“Seuls le souverain éclairé et le général avisé sauront recruter les meilleurs éléments de l’armée pour les activités de renseignement et en retireront en conséquence de grands bénéfices.” Sun Tzu – L’art de la guerre
La guerre a changé de nature.
Autrefois principalement menée par des moyens conventionnels (soldats, artillerie, bombardements), la guerre moderne est désormais essentiellement une guerre de l’information dont l’enjeu est le contrôle de l’opinion publique et le champ de bataille, l’esprit des citoyens.
Comme je l’ai expliqué dans « La France Retrouvée », dans les sociétés occidentales dites « démocratiques », « quiconque contrôle les médias et le récit médiatique possède le pouvoir de contrôler les esprits mais également de définir ce qu’une société tient pour réel, de déterminer les opinions considérées comme acceptables et pour finir, de contrôler la hiérarchie du pouvoir et des représentations. »
Comme je l’ai également expliqué dans ce même livre, les peuples occidentaux se trouvent aujourd’hui au cœur d’une guerre sans pitié, « hors limites », invisible qui leur est menée par les mondialistes, l’état profond et leurs affidés. Tenant fermement en main les principaux leviers du pouvoir (finance, médias, justice, université, haute-fonction publique) et instruits aussi bien par les leçons de l’Histoire que par celles de la psychologie, les mondialistes ont parfaitement compris que pour que leur contrôle se maintienne et que leur influence perdure, leur pouvoir devait absolument demeurer caché, dissimulé derrière le paravent d’un ensemble d’institutions et de contre-pouvoirs en réalité totalement infiltrés et subvertis.
Comme l’exprimait avec éloquence le président américain Andrew Jackson dès 1834 : “Si le peuple comprenait l’odieuse injustice de notre système bancaire et financier, il y aurait une révolution dès demain matin”. En 1961, le président John Kennedy affirmait : “Nous faisons face dans le monde entier à une conspiration impitoyable et monolithique qui s’appuie principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence, sur l’infiltration plutôt que sur l’invasion, sur la subversion plutôt que sur l’élection, sur l’intimidation plutôt que sur le libre choix.”
Dans les faits, quiconque souhaite sérieusement lutter contre le pouvoir de l’oligarchie mondialiste se trouve rapidement confronté à la réalité d’un rapport de force totalement asymétrique : la guerre ne peut être gagnée qu’en réinformant massivement une partie des élites patriotes et un pourcentage suffisant du peuple pour atteindre la masse critique or les médias de masse, les systèmes de diffusion de l’information et la notion même ce qui est considéré comme « réel » se trouvent sous le contrôle de l’ennemi. Dans ce cadre, comment gagner une guerre dont ceux qui en sont les premières victimes ne savent pas qu’elle leur est menée, comment vaincre quand les combattants ignorent la véritable nature de leur ennemi et comment l’emporter quand la population est conditionnée par le système pour considérer les rares résistants comme de dangereux extrémistes ?
Comprendre ce contexte de guerre asymétrique de l’information est absolument essentiel pour comprendre l’importance et la signification de la plus grande opération de réinformation et de diffusion du renseignement de l’histoire : l’opération Q. Preuve supplémentaire du contrôle absolu exercé par les médias ennemis sur le récit médiatique, cette opération a été portée à la connaissance du grand public sous le vocable fallacieux du « mouvement Qanon ».
Commençons donc par rappeler qu’en réalité, il n’existe pas de « mouvement Qanon ». D’une part, il existe « Q » une source d’information, dont la probabilité qu’elle soit liée au renseignement militaire américain et à l’administration Trump est forte (voir plus bas) et de l’autre, les « Anons », ces internautes anonymes chargés de décrypter et de diffuser les informations communiquées par cette mystérieuse source Q.
Q posta sa première communication le 28 octobre 2017, quelques jours après la mystérieuse déclaration de Donald Trump annonçant « le calme avant la tempête » (The calm before the storm), sur le forum 4chan, connu pour son rejet du politiquement correct, sa liberté d’expression radicale et sa fréquentation par les « autistes », ces surdoués d’internet toujours à l’affut d’une information à décrypter ou d’un puzzle à résoudre. Après avoir commencé à poster sur 4chan, Q migra par la suite sur le site 8chan avant de terminer sur le site 8kun avec un dernier message posté le 8 décembre 2020. Dans son documentaire, « Q : Into the Storm », le réalisateur Cullen Hoback a relaté en détail les événements ayant conduit à ces migrations successives ainsi que leurs causes.
