont été « mal rangées ou perdues ». [lien]
À ce sujet, vous êtes priés de croire qu’aller sur la Lune n’était qu’une aventure sans lendemain et que les progrès technologiques accomplis n’ont servi à rien. Au lieu de devenir une réalité triviale et quotidienne, aller sur la Lune nécessiterait des compétences « oubliées » qu’il serait impossible d’acquérir à nouveau dans un délai ou un budget raisonnables. Pendant ce temps, Stanley Kubrick était très occupé, juste au bon moment, par un projet secret.
À quel point faut-il être crédule pour accepter de telles foutaises sans se poser de questions ?
Et bien il semblerait que cette qualité soit fort répandue. Nous avons vu exactement le même mécanisme à l’œuvre avec le Covid. Un virus (dont il n’a pas encore été prouvé de façon satisfaisante qu’il existe) apparaît soudainement et la réponse appropriée est… la suppression totale de toutes les libertés publiques et une campagne mondiale de terreur. Les moyens normaux de renforcer le système immunitaire (comme la Vitamine D) sont ignorés, des solutions efficaces et peu coûteuses de combattre la maladie (comme l’Ivermectine) sont dénigrées et difficiles à obtenir.
Pendant ce temps, des masques qui génèrent de la peur sont rendus obligatoires, en dépit du fait qu’il n’existe aucune preuve de leur efficacité et que leur usage comporte un risque pour la santé (comme l’hypoxie et la pneumonie). Les personnages âgées sont assassinées avec du Rivotril dans les EHPAD, les patients dans les hôpitaux avec du Remdesivir, les emplois et la santé mentale sont détruits avec des confinements. Tout le monde est encouragé à rester chez soi et à éviter toute socialisation. Tout cela est fait au nom de la santé publique.
Ensuite, une thérapie génique en phase expérimentale conçue par des escrocs notoires [lien] est présentée comme la seule solution, en dépit des preuves manifestes de fraude à chaque étape des tests. Aucune donnée sur les effets à long terme n’est disponible, l’éthique médicale de base est ignorée et la vaccination est présentée comme un geste civique alors même que ses concepteurs affirment qu’elle ne réduit ni la transmission, ni l’infection. Le produit est ensuite offert aux enfants, qui ne constituent pas une population à risque, malgré un doute raisonnable de son impact sur la fertilité ou celui de l’ARN sur l’ADN.
Le 11 septembre, Apollo, Covid, trois hallucinations collectives parmi bien d’autres. La dernière décennie a été pour moi une période très étrange. Une fois que vous prenez conscience que la « normalité » est un asile de fous, vous ne pouvez plus revenir en arrière. Quand un pan du système psychologique conçu pour vous piéger s’effondre, cela vous conduit à remettre en question de plus en plus de choses et à découvrir que des aspects importants de ce « consensus sur le réel » sont fondés sur des mensonges et en conséquence, de vous retrouver de plus en plus coupé de ceux qui veulent croire en ces contes de fées. Peu à peu, j’ai fini par comprendre comment ces hallucinations collectives fonctionnent.
Premièrement, l’absurdité et le culot du mensonge sont des fonctionnalités et non des bugs. Une fois que les gens ont accepté ce qui est manifestement impossible, ils ressentent de façon inconsciente la honte d’avoir été piégés. Ce qui compte pour eux c’est ce que « tout le monde sait », c’est-à-dire ce qu’ils croient que les autres croient. En tant qu’êtres sociaux, il est considéré comme plus important de faire partie du groupe que de prendre le risque d’être isolé et ostracisé.
Deuxièmement, mettre en évidence le problème provoque une blessure à l’égo de la personne trompée. Un système de contrôle social auto-entretenu maintient le mensonge en vie, afin que l’orgueil ne soit pas blessé. Ceux qui remettent en cause la version officielle et soulignent ces anomalies sont ignorés, rejetés ou tournés en ridicule. Plus le mensonge perdure, plus sa longévité constitue une preuve de sa légitimité.
Troisièmement, notre société n’est pas favorable aux dissidents. La censure est implicitement célébrée quand elle frappe ceux qui remettent en cause la version officielle. Les termes du débat entre gens « raisonnables » place le mensonge hors du champ de la discussion. La curiosité, l’ouverture d’esprit et la possibilité de se tromper sont célébrées en paroles mais une culture du narcissisme généralisé les rend impuissantes à agir en profondeur sur la société.
