On killing (livre)

« Si vous êtes vierge et que vous voulez vous préparer à votre nuit de noces, si vous avez des problèmes sexuels ou que vous êtes tout simplement curieux, vous pouvez trouver des centaines de livres traitant de la sexualité. Mais si vous êtes un jeune soldat ou un membre des forces de l’ordre anticipant votre baptême du feu, le conjoint d’un vétéran perturbé par le fait d’avoir dû tuer ou que vous êtes tout simplement curieux, il n’existe aucun livre sur le fait de donner la mort et les conséquences d’un tel acte. »

Après plusieurs années de pratique en tant que militaire, historien et psychologue, le lieutenant-colonel de l’armée américaine Dave Grossman a entrepris de rédiger un livre, aujourd’hui considéré comme un classique et une lecture obligatoire dans toutes les académies militaires américaines, sur la psychologie qui entoure le fait de donner la mort (killing), une nouvelle discipline qu’il a baptisé du nom de « killology ».

La première idée reçue à laquelle ce travail tord le cou est qu’il est extrêmement facile à l’être humain de tuer l’un de ses semblables.

En réalité, c’est tout le contraire. Après la première guerre mondiale,  le général et historien S.L.A Marshall fut le premier à se rendre compte que, lors d’un engagement, seuls 15 à 20% des soldats d’infanterie cherchaient véritablement à ouvrir le feu sur leurs adversaires, une observation corroborée par la suite par d’autres études ainsi que par la reconstitution des guerres du passé.

Dans la première partie du livre, Grossman revient sur les barrières psychologiques qui empêchent un être humain d’en tuer un autre et rappelle, en s’appuyant sur les travaux du célèbre éthologue Konrad Lorenz, que dans la Nature, la plupart des conflits sont évités par des postures d’intimidation et, une fois déclenchés, se terminent le plus souvent, non par la mise à mort, mais par l’adoption d’une posture de soumission par le vaincu.

Tuer un autre être humain demande en réalité de surmonter des résistances émotionnelles et psychologiques considérables. Plus l’ennemi est proche, par exemple au corps à corps, plus l’acte est difficile et les conséquences psychologiques lourdes. A l’inverse, plus l’ennemi est lointain ou dépersonnifié par la distance ou le matériel, bombardement aérien ou vision nocturne par exemple, plus l’acte de tuer est facile et l’impact psychologique d’avoir donné la mort, faible.

Dans la seconde partie du livre, Grossman présente un modèle dont les différentes variables visent à détailler le processus par lequel un individu peut être plus ou moins facilement amené à tuer :

-l’ordre donné par une autorité : il est d’autant mieux accepté quand l’autorité est légitime et présente à proximité. Les chefs et les officiers exercent donc une influence décisive sur la propension du soldat à tuer ou à se restreindre. Le livre révèle au passage que la supériorité de l’armée romaine reposait en partie sur le fait d’avoir été la première au monde à avoir eu des officiers chargés uniquement de manœuvrer la troupe et de la pousser au combat.

-l’absolution du groupe : nombre, proximité et identification avec le groupe, pression des pairs. Plus nous sommes intégrés dans un groupe et plus celui-ci exerce une surveillance directe, plus il est difficile de ne pas tuer. Alors que les soldats d’infanterie tirent peu, c’est le contraire pour les artilleurs, les snipers travaillant en binôme ou les équipes opérant une mitrailleuse lourde.

-les prédispositions du tueur : conditionnement/entraînement, l’expérience récente (par ex : il est plus facile de tuer si l’ennemi vient de tuer votre camarade sous vos yeux), le tempérament (à noter que le chiffre de 2%  de « tueurs naturels » sans remords cité par Grossman correspond à peu près à celui généralement accepté pour le pourcentage de psychopathes au sein d’une population)

-attractivité de la victime : distance physique et émotionnelle (culture, ethnie, classe sociale).  Il est généralement plus facile de tuer des gens avec lesquels nous semblons n’avoir rien en commun d’où la nécessité pour les soldats de déshumaniser l’ennemi (“sous-hommes”, “boches”, “bridés” etc…) et à l’inverse, celle des vaincus de chercher à susciter de l’empathie pour ne pas être exécutés.

Au-delà de ce travail théorique, l’intérêt de ce livre repose en partie sur les témoignages poignants de soldats qui, encouragés par l’écoute sans jugement du psychologue, se livrent à des confidences sur des états d’âme et des expériences douloureuses parfois gardés enfouis en eux pendant toute une vie. Certains racontent la honte qu’ils ressentent encore bien des années plus tard de ne pas avoir réussi à ouvrir le feu sur un ennemi qui menaçait leur patrouille, d’autres expliquent comment le premier ennemi qu’ils ont tué « les yeux dans les yeux » a passé toute leur vie à les hanter, d’autres plus rares, avouent que le fait de tuer les a plongé dans un état d’extase plus violent et dangereux que la meilleure des drogues.

