Dans la vie sociale, la liberté et l’égalité tendent à s’exclure mutuellement et sont même des concepts antagonistes! La liberté détruit l’égalité sociale, c’est même là un de ses rôles, tandis que l’égalité restreint la liberté car, autrement, on ne saurait l’atteindre. Alexandre Soljenitsyne
Toute époque possède son nœud gordien politique qu’elle doit finir par trancher.
AU XVIIIème siècle, ce nœud était celui des privilèges.
AU XXIème siècle, ce nœud est celui de l’égalité.
La République Française, fruit d’une anthropologie spécifique et de l’universalisme chrétien, s’est construite sur ses deux propositions mutuellement exclusives et antagonistes que sont la liberté et l’égalité . En effet, la liberté détruit l’égalité sociale et l’égalité, pour être pleinement atteinte, doit détruire la liberté.
Aujourd’hui, la tension née de ce défaut de conception de la République Française a atteint son paroxysme. Pour sauver la France du désastre et apporter des solutions aux maux qui l’accablent, le nœud gordien de l’égalité doit donc être résolument tranché.
Sur le plan démographique le peuple français ne pourra pas être sauvé du péril du Grand Remplacement tant que la République s’obstinera à ne pas voir de différence entre les français de souche et les français de papier, entre les étrangers pleinement assimilés et ceux à peine intégrés.
Sur le plan politique, rien ne pourra être résolu tant que la pleine jouissance des droits politiques se trouvera garantie uniquement par la naissance et non par un engagement citoyen concret, civil ou militaire, et une participation effective à la construction du bien commun.
Sur le plan social, rien ne pourra être résolu tant qu’il ne sera pas admis que tout pays doit être dirigé par une élite et que l’appartenance à cette dernière doit être fondée non pas sur la naissance, l’argent ou le diplôme mais sur le courage, la volonté de servir et l’acceptation, jusqu’au sacrifice suprême, d’assumer son risque et de faire toujours passer l’intérêt général avant l’intérêt particulier.
Sur le plan sociétal, rien ne pourra être résolu tant que les rapports homme/femme ne seront pas vus sous l’angle de la complémentarité plutôt que de la stricte égalité et qu’en conséquence, l’obligation absurde de la parité ne sera pas abolie. De même, rien ne pourra être résolu tant qu’il ne sera pas admis que toute société doit fixer une norme et qu’elle a pour devoir de défendre vigoureusement le respect de cette norme dans l’espace public tout en laissant à chacun la liberté d’agir à sa guise, dans les limites de la loi, dans la sphère privée.
Sur le plan éducatif, rien ne pourra être résolu tant que ne sera pas rétablie l’inégalité fondamentale entre le maître et l’élève, de même que rien ne pourra être résolu tant qu’il ne sera pas admis que seuls 10% de la population possède les capacités cognitives pour atteindre le niveau réel de l’enseignement supérieur et qu’il est donc absurde de chercher à « démocratiser » ce dernier.
Sur le plan économique, rien ne pourra être résolu tant que les lois, les règles, les normes seront les mêmes pour les petites entreprises que pour les grosses et tant qu’il ne sera pas possible de privilégier à nouveau l’emploi et la production nationale par rapport aux biens et services produits à l’étranger.
Sur le plan de la justice, rien ne pourra être résolu tant que ne sera pas rétablie l’inégalité fondamentale entre la victime et le coupable et tant que notre droit n’intégrera pas des dispositions spéciales pour les 20% de criminels qui sont responsables d’environ 80% des crimes.
Sur le plan spirituel, rien ne pourra être résolu tant que ne sera pas restaurée l’inégalité fondamentale entre ce qui est sacré et ce qui est profane et tant que la tolérance religieuse s’appliquera à des religions et des doctrines qui ont à terme pour objectif la destruction et la soumission des communautés où elles cherchent à s’implanter.
De manière générale, rien ne pourra être résolu tant que ne sera pas réintroduite l’inégalité politique fondatrice de tout groupe humain qui distingue ceux qui appartiennent à la communauté (Nous) et ceux qui se trouvent ou se sont placés en dehors de cette dernière (les Autres).
Enfin, rien ne sera résolu tant que notre pensée politique persistera à voir l’Homme et non pas les hommes et à se soucier de leurs droits plutôt que de leurs devoirs.
Tous ceux attachés à sortir la France de l’abîme dans lequel elle est en train de plonger doivent comprendre que la notion d’égalité constitue le verrou politique, psychologique et philosophique qu’il est nécessaire de faire sauter.
Depuis plus de deux siècles, au mépris des lois fondamentales du vivant que sont la sélection, l’inégalité et les hiérarchies, une minorité d’idéologues organisés, intransigeants et possédés par le démon de l’hubris, s’est convaincu que le devoir de l’Homme était de corriger la Nature et qu’ignorer les lois fondamentales du vivant constituait un progrès.
Partout où leurs idées ont pu prendre racine, ces dangereux tyrans ont trompé le peuple et imposé leur religion funeste de l’égalité.
Partout où de légitimes résistances à ce projet se sont manifestés, elles ont été écrasées.
Partout où ce projet totalitaire a été pleinement réalisé, il n’a débouché que sur un désastre.
Aujourd’hui, l’égalité républicaine menace la survie de la France.
Sauver notre patrie nous impose donc de de combattre sous toutes ses formes le totalitarisme égalitaire et de retrouver notre liberté de discriminer, c’est-à-dire de faire des choix.
Richelieu disait que la politique était l’art de rendre possible le nécessaire.
Pour garantir la liberté, il est nécessaire d’en finir avec l’égalité.