J’espère qu’avoir partagé mon cheminement intellectuel de « complotiste » sera utile à d’autres. J’ai appris à ne pas me soucier des opinions bien arrêtées de personnes qui n’ont jamais examiné les données, ne se sont pas débarrassées de leur besoin d’avoir toujours raison ou n’ont jamais osé admettre la possibilité que les forces du mal soient à l’œuvre dans le monde. Je m’attends à ce que ces trois énormes mensonges, et bien d’autres, soient révélés en temps voulu et que la vérité n’ait plus besoin de personne pour la défendre, moi compris.”
Note du traducteur :
1) Si les complots révélés ici n’ont, au final, que peu d’impact sur notre vie quotidienne, leur révélation sert principalement à mettre en évidence la capacité de manipulation à grande échelle de l’opinion publique par les médias, les politiques et les « experts », jusqu’à la création d’une véritable réalité parallèle dans laquelle se trouvent emprisonnés les peuples.
2) La capacité à admettre ou à rejeter les complots n’est en aucun cas liée au niveau d’études, à l’intelligence ou au statut social. Les principaux facteurs sont en réalité la tolérance au risque d’exclusion par le groupe (non-conformisme) et la capacité à se détacher émotionnellement d’une idée pour l’analyser de façon objective. Dans les deux cas, le facteur déterminant est la présence d’un véritable esprit critique et l’existence d’une réelle confiance en soi.
3) Au sein d’un groupe humain, il existe toujours une petite proportion d’individus chez qui la quête de la vérité ou de toute autre valeur absolue prend le pas sur le risque d’ostracisation sociale. C’est au sein de cette population que l’on trouve les découvreurs, les pionniers et tous les esprits capables de concevoir des changements de paradigme. Un système social efficace met les compétences uniques de ces profils au service du groupe. Un système inefficace et dysfonctionnel les censure, les étouffe et les condamne à la marginalité.
Totalement inconnu en France, Martin Geddes, auteur de plusieurs livres, de dizaines d’essais et d’un travail colossal de réinformation sur les réseaux sociaux, est un des acteurs majeurs du Grand Réveil. Tous les écrits de Martin Geddes, libres de droits et en accès libre, peuvent être consultés ici.
En relisant l’article original [NdT: il s’agit de l’article WWG1WGA: The Greatest Communications Event In History écrit par Martin Geddes en 2018 et republié le 7 juillet2022 ], je suis frappé par sa « naïve lucidité». Durant de nombreuses années, j’avais travaillé dur pour me former une image juste de ce qui se passait dans le monde et j’avais bûché pendant plusieurs jours afin de produire un texte aussi clair et percutant que possible. Le résultat est satisfaisant et constitue un bon résumé de ma vision du monde à ce moment précis, notamment le fait que la Deuxième Révolution Américaine était en train d’avoir lieu.
Je reviendrai par la suite sur la vision d’ensemble des événements mais avec le bénéfice de quatre années de recul, j’ai beaucoup appris. Bien que l’article original mentionne le trafic d’êtres humains, je n’avais pas encore saisi l’ampleur du phénomène où à quel point il joue un rôle crucial dans les opérations de nos classes dirigeantes. Ce sujet être devrait se trouver au cœur des analyses géopolitiques, ne serait-ce que dans le cadre des réseaux de chantage à la Jeffrey Epstein.
La question du trafic d’êtres humains dépasse largement celle du travail forcé ou des esclaves sexuels, elle recouvre également le trafic d’organes et leur collecte ainsi que les êtres humains utilisés comme nourriture ou sujets d’expérience. Mais la véritable pièce du puzzle qui me manquait était que ce phénomène ne concernait pas seulement une minorité de malheureuses victimes, même si celles-ci se comptaient en millions. La vérité est que tous les habitants du monde industrialisé, sont d’une manière ou d’une autre, victimes de cette traite.