Le grand mérite de ce livre est ainsi de rappeler que loin de l’image facile et glamour véhiculé par le cinéma, les jeux vidéo ou la littérature, tuer est un acte d’une intimité et d’une puissance émotionnelle intense ressemblant à bien des égards à l’acte sexuel, une comparaison revenant à de nombreuses reprises sous la plume de l’auteur qui, lecteur de Freud, fait du soldat un être soumis plus que les autres aux forces conjointes d’ Éros et de Thanatos, la pulsion de vie et la pulsion de mort.

Dans la dernière partie du livre, Grossman s’attache au désastre que fut, sur le plan psychologique, la guerre du Vietnam et revient longuement sur les millions de cas de stress post-traumatique suite à la mauvaise gestion par l’armée et la société américaines de l’acte de tuer et de ses conséquences . En effet, suite à la découverte du faible taux d’ouverture de feu par l’infanterie, les méthodes de conditionnement et d’entraînement du soldat furent complètement repensées, notamment via le passage de cibles rondes à des silhouettes à formes humaines.

Suite à ces modifications, les taux passèrent à 55% en Corée et à près de 95% au Vietnam. En utilisant des variations sur les techniques de conditionnement développées par Pavlov et Skinner, l’armée américaine parvint à parfaitement conditionner ses soldats pour tuer. Malheureusement, dans le même temps, elle échoua complètement à développer l’organisation et les outils permettant aux soldats de gérer psychologiquement le fait d’avoir tué.

Alors que les soldats de la seconde guerre mondiale partaient au front au sein d’une unité, bénéficiaient à leur retour d’un sas de décompression et étaient traités comme des héros lors de leur retour au pays, les vétérans du Vietnam partirent individuellement, passèrent sans transition de la jungle du Vietnam à la petite maison de banlieue et surtout se trouvèrent confrontés à une hostilité sans nom de la part de la société et notamment du mouvement anti-guerre.

Grâce à sa formation de psychologue, Grossman décrit parfaitement  à quel point il est destructeur pour la psyché d’un soldat d’avoir dû, pour sa patrie, par devoir et sous la pression du groupe, donner la mort et, de retour au pays, au lieu de recevoir l’absolution tant attendue de la communauté au sens large, se voir rejeté et traité d’assassin par celle-ci.

Lorsqu’un pays agit de la sorte, il détruit non seulement le mental de ses soldats mais c’est le pacte implicite entre ces derniers et la Nation qui se trouve rompu.

Ce livre étant centré sur les méthodes et l’expérience de l’armée américaine, il serait intéressant d’apprendre comment les autres armées et particulièrement l’armée française, ont appris à gérer dans leurs rangs la nécessité de donner la mort et ses conséquences psychologiques.

Pour terminer, la lecture de ce livre jette un éclairage des plus inquiétants sur l’épidémie de violences dites gratuites ou d’attaques au couteau motivées par le fanatisme islamique qui ensanglantent aujourd’hui la France.

En effet, les auteurs de telles violences évoluent le plus souvent dans un véritable no man’s land culturel et identitaire : ils ne se considèrent pas comme français sans pour autant évoluer à l’intérieur du cadre anthropologiquement cohérent de leurs sociétés d’origine; ils peuvent trouver la justification de leurs actes dans l’islam et la nécessité de porter la guerre aux mécréants avec, dans certains cas, un conditionnement psychologique renforcé de façon concrète par la pratique rituelle de l’égorgement du mouton ; ils bénéficient du soutien de nombreux membres de leur communauté et de la bénédiction des certains chefs spirituels ou politiques et enfin, ils évoluent dans un contexte de haine et de déshumanisation des Français de souche (les kouffars ou les babtous) encouragé par une partie des médias et de certains faiseurs d’opinion, sans parler des problèmes liés à l’éducation ou aux déficiences cognitives mises en avant par le pédopsychiatre, Maurice Berger.

Tous les éléments du modèle de Grossman sont là pour expliquer pourquoi les agressions dites « gratuites » sont de plus en plus violentes et fréquentes et pourquoi au lieu de chercher la simple soumission, elles laissent désormais libre cours à une véritable sauvagerie  qui laisse le plus souvent les victimes mortes ou gravement blessées.

Par naïveté, lâcheté et faiblesse, les sociétés occidentales ont laissé se développer et accueilli en leur sein des armées de véritables tueurs évoluant au sein d’un système culturel et identitaire dans lequel les résistances naturelles au fait de donner la mort aux occidentaux se trouvent détruites ou affaiblies. Les sociétés occidentales ont cru qu’en renonçant à la violence légitime,  à la discrimination et l’usage de la force, elles allaient donner naissance à des sociétés totalement pacifiques et apaisées, elles vont devoir au contraire réapprendre à se battre, à donner la mort et à en gérer les conséquences.

