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Des mondialistes

Derrière le gouvernement visible se tient fermement assis sur son trône un gouvernement invisible qui n’admet ni responsabilité ni allégeance envers le peuple. La destruction de ce gouvernement invisible, le démantèlement de cette alliance impie entre un monde de l’entreprise corrompu et le monde politique qui l’est tout autant doit constituer la première tâche inscrite à l’agenda de tout homme d’État. Théodore Roosevelt (1913)

Depuis plusieurs décennies, les peuples occidentaux subissent les assauts d’une guerre invisible qui leur est menée par une oligarchie mondialiste bien décidée à les éliminer ou à les asservir. Dans cette lutte à mort qui s’est engagée à l’insu de la majorité de la population, il est nécessaire de désigner clairement l’ennemi et d’en révéler la nature.

Pour commencer, déchirons le voile du mensonge : oubliez la démocratie, le pouvoir des présidents ou des institutions officielles. Toute cette hiérarchie officielle sert à dissimuler le fait que le véritable pouvoir se trouve concentré entre les mains d’un petit nombre de familles multimilliardaires dont les plus connues sont les Rockefeller, les Rothschild, les Wallenberg, les Warburg ou encore les Saoud, associées à des individus tels que George Soros, Bill Gates ou Klaus Schwab.

Ayant principalement connu  leur ascension au cours des trois derniers siècles, ces familles dominent le monde via leur contrôle des institutions financières comme la Banque des Règlements Internationaux (BIS) ainsi que les banques centrales, qui, pour la majorité d’entre elles comme la Federal Reserve américaine (FED) ou la Banque Centrale d’Angleterre, appartiennent en réalité non pas à l’État mais à des intérêts privés. Comme l’écrivait le Baron Nathan de Rothschild : « Je ne me soucie guère de la marionnette qui est assise sur le trône d’Angleterre. Qui contrôle la masse monétaire anglaise contrôle l’empire et je contrôle la masse monétaire.»

Loin d’être limité à la création monétaire et aux prêts aux États, ce contrôle économique s’étend à l’économie mondiale via des fonds d’investissement ou des holdings comme Vanguard et Blackrock détenant des participations dans 90% des entreprises cotées ainsi que dans les grands conglomérats médiatiques comme Disney ou Comcast. Sur le plan politique, des institutions internationales telles que la Commission Trilatérale, le groupe Bildeberg, le Council on Foreign Relations (CFR) ou encore le World Economic Forum (WEF) décident d’une feuille de route qui sera ensuite mise en application, sous couvert de démocratie, par des représentants soigneusement identifiés, formés et sélectionnés en amont et le plus souvent élus grâce à un système sophistiqué de fraude électorale.

Nous sommes très fiers d’avoir pénétré tous les gouvernements de la planète et d’avoir des gens à nous comme Trudeau et Macron à la tête des états” Klaus Schwab – 2017

Alors qu’elles se trouvent en réalité au cœur de l’exercice du pouvoir à l’échelle mondiale, ces différentes instances demeurent méconnues d’un grand public maintenu à dessein dans l’illusion d’un choix démocratique exercé à l’échelle nationale. Notons qu’en plus de leur contrôle effectif de la politique et de l’économie, les mondialistes utilisent les normes, les institutions et le droit international pour orienter le système dans la direction voulue tandis que leur emprise sur les médias, l’industrie du divertissement (Hollywood), le monde universitaire, les ONG, est utilisée pour mettre en œuvre un programme de changement anthropologique d’une ampleur inouïe soutenu par des techniques sophistiquées de programmation mentale et d’ingénierie sociale. Prenez n’importe quelle évolution ayant marqué les sociétés occidentales au cours du dernier siècle de l’immigration de masse à la normalisation de l’homosexualité en passant par le travail des femmes, la déchristianisation ou la promotion de la contre-culture des années soixante et vous êtes certain d’y trouver la main des agents d’influence de l’oligarchie mondialiste.

Ne tolérant aucune véritable opposition à son projet, l’oligarchie mondialiste utilise la technique de « l’opposition contrôlée » pour maintenir l’illusion démocratique et neutraliser tout danger en amont mais n’hésite pas non plus à éliminer tous ceux susceptibles de lui faire obstacle comme le président Kennedy assassiné en 1963 ou le Général de Gaulle, victime de la « révolution de couleur » de mai 68. Ces dernières années, les attaques des mondialistes se sont concentrées en majeure partie sur la Russie de Vladimir Poutine ou l’Amérique de Donald Trump, deux pays et deux dirigeants coupables de défendre l’idée nationale et de refuser le projet et la tutelle du Nouvel Ordre Mondial. Pour exécuter leurs basses œuvres, les mondialistes peuvent s’appuyer sur leur contrôle des médias et de la justice mais aussi sur des services de renseignement noyautés et corrompus de longue date (FBI, CIA mais aussi le réseau Five Eyes), des groupes de mercenaires ainsi que sur l’organisation militaire à leur solde qu’est l’OTAN.

