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Du “privilège blanc”

« On devrait gazer tous les blancs, cette sous-race »

Hafsa Haskar, vice-présidente du syndicat UNEF

Inscrite dans le cadre de la « théorie critique » développée par l’École de Francfort, la notion de « privilège blanc » dont la « théorie critique de la race » (Critical Race Theory ou CRT)  constitue l’expression contemporaine postule que chaque aspect des sociétés occidentales se trouve fondé sur un racisme ou sur une discrimination qui, faisant système, avantage les Européens blancs sans qu’ils ne s’en rendent compte, contribuant ainsi à entretenir un racisme « systémique ». Face à un mal aussi profond, la seule solution serait de « déblanchiser », c’est-à-dire déconstruire ou tout simplement détruire, la civilisation occidentale.

D’après le militant communiste américain, Theodore W. Allen, le concept de « race blanche » fut inventé dans les plantations coloniales pour permettre aux travailleurs blancs de se sentir supérieurs à leurs collègues noirs grâce à leur « privilège de la peau blanche ». Ce concept de « privilège blanc » fut ensuite repris en 1988 par la militante féministe et antiraciste Peggy McIntosh qui contribua à populariser le concept et à le diffuser dans les milieux radicaux et universitaires. Après plus de trente ans d’un travail de sape sans aucune véritable opposition, cette notion de «privilège blanc » se trouve désormais au cœur de la société américaine. Désormais, au grand dam de leurs parents, la Critical Race Theory est enseignée aux enfants des écoles privées les plus huppées du pays, les ingénieurs en recherche atomique du prestigieux laboratoire Sandia doivent suivre des stages pour « déconstruire leur privilège blanc » et les émeutes Black Lives Matter de l’été 2020 ont été défendues au nom de la « justice » et d’une nécessité de « réparation » par la quasi-totalité des élus démocrates.

En France, la notion de privilège blanc continue de faire son chemin et se voit même défendue au plus haut sommet de l’État, Emmanuel Macron ayant affirmé à plusieurs reprises que le « privilège blanc était un fait » et qu’il était temps de « déconstruire notre propre histoire ». Cette diffusion du concept au sein de la société française a pour conséquence directe la multiplication et la justification des revendications indigénistes portées, à titre d’exemples, par le comité « Justice pour Adama » ou la Ligue de Défense Noire ou bien, de façon plus diffuse, par l’augmentation, à l’Université, des conférences, ateliers ou manifestations déclarées « interdites aux blancs ».

Face à la banalisation rapide de cette notion totalement étrangère à la pensée ou à la tradition française, il est, dans un premier temps, nécessaire de comprendre que la notion de privilège blanc s’inscrit dans le cadre de cette guerre hors limites menée par les mondialistes aux peuples occidentaux. Dans cette guerre, les militants indigénistes ainsi que les universitaires d’extrême-gauche  ne sont que des pions manipulés par des intérêts extérieurs qui les utilisent pour détruire de l’intérieur les nations, les peuples et leurs identités selon le processus classique de subversion parfaitement analysé par le transfuge du KGB et spécialiste du sujet, Yuri Bezmenov.

Sans surprise, plusieurs enquêtes ont révélé que le mouvement Black Lives Matter était en partie financé par la fondation Open Society de George Soros dont les stratégies d’influence via les ONG et la société civile sont parfaitement documentées. En France, l’analyse du CV d’Assa Traoré du comité « Justice pour Adama » a permis de découvrir que celle-ci était jusqu’à récemment une employée de la fondation Rothschild, partageant un employeur avec Emmanuel Macron, ancien salarié de la banque du même nom.

Au-delà des revendications portées par les indigénistes et autres « décoloniaux », il est nécessaire de comprendre que cette notion de « privilège blanc » est utilisée de façon extrêmement perverse pour atteindre plusieurs objectifs dans le cadre de la guerre hors-limites menée aux peuples occidentaux :

1-remettre en cause le fait que les occidentaux vivent dans des sociétés conçus par eux et pour eux et qu’à ce titre, il est normal que leurs normes et modes de fonctionnement s’imposent aux populations étrangères ou aux minorités.  Le concept de « privilège blanc » vise à transformer ce qui est normal en quelque chose de « problématique » et de justifier que la minorité impose ses lois et ses codes à une majorité dépeinte comme fondamentalement raciste et oppressive.