Voir également: “Sous le feu : la mort comme hypothèse de travail” de Michel Goya

NB: Cet article ne fait pas partie du recueil L’Homme et la Cité

Du Marathon de Cent Ans (livre)

Le peuple chinois est désormais organisé et doit être pris au sérieux

Mao Zedong

Il existe en ce monde une chose encore plus rare que les éclipses complètes de soleil ou le passage de certaines comètes : qu’un expert et universitaire reconnu admette publiquement qu’il s’est trompé et publie un livre dans lequel il ne craint pas de revenir longuement sur les conséquences dramatiques pour son pays de son erreur.

C’est pourtant ce qu’a fait Michael Pillsbury, un des plus grands spécialistes américains de la Chine et conseiller de toutes les administrations américaines à partir de Nixon, dans ce livre « Le Marathon de 100 ans » paru en 2016 et toujours non traduit en français.

Dans cet ouvrage, à la fois réflexion d’ensemble sur la stratégie chinoise et chronique des rapports aussi bien économiques que sécuritaires entre les hautes administrations chinoises et américaines, Michael Pillsbury révèle qu’il fut pendant des décennies l’un de ses « panda-huggers », ces « cajoleurs de Panda » qui conseillèrent aux administrations américaines successives de soutenir le développement de la Chine et défendirent auprès de celles-ci comme du grand public l’idée d’une Chine qui, une fois pleinement intégrée dans l’ordre économique et institutionnel mondial, finirait par embrasser les valeurs libérales et démocratiques de l’Occident.

Or, dans ce livre, Michael Pillsbury a le courage et l’honnêteté intellectuelle de reconnaître qu’il s’est trompé et que pendant des décennies, dupé par les Chinois, il contribua en réalité à aider la Chine à accomplir son plan à long terme de domination mondiale, ce fameux « Marathon de 100 ans ».

Le grand mérite de ce livre est de montrer que la stratégie de rattrapage et de conquête adoptée par la Chine communiste s’inscrit dans la droite lignée de la tradition philosophique, culturelle et littéraire chinoise, notamment les grands classiques de l’antiquité que sont “Les 36 Stratagèmes” ou ” l’Art de la Guerre”. A travers les citations qui ouvrent chacun des chapitres du livre ainsi qu’une multitude d’exemples concrets Michael Pillsbury montre comment cet art de la guerre indirecte et asymétrique infuse en profondeur la pensée chinoise et comment ses principes font partie intégrante du bagage éducatif et culturel des élites et des classes dirigeantes du pays.

M. Pillsbury ne manque pas de rappeler également le contexte historique, celui du « siècle de l’humiliation » qui, aux XIXe et XXe siècles,  vit la Chine occupée, dépecée et pillée par les puissances occidentales ainsi que par le Japon, une réalité totalement oubliée par l’Occident (combien de Français ont connaissance du pillage du Palais d’Été par nos troupes en 1860?) mais encore bien vivante dans l’esprit des Chinois.  A partir de l’avènement de la République Populaire de Chine en 1949, les nouvelles élites n’auront désormais qu’un seul but : laver cette humiliation et faire retrouver à la Chine son rang de première puissance mondiale.

Confrontées à la réalité d’un pays certes très peuplé mais pauvre et arriéré aussi bien sur le plan économique qu’éducatif, les élites chinoises comprirent rapidement que ce rapport de force défavorable leur imposait, pour arriver à leurs fins, d’employer toutes les ressources de la tradition stratégique chinoise fondée sur la ruse, la guerre asymétrique et le travail de sape sur le temps long.

C’est ainsi que, dans un premier temps, la Chine s’appuya sur son « frère » communiste, l’URSS. Transferts de technologie, assistance militaire, formation de cadres, tout ce qui était bon à prendre le fut jusqu’au moment où les rivalités de plus en plus fortes entre les deux puissances communistes qui culminèrent en 1963 par des affrontements frontaliers encore aujourd’hui largement méconnus, conduisirent les stratèges chinois, après avoir pressé tout le jus du citron soviétique, à effectuer un radical changement de cap.

A partir de ce moment, la stratégie de la Chine fut en effet d’opérer un rapprochement avec les États-Unis, appâtant l’Oncle Sam par la perspective de jouer Pékin contre Moscou, une rupture en réalité déjà bien entamée dans les faits ! Sans jamais donner l’impression d’être demandeurs, les Chinois parvinrent ainsi à obtenir une coopération économique, technologique et militaire très avantageuse pour la Chine qui fut concrétisée aux yeux de l’opinion publique américaine et mondiale par la visite du Président Nixon en 1972.