Malgré des variations selon les pays ou les époques, le mode opératoire des mondialistes pour déstabiliser un pays et en prendre le contrôle reste toujours le même :

-diaboliser la cible ou le régime que l’on cherche à abattre via des campagnes médiatiques calomnieuses

-utiliser des « experts » à leur solde pour promouvoir le changement qu’ils cherchent à mettre en œuvre ou pour décrédibiliser ceux qui s’y opposent

-financer une fausse opposition recrutée dans les milieux associatifs ou le nouveau lumpenprolétariat et l’utiliser comme cinquième colonne sous couvert de défense des minorités, de la démocratie ou des droits de l’homme

-créer un incident ou une crise pour déstabiliser la société

-utiliser cette crise pour justifier une intervention extérieure, renverser le pouvoir en place et le remplacer par un autre totalement inféodé à l’oligarchie mondialiste.

Démoralisation, déstabilisation, crise, normalisation : 4 étapes pour une stratégie de subversion parfaitement analysée et décrite par le transfuge du KGB et spécialiste de la subversion Yuri Bezmenov.

Dans le cadre de la lutte contre l’oligarchie mondialiste, il est nécessaire de comprendre que ses membres ne se contentent pas d’exercer le pouvoir ou de subvertir celui qu’ils cherchent à remplacer mais qu’ils entreprennent de façonner la réalité, voire même de réécrire l’Histoire dans un sens conforme à leurs intérêts de façon à donner l’impression d’un « progrès » continu et inéluctable tout en désignant systématiquement ceux qui s’y opposent comme des extrémistes, des réfractaires ou des complotistes.

Si les mondialistes aiment à se présenter comme des bienfaiteurs et des philanthropes ne souhaitant rien d’autre que d’utiliser la science et la technologie pour conduire l’Humanité vers la Raison et le Progrès, ils ne sont réalité qu’un groupe de psychopathes particulièrement brillants ayant réussi à transformer leurs troubles mentaux en un système politique et social, la pathocratie, et pour lesquels le reste de l’humanité n’est que du bétail, un simple cheptel devant être géré par une élite « éclairée ».

Dans ses grandes lignes, le projet des mondialistes pour l’humanité pourrait être résumé aux objectifs suivants :

-la destruction des États-nations et leur remplacement par une gouvernance mondiale

-la mise en place d’un projet transhumaniste visant à « améliorer » l’Homme  par la science et aboutir à la fusion du physique, du biologique et du digital

-l’élimination de la population inutile excédentaire, rendu possible et nécessaire par les développements de l’intelligence artificielle et de la robotique ainsi que l’épuisement des ressources

– la mise en place d’un néo-féodalisme combinant la suppression de la propriété privée et la mise en place d’un système sophistiqué de contrôle social via l’identité numérique et le crédit social.

Bien qu’ils cherchent à détruire les sociétés traditionnelles et les religions qui les structurent au nom de la « Raison » et du « Progrès », les mondialistes sont en réalité profondément religieux et vouent un culte à une religion archaïque qui est celle de Lucifer, le “porteur de lumière”. Derrière les portes closes de leurs temples impies, les mondialistes vénèrent Satan, « le prince de ce monde », créature transgenre chez laquelle tout n’est qu’inversion, corruption et rébellion contre l’ordre naturel créé par Dieu. En parfaits psychopathes, les mondialistes s’identifient à cet ange déchu en révolte contre Dieu et considèrent que la morale traditionnelle fondée sur une distinction claire entre le bien et le mal ou le vrai et le faux ne concerne que la masse du troupeau et non la minorité « d’élus » capables de penser, vivre et agir  « au-delà du bien et du mal ».

Ces considérations philosophiques ne servent en réalité qu’à justifier et à couvrir d’ignobles perversions et d’infâmes abus. Le culte luciférien exigeant de ses adeptes des sacrifices rituels, ceux-ci participent régulièrement à des messes noires ou à des cérémonies occultes durant lesquelles des victimes, souvent de jeunes enfants, sont tuées, violées et dans certains cas, dévorées. À l’échelle de la planète, c’est une industrie entière, le plus souvent sous couvert d’humanitaire, de soutien à l’adoption ou d’aide à l’enfance qui est chargée de fournir l’oligarchie mondialiste en « chair fraiche » pour leurs rituels sataniques et leurs orgies décadentes.

Malgré le secret dont ils s’entourent et leur propension à éliminer tous ceux qui pourraient être tentés de révéler aussi bien leur nature que celle de leurs plans, l’existence des mondialistes a fini par être portée à la connaissance de certains décideurs qui, confrontés à leur pouvoir, ont entrepris non seulement d’y faire obstacle mais également de le neutraliser. Pendant des décennies, ces forces de la résistance, aux États-Unis et en Europe, ont mené une guerre invisible mais implacable contre l’oligarchie mondialiste, remportant des victoires et subissant des revers tout en cherchant à mettre au point un plan permettant à la fois de révéler l’existence de cette Cabale et de détruire une fois pour toute son emprise sur le monde.

Au cours de ces dernières années, cette véritable guerre de l’ombre entre mondialistes et patriotes a gagné en intensité, allant jusqu’à frôler la confrontation ouverte. Loin d’être limitée aux États-Unis, cette guerre a mobilisé une coalition internationale incluant à la fois des chefs d’États patriotes tels que Donald Trump et Vladimir Poutine mais aussi des membres de la société civile : chefs d’entreprise, journalistes, chercheurs, écrivains… Un des aspects de cette guerre invisible, totalement ignorée par les médias, mais aussi par une large partie des conservateurs et des« dissidents», fut cette guerre de l’information dans laquelle s’illustra l’opération Q présentée en détails dans un précédent article.

