“Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus assez de forces de se tenir debout et qui se couchent pour mourir.”
Charles de Gaulle
Nous sommes en guerre. Une guerre cognitive, hors limites fondée sur l’infiltration plutôt que l’invasion et qui vise à détruire les peuples occidentaux, dont la France, de l’intérieur.
Cette guerre faisant appel à des moyens non conventionnels pour mener son œuvre de destruction (médias, justice, droit, politique sanitaire, éducation, culture, démographie), il est tout à fait logique que la résistance à cette agression adopte également des formes non-conventionnelles.
En 2022, combattre l’ennemi qui cherche à nous anéantir ne nécessite pas que nous allions faire sauter des trains, tendre des embuscades à des patrouilles ou saboter des dépôts de munitions. D’une part parce que les Russes s’acquittent parfaitement de cette tâche et d’autre part, parce qu’en Occident, la nature de la guerre exige un tout autre type d’engagement de la part de ceux qui veulent y participer.
Pour résister efficacement, nous devons tout d’abord avoir conscience, à l’échelle individuelle et collective, que nous nous trouvons aujourd’hui engagés dans une lutte à mort où la défaite aura pour conséquence l’extermination de la majeure partie de la population et la mise en esclavage des survivants, non sans les avoir auparavant tenté de les briser mentalement en les convaincant que le monde se porterait bien mieux sans eux et leurs préjugés racistes patriarcaux de petits blancs complotistes non-vaccinés cisgenres. Ce processus de démoralisation et d’affaiblissement conduit déjà une majorité de nos contemporains à être incapable de gérer psychologiquement l’idée qu’ils sont en guerre et que, pour survivre, ils vont devoir se battre contre un ennemi aussi redoutable que déterminé.
Devenir un vrai résistant signifie ensuite abandonner l’idée que quelqu’un va venir vous sauver : l’homme providentiel, l’armée, un parti politique, bref tout ce qui représente l’espoir que quelqu’un d’autre vienne faire le travail à votre place. En ce qui concerne l’armée et les partis politiques, ils sont d’une part largement noyautés et infiltrés par l’ennemi et d’autre part, ils fonctionnent, à dessein, selon des schémas désuets qui les rendent totalement inadaptés à la nature de la menace actuelle ainsi qu’à la réalité de la guerre en cours. Quant à l’homme providentiel, il ne peut qu’amplifier ou incarner un esprit de résistance déjà présent au sein du peuple. Personne ne peut sauver un pays qui ne possède pas la volonté de se sauver lui-même.
Or, comme l’avait compris George Bernanos, les Français ne peuvent pas être sauvés car ils passent leur temps à se mentir à eux-mêmes. En effet, notre peuple vit depuis trop longtemps dans l’illusion qu’il est possible de se sauver sans effort, qu’il suffit de laisser une petite minorité de courageux résistants faire tout le travail pour ensuite en récolter les fruits, bref, de toujours chercher à revenir du marché de la liberté tout content d’avoir fait une « bonne affaire ».
Malheureusement, ce n’est pas ainsi que les choses fonctionnement et quiconque essaie de tricher avec la liberté, le courage, l’honneur et les sacrifices que ces vertus exigent, finit toujours par payer un prix bien plus élevé que s’il avait accepté de payer comptant dès le départ.
Heureusement, la guerre actuelle offre à tous les Français l’opportunité de retrouver leur liberté, leur fierté et leur honneur en entrant en résistance grâce à une multitude d’actions aussi utiles, qu’accessibles et efficaces.
1) Réinformer
Cette guerre est principalement une guerre de l’information.
Pour la gagner, commencez par éteindre votre poste de télévision et cessez de considérer comme crédible tout ce qui sort de la bouche des journalistes et de nos dirigeants. Nous aurons fait un premier pas vers la victoire quand la majorité des Français aura compris que les médias de masse ne sont que la branche « propagande » de leurs ennemis et que ceux-ci contribuent à créer une véritable réalité parallèle dans laquelle se trouve, cognitivement et psychologiquement, enfermée la majorité du peuple français. Cette lutte contre la manipulation et l’ingénierie sociale peut être menée en encourageant un maximum de Français à éteindre leur téléviseur, à ne plus faire confiance aux médias dits « de référence », et à se tourner vers des sources d’information alternatives comme par exemple, France Soir, TV Libertés, Strategika, Fdesouche, le Saker Francophone, Sud Radio (André Bercoff) et bien d’autres. Les prises de position critiques à l’encontre de la vaccination Covid ou de l’opération militaire en Ukraine ainsi que les accusations de complotisme par les chiens de garde du système constituent en général de bons indices de fiabilité.
2) Reprendre le contrôle
Dans le cadre de cette guerre, l’ennemi cherche à vous rendre totalement dépendants, passifs, isolés, bref incapable de vous passer de lui et des services qu’il vous rend via l’État qu’il contrôle. Par conséquent, la résistance consiste à développer votre autonomie et ainsi retrouver une véritable souveraineté sur vous-même. Cela concerne évidemment l’information mais aussi l’alimentation, la santé, l’éducation et la sécurité. Plutôt que d’être dépendants des supermarchés ou même de producteurs locaux, essayez de produire votre propre nourriture : fruits, légumes, œufs, viande. Même en appartement, il est possible de faire pousser des pommes de terre dans des sacs remplis de terreau et même si cela ne vous fera pas passer l’hiver, il y a quelque chose de profondément émancipateur dans le fait de manger quelque chose que l’on a cultivé soi-même !