Quelques décennies plus tard, pour entrer à l’OMC, la Chine promit tout ce qu’on lui demanda de promettre : libéralisation économique et politique, progressive, respect de la propriété intellectuelle, privatisation future des entreprises d’état etc…  Bien entendu, ces promesses n’engagèrent que ceux qui, comme Michael Pillsbury, avaient choisi d’y croire et l’Empire du Milieu parvint une fois de plus à obtenir, sans réelles contreparties, des avantages considérables et à poursuivre avec succès sa course dans le Marathon.

Devenue une grande puissance économique la Chine continua, en ce début de XXIe siècle, à mener une politique d’infiltration et de conquête : espionnage industriel, création de relais d’influence via les Instituts Confucius, prise de participation dans les médias ou entreprises technologiques occidentales, financement de programmes de recherche pour les universités ou emploi au titre « d’activités de conseil » de responsables politique de premier plan…

Ainsi, comme le révèle avec une grande franchise le livre de Michael Pillsbury, pendant plus d’un demi-siècle, la Chine parvint à tromper la vigilance des États-Unis et l’Occident en général parvenant avec une suprême habileté à les pousser à encourager, voire à financer le développement d’une puissance rivale cherchant à les dominer ainsi qu’à prendre leur place.

A travers ses expériences de conseiller et de diplomate,  Michael Pillsbury révèle comment le gouvernement Chinois sut parfaitement exploiter les faiblesses des démocraties occidentales  (l’absence d’une administration unique capable de centraliser l’information et de travailler dans la durée), d’utiliser le matérialisme et l’avidité des capitalistes pour mieux leur vendre la corde avec laquelle les pendre («l’accès à l’immense marché chinois ») et surtout de toujours dire aux Occidentaux ce qu’ils voulaient entendre, à savoir que grâce à leur soutien, la démocratie et les principes libéraux finiraient inévitablement par s’imposer en Chine !  

Dans les meilleures pages du livre, Michael Pillsbury révèle notamment comment les services de renseignement refusèrent de prêter foi aux avertissements d’un déserteur dénonçant dès les années 80 le double jeu de la Chine ou encore comment un analyste de la CIA l’informa, après bien des difficultés, qu’il avait reçu pour ordre ne pas traduire les communications interceptées jugées « trop nationalistes » pour ne pas contribuer à remettre en cause la grande et lucrative stratégie de coopération avec la Chine !

Du récit de première main de Pillsbury, il ressort que le stratagème le plus redoutable employé par les Chinois fut d’une part de systématiquement présenter la Chine comme un pays fragile nécessitant le soutien des États-Unis et l’accès au marché mondial pour garantir sa stabilité et de l’autre, d’agiter sans cesse la menace d’un renversement de la faction des « modérés » par les « extrémistes » (ying pai) afin de pousser les États-Unis et les Occidentaux en général à faire des concessions toujours très avantageuses pour la Chine.

Quelle ne fut pas la surprise de Michael Pillsbury de découvrir que cette stratégie de communication était, depuis le début, dictée par la frange radicale elle-même pour mieux duper les États-Unis et que les librairies chinoises possédaient un rayon spécial, interdit aux étrangers, où une littérature nationaliste, contraire à tout le discours officiel, rencontrait un large succès tout en étant recommandée par le parti !  

Cette dissimulation et ce double-discours permanent s’expliquent par le fait que le plus grand risque pour la Chine durant ce « Marathon de 100 ans » était de de se révéler trop tôt aux yeux des États-Unis comme un rival stratégique ou, pour reprendre l’expression traditionnelle, « de demander trop tôt le poids des chaudrons de l’empereur ».

Aujourd’hui, après avoir su pendant près plus d’un demi-siècle “tromper le ciel pour traverser la mer”, “tuer avec une épée empruntée” ou encore “piller la maison en feu“, c’est une Chine désormais sûre de sa puissance, de son influence et de son statut qui n’hésite plus à abattre ses cartes et à révéler beaucoup plus crûment sa volonté de puissance. Pour la Chine, s’assurer le rôle de première puissance mondiale représente aujourd’hui une nécessité, non seulement pour s’assurer que les objectifs du marathon soient atteints en 2049 pour le centenaire de la fondation de la République Populaire mais mais également afin de faire face aux crises qui menacent le pays, notamment l’épuisement des ressources et la dégradation catastrophique de l’environnement. Selon Michael Pillsbury,  55% de l’eau en Chine ne serait en effet plus potable…

Publié en 2016, « le Marathon de 100 ans » a vu passer depuis quatre années d’une présidence Trump déterminée à rompre avec la coopération et l’aveuglement des administrations précédentes pour entrer dans un véritable rapport de force économique mais aussi politique avec la Chine. En 2020, la victoire apparente de Joe Biden, candidat plus que largement soutenu par la Chine et liée à cette dernière par un grand nombre d’intérêts économiques, peut en revanche s’interpréter comme une victoire des intérêts chinois aux États-Unis.