Le fait que cette guerre contre l’oligarchie mondialiste soit menée à la fois par des forces conventionnelles chargées d’arrêter et de neutraliser les mondialistes ainsi que par un groupe important de civils et de digital soldiers ne doit pas pour autant encourager le reste de la population à la passivité. Au-delà du démantèlement du système corrompu des mondialistes, cette guerre vise surtout à aider les peuples et les individus à retrouver leur liberté ainsi que leur souveraineté sur eux-mêmes.

Pour contribuer à l’effort de guerre, tous les citoyens concernés peuvent :

-participer à cette guerre de l’information par la réinformation et le combat culturel ou spirituel

-sortir du système créé par les mondialistes en cessant de consommer leurs produits, leurs médias et en reprenant le contrôle sur leur alimentation, leur sécurité, leur travail et l’éducation de leurs enfants

-retrouver ou promouvoir la foi chrétienne car la meilleure arme contre le système mondialiste s’appelle la famille chrétienne enracinée.

Nous vivons aujourd’hui un moment historique : le démantèlement d’un système satanique d’exploitation de l’Homme et de la Nature par une clique de psychopathes déterminés à mettre l’ensemble de l’humanité en esclavage et à prendre la place de Dieu. Il appartient à chacun d’entre nous de comprendre la réalité mais aussi l’horreur de ce projet et de tout mettre en œuvre à la fois pour neutraliser et juger ses organisateurs mais également rendre à tout jamais impossible leur retour au pouvoir.

Pour aller plus loin :

De la guerre de l’information

De la religion de l’Homme

De la guerre hors limites

Plan de Cecil Rhodes

Réseau Maxwell en France

Entretien Archevêque Vigano

Témoignage de Phillipe de Villiers

Entretien Pierre de Villemarest

Cartographie mondialiste:

Du projet mondialiste

« Si on me donne six heures pour couper un arbre, je passerai les quatre premières à aiguiser ma hache. » Abraham Lincoln

Si un nombre croissant d’habitants de l’Occident commencent à ouvrir les yeux sur l’existence de l’oligarchie mondialiste et la réalité de son projet, cette prise de conscience est souvent parcellaire et repose sur la découverte des mensonges qui entourent un aspect spécifique, comme la gestion de la crise Covid, la propagande sur le « réchauffement climatique » ou la promotion de la « diversité ». Or, pour lutter efficacement contre le mondialisme dans le cadre de cette guerre hors limites qu’il mène aux peuples du monde, il est nécessaire de comprendre le projet dans sa globalité, sa cohérence et surtout, dans sa volonté d’obtenir le consentement des populations à sa mise en place.

Politique

Le mondialisme a pour objectif de détruire les États-nations historiques pour les remplacer par une gouvernance mondiale. Pour ce faire, il va peu à peu priver les États de leurs attributs régaliens (monnaie, loi, frontière, justice, armée) pour les confier à des institutions supranationales, comme l’Union Européenne ou l’OTAN. Dans le même temps, il va renforcer ces institutions en leur donnant des pouvoirs et des prérogatives étendus, comme dans le cas du Règlement sanitaire international (RSI) qui donnera la possibilité à l’OMS d’imposer ses règles aux États lors d’une prochaine crise pandémique dont la gravité sera évaluée…par l’OMS. Pour finir, notons que le soutien aux mouvements régionalistes ou indépendantistes s’inscrit dans cette stratégie de destruction des États-nations historiques par le mondialisme avec, dans le cas de l’Europe, des régions destinées à être gouvernées directement par Bruxelles, une dynamique que l’on retrouve à l’œuvre avec la collectivité européenne d’Alsace (2021) ou encore dans le soutien à l’indépendantisme catalan.

Religieux

Le mondialisme a pour objectif de détruire les grands monothéismes et les religions révélées pour les remplacer par une religion mondiale inspirée par les principes du noachisme1. Pour ce faire, le mondialisme a développé la promotion de l’œcuménisme, du dialogue inter-religieux ainsi que toutes les croyances « alternatives », toutes ces pratiques spirituelles étant présentées comme légitimes et procédant d’une origine commune. Ce projet a conduit le mondialisme à mener une guerre sans merci au catholicisme et à l’Église, religion et institution perçues, à juste titre, comme les principaux obstacles à l’avènement d’une religion mondiale. Pour finir, rappelons que les mondialistes sont des adeptes de l’occulte et d’une religion luciférienne fondée sur l’initiation et « l’union des opposés, du macrocosme avec le microcosme, du masculin avec le féminin, de l’égo avec le non-ego. » (Aleister Crowley).

Première journée de rencontre interreligieuse d’Assise le 27 octobre 1986

Dépopulation

Le projet mondialiste vise à diminuer de façon significative le nombre d’habitants sur la planète avec une population mondiale stabilisée entre cinq cent millions et un milliard de personnes2. Pour atteindre ce but, le mondialisme va utiliser différentes méthodes : guerres, avortement, euthanasie, empoisonnement de l’eau ou de l’alimentation, stérilisation par des traitements médicaux ou des vaccins, soutien aux mouvements transgenre ou LGBT ainsi que la promotion de pratiques comme la vasectomie. Pour rendre acceptable ce projet, le mondialisme va en parallèle diffuser une propagande avertissant des dangers de la surpopulation et de l’épuisement des ressources naturelles, comme dans le cas des thèses diffusées par l’agent mondialiste Dennis Meadows et le Club de Rome. Pour un exposé complet sur ce sujet, la lecture du livre « Globalisme et Dépopulation » de Pierre-Antoine Plaquevent est recommandée.

