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De la chasteté féminine

Article publié le 12 février 2024 par Vox Day sous le titre original « Frisky Barbie vs Chaste Babe – how men value women in the sexual and marital markets ». Traduit de l’anglais par Stanislas Berton.

Cet article a été écrit en 2010 en réponse à un article publié sur un blog féminin aujourd’hui disparu mais il demeure aussi pertinent qu’il l’était à l’époque. Il offre également un outil permettant de prévoir le comportement féminin plus fiable que toutes les diverses formes féminines du SSH (hiérarchie socio-sexuelle) proposées jusqu’à présent.

Un certain nombre de personnes n’ont cessé de me demander s’il existait un équivalent féminin de la hiérarchie socio-sexuelle masculine alpha-omega. J’ai commencé par répondre de façon assez malicieuse qu’il existait une échelle de 1à 10 parfaitement utile qui ne demandait pas d’effort mental particulier pour être comprise mais il va de soi que l’évaluation socio-sexuelle d’une femme ne dépend pas seulement de sa beauté physique à un moment donné. Cependant, ce n’est qu’après la lecture de l’article The Sex Risk for Women That No One Likes to Talk About que j’ai compris comment fonctionnait la hiérarchie féminine.

« Comme le dit Davis Buss, le contexte dans lequel se rencontrent les couples a beaucoup changé mais les êtres humains ont toujours recours aux mêmes stratégies sexuelles. Sur les soixante sept caractéristiques que les hommes recherchent pour une relation à long terme, la fidélité et la loyauté sexuelle sont considérées comme les plus importantes, quelle que soit la culture étudiée. Si les hommes recherchent des femmes « libérées », expérimentées et sexuellement très actives pour des relations de court-terme, en ce qui concerne leur futur femme leurs choix se portent de préférence sur une femme sans expérience ou, a minima, moins sexuellement expérimentée qu’eux.

Dans la culture actuelle du «coup d’un soir», ce problème se trouve exacerbé par le fait que le nombre de femmes sans expérience sexuelle a drastiquement diminué. Une des choses que j’entends le plus de la part d’hommes comme M.Indécis [personnage dont l’histoire est racontée dans l’article cité] est qu’ils ne veulent pas d’une femme sur laquelle d’autres hommes seraient « passés ». Ils considèrent de façon évidente cela comme une insulte à leur fierté et beaucoup d’entre eux refuseront de se marier s’ils ne parviennent à trouver une femme qui satisfasse leurs exigences. »

Nous savions déjà que les hommes accordent une grande valeur à la beauté féminine, or si nous prenons en compte le fait que la loyauté sexuelle est également très importante à leurs yeux et que l’historique des relations sexuelles d’une femme offre un moyen empirique d’évaluer cette loyauté sexuelle, par définition difficile à estimer, il est alors possible de construire une échelle capable de décrire de façon fiable l’attractivité socio-sexuelle d’une femme pour les hommes.

Selon le CDC américain [Center for Disease Control), lorsqu’elles sont interrogées de façon anonyme, les femmes entre 20 et 59 ans définissent l’historique de leurs relations sexuelles de la manière suivante :

HISTORIQUE

  • Salope: 15 partenaires et plus: 9.4%
  • Délurée: 7 à 14 partenaires: 21.3 %
  • Normale: 2 à 6 partenaires: 44.3 %
  • Chaste: 0 à 1 partenaires: 25 %

Toujours d’après le CDC, le nombre médian de partenaires sexuels pour une femme qui a atteint ce qui est aujourd’hui devenu l’âge normal du mariage (25-29 ans) est de quatre. Ce rapport montre également que l’historique des relations sexuelles constitue une variable adéquate pour prédire le statut marital futur: 30,8 % des femmes chastes sont mariées et 6,5 % sont divorcées tandis que 7,4 % des femmes « salopes » sont mariées et 19,1 % sont divorcées.

Note de 2024 : le fait qu’une femme « chaste » ait 41 % de chances en plus de se marier qu’une « salope » suggère fortement, sans le prouver, que ses chances de se marier à un homme de statut plus élevé sont également plus hautes, notamment en tenant compte ce qui devrait être une observation évidente, à savoir que ses standards et ses attentes ont plus de chance d’être plus élevés que plus bas.