Pour mieux saisir la réalité de cet affrontement entre deux puissances rivales mais également comprendre les méthodes de cette stratégie de conquête, d’infiltration et de subversion chinoise qui est aujourd’hui également appliquée à la France avec la complicité d’une large partie de la classe politique française, la lecture du « Marathon de 100 ans » est plus que recommandée à tous les décideurs publics, chefs d’entreprise, diplomates, officiers de l’armée ou du renseignement et plus généralement, tous ceux qui continuent d’ignorer ou de nier la volonté de conquête de la Chine et la guerre asymétrique qu’elle mène de longue date aux nations occidentales.

Pour les patriotes français, cette lecture peut constituer une leçon ainsi qu’une source d’inspiration car pour sauver la France et lui faire retrouver son rang, il faudra, pour elle aussi,  « un Marathon de 100 ans. »

Du plan

« Que vos plans soient aussi impénétrables que la nuit la plus noire et lorsque vous agissez, frappez comme l’éclair. » Sun Tzu, l’Art de la guerre

Imaginez que vous vous trouviez confronté au problème suivant :

Vous avez découvert que suite à un long processus d’infiltration, de subversion et d’élimination, une oligarchie mondialiste opérant comme une véritable mafia a pris le contrôle, à l’échelle mondiale, de la monnaie, des grandes entreprises, de la politique et d’une partie des forces armées avec pour objectif d’éliminer une large partie de la population et de réduire le reste en esclavage. Grâce à un travail de renseignement et d’enquête, vous n’avez aucun doute sur les intentions de cette oligarchie ainsi que sur sa capacité à exécuter ce plan, d’autant plus que tout a été écrit dans de nombreux livres et annoncé lors de multiples interventions.

Si vous avez pu découvrir ce complot, vous êtes probablement un militaire, un membre des services de renseignement ou un dirigeant politique et vous devez cette découverte à un membre de votre famille, à un mentor ou tout simplement parce que vous avez été directement confronté au pouvoir de cette oligarchie durant vos études ou dans votre travail. Si vous avez décidé, non pas de rejoindre, mais de combattre cette oligarchie mondialiste et son plan, vous vous êtes rapidement heurté à deux problèmes concrets.

Tout d’abord, combattre cette mafia suppose d’agir à l’échelle mondiale. En effet, l’interdépendance du système et son caractère global rendent impossible de libérer uniquement votre pays, sans parler du danger de laisser cette oligarchie se reconstituer sur une base arrière d’où elle pourrait à nouveau vous attaquer. Ensuite, vous avez conscience que cette oligarchie a mis en place des mesures de sécurité lui permettant de plonger le monde entier dans le chaos et la destruction au cas où son pouvoir viendrait à être réellement menacé. Pour finir, vous devez également libérer les esprits des individus qui ont été « capturés » par la propagande, la désinformation et les techniques sophistiquées d’ingénierie sociale déployées par cette oligarchie pour empêcher les peuples de prendre conscience de la nature du système dans lequel ils vivent.

Ces contraintes uniques en leur genre vont donc vous obliger à mener une guerre invisible, hybride et dirigée de l’intérieur en coordination avec d’autres pays du monde. Pour conduire cette guerre, la première étape va consister à identifier les pays, ou les groupes au sein de chaque pays ou organisation, susceptibles de rejoindre votre coalition. Rapidement, vous allez prendre conscience de la nécessité de vous appuyer sur les trois grandes puissances que sont les États-Unis, la Russie et la Chine. Pourquoi ?

Dans le cas des États-Unis : parce ce pays est la première puissance économique et financière mondiale, parce qu’il compte encore une véritable élite patriote et parce que les forces armées américaines sont le bras armé de l’oligarchie mondialiste, instrument que vous devez impérativement neutraliser ou retourner contre ceux qui le contrôlent.

Dans le cas de la Russie : parce que ce pays lutte et résiste depuis plusieurs siècles à l’oligarchie mondialiste, qu’il est parvenu, sous la direction de Vladimir Poutine, à largement « nettoyer » la société et l’appareil d’État des agents mondialistes et enfin, parce qu’il possède une force armée et des services de sécurité compétents et efficaces.

Dans le cas de la Chine : parce que ce pays est devenu l’atelier du monde, qu’il compte plus d’un milliard d’habitants, qu’il est membre du Conseil de Sécurité de l’ONU et qu’il a été lui aussi, aux XIXe et XXe siècles, victime des politiques menées par cette oligarchie. En ce qui concerne les pays occidentaux, vous savez que le contrôle absolu exercé par le mondialisme depuis plusieurs siècles sur des pays comme la France limite la résistance à l’action de petits groupes devant être soutenus par une force extérieure dans ce combat pour la libération de leurs pays respectifs.