“La population doit être réduite à environ un milliard. Cela peut se faire de manière civile.”

Propriété privée

Inspiré par le socialisme fabien, le mondialisme a pour objectif l’abolition de la propriété privée. Pour ce faire, il utilisa par le passé l’idéologie marxiste et désormais, la lutte contre le « réchauffement climatique » pour justifier la collectivisation progressive des biens appartenant à des personnes privées. Ce projet se trouve complété par la mise sous tutelle progressive des États par la dette, dette dont le remboursement exigera à terme la saisie des biens et des actifs financiers des particuliers par l’État. Pour le mondialisme, la société idéale est celle de la location permanente où l’activité économique indépendante n’existe plus, celle-ci ayant été entièrement absorbée par des grands groupes agricoles, industriels ou commerciaux transnationaux dans lesquels l’automatisation et la robotisation joueront un rôle central, et où la plupart des fonctions régaliennes auront été transférés à des entités de droit privé.

Technologie

À partir des années cinquante, notamment via le développement de la cybernétique, le mondialisme a entrepris de développer les moyens techniques pour réaliser son projet et développer son système de contrôle. Les avancées considérables effectuées dans le domaine de l’informatique, de l’IA, de la robotique et de l’automatisation doivent en effet permettre le remplacement d’un grand nombre de professions par des machines, de la caissière de supermarché jusqu’au militaire, en passant par le comptable ou l’avocat. À terme, l’IA devrait même être capable d’effectuer certaines tâches créatives comme la génération d’images ou de contenu multimédia. En 2024, au Forum de Davos, Klaus Schwab alla même jusqu’à déclarer que l’IA allait rendre la démocratie obsolète car cette technologie permettrait une surveillance en temps réel de l’opinion publique et le vote des lois en conséquence. Dans le même temps, le développement de l’informatique, l’augmentation des capacités de traitement et de stockage ainsi que la miniaturisation des composants ont permis de connecter la quasi totalité de la population de la planète à des machines (ordinateurs, smartphones) et d’utiliser la masse de données générées pour former l’IA via le machine learning. Pour finir, rappelons que l’IA et l’automatisation ont pour objectif de permettre et justifier la dépopulation: le progrès technique permettra de se passer des « inutiles ».

Urbanisme

Le mondialisme cherche à concentrer des populations dans des grands ensembles urbains où seront déployées des technologies de surveillance et de contrôle avancées. Présentées comme des havres de paix et de sécurité éco-responsables, ces villes connectées ou dites de «15 minutes » seront en réalité des prisons à ciel ouvert dans lesquelles les individus se trouveront sous le contrôle de l’État et de grandes entreprises transnationales qui maitriseront entièrement l’accès à l’alimentation, aux soins, aux activités économiques et aux transports. Connectés en permanence aux réseaux grâce à leurs smartphones, leurs objets connectés et même leurs implants, les habitants de ces cités mondialistes feront l’objet d’une surveillance permanente, y compris biomédicale. Ce projet permet de mieux comprendre la destruction du monde paysan, la disparition des services publics en zone rurale, la développement des monnaies numériques et la mise en place de systèmes de surveillance telles que la reconnaissance faciale.

Immigration de masse

Le mondialisme utilise les phénomènes migratoires pour déstabiliser durablement les sociétés. Tout d’abord, en détruisant l’homogénéité sociale et culturelle du corps politique conduisant à sa fracturation en une multitude de communautés ainsi qu’à une baisse générale du niveau de confiance (Putnam). Ensuite, en utilisant la violence sociale et ethnique générée par cette situation pour maintenir les citoyens dans un état de tension permanente et justifier par ailleurs le développement de la surveillance généralisée. Enfin, le coût de la prise en charge directe et indirecte de l’immigration contribue à accroître l’endettement des pays et donc à leur mise sous tutelle par l’oligarchie financière. Pour finir, notons que l’aspect ethnique ou religieux utilisée pour critiquer le phénomène est en réalité sans objet : si l’Europe est déstabilisée par des populations originaires d’Afrique ou du Maghreb de confession musulmane, les États-Unis, anglo-saxons et protestants, le sont de la même manière par des populations hispanophones et catholiques d’Amérique centrale.

Santé

Le système mondialiste n’a pas pour objectif de guérir les individus mais au contraire de les maintenir dans un état de maladie chronique garantissant des profits récurrents aux grandes entreprises pharmaceutiques. Pour ce faire, le mondialisme a mené, à partir des années vingt, une véritable guerre contre l’approche holiste de la médecine et les remèdes naturels pour les remplacer par une médecine allopathique promue et développée par la famille Rockefeller. Que ce soit via la pollution environnementale, la vaccination de masse, notamment des enfants, et le trucage d’un grand nombre de travaux de recherche avec la complicité du corps médical, le système mondialiste continue de détruire la santé des individus pour les maintenir dans un statut de dépendance à vie des grandes entreprises pharmaceutiques qu’il contrôle.