Le trafic d’êtres humains est le cœur du problème
C’est une erreur d’analyse que de considérer les systèmes au sein desquels nous vivons comme étant victimes de “corruption”. J’ai fini par comprendre qu’ils n’étaient pas corrompus ; ils ont été conçus pour fonctionner de cette façon. Votre bien-être et vos intérêts ne sont à aucun moment pris en compte ; toute apparence du contraire n’est qu’un accident, une façade, un effet secondaire ou une erreur. Ce système total d’asservissement et d’esclavage humain inclut (mais n’est pas limité à) :
Le système juridique qui vous prive illégalement de vos droits naturels pour vous transformer de façon insidieuse en marchandises via le droit maritime ou commercial ;
Le gouvernement qui, en tant qu’entité privatisée et « élue » (par des élections truquées), organise un racket via l’impôt et met en place des « politiques » qui sont défendues par une « police » (et non des forces de l’ordre) sans aucun accord de notre part. Tout cela repose sur l’apparence d’un pouvoir maintenu par l’intimidation de ses victimes et l’enrichissement de ses bénéficiaires ;
La santé qui empoisonne volontairement les enfants avec des « vaccins » ne possédant aucun bénéfice avéré (et qui n’offrent pas de protection collective) afin de générer des revenus récurrents grâce aux traitements des maladies chroniques et de permettre, grâce à la surveillance des « corps connectés », le vol d’organes sur demande. Le meurtre récent des patients avec des médicaments ou la ventilation vous dit tout ce que vous avez besoin de savoir à ce sujet [NdT :Martin Geddes fait ici référence à l’administration du Rivotril dans les maisons de retraite et de la mise sous respirateur des patients Covid en 2020] ;
Le commerce de détail et la logistique qui servent de façade pour dissimuler le transport et la contrebande d’êtres humains ;
La finance qui vous dépouille du fruit de votre travail grâce à la gestion contrôlée des expansions, des dépressions, des faillites, de l’usure et de la monnaie fiduciaire inflationniste, tout en blanchissant les profits dans un petit nombre de centres financiers ;
Les médias et l’industrie du divertissement qui conditionnent le public pour lui faire accepter sa maltraitance, aimer ses bourreaux et rejeter toute personne qui dénonce cette opération de crime organisé comme un « complotiste » ;
L’éducation et le monde universitaire qui sont avant tout financés par le complexe militaro-industriel pour répondre à ses besoins et se comportent comme les gardiens du savoir « officiel », agissant de facto comme une police de la pensée totalitaire chargée d’endoctriner la prochaine génération ;
Les grandes entreprises technologiques (GAFA) qui sont la façade d’opérations de surveillance, de ciblage et d’ingénierie sociale gérée par des intelligences artificielles ;
L’énergie qui nous maintient volontairement dépendants de ressources fossiles présentées comme rares plutôt que d’utiliser des technologies déjà utilisées par l’armée ou ayant été censurées par la mafia au pouvoir [NdT : Sur ce point, lire par exemple, cet article sur la théorie de l’origine abiotique du pétrole] ;
L’eau et la nourriture qui ont été empoisonnés et dénaturés pour nous rendre faibles et plus facilement contrôlables, pour mieux nous vendre ensuite des médicaments conçus pour traiter le problème ;
L’armée qui a déployé tout un ensemble « d’armes silencieuses pour des guerres de l’ombre » contre les populations civiles pour mieux les contrôler, ainsi que les services de renseignement qui se maintiennent génération après génération au-dessus des lois.
Une infrastructure considérable vient soutenir toute cette horreur avec des preuves manifestes d’un réseau global de tunnels et de bases militaires pour déplacer les ressources, tandis que les porte-containers sont utilisés pour les mouvements à la surface. Des réseaux locaux de distribution font transiter les enfants destinés à être violés ou sacrifiés et certains éléments pointent vers un immonde « recyclage » des cadavres humains. Nous ne vivons pas dans la société que l’on nous a vendue. C’est moche.
Cette situation n’a pas surgi du jour au lendemain mais constitue le résultat de plusieurs centaines d’années d’accumulation graduelle d’un pouvoir occulte par la subversion, l’infiltration et la ruse. C’est pour cela que les Églises, qui sont censées être les gardiennes de la conscience, sont impitoyablement attaquées. Le vrai défi consiste à comprendre comment tous ces dispositifs sont connectés pour former un seul système de pouvoir. Il ne s’agit pas tant d’un « complot » que du cancer de la culture criminelle de divers réseaux parasites agissant de concert.
Un tel cauchemar ne peut pas être démantelé en quelques mois, ni même en quelques années. En effet, vous ne pouvez pas mettre une population face à la réalité des sacrifices rituels sataniques quand la plupart des gens ne sont pas prêts à accepter que leurs élections ont été truquées pendant des années et que les médias de masse sont une opération de propagande contrôlée. Les gens deviendraient complètement fous et la société s’effondrerait. Le remède ne peut pas être pire que le mal.