Après avoir identifié vos alliés potentiels et vos points d’appui, vous allez commencer par créer, dans chaque pays et à l’intérieur du système, des groupes de résistants triés sur le volet. Avec prudence et méthode, vous allez recruter au fil du temps et dans la plus grande discrétion des éléments prometteurs susceptibles de vous rejoindre dans cette guerre contre la cabale. À ce stade, l’objectif n’est pas de prendre le contrôle de tout le système mais uniquement de constituer des bastions destinés à agir comme « têtes de pont » et d’identifier des « capitaines » susceptibles de mener l’offensive dans des domaines aussi divers que l’économie, le droit, la politique et les médias. En parallèle, des contacts vont progressivement s’établir entre les différents groupes de résistance et certains de vos membres iront s’installer au sein des pays « amis » en tant qu’« officiers de liaison », tout en continuant de maintenir leurs activités professionnelles ou leurs fonctions officielles. Durant tout ce processus, vous gardez en tête que le temps joue contre vous, la phase finale du projet mondialiste étant prévue à l’horizon 2025-2030.

Dans le cadre de cette guerre contre l’oligarchie mondialiste, la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, malgré le système sophistiqué de fraude électorale chargé d’assurer la victoire d’Hillary Clinton, va représenter une avancée majeure. Suite à cette victoire, qui vous donne le contrôle d’une partie des forces armées, des services de renseignements, de l’administration et du réseau diplomatique américains vous aller pouvoir passer à la phase suivante de l’opération.

Vous allez donc lancer la première « grande offensive » de cette guerre le 4 novembre 2017 durant laquelle le comité anti-corruption présidé par le prince saoudien Mohammed Ben Salman va ordonner l’arrestation de plus de cinq cent membres de la famille royale, de ministres et d’hommes d’affaires saoudiens, tout en procédant à la saisie de deux mille comptes bancaires pour un montant de plus huit cent milliards de dollars. Grâce à cette offensive, pour la première fois dans l’Histoire, c’est une face entière du triangle du pouvoir mondialiste qui vient de s’effondrer.

Au même moment, vous allez lancer l’opération Q, faussement appelée Qanon par les médias de masse. Le but de cette opération, longuement analysée ici, est de commencer la libération des esprits en communiquant au public américain et mondial des informations sur cette guerre de l’ombre contre le mondialisme. Dans cette guerre de l’information qui vous oppose aux médias de masse, c’est à dire la branche propagande de l’oligarchie mondialiste, vous allez développer vos propres canaux de réinformation mais aussi utiliser vos propres techniques de « petits pas » et d’ingénierie sociale, non pas pour manipuler l’opinion publique, mais pour l’éveiller progressivement à la réalité du système de contrôle et de désinformation dont elle est victime.

À un niveau fondamental, cette guerre de l’ombre ressemble à une opération de chirurgie des plus délicates : éliminer le parasite (l’oligarchie mondialiste) sans tuer l’hôte (les peuples et les nations du monde). La première phase de l’opération va ainsi conduire à la destruction du sommet de la pyramide et de ses structures de commandement, comme dans le cas de l’élite saoudienne ou, hypothétiquement, celui du baron Benjamin de Rothschild, dirigeant du groupe Edmond de Rothschild, décédé d’une crise cardiaque à 57 ans le 15 janvier 2021. De la même manière, très peu de personnes comprirent la mesure prise par Donald Trump en mars 2020 lui ayant permis, sur le plan technique, de nationaliser une large partie des marchés financiers américains et de prendre ainsi le contrôle de la Réserve Fédérale.

Une fois le haut de la pyramide et ses capacités de riposte neutralisés, vous allez déclencher la phase suivante de l’opération. Et c’est là que va intervenir cette idée de génie : pour mieux la détruire, vous allez maintenir publiquement l’illusion de la continuité du pouvoir de l’oligarchie mondialiste tout en contrôlant entièrement cette dernière en coulisses. Cette stratégie, aussi culottée et invraisemblable que les manipulations orchestrées pendant des années par vos adversaires, va vous permettre de :

– contrôler de façon précise le processus de démantèlement, notamment en ce qui concerne les révélations faites à l’opinion publique ;

– d’identifier, en interne, les agents mondialistes présents à l’intérieur du système et qui continuent d’exécuter les ordres qu’ils croient recevoir de leurs chefs ;

– de jouer les différentes factions mondialistes les unes contre les autres en profitant des dissensions qui commencent à apparaître entre ces dernières ;

-d’éviter le chaos, la panique et un choc psychologique trop grand pour l’opinion public. Comme l’a écrit Q : « La vérité enverrait 99 % des gens à l’hôpital. Sa révélation doit être contrôlée. »

Dans le cadre de cette grande opération de « théâtre politique », le contrôle par des forces extérieures de certaines personnalités ou institutions sera, dans certains cas, comme celui de la « présidence » Biden, rendu visible. Dans d’autres cas, des personnalités joueront le rôle qui leur a été assigné en échange d’une remise de peine ou d’un jugement à huis-clos. Dans tous les cas, le processus sera entièrement sous votre contrôle et vous dirigerez la pièce avec une rigueur et une précision toute militaire.