Sexualité

Le mondialisme a pour objectif de dissocier complètement la sexualité de la reproduction et de normaliser des sexualités perverses et déviantes comme la pédophilie. La première étape du projet consista en une attaque en règle contre les religions traditionnelles et leur morale sexuelle, puis par la promotion et la normalisation des sexualités « alternatives ». Après avoir normalisé la PMA/GPA, la prochaine étape sera le développement de l’utérus artificiel, voire du clonage. En parallèle, le mondialisme va faire la promotion du transgenre qui vise à abolir les différences sexuelles entre hommes et femmes, à rendre les individus dépendants à vie des traitements de Big Pharma mais surtout, à façonner les esprits selon les croyances de la religion mondialiste. En effet, comme nous l’avons expliqué dans l’un de nos essais, le transgenre est un des signes de l’appartenance à la religion luciférienne, fondée sur l’union des opposés, du masculin et du féminin.

L’influenceur transgenre Dylan Mulvaney, rendu célèbre par le fiasco de la campagne publicitaire Bud Light dont il était l’égérie.

Contrôle

Le mondialisme vise à un contrôle total sur les individus et les populations, soit une négation de la liberté donnée à l’homme par le Créateur et une violation des droits humains les plus fondamentaux. Le système mondialiste repose en effet sur la logique du panopticon (Bentham), c’est à dire un dispositif permettant d’observer tout le monde sans être vu soi-même. Pour atteindre ce but, le mondialisme va s’appuyer sur la technologie mais également sur un discours politique et médiatique justifiant le renforcement de la surveillance de masse au nom de la sécurité. Avec les monnaies numériques de banques centrales (CBDC) ce contrôle sera prochainement étendu à l’ensemble des transactions financières. Pour finir, le mondialisme utilise les nanotechnologies et les interfaces cerveaux-machines (BCI) pour étendre son contrôle sur les pensées et les esprits. Comme l’explique le Pr James Giordano du DARPA « ces technologies nous permettent désormais de lire et d’écrire des informations sur un cerveau vivant en temps réel et à distance ».

Guerre

La guerre est le moyen principal utilisé par le mondialisme pour faire aboutir son projet : guerre entre les États ; guerre civile au sein des États eux-mêmes. Selon les mondialistes, le déclenchement d’une Troisième Guerre mondiale devrait permettre la mise en place définitive de la gouvernance mondiale à la demande des populations terrorisées et traumatisées elles-mêmes. Au-delà de sa dimension politique, il est nécessaire de comprendre que cette méthode s’inscrit elle aussi dans une vision religieuse, ésotérique et occulte. Il s’agit en effet du principe ordo ab chaos (l’ordre naît du chaos) mais aussi de celui de solve et coagula (dissoudre puis coaguler), principe que l’on retrouve inscrit sur les représentation traditionnelles de Baphomet.

1Le noachisme est un mouvement religieux juif fondé sur le respect des sept lois de Noé, considérées comme des lois morales universelles et pouvant, à ce titre, être respectées par les juifs comme par les non-juifs.

2Sur les Georgia Guidestones, célèbre monument mondialiste, il était écrit : « Maintenez la population à un seuil de 500 000 personnes, en équilibre avec la nature. »

Pour aller plus loin:

Des mondialistes

Du Grand Réveil

De l’origine du mondialisme

Des techniques de manipulation politique

De la prise de conscience

Extraits du dixième épisode du Spartacast « Beware the skeeters » publié le 20 juin 2023 par la source Spartacus. Traduit de l’anglais par Stanislas Berton

[…]

Pendant des années, jusqu’à ce que la gestion mondiale du COVID-19 m’ouvre les yeux, je croyais que la plus grande menace pour nos libertés venait du lobbying des grandes entreprises, de la prise de contrôle administrative et de la concentration croissante des pouvoirs financiers et médiatiques entre les mains d’une toute petite élite et que les scientifiques et les ingénieurs, censés être plus objectifs et rationnels, réussiraient à à échapper à la manipulation légale, financière et émotionnelle du système grâce à une bonne dose de rationalité. Au lieu de ça, l’oligarchie a également acheté les scientifiques et les ingénieurs pour les transformer en propagateurs de leur idéologie. Je ne m’y attendais pas. Je pensais que mes confrères auraient plus d’intégrité et ne se laisseraient pas aussi facilement corrompre.

Après avoir observé la tyrannie et la tragédie des confinements, j’ai passé un peu de temps à réfléchir à l’impact que la décroissance aurait réellement sur nous en tant qu’espèce. Pour dire les choses crûment : cela tue les gens. Cela tue les jeunes, cela tue les vieux. C’est cruel et cela tue de façon aveugle. Dans une autre vie, j’avais régulièrement de longs débats sur ces sujets. Je me souviens de ce type pro-croissance, le genre de gars convaincu qu’on trouvera toujours une solution, qui m’avait dit de but en blanc que mes idées sur le développement durable allaient tuer des gens. À l’époque, je ne l’avais pas cru mais avec le recul, il avait totalement raison.

J’ai été témoin des confinements-la décroissance économique mise en pratique- et j’ai pu constater le massacre. Personne n’a été jugé pour cela. Nos dirigeants ont assassiné des jeunes enfants sous nos yeux. Ils ont ôté le pain de bouches affamées. À l’échelle mondiale, à cause des perturbations des chaînes logistiques causées par les confinements, des dizaines de millions d’enfants supplémentaires souffrent de malnutrition en comparaison des années précédentes. Même ici, aux États-Unis, les gens souffrent du chômage, de la pauvreté et on assiste à un effondrement de la santé mentale à une échelle jamais vue auparavant. La consommation de drogues et les fantasmes suicidaires connaissent une explosion. Ce ne sont pas là les signes d’une société qui va bien.