Tout faire selon les règles
Par nécessité, la vérité doit être plus étrange que la fiction : pour que « ça passe », les corrompus ont besoin que vous pensiez que le réel est inconcevable. Si vous m’aviez dit il y a quelques années que nous étions confrontés à des guerres dynastiques perpétrées par des transhumanistes obsédés par la généalogie et la numérologie, je vous aurai suggéré d’arrêter de prendre vos cachets et de les remplacer par des substances psychédéliques moins néfastes. Et pourtant, les choses sont ce qu’elles sont et, si vous acceptez de creuser, il existe des preuves solides venant étayer cette affirmation.
Ces dernières années ont donné aux plus courageux d’entre nous la possibilité de pénétrer dans l’espace mental des occultistes. Ce n’est pas mon domaine d’expertise et je me considère comme un novice en la matière. Le point le plus important à retenir est qu’il existe tout un langage secret utilisé au vu de tous et qui permet aux gens au pouvoir de communiquer entre eux. Vous pouvez par exemple voter une loi de financement et y inclure un montant qui possède une signification au-delà de sa valeur en euros ou en dollars. La date d’un attentat sous faux-pavillon correspond à la « signature de l’artiste ».
[…]
Peu importe si vous acceptez cela ou non, la réalité n’est pas un concours de popularité. A mon sens, la leçon la plus importante est que l’ésotérisme joue un rôle très important et sous-estimé dans la structure de notre société et qu’à dessein, cela n’est pas enseigné à l’école ! L’idée même que votre grande école ait pu vous donner les outils nécessaires pour identifier ce pouvoir occulte est tout simplement ridicule ; nos dirigeants se frottent les mains s’ils ont réussi à faire de vous un technocrate orgueilleux et arrogant (et je suis bien placé pour le savoir…)
Q, anons, and QAnon — une guerre de terminologie
En passant, cela vaut la peine de dire quelques mots à ce sujet, étant donné que l’article parle du « phénomène QAnon » ainsi que de « l’opération QAnon ». Il y a là une erreur subtile mais importante. Au moment où j’ai écrit cet article [NdT : en 2018], le hashtag « Qanon » était utilisé pour identifier les échanges concernant les Q drops sur les réseaux sociaux. Depuis, le terme a fait l’objet d’un « piratage sémantique » par les médias afin de nuire à Q et aux anons.
Selon moi, Q représente un contre-récit cohérent et structuré en opposition à la « version officielle ». Q se trouve dans le « brouillard » d’une guerre de l’information et doit être obtus car il est utilisé pour contourner les lois sur les communications directes avec le public [NdT : d’informations classées secret défense]. Les Q drops constituent une réalité objective même si tout est fait pour dissuader le public d’aller voir par lui-même de quoi il en retourne. (Indice : il s’agit d’une forme de contrôle mental et si vous n’êtes pas prêt à prendre en compte des données qui vont à l’encontre de vos croyances actuelles, il est possible que vous soyez dans une secte).
Le terme « Anon » recouvre un large spectre d’esprits libres avec une grande diversité d’opinions au sujet des messages de Q et engagés dans la collecte de renseignement en sources ouvertes. Ils ne forment pas un « esprit de ruche » et il n’est pas possible d’attribuer à l’ensemble du groupe une croyance définie. Des gens raisonnables peuvent avoir et ont des opinions différents sur les messages de Q, leurs objectifs, leur intégrité morale, leur sens, leur effet opérationnel et bien plus encore. (Indice : si l’esprit critique et la différence d’opinion ne sont pas tolérés, il est possible que vous soyez dans une secte.)
Le terme « Qanon » a été utilisé par les médias pour reprendre certaines idées de certains anons et de les associer aux messages de Q comme s’il s’agissait de la seule et unique interprétation de tous les anons. Une source inépuisable d’énergie négative est mobilisée contre ce terme, très négativement connoté socialement. La conséquence est que les gens « respectables » refusent d’aller prendre connaissance des données de Q (un processus qui s’appelle « la science » ) car cela les met mal à l’aise. (Indice : si la méthode scientifique vous met mal à l’aise, il est possible que vous soyez dans une secte.)