La même logique vaut pour la santé ou la sécurité : seriez-vous capable d’assurer ces fonctions de base si celles de l’État venaient à être défaillantes ou pire, à se retourner contre vous ? Pour finir, l’action la plus importante de résistance porte sur la reprise en main de l’éducation. « Seul un imbécile laisse son ennemi contrôler le cerveau de ses enfants » dit un célèbre proverbe. Aujourd’hui, sauf courageuses exceptions, l’Éducation Nationale est devenue une machine à endoctriner les enfants, à détruire toute forme d’excellence, y compris chez les professeurs, et à empêcher l’acquisition de véritables connaissances. La solution : le repli, soit vers les écoles en hors-contrat, dont le nombre ne cesse actuellement d’augmenter en France, soit en se battant bec et ongles pour la défense de l’école à la maison, aujourd’hui gravement menacée. Quoi qu’il en soit, dans l’état actuel des choses, si vous laissez l’État, « instruire » et (ré)éduquer vos enfants, vous avez déjà perdu la guerre avant même qu’elle n’ait commencé.
3) Recréer du lien
Vos ennemis vous veulent assis sur votre canapé, hypnotisés par la télévision ou subjugués par vos jeux vidéo, votre smartphone ou votre casque de réalité virtuelle. Là encore, résister consiste à faire tout le contraire, c’est-à-dire sortir de chez vous, former des communautés et recréer du lien au niveau local. Si vous êtes un dissident : créez un cercle de réflexion et invitez des conférenciers à venir parler chez vous plutôt que de vous contenter de regarder leurs vidéos sur Youtube. Vous aimez le cinéma ? Organisez des projections de films ou de documentaire suivis d’un débat. Vous êtes musicien ? Montez un groupe et mettez le feu à la place de votre ville ou de votre village. La politique vous intéresse ? Prenez contact avec tous les patriotes de votre région, même si vous n’êtes pas d’accord sur tout, et prenez le temps de faire connaissance. Vous êtes catholique ? Rejoignez une paroisse traditionnelle, participez à des initiatives comme « La France prie » et lancez dans la foulée la mode de l’after-chapelet. Bref, tissez des liens au niveau local qui vous permettront de recréer des communautés organiques. Si vous n’êtes pas capable de mobiliser au moins dix personnes, en vue d’une activité ou d’un objectif commun, voilà votre premier objectif de résistant.
4) Fonder une famille
Que ce soit à travers la propagande climatique, la précarité économique, l’allongement des études, le travail des femmes ou encore les substances affectant la fertilité (perturbateurs endocriniens, vaccins), l’ennemi utilise tous les moyens à sa disposition pour vous empêcher de vous reproduire et de construire des structures familiales solides et durables. Si vous avez trouvé la bonne personne et que vous avez la maturité suffisante (les points 2 et 3 aident beaucoup), n’attendez pas d’avoir la trentaine pour fonder une famille. Pour les femmes, méfiez-vous du piège de la carrière et de la lutte contre le « patriarcat ». Mettre un enfant au monde mérite plus d’éloges et de gratitude que de devenir ministre et le secret d’un couple qui dure réside dans l’acceptation de la complémentarité : entre l’homme et la femme, à chacun son domaine, à chacun ses compétences.
5) Prier
Non seulement, la plus grande ruse du diable est de nous faire croire qu’il n’existe pas mais nos ennemis ont réussi à réduire l’homme moderne à sa dimension matérielle ainsi qu’à lui faire croire que les religions traditionnelles n’étaient que les reliques barbares d’un passé révolu dont l’existence aurait été rendue inutile par le « Progrès ». Comme ils ont empoisonné nos corps, nos ennemis ont empoisonné nos esprits avec le poison du matérialisme, du relativisme et l’idée que chaque homme pouvait devenir créateur de sa propre norme. Et pour mieux nous tromper, ils ont appelé tout cela, la Raison, l’émancipation, ou encore la « libre-pensée ». Alors qu’elle fut pendant des siècles « la fille aînée de l’Église », la France se trouve aujourd’hui marquée par la confusion spirituelle la plus totale et il n’est pas malheureusement pas rare de voir dans notre pays des catholiques, des prêtres, et même des évêques, ne plus vraiment savoir ce qu’être chrétien veut dire.
Pour sauver la France, nous devons commencer par sauver son âme.
Et pour cela, nous devons confier notre pays à Notre Seigneur Jésus-Christ ainsi qu’à sa mère, la Sainte Vierge Marie. Si vous voulez sauver la France retournez à la foi de vos pères, priez et demandez humblement et sincèrement à Dieu de sauver notre pays, de veiller sur nos enfants, de nous protéger de la tentation et de nous délivrer du mal.
En Russie, le 9 mai, des millions de personnes défilent chaque année dans la rue avec une photo d’un membre de leur famille ayant participé à ce que les Russes appellent « la Grande Guerre patriotique » et que nous désignons sous le nom de seconde guerre mondiale. Ces millions de personnes défilent à la fois pour rendre hommage à leurs ancêtres, à leur courage, à leurs sacrifices mais aussi pour montrer la persistance de ces valeurs à travers le temps et l’Histoire. C’est pour cela que les Russes appellent cet événement « le Régiment Immortel ».
Un jour, peut-être plus proche que beaucoup d’entre nous l’imaginent, la guerre actuelle prendra fin. Si nous voulons avoir une chance de la gagner et de retrouver la France, il est capital que chacun d’entre nous, à son niveau et selon ses moyens, participe à cette guerre d’un nouveau genre pour que chaque Français et ses descendants puissent dire : j’ai eu un père, un frère, un mari, une mère, une sœur, qui a participé à cette guerre pour la libération de notre pays. Pour que nous aussi, Français, avec une fierté retrouvée, nous puissions un jour célébrer la gloire et le souvenir de notre « Régiment Immortel ».
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