Avant d’écrire la « lettre de Spartacus » [NdT : un travail de synthèse sur le Covid qui connut une diffusion virale dans le monde anglophone], j’avais commencé à travailler et obtenu des informations concernant la technologie de contrôle mental et les liens problématiques entre les fabricants de vaccins et les ONG spécialisées dans la recherche de virus, avec le Ministère de la défense américain et tout le complexe militaro-industriel. Quand j’ai commencé à comprendre ce qui était en train de se passer – un coup d’État technocratique par les hommes de Davos avec des crimes contre l’humanité en prime- j’ai pris conscience que ces gens doivent absolument être stoppés. La question n’est pas s’ils doivent l’être mais quand et dans quelle mesure devrons-nous utiliser la force. Si nous laissons ces psychopathes continuer sur leur trajectoire actuelle, ils vont nous réduire en esclavage. Ils suivent un plan de mise en esclavage généralisée de l’humanité qui concerne chaque aspect de nos vies.

Si, à ce stade, vous n’avez toujours pas compris cela alors vous ne savez rien de la technocratie, du néo-malthusianisme ou du transhumanisme. C’est une grave erreur. Ne me croyez pas sur parole. Consultez les sources originales. Lisez Thorstein Veblen. Lisez Jacques Fresco. Lisez Ray Kurzweil. Lisez le rapport du Club de Rome sur les limites de la croissance. J’ai lu tout cela il y a bien longtemps et j’ai pris ces informations très au sérieux. C’est cette familiarité de longue date avec ce sujet de niche qui m’a permis de comprendre pourquoi nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation extrêmement grave.

Autrefois, je considérais Patrick Wood comme un adversaire idéologique. Maintenant, j’encourage tout le monde à lire ses livres. Tous ses livres. Le pire, c’est que les gens derrière toute cette histoire de développement durable et de décroissance sont des menteurs. Des gens comme George Monbiot sont des menteurs pathologiques. Ils mentent sur le climat, ils mentent sur la pénurie de ressources et ils inventent des crises pour faire avancer leur projet anti-humain de contrôle totalitaire tout en détruisant la richesse et la prospérité de la classe moyenne. Des feux de forêt ? Je le jure devant Dieu : ce sont eux qui les allument.

Il y plus de dix ans, j’ai essayé d’avertir les gens. Tous les membres des cercles que je fréquentais refusaient de se pencher sur ces questions. Les humains augmentés ? La gouvernance par algorithme ? Les économies fondées sur les ressources ? Le rationnement et les quotas de consommation ? Ils ne prenaient rien de tout cela au sérieux. Pour eux, c’était de l’ordre du vœu pieux. C’est de la science-fiction. Ça sera toujours vingt ans dans le futur. Sauf que ce n’est pas le cas. C’est déjà là. Maintenant. Sous nos yeux. Comme je l’avais prédit. Et les pires tyrans de l’histoire de l’humanité n’utilisent pas ces technologies pour résoudre le problème de la pauvreté, des sans-abris, de la toxicomanie, des maladies chroniques ou aucun des vrais problèmes auxquels sont confrontées nos sociétés. Ils utilisent ces technologies pour nous enfermer dans des prisons numériques à ciel ouvert, détruire la capacité de négociation des travailleurs et des familles, mettre les enfants sous la tutelle de l’État et voter des lois somptuaires dégradantes et rétrogrades qui limiteront l’accès aux produits de luxe à la seule classe dirigeante.

Ils ne font pas cela pour la planète. Ils se foutent complètement de la planète. S’ils s’en souciaient vraiment, ils n’utiliseraient pas l’hystérie écologique pour nous vendre des technologies encore moins efficaces et utiles que celles que nous avons déjà. Bien qu’ils se trouvent chacun à une extrémité du spectre politique, James Delingpole et Michael Moore ont tous les deux raison : les panneaux photovoltaïques et les éoliennes sont des impasses. La seule raison de refourguer ce genre de choses aux gens est de chercher à les rendre pauvres et dépendants afin de les contrôler.

Ce qui est pire, c’est que les mégalomanes de Davos et leurs copains sont en train de nous faire foncer tête baissée dans la révolution de l’IA sans bien comprendre ces implications. Ils espèrent que la menace de la fraude à l’IA et le risque de l’usurpation d’identité contribueront à accélérer l’adoption des identités numériques centralisées et mettront fin à l’anonymat sur Internet. Nous devons insister sur la souveraineté des identités numériques : si n’avez pas la main sur les clés publiques et privées qui définissent votre identité numérique et que vous ne les générez pas vous-même alors ce n’est pas votre identité. Elle appartient à la plateforme. De la même manière, si votre identité numérique est générée par le gouvernement, cela ne vous appartient pas non plus. Cela appartient à l’oligarchie financière.