[…]
[NdT: Pour plus d’informations sur l’opération Q, nous invitons le lecteur à consulter notre propre article consacré à ce sujet intitulé « De la guerre de l’information » dont une version augmentée figure dans “l’Homme et la Cité – Volume II“]
Un processus où tout est question de timing
Pour moi, la partie la plus pénible de cet article de 2018 est sa conclusion où je prédis que tout sera terminé d’ici la fin de l’année. Tel que je le comprends, il s’agit là d’une bonne leçon : à la guerre vous ne révélez jamais votre plan à l’ennemi. En plus, nous aurions été déprimés d’apprendre que allions faire face à un génocide génétique, idem pour le coup de filet de l’élection truquée de 2020. Il fallait que les choses se passent ainsi…
Je comprends désormais que nous sommes confrontés à un processus beaucoup plus long de déconstruction de ces systèmes corrompus de pouvoir. Ils rouillent avant de s’effondrer et le moment de l’effondrement final ne peut pas être prévu à l’avance. Aujourd’hui encore, les messages de Q peuvent être utilisés de façon précise pour comprendre les évènements actuels et se trouvent tout le temps mentionnés de façon indirecte dans les communications officielles, d’une manière qui ne peut pas, d’un point de vue logique, être ignorée. Il s’agit d’une véritable opération du renseignement militaire. Les messages de Q nous donnent confiance en l’existence d’un plan et dans le fait que nous nous trouvons (relativement) en sécurité.
Se tromper sur le timing plutôt que sur la direction générale est préférable à l’inverse. Prendre conscience que des pans entiers de tout ce que vous considériez comme réel sont en vérité une escroquerie, une illusion ou une tromperie est un processus éprouvant. Je n’envie pas ceux qui vont devoir en passer par là en l’espace de quelques jours/mois à l’occasion d’un brutal « retour au réel », et pourtant, ce moment approche. Dans tous les cas, l’effondrement des taux de natalité et l’explosion de la mortalité des « piqués » nous y conduira bientôt. Les choses sont telles qu’elles doivent être et tout se déroule selon le plan de Dieu.
Comme l’écrivait Bill Cooper, l’auteur de visionnaire de Behold A Pale Horse, une fois que vous avez la vision d’ensemble, il est très difficile d’interagir avec votre ancienne société. De votre point de vue, les adultes sont comme des grands enfants, s’accrochant désespérément à leurs illusions et à peine capables de gérer leurs émotions et leurs comportements. Leurs préoccupations et leur monde sont détachés du vôtre, car ils sont associés au système de contrôle des esclaves mentaux et aux récompenses qu’ils reçoivent pour avoir été bien obéissants.
Nous avons besoin d’un plus large champ du débat
S’il y a une chose que j’ai apprise au cours des quatre dernières années, c’est de devenir « consciemment incompétent » sur ce conflit dans son ensemble. Je comprends désormais que nous sommes engagés dans une guerre au long cours pour l’âme de l’humanité et que celle-ci a des origines et une complexité qu’il est très difficile pour un être humain de comprendre ou de saisir. C’est une guerre de la physique quantique, une guerre génétique, une guerre des temporalités, une guerre nanotechnologique, une guerre des consciences, une guerre de l’espace, une guerre souterraine, une guerre cognitive et bien plus encore.
Je n’écris pas sur des sujets que je ne maîtrise pas mais cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas importants. Des choses que j’aurai simplement écartées d’un revers de main par le passé, comme la possession des humains par des démons, me semble désormais plausible compte tenu de ce que je sais de la nature non-locale de la conscience [NdT: la possession démoniaque est une réalité reconnue par l’Église catholique qui forme des prêtres exorcistes capables d’intervenir dans de tels cas qui demeurent néanmoins relativement rares]. Notre science a été mutilée au point d’être devenue une parodie comique de la vérité (la crise de la non-réplication est un symptôme). Notre histoire a été modifiée de façon spectaculaire: par exemple, j’ai un ami qui possède un globe terrestre du XIXe siècle sur lequel figure le Tartare mais ce dernier a mystérieusement disparu de toutes les archives officielles. [NdT : le même phénomène a eu lieu dans le cas de l’empire des Khazars qui recouvrait une partie de l’actuelle Ukraine.]