Pour finir, plutôt que de mener une guerre ouverte au système mondialiste, vous allez le détruire en retournant ses propres armes contre lui. Ils voulaient vacciner la terre entière ? Vous allez les laisser faire, avec quelques garde-fous, en utilisant le scandale des effets secondaires et la preuve de l’inefficacité des vaccins pour rendre visible au grand public la propagande du gouvernement, la complicité des médias, la corruption de l’industrie pharmaceutique et les mensonges des experts. Ils veulent abolir les différences entre les sexes et nier les réalités biologiques ? Vous allez encourager leurs excès, rendre encore plus visible l’obsession transgenre et laisser les lobbys LGBT, écologistes et progressistes aller au bout de leurs délires. Résultat : en accélérant un changement conçu à l’origine pour être diffus et progressif, vous allez provoquer une prise de conscience et une saturation de l’opinion publique accompagnée d’un puissant phénomène de rejet.

Pour finir, ils veulent leur guerre avec la Russie ? Vous allez leur donner l’opération militaire spéciale en Ukraine qui va vous permettre d’en remettre une couche sur la propagande des médias, de montrer l’incompétence du haut-commandement militaire, de révéler l’aveuglement des gouvernements occidentaux et, d’un point de vue tactique, de canaliser toutes les ressources matérielles et humaines de l’OTAN vers ce conflit qui, tel un gigantesque trou noir, va toutes les aspirer pour mieux les détruire. Enfin, la crise énergétique causée par cette guerre va vous fournir, en temps voulu, un prétexte pour faire tomber les gouvernements mondialistes d’une façon justifiée aux yeux de l’opinion publique. Comme le dit un proverbe russe : « le réfrigérateur gagne toujours contre la télévision ». (победа холодильника над телевизором)

Grâce à des outils sophistiqués d’analyse psycho-sociale et la coordination des différents corps d’armée de l’alliance anti-mondialiste, vous avez la capacité de mesurer de façon très fine l’avancée du plan et la libération aussi bien politique que mentale des peuples et des pays occupés. Une fois vos objectifs stratégiques atteints et la masse critique de personnes « éveillées » suffisante, vous allez détruire, avec un minimum de pertes, la partie visible et publique du système mondialiste pour le remplacer par un autre. Comme tout bon stratège, vous avez déjà gagné la bataille avant même qu’elle n’ait commencé.

Une fois cette oligarchie mondialiste vaincue et son système de contrôle détruit, vous allez pouvoir mettre en place un nouveau système économique, politique, juridique et financier fondé sur la souveraineté des nations, le respect des spécificités religieuses et culturelles de chaque peuple et un système de relations internationales dont les règles seront les mêmes pour tous.

Pour comprendre cette stratégie et envisager le plan d’ensemble de cette guerre de libération sans équivalent dans l’Histoire, nul besoin de posséder des informations secrètes ou de bénéficier de contacts privilégiés. Il suffit d’analyser toutes les données disponibles en sources ouvertes, d’aborder le problème avec un esprit logique et enfin, de se poser cette simple question : si j’avais voulu démanteler de façon durable et efficace le système mondialiste, comment m’y serai-je pris ? 

Pour aller plus loin :

Des mondialistes

De l’alliance-anti-mondialiste

De la guerre de l’information

De la désinformation

De l’opposition contrôlée

Opération Vampire Killer

De l’alliance antimondialiste

« Les ennemis de mes ennemis sont mes amis »

Proverbe français

Pour le sociologue Julien Freund, le politique, en tant qu’essence, se trouve structuré par plusieurs couples de notions telles qu’obéissance/commandement, public/privé et surtout ami/ennemi. Dans le cadre de la guerre en cours contre le mondialisme, cette dernière distinction est plus importante que jamais et trop de patriotes commentent l’erreur d’utiliser les critères suggérés ou imposés par les médias de masse pour déterminer qui sont leurs amis et qui sont leurs ennemis.

Commençons par rappeler que le mondialisme est un projet d’essence totalitaire qui vise justement à supprimer le politique tel que défini par la typologie de Julien Freund : suppression de la vie et de la propriété privées (surveillance généralisée + économie de la location perpétuelle) ; obéissance imposée par la technostructure (crédit social, passe climatique ou sanitaire) et exprimée par des commandements (« vous ne posséderez rien et vous serez heureux » ) et enfin, mise en place d’un gouvernement mondial supprimant de fait la possibilité même d’une alternative politique (s’il existe une gouvernance mondiale, aucune structure politique terrestre ne peut lui être extérieure.)