2- désamorcer la critique et les conséquences désastreuses du multiculturalisme et de l’immigration de masse sur les sociétés occidentales. La notion de privilège blanc permet ainsi de renverser la charge accusatoire : ce n’est pas l’implantation massive de populations étrangères issues d’une autre civilisation sur le sol européen qui pose problème mais bien ce «privilège blanc » source permanente d’injustice et de conflits.  Pour achever l’opération de verrouillage intellectuel, toute critique de la notion de « privilège blanc » est associée au « suprématisme blanc » ou au « racisme ».

3- organiser et justifier la discrimination envers les peuples occidentaux. Au nom de la lutte contre le « privilège blanc », les Européens doivent accepter que les minorités ou les immigrés bénéficient de droits et de privilèges notamment dans l’accès à l’emploi, au logement, aux services publics, supérieurs à ceux des peuples historiques. Au nom de la lutte contre des privilèges considérés comme acquis par l’oppression, les blancs doivent désormais accepter et même approuver la discrimination dont ils font l’objet. Ainsi, la notion de privilège blanc contribue d’une part à détruire la notion historique de citoyenneté mais aussi de justifier la véritable discrimination dont les peuples historiques font l’objet.

Une fois de plus, nous voyons ici à l’œuvre la logique satanique des mondialistes qui vise à corrompre et à inverser toutes les valeurs : l’européen doit finir par se sentir coupable d’être ce qu’il est, coupable de vivre dans une société créée par et pour lui, coupable de ses réussites, de ses succès et de ses victoires et doit, pour surmonter son « privilège blanc », accepter de céder la place à des étrangers pour devenir lui-même un étranger dans son propre pays !

Loin d’être un phénomène uniquement social ou politique, cette notion de « privilège blanc » et toutes les dérives auxquelles elle donne lieu constitue un phénomène d’essence fondamentalement religieuse. Comme l’a compris Joseph Bottum, la culture woke (progressiste) dans laquelle s’inscrit la lutte contre « le privilège blanc » s’apparente à une forme de post-protestantisme pour une société qui, croyant avoir rejeté le religieux, le ressuscite en réalité sous d’autres formes. Pour l’idéologie woke, être blanc, c’est être souillé par le péché originel, Joe Biden ayant d’ailleurs affirmé durant sa campagne que le “privilège blanc” était “une tache sur l’âme de la Nation”.

Malheureusement, comme l’écrit Joseph Bottum, « nous avons maintenant une Église du Christ sans le Christ, cela veut dire qu’il n’y a pas de pardon possible». Or, sans le sacrifice du Christ, il ne reste plus que le péché et ce péché, dans un monde déchristianisé, ne peut être lavé que par des rituels expiatoires : genoux à terre, réparations, excuses publiques mais aussi par des sacrifices. Comme nous l’avons montré dans plusieurs articles, le blanc représente aujourd’hui le bouc émissaire idéal et tous ceux qui défendent l’idée de privilège blanc doivent comprendre que cette idée ne peut que conduire au sacrifice total des blancs. Pour laver le monde de ses péchés, il faut que les blancs disparaissent.

Ce phénomène témoigne une fois de plus du retour du religieux le plus archaïque dans un monde qui aime se croire gouverné par la Raison et le Progrès mais aussi du danger mortel qui plane sur une civilisation occidentale désormais affaiblie et attaquée de tous côtés. Arme de déconstruction massive, une idée comme celle du “privilège blanc” plante dans les esprits les graines d’un futur génocide tout en poussant ses potentielles victimes à consentir, pour le bien de l’Humanité, à leur propre extermination.

Grâce à son fonds chrétien catholique mais aussi à l’universalisme républicain qui en découle, la notion de privilège blanc progresse plus difficilement en France que dans l’Amérique protestante. Néanmoins, comme nous l’avons vu, le phénomène se développe de plus en plus rapidement à la fois à l’Université et dans la société civile. Par conséquent, il est de notre devoir d’avertir en premier lieu les militants antiracistes mais aussi tous ceux qui ne se sentent pas concernés par ce combat : à partir du moment où vous êtes blanc, vous avez été désigné comme un ennemi. Par conséquent, vous pourrez donner tous les gages d’antiracisme que vous voudrez, vous êtes coupables par essence et devez donc être éliminés ou soumis. Si vous ne luttez pas de toutes vos forces contre ce concept de « privilège blanc » et les revendications indigénistes qui en découlent, il finira par vous dévorer.