Confiné dans un premier temps au relatif anonymat d’un forum politiquement très incorrect et fortement lié à la culture « geek », Q commença peu à peu à percer auprès du grand public et connut une explosion de sa popularité début 2018 suite à son relais par plusieurs personnalités médiatiques américaines conservatrices comme Sean Hannity, Roseanne Barr ou Alex Jones. Tandis que la popularité de Q auprès du grand public américain grandissait, la machine de guerre médiatique se mettait en marche pour discréditer une source d’information tantôt dépeinte comme « complotiste », tantôt présentée comme « une secte extrémiste pro-Trump » ou réduite à la dénonciation d’un « complot mondial mené par une élite pédo-sataniste. »
Ces tentatives de discréditer Q purent profiter du fait que nombre de patriotes n’eurent pas la curiosité d’esprit d’aller lire les communications de Q, les Q drops, dans le texte sans se fier ni à la description faite par les médias, ni à l’interprétation effectuée par des commentateurs de plus ou moins bonnes volontés. En France, la publication des messages de Q en anglais obligea malheureusement un grand nombre de patriotes à s’en remettre à une traduction ou à une interprétation fournie par des tiers. Pour ajouter à la confusion générale, l’ennemi entreprit, afin de décrédibiliser le mouvement, de poster de fausses informations, attribuées à Q, et parfois reprises sans discernement par certains patriotes. A plusieurs reprises, Q prit la peine d’intervenir directement pour mettre en garde ses lecteurs sur ce phénomène.
Débarrassons-nous donc des manipulations et des représentations médiatiques pour aller à l’essentiel.
Qui est Q ?
Si l’identité de Q a fait l’objet d’intenses spéculations, de nombreux éléments factuels tendent à prouver que Q est une source placée dans l’entourage proche du président Trump et vraisemblablement liée au renseignement militaire (USAISA). Confronté au scepticisme des premiers Anons comme des nouveaux venus, Q prit la peine de prouver son statut à travers un ensemble de preuves, les « Q proofs », qui démontrent une proximité réelle avec le premier cercle de Trump, voire vis-à-vis du président lui-même, ainsi qu’une connaissance, parfois prophétique, de certains événements ou déclarations officielles. Par ailleurs, les informations postées par Q n’ont cessé de faire l’objet d’un examen attentif, pour ne pas dire maniaque, de la communauté des Anons dans le but de tester leur sérieux et leur crédibilité.
Quelle est la mission de Q ?
Q est avant tout un professeur et sa mission est de réinformer le grand public et de lui communiquer, sous une forme parfois cryptée, des informations cruciales sur la géopolitique, la vie politique américaine et sur les dessous de la guerre menée contre les mondialistes et l’état profond. En tant que professeur, Q fait principalement appel à la méthode socratique : la plupart des messages prennent en effet la forme de questions qui invitent les lecteurs à creuser tel ou tel sujet, à réfléchir par eux-mêmes et à faire le lien entre différentes sources afin de faire émerger la vision d’ensemble.
Lorsqu’un message a été décrypté, il n’est d’ailleurs pas rare que Q félicite l’Anon responsable de l’analyse et l’invite à postuler auprès des services de renseignement !
A plusieurs reprises, Q justifie l’emploi d’un langage crypté par les lois touchant à la sécurité nationale et interdisant la divulgation d’informations classées « secret défense » au grand public.
Il suffit donc de prendre le temps de lire quelques messages de Q pour comprendre que l’accusation de « lavage de cerveau » ou de « secte pro-Trump » est absolument sans fondement. Si Q est attaché à une valeur, c’est bien à l’esprit critique et il ne cesse d’ailleurs d’inviter ceux qui le suivent à penser par eux-mêmes, à mener leurs propres recherches et à fonder leurs convictions, non pas sur la doxa médiatique, mais sur un rigoureux examen empirique des faits.
De quoi parle Q ?
Les principaux sujets abordés par Q peuvent être regroupés en plusieurs catégories :
-la corruption des mondialistes, leurs réseaux occultes et le démantèlement de ces derniers
-la vie politique américaine et les dessous de la présidence Trump
-la géopolitique avec un accent particulier mis sur la Corée du Nord et l’Arabie Saoudite
-la lutte contre la propagande médiatique des médias de masse
A noter qu’à plusieurs reprises, Q prend même le temps de réfuter plusieurs théories du complot !
Même si plusieurs messages de Q font effectivement référence à la pédocriminalité, au trafic d’êtres humains ainsi qu’au culte que l’élite mondialiste voue à Lucifer, il ne s’agit là que d’une petite partie d’un travail de réinformation bien plus complet et plus vaste et c’est bien entendu cet aspect que les médias de masse ont choisi de mettre en avant pour caricaturer et décrédibiliser le mouvement.