Ce projet, porté par l’oligarchie mondialiste, repose sur le contrôle de la monnaie via les banques centrales, la manipulation psychologique de l’opinion publique par les médias de masse et vise à la destruction des nations, des peuples et de toute forme organique et traditionnelle de culture au nom d’un projet messianique d’inversion de toutes les valeurs et de transformation de l’Homme en « dieu ».

Si un tel projet a pu séduire une large partie des « élites » occidentales, une large coalition antimondialiste est apparue au cours des dernières décennies afin d’une part, de mettre en échec le projet mondialiste et d’autre part, de proposer une alternative à ce projet totalitaire global. Dans le cadre de cette guerre, si le rôle joué par des chefs d’états comme Donald Trump, Vladimir Poutine, Jair Bolsonaro, Viktor Orban apparaît comme relativement clair, cette coalition compte d’autres alliés dont le rôle peut être plus difficile à admettre ou à saisir.

Imaginons par exemple que vous soyez un prince saoudien. Issu d’une longue lignée de fiers guerriers du désert, vous n’appréciez pas que votre pays se trouve sous la coupe du mondialisme depuis le début du XXe siècle et que certains agents locaux soient en mesure de contester ou concurrencer votre pouvoir de futur monarque. En tant que musulman et protecteur de plusieurs lieux saints, vous n’appréciez pas non plus que le mondialisme ait pour objectif, à terme, de dissoudre l’Islam dans une grande religion mondiale inclusive avec un statut spécial réservé pour la Mecque. Pour finir, vous comprenez également comment votre participation à une alliance antimondialiste pourrait renforcer votre rôle de puissance régionale et pourquoi le fait que votre pays soit une plaque tournante du trafic d’êtres humains n’est pas forcément une bonne chose pour son image ou ses perspectives d’avenir.

Par conséquent, tout musulman et saoudien que vous êtes cela fait de vous un allié objectif dans la guerre contre le mondialisme et pour sceller cette alliance, vous allez recevoir en grande pompe le président Trump et l’inviter à participer à l’Al Ardha, cette danse des sabres que pratiquent depuis des temps immémoriaux les guerriers saoudiens avant d’entrer en guerre.

Imaginons ensuite que vous soyez un taliban et que vous voulez vivre comme vous avez toujours vécu, c’est-à-dire vivre selon les principes du pachtounwali, le code de l’honneur du pachtoun. Vous n’avez pas non plus envie de voir des drapeaux LGBT flotter dans les rues de Kaboul, ni les femmes afghanes « s’occidentaliser », ce qui, de votre point de vue, serait la pire chose qui puisse leur arriver. De la même manière, vous n’appréciez pas que les troupes de l’OTAN viennent occuper votre pays pour y réautoriser la pédophilie et la pratique du bacha bazi (jeu avec les garçons), crime sévèrement puni lors que vous exerciez le pouvoir, et y cultiver massivement un pavot qui sera ensuite transformé en drogues dures pour empoisonner l’Occident via l’héroïne ou des opioïdes comme l’Oxycontin, la Vicodin ou le Fentanyl. (D’après le CDC, l’épidémie d’opioïdes est responsable de la mort de plus de 500 000 américains entre 1999 et 2018).

Tout Taliban que vous êtes, vous n’aimez pas les pédophiles, les trafiquants de drogue et encore moins  les gens qui viennent envahir votre pays pour vous forcer à abandonner un mode de vie ancestral, soutenu par plus de  80% de la population, au nom de la démocratie, des droits de l’homme et du « Progrès ». Cela fait donc de vous un allié objectif dans la lutte contre le mondialisme et explique sans doute pourquoi en 2021, les États-Unis ont apparemment quitté votre pays la queue entre les jambes après y avoir laissé pour plusieurs dizaines de milliards de dollars d’armes, de matériel et d’équipement.

Imaginons ensuite que vous soyez un dirigeant chinois. En bon connaisseur de l’Histoire, vous vous souvenez des guerres de l’opium de 1839 à 1856 et de l’occupation de la Chine par les forces mondialistes impérialistes britanniques et françaises. Vous vous souvenez également que la banque JP Morgan, alliée à la compagnie britannique des indes orientales cherchèrent, à partir de 1911, à neutraliser Sun-Yat-Sen, le père de la république chinoise opposé à l’exploitation coloniale de son pays. Conscient de présider aux destinées d’un des plus vieux états du monde, vous ne souhaitez pas voir la Chine perdre sa souveraineté dans le cadre d’un Nouvel Ordre Mondial et souhaitez continuer à suivre un chemin de développement qui vous est propre, qu’il s’agisse du « socialisme avec des caractéristiques chinoises » ou du mouvement « néo-autoritaire » mêlant le socialisme marxiste avec les valeurs confucéennes traditionnelles. Très bien conseillé par Wang Huning, vous avez compris que l’idéologie mondialiste ne peut que conduire à l’effondrement interne des peuples et des nations via la promotion du matérialisme,  le développement