Quant à ceux qui occupent une position de responsabilités, élus, professeurs, responsables associatifs, chef d’entreprise, ils doivent impérativement comprendre le danger de cette notion de « privilège blanc » et tout le risque de violence et d’injustice qu’elle porte en son sein et ainsi réaliser l’importance de la combattre vigoureusement et de ne pas lui céder un seul pouce de terrain.

Pour finir, rappelons que le meilleur antidote à toute cette folie progressiste, à la fois pour l’individu mais aussi pour la société, reste la religion chrétienne et la foi en Jésus Christ. Non seulement la vraie foi permet au sentiment religieux de s’exprimer de façon saine et nous évite de nous prosterner devant de fausses idoles ou des faux dieux mais surtout, elle nous rappelle que nous avons tous été pardonnés par le Christ, mort sur la Croix pour nos péchés, et qu’à ses yeux, il n’y a plus de blanc, ni de noir, d’esclave ou d’homme libre car tous ne font plus qu’un en Jésus Christ (Galates 3:28).

Pour aller plus loin :

Stratégie de subversion (Bezmenov)

Des boucs émissaires

Du Triomphe de la Croix

De la religion de l’Homme

De la guerre hors limites

Du racisme

Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous imposer ses mœurs.” Philippe de Gaulle, De Gaulle mon père, entretiens avec Michel Tauriac.

En France, le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit.

Fidèle à cette logique, l’Assemblée Nationale a voté en 2018 la suppression de toute mention de race dans la Constitution. Or dans le même temps, les « racisés », le plus souvent issus des minorités visibles, revendiquent une appartenance et une culture raciales et exigent un traitement de faveur au nom de ces dernières.  Alors, race ou pas race ?

A cause de la lourde charge historique, morale et politique dont il est porteur, ce débat a pris pour l’essentiel la forme d’un jeu sur les mots. D’un côté, l’étude de plus en plus fine du génome humain a révélé que les différences génétiques entre les populations humaines sont relativement faibles et le plus souvent dues à des adaptations locales liées à des pressions environnementales spécifiques. Mais d’un autre côté, les différences entre « groupes humains » ou « populations » n’en sont pas moins réelles et se manifestent par des caractéristiques physiologiques précises. Par exemple, les noirs africains possèdent une meilleure densité musculaire qui en fait d’excellents coureurs mais également  une forte densité osseuse qui en fait en revanche de piètres nageurs.  Sur le plan des pathologies, alors que les populations noires et moyen-orientales sont touchées par la drépanocytose, les populations occidentales sont plus susceptibles d’être atteintes par la sclérose en plaques.

Les différences physiologiques entre les groupes humains vont au-delà des caractéristiques physiques pour atteindre parfois  le domaine de l’incompatibilité biologique. Il est par exemple impossible de réaliser une greffe de moelle osseuse entre un blanc et un noir et beaucoup plus difficile de réussir une greffe de foie entre ces deux ethnies. Récemment, l’Allemagne s’alarmait de ne pas avoir assez de stocks de sang d’origine extra-européenne car les transfusions entre européens de souche et les nouveaux venus posent des problèmes de rejet et de compatibilité. 

Ces faits sur lesquels la communauté scientifique rechigne à s’exprimer peuvent choquer mais certains considèrent qu’il est temps de faire entrer cette réalité dans le débat public. En 2018, le généticien de Harvard, David Reich, juif et démocrate de surcroît, publia dans le New York Times une tribune qui fit grand bruit. Dans ce texte, Reich affirmait que les différences génétiques entre les populations allaient au-delà de la simple couleur de peau et pouvaient concerner des éléments plus complexes comme la taille, la susceptibilité à certains types de maladie mais aussi le comportement et les capacités cognitives. Pour Reich, il est dangereux et antiscientifique de nier les différences  génétiques parfois significatives entre les différents groupes humains de peur d’encourager le racisme.

En France, cette information fut très peu reprise. Dans le Monde, l’entrepreneur Laurent Alexandre réagit à cette information en affirmant que «  la science doit parfois s’effacer devant le principe d’égalité fondamentale entre les hommes» préférant ainsi défendre le dogme plutôt que de faire avancer la science et oubliant au passage qu’un scientifique doit, comme l’enseignait le physicien Richard Feynman, être habité par une honnêteté foncière et d’accepter tous les résultats, même ceux qui vont à l’encontre de sa thèse.