Pour rester simple, je vais diviser les femmes en quatre catégories en fonction de leur beauté physique évaluée sur une échelle de 1 à 10 :

BEAUTÉ :

  • Barbie: 9-10: 2.5 %
  • Beauté: 7-8: 12.5 %
  • Jeanne: 4-6: 55 %
  • Coyote: 1-3: 30 %

La chose la plus importante à garder à l’esprit est que les hommes ont une approche très binaire des femmes. Ce qu’ils recherchent à court-terme n’est jamais ce qui est prioritaire pour eux à long terme. Pour une relation permanente, ce qui correspond à ce que j’imagine que les lecteurs de cet article recherchent, la plupart des hommes sont prêts à descendre d’un niveau sur l’échelle de la beauté pour en gagner un sur l’échelle de la chasteté, à l’exception peut-être des Alphas et des Sigmas qui placent un premium sur la beauté, probablement parce que la différence entre normale, délurée et salope n’est qu’un arrondi dans la longue liste de leurs conquêtes sexuelles, même s’il n’est jamais possible de prévoir la préférence d’un individu à l’échelle micro à partir de la moyenne macro.

Les cinq catégories féminines

  • Catégorie 1: Barbie chaste, Barbie normale, Beauté chaste
  • Catégorie 2 :Barbie délurée, Beauté normale, Jeanne chaste
  • Catégorie 3: Barbie salope, Beauté délurée, Jeanne normale
  • Catégorie 4: Beauté salope, Jeanne délurée, Coyote chaste
  • Catégorie 5: Jeanne salope, coyotes normaux, délurés et salopes

Cela explique la réaction négative de M. Indécis au récit de sa petite amie ainsi que la combinaison « femme sexy+mari qui ne ressemble à rien » qui n’a jamais cessé de rendre perplexes tant d’observateurs des relations humaines, quel que soit leur sexe.

M. Indécis croyait avoir conquis une Beauté normale mais celle-ci s’est révélée être une Beauté salope. La perception de la valeur de sa future femme a donc diminué en conséquence, au point où M. Indécis considère désormais mettre fin à la relation et refusera très probablement de l’épouser. Dans le cas de « femme sexy+mari qui ne ressemble à rien », il s’agit vraisemblablement d’un cas de femme dont la valeur « Beauté » a été réduite par son score « Chasteté », résultat conduisant à la faire descendre dans une catégorie plus basse.

Bien évidemment, il s’agit là de de règles générales fondées sur des statistiques auxquelles il peut toujours y avoir des exceptions individuelles. Mais cela explique pourquoi les stars du porno les plus sexys n’épousent que rarement des Alphas et pourquoi des femmes, proportionnellement moins séduisantes parviennent à épouser des hommes considérés comme très désirables comme Pierce Brosnan ou Denzel Washington.

Cela montre également le choix clair que les jeunes femmes doivent faire entre leurs instincts hypergamiques à court-terme et leurs perspectives de mariage à long terme. Et, selon moi, un des aspects les plus intéressants de tout ceci est la façon dont les femmes tendent à partager cette vision hiérarchique de leur propre sexe avec les autres hommes, tandis que les hommes considèrent souvent avec mépris l’Alpha bonimenteur et n’arrivent pas à comprendre pourquoi les femmes sont autant attirées par lui.

Note du traducteur

Une fois de plus, la science moderne ne fait que redécouvrir ce que la morale traditionnelle, renforcée et légitimée par la religion, avait compris de façon empirique, à savoir que la chasteté est une chose qui doit être préservée par la femme et valorisée par la société. À l’inverse, la libération sexuelle, opération d’ingénierie sociale mondialiste, participe de cette guerre hors-limite menée contre les peuples en contribuant notamment à la misère sexuelle, à la destruction de la famille et à l’effondrement de la natalité.

Pour aller plus loin :

Hiérarchie socio-sexuelle (SSH-Vox Day)

De la hiérarchie socio-sexuelle (Berton)

Sigma game (blog Vox Day)

De la libération sexuelle

De la guerre hors limite (Berton)

Femme à part (blog modestie chrétienne et féminité)