Il est donc essentiel de s’affranchir du récit médiatique pour voir l’opération Q pour ce qu’elle est : la plus grande opération de diffusion de renseignement auprès du grand public de l’histoire (the greatest intelligence drop in history). Cette opération, inscrite dans le cadre de cette guerre asymétrique de l’information, vise à rééquilibrer le rapport de force en donnant au grand public des « munitions » pour lutter contre les mondialistes et attirer l’attention de la résistance patriote sur des points bien précis et des faits méconnus. Au final, l’opération Q aura permis que des informations connues jusqu’à présent de 0.1% de la population aient désormais atteint une masse critique de diffusion de l’ordre de 10 à 20%, aux États-Unis du moins.
Sur la plan stratégique et militaire, Q est une opération absolument brillante qui aura su pleinement intégrer et tirer parti des notions de champ de bataille numérique (digital battleground), de soldat numérique (digital soldier), de guérilla informationnelle (information warfare) et surtout, qui aura eu l’idée géniale de crowdsourcer, via Internet et les forums de discussion, la diffusion d’un renseignement open-source tout en faisant appel aux capacités d’analyse et de traitement de l’information, souvent sous-exploitées dans la société actuelle, des surdoués et autres profils neuro-atypiques. Pour toutes ces raisons, il est fort probable que l’opération Q rentrera dans les annales de la stratégie militaire et sera étudiée à l’avenir dans toutes les écoles de guerre.
Si cette analyse est exacte, il n’est pas surprenant que les médias aient tout fait pour discréditer la source Q et continue d’ailleurs de le faire aujourd’hui alors que Q n’a plus rien posté depuis décembre 2020. Pourquoi s’acharner à ce point sur un mouvement « complotiste » publiant des histoires à dormir debout ? Pourquoi purger tous les soutiens de Q de Facebook ou de Twitter ? Pourquoi effacer tous les messages ne faisant que simplement mentionner l’existence de Q ?
S’il existe une probabilité que Q n’ait été qu’une opération de manipulation psychologique (psy-op) de plus destinée à canaliser la colère du camp patriote pour mieux la neutraliser ou une habile opération de communication politique visant à fidéliser et à mobiliser la frange la plus radicale de l’électorat de Donald Trump, les attaques répétées des médias de masse, les preuves de la proximité avec la présidence américaine et l’ampleur des révélations font pencher la balance en faveur d’une opération menée par les « anges gardiens » (white hats) et destinée à permettre la victoire du camp des patriotes sur celui l’état profond. Pour finir, à tous ceux frustrés par la lenteur du processus et impatients que le ménage se fasse plus rapidement, Q a répondu ceci :
« Ceux qui ne comprennent pas que nous ne pouvons pas commencer à procéder aux arrestations sans d’abord garantir le bien-être de la population, changer le récit médiatique, neutraliser ceux en poste à Washington, vaincre l’État Islamique ou le gang MS13, bloquer les fonds pour couper les réseaux, détruire la chaine de commandement pour empêcher les représailles etc…, ne devraient pas participer à ces échanges. » Q post 725
Quel que soit leur avis sur cette question, nous ne pouvons qu’inviter les curieux et les sceptiques à se faire leur propre opinion en allant lire directement Q dans le texte tout en méditant sur l’évangile de Saint Jean qui nous enseigne que :
« Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. »
Notes :
1- « Q » correspond à un niveau de sécurité « Secret Défense » du Ministère de l’Énergie américain
2- La Source Q ou simplement Q (initiale de l’allemand “Quelle” signifiant « source ») est une source supposée perdue qui serait à l’origine des éléments communs aux Évangiles de Matthieu et Luc, absents chez Marc.
3-Un faisceau d’indices pointe vers un possible piratage de Q à partir de décembre 2017. En conséquence, nous recommandons aux lecteurs de se concentrer en priorité sur les Q posts originaux, à savoir ceux postés entre octobre 2017 et novembre 2017 sur le forum 4chan (lien) et de ne pas tenir compte de ceux postés à partir de 2022.
4-Sur de nombreux points, Q accomplit le même travail, version américaine et 2.0, qu’une lettre d’information comme « Faits et Documents» et certaines de ses révélations recoupent les travaux et les recherches de Pierre Hillard.
5- Q apporte un éclairage intéressant sur le mouvement “antifa”. Voir Q posts 4635, 1941 et 1926
6- Q jette un éclairage sur le 11 septembre 2001. Voir Q posts 67, 117 et 118
7- Message de Lin Wood -25/06/2023
“Si vous croyez en l’authenticité de Q, qui sont les membres de la team Q?
De très bons généraux (pas des généraux de plateau TV) et peut-être un ou deux civils?”
Pour aller plus loin :
Q drops (posts originaux)
Archive complète des Q drops + manuel de décryptage
Q :Inside the Greatest Intelligence Drop in History, Paul Furber
On Q, Martin Geddes
Structure des Q drops (Martin Geddes)
Q : Into the Storm (documentaire)