S’il existe bel et bien des différences génétiques entre les différents groupes humains contribuant, dans une certaine mesure, à déterminer leurs capacités et leurs comportements, il ne faut pas oublier, comme l’a démontré Joseph Henrich, que l’évolution humaine a été façonnée par une coévolution gène-culture ayant rendu l’être humain extrêmement sensible à la notion de culture partagée ainsi qu’aux différences comportementales et culturelles. Dans les sociétés occidentales dans lesquelles, depuis les années soixante-dix, le multiculturalisme a été imposé et présenté comme un souverain bien, c’est en réalité,  au-delà de la question raciale et ethnique, la question de la cohabitation entre peuples de différentes cultures qui se pose.

Dans une étude qui fit grand bruit, le grand sociologue américain Robert Putnam démontra qu’au sein d’un quartier, l’augmentation de la diversité ethnique et culturelle conduisait à l’effondrement de la confiance entre les communautés mais  également au sein des communautés elles-mêmes. Dans le même registre, le sociologue et philosophe finlandais Tatu Vanhanen démontra que les sociétés multiethniques et multiculturelles sont multiconflictuelles et qu’il existe chez l’être humain une tendance naturelle au “népotisme ethnique”. Pour être convaincu de la conflictualité apporté par le multiculturalisme, il suffit de comparer les États-Unis, toujours marqués par la ségrégation et la violence malgré l’avancée des droits civiques, ou le Brésil, autre creuset multiethnique et culturel, à des nations ethniquement et culturellement homogènes comme le Japon, la Nouvelle-Zélande ou la Corée.  

Enfin, sur le plan culturel, le chercheur hollandais Geert Hofstede a démontré et modélisé les différences culturelles fondamentales entre les peuples et les conséquences de ces différences sur leurs formes d’organisation, leur rapport à l’autorité et leur gestion du risque.

Au-delà de ses considérations savantes, comment imaginer une cohabitation harmonieuse entre des peuples dont les postulats philosophiques se trouvent en tous points opposés ? Comment imaginer une cohabitation entre la philosophie de l’émancipation propre à l’Occident et celle de la soumission propre à l’islam ? Entre une civilisation où la religion est avant tout une loi et une autre marquée depuis des siècles par la séparation des pouvoirs temporels et spirituels?

Nier la différence entre les populations humaines et les cultures, c’est nier la véritable diversité du monde et s’interdire de penser les problèmes que celle-ci peut poser.

Soucieux d’assurer la cohésion de son groupe d’appartenance et menacé par des groupes culturellement et physiologiquement distincts, l’être humain n’a pu que devenir « raciste », c’est-à-dire capable d’identifier rapidement les différences ethniques et culturelles et capable de ne faire société qu’avec des individus partageant avec lui, sur ces deux points, des caractéristiques communes. Parfois cruels, injustes et imprécis, les préjugés raciaux ne sont rien de moins que ce que les psychologues comportementaux appellent des heuristiques : des raccourcis mentaux développés au cours de l’évolution pour permettre un jugement rapide sur une situation.

Plutôt que de refuser d’admettre la réalité des différences aussi bien physiologiques que culturelles entre les groupes humains et les problèmes posés par leur cohabitation imposée, certains préfèrent s’accrocher au dogme du vivre-ensemble et continuent à affirmer que « nous sommes tous du même sang ». A ce stade, il ne s’agit plus de science ou de politique mais d’ignorance, voire d’une forme pathologique de dissonance cognitive.

Le refus de reconnaître les différences entre les groupes humains ne pose pas seulement la question de la censure d’une vérité scientifique au nom d’un dogme politico-religieux. Il met aujourd’hui en péril l’ensemble de la civilisation occidentale. Dans les années 30, l’Union Soviétique dénonça la génétique comme science contre-révolutionnaire pour lui préférer le lyssenkisme, science inventée par un paysan, Trofim Lyssenko, décidé à appliquer « la dialectique marxiste aux lois de la nature ».

Condamnés par le régime, des milliers de biologistes et de généticiens furent persécutés et emprisonnés. Les conséquences de ce choix pour l’URSS furent dramatiques. Aujourd’hui, en refusant de reconnaître les différences entre les groupes humains et les conséquences désastreuses de leur cohabitation imposée, l’Occident est en train de mourir d’un lyssenkisme politique.