Qu’il s’agisse d’anciennes civilisations, de catastrophes périodiques, de « remises à zéro », d’astrothéologie, des questions extra-terrestres, des continents cachés ou du multivers, je me retrouve renvoyé à ma propre ignorance. En tant que spécialiste de la synthèse, j’ai besoin désormais d’une période durant laquelle je vais pouvoir « restocker » et étudier dans le calme mais je ne m’attends pas à ce que les événements m’offrent un tel luxe.
Aller de l’avant et plein d’allant
Pour ce que j’en sais, le barrage des Trois Gorges pourrait s’effondrer demain, le feu du ciel pourrait s’abattre sur les monuments sataniques de la planète mardi, la bourse pourrait être en chute libre d’ici mercredi et JFK Jr de retour dans la sphère publique d’ici la fin de la semaine prochaine. J’ai appris à éviter les prédictions, à l’exception des tendances générales, notamment celles avec des dates précises, car elles finissent toujours par vous mettre dans l’embarras.
Tout ce que je peux dire c’est que les dates des messages de 2018 se trouvent, de façon assez suspecte, bien alignées sur celles de 2022 dans le cadre d’un « intervalle de quatre ans ». La justice arrive et elle sera publique. La fraude électorale s’est vraiment produite, des arrestations ont déjà eu lieu, et elle aura donc des conséquences. Le « Bidan show » est bidon, c’est un coup de filet et une opération pour détruire pour toujours le parti démocrate. Le trafic d’êtres humains a été révélé au grand jour et son démantèlement est en cours à l’échelle mondiale. Hollywood, sous la forme que nous l’avons connu, n’existe plus. Les crimes de Big Tech sont en train de remonter à la surface. Nous avons exactement progressé dans la direction attendue.
En tant que l’un des plus célèbres commentateurs de Q, ma position est pour le moins étrange. Tous les jetons sont sur la table : si j’avais vu juste dans mon essai de 2018, même si le timing n’était pas bon, alors la partie est terminée pour l’élite progressiste actuelle et les anons représentent désormais la véritable élite intellectuelle et spirituelle. L’intelligentsia en place a été complètement bernée par la propagande et par la chambre d’écho générée par l’ingénierie sociale jusqu’à accepter les horreurs de la pire espèce : pédophilie, meurtre de masse, mutilation génétique des enfants.
Si je me suis complètement planté, je resterai dans l’histoire comme le cas tragique d’un échec individuel. Et ce n’est pas grave ! Il n’y a aucune honte à tenter sa chance et à chercher ensuite à corriger le tir. En effet, étant moi-même un être humain faillible et déchu, je ne me sens pas particulièrement qualifié pour juger les gens ou les prendre de haut. Ce jeu ne comporte pas de « gagnants », si ce n’est la certitude collective d’avoir fait tout ce qui était en notre pouvoir pour protéger les innocents du mal.
Pour moi, le plus grand changement aura été le passage d’une bataille intellectuelle pour la suprématie à un combat spirituel pour le salut. Tant que vous n’avez pas compris le péché d’orgueil, la nécessité de l’humilité et l’adversaire auquel nous faisons face, vous faites partie du problème. Peu importe si vous avez eu « raison » ou que vous avez « aidé », vous ne pouvez pas réussir si vous enfoncez votre prochain d’une manière ou d’une autre. Il ne peut pas y avoir de paix si vous êtes en compétition avec la réalité ou avec les autres.
Dans une guerre spirituelle, le combat est mené par une surveillance constante des forces du mal qui cherchent à faire des plus jeunes leurs victimes. Par conséquent, cette guerre n’est jamais terminée. La ruse et « diviser pour mieux régner » sont les méthodes de l’ennemi. L’unité, la compassion, la compréhension, le pardon et l’amour sont les seuls moyens de sortir de ce conflit. Si l’on se souvient de moi comme quelqu’un qui aura eu « prématurément raison » alors j’aurai échoué ; je préfère que l’on se souvienne de la façon dont j’ai traité ce qui était « ostensiblement maléfique » au moment où la douloureuse vérité est apparue.
Note du traducteur:
Totalement inconnu en France, Martin Geddes, auteur de plusieurs livres, de dizaines d’essais et d’un travail colossal de réinformation sur les réseaux sociaux, est un des acteurs majeurs du Grand Réveil. Tous les écrits de Martin Geddes, libres de droits et en accès libre, peuvent être consultés ici.