Ces derniers temps, après son suicide en prison, j’ai beaucoup réfléchi au manifeste de Ted Kaczynski. Il y a encore quelques années, ma vision du monde aurait été diamétralement opposée à la sienne. Ce n’est plus le cas. Autrefois, j’aurais défendu l’idée que nous avions besoin de plus de technologie. Beaucoup plus. Et qu’il fallait évidemment la mettre au service du corps humain. Pour guérir tous nos maux. Pour nous débarrasser du cancer. Pour arrêter le vieillissement et chasser de notre mémoire la notion même d’infirmité. J’étais autrefois d’accord avec tout cela et même davantage, avec toutefois une exception : je n’ai jamais pu accepter l’idée de priver les gens de leur libre arbitre et de leur autonomie, pour quelque raison que ce soit. En revanche, cela ne pose aucun problème à nos dirigeants. Entre un gouvernement mondial stable et nos libertés civiques, que pensez-vous qu’ils vont choisir ? Si le gouvernement possède les moyens de pacifier à grande échelle la population avec des neurotechnologies, il les utilisera. Les moyens et la volonté de le faire sont bien présents et cette question a été largement débattue par des spécialistes de la législation de l’éthique.

Cela me coûte de l’admettre mais Théodore avait raison. Les êtres humains sont en train d’être domestiqués, reconditionnés et remodelés par le système technologique que nous avons créé. D’une certaine manière, c’était inévitable. La liberté humaine représente la menace numéro un pour le système technologique. Des gens libres, autonomes avec le pouvoir de faire leurs propres choix sont capables de perturber de façon directe le système et de nuire à son efficacité. Du point de vue de la théorie du contrôle, dans une société suffisamment complexe, la liberté humaine, indépendamment du rôle très important qu’elle joue dans l’innovation ou la culture, représente quelque chose comme un bruit de fond indésirable ou un feedback qui doit être lissée pour devenir un pur signal. C’est comme cela qu’on arrive à la bureaucratisation de la vie, à la théorie du nudge, aux ESG, et à toutes ces techniques de manipulation comportementales aussi bizarres qu’intrusives. Les gens derrière cette vision sont de purs utilitaristes qui ne croient pas au concept de droits naturels. Comme Jérémy Bentham, ils ne croient qu’aux droits légaux et, aux dernières nouvelles, lorsqu’il s’agit de légiférer, c’est l’argent qui fait la loi.

Ce projet de reconfiguration de l’être humain conduit inévitablement à son éradication. C’est à dire qu’une fois que vous avez suffisamment domestiqué l’homme pour qu’il accepte, et soit même heureux, de vivre dans une cabane métallique en mangeant des insectes, la suite logique est de le libérer de cette enveloppe charnelle qui représente la première cause de ses humiliations et de ses souffrances. Pour certains transhumanistes, il s’agit là d’un objectif louable. Si vous avez déjà lu The Hedonistic Imperative, le manifeste de David Pearce, vous voyez exactement de quoi je veux parler. Dans le système technologique, l’étape ultime de l’être humain, juste avant qu’il se transforme en flux de pures données, est de devenir un cerveau dans un bocal rempli de drogues de synthèse et de sérum anti-âge, plongé dans un mode virtuel, toujours heureux, toujours satisfait, sans avoir besoin de se vêtir, de se nourrir, de se procurer de nouveaux gadgets pour satisfaire ses besoins en dopamine et sans souffrir des vicissitudes liées au sexe, à la mort, à la maladie, à l’ingestion, à l’excrétion et autres choses du même genre.

La guerre déclarée aux non-vaccinés par l’appareil sécuritaire biomédical au cours des dernières années fut concentrée sur le corps humain lui-même en tant qu’objet et cible d’une intervention biopolitique. En soi, cela n’a rien d’exceptionnel. Tout le projet technologique lui-même est, à un niveau fondamental, une guerre menée au corps humain. Une guerre pour posséder, dompter et contrôler ce corps vulgaire, obscène, détestable et ingérable pour, au bout du compte, éliminer une bonne fois pour toute ses instincts sauvages tout en préservant la personne intelligente autrefois enfermée dans cette coquille aussi fragile que nuisible. Cela peut, en apparence, passer pour de la folie pure mais cela transparaît dans toute création technologique conçue par l’être humain. Tous nos outils sont, dans une certaine mesure, conçus pour réduire ou éliminer toute souffrance ou difficulté auxquelles le corps doit faire face.

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Les citoyens ne doivent jamais prendre conscience qu’ils sont considérés comme du bétail et que leurs corps sont en permanence visés par le lavage de cerveau, la pacification chimique, la modification génétique eugéniste et la castration de fait, tout cela pour satisfaire les caprices de la société technologique et de l’appareil administratif qui la gouverne. Bien sûr, tout cela est assez hypocrite car ce projet est mis en œuvre par des aristocrates qui, eux, s’autorisent le luxe d’avoir des corps non modifiés, non souillés et pleinement épanouis dont les loisirs constituent la principale préoccupation. Pendant qu’ils envoient leurs enfants dans des écoles privées, ils envoient les vôtres en prison. En réalité, il s’agit d’un système qui vous déteste à un tel point que votre santé mentale dépend en partie de votre capacité à ignorer cette haine pure qu’il dirige contre vous et votre corps au nom de votre santé et de votre confort.

À son insu, le manifeste de Ted Kaczynski développe avec brio l’idée que le corps humain est très bien comme il est. Notre corps n’ a pas besoin d’être modifié pour s’adapter à la société. Pour Kaczynski, cela devrait plutôt être le contraire : la société doit être modifiée pour être ergonomique et agréable au corps humain et non le soumettre à un stress excessif ou lui demander d’accomplir des tâches répétitives sans résultat ni récompense. Après tout, le concept de « processus  de pouvoir » de Kaczynski n’est pas vraiment différent de celui de « bullshit jobs » de David Graeber. Tous les deux, en partant de deux points de départ différents, arrivent à la même conclusion, à savoir que cela est psychologiquement destructeur pour les gens de passer leurs journées à creuser des trous pour les remplir le lendemain, tels des prisonniers dans un goulag. Forcer un être humain ou un animal à accomplir un effort sans résultat manifeste est une forme admise de torture. « Activités compensatoires » est un euphémisme. Nous devrions l’appeler auto-mutilation rituelle ou torture sublimée.

Le plus remarquable dans la société technologique est le fait qu’elle transforme les gens en participants volontaires à leur propre torture et à leur propre emprisonnement. Le manifeste de Kaczynski invite ses lecteurs à prendre conscience d’une vérité dérangeante. Vous êtes un animal dans une cage. Tordez les barreaux de la cage. Fuyez dans la forêt et rejoignez la nature. Soyez libre. C’est un appel au réensauvagement de l’homme.

Si autant de gens sur cette planète vivent dans des cages mentales, c’est parce que, d’une certaine manière, ils veulent vivre en cage. Vivre une existence libre, non-contrôlée et non-filtrée tout en se confrontant à des idées qui se trouvent hors de la fenêtre d’Overton [NdT : l’ensemble des idées jugées acceptables par une société à un moment T], leur fait énormément peur. Ces gens vous sortiront la veille rengaine de Thomas Hobbes sur le fait que la vie à l’état de nature est solitaire, pauvre, violente et brève. Ils invoqueront les vieux monstres tirés des légendes : les épidémies de peste, la famine, le cannibalisme durant les sièges, les viols de masse commis par les armées etc. Et à partir de ce raisonnement, ils soutiendront qu’il est préférable, comme le dit si bien le personnage de Denis Leary dans le film Demolition Man, d’être un puceau de 47 ans assis sur son canapé dans son pyjama beige en sirotant un milk-shake broccoli-banane tout en fredonnant I’m an Oscar Mayer Wiener. La société technologique n’a pas besoin d’hommes sauvages, qui picolent, qui jurent et qui portent des fusils à canons sciés fabriqués à partir d’anciens tuyaux de poêle. Elle veut des eunuques castrés, domestiqués et dociles.

L’idée selon laquelle le progrès technologique et social est nécessairement bon en soi, jusqu’à la domestication et la pacification de l’être humain, est le fondement de l’offensive sur nos corps menée par le parti unique technocratique autoritaire et néo-libéral. Tout commence par la création et l’entretien du mythe de la sauvagerie humaine et de la maladie que seule la technologie pourrait guérir. Et cela se termine par la transformation du monde en un gigantesque hôpital, distribuant de force ses propres traitements pour toutes les maladies possibles et imaginables.

Avec l’obsolescence de la politique, nous sommes en train de médicaliser la nature humaine elle-même, pour la traiter comme une maladie dont nous devrions guérir.

Cela ressemble-t-il à quelque chose que vous avez déjà entendu quelque part ? Cela devrait.

Notes du traducteur :

1) Si la domestication de l’être humain moderne par le système technologique est une réalité, la solution prônée par Ted Kaczynski, à savoir sa destruction, pose plusieurs problèmes. En effet, comme le souligne Kaczynski lui-même, ce projet doit nécessairement être global car sinon rien n’empêcherait un pays ayant conservé la puissance de sa technostructure de conquérir et dominer ceux qui auraient opté pour un retour à la nature et aux communautés locales. La conquête des indiens d’Amérique, proches de l’idéal de Kaczynski, par les puissances européennes offre un exemple de ce risque. Par conséquent, tout projet de destruction de la société technologique ne peut être que mondial. Or, cela nous ramène au mondialisme, c’est à dire à la négation de la souveraineté des peuples et des États. Si un pays veut conserver sa technostructure, qui peut lui imposer d’en sortir ou d’y renoncer ?

2) Loin des utopies, l’approche réaliste admet que la vie au sein d’une communauté politique suppose des compromis : nous acceptons une part de domestication et de renoncements à certaines libertés en échange de la sécurité, du confort et d’une participation, même indirecte, à la puissance collective du groupe. Dans « Le malaise dans la culture », Freud a bien montré en quoi toute civilisation se construit grâce au refoulement de certaines pulsions. En poussant l’analyse, on peut considérer que l’une des principales missions du politique consiste en un arbitrage permanent entre ce qui renforce le collectif mais réduit la liberté individuelle et vice versa. A l’heure actuelle, il est évident que nous sommes allés trop loin dans la domestication de l’homme et que nous avons besoin d’un retour à l’autonomie, au localisme et à une existence individuelle plus détachée de la technostructure.

3) La société technologique correspond parfaitement au projet de Satan : omnipotence, omniscience, dépassement de la nature humaine et transgression de toutes les limites pour rivaliser avec Dieu. Mais surtout, la guerre que le projet transhumaniste mène au corps ne s’expliquerait-elle pas par le fait que Satan est un pur esprit et, qu’à l’inverse, Dieu a crée l’Homme et son corps « à Son image » ?

Pour aller plus loin :

Des bullshit jobs (Graeber)

Manifeste de Ted Kaczynski

Lettre de Spartacus

Contrôle mental (Spartacus)

Essais de Spartacus

Sur les mensonges climatiques

Du pétrole abiotique

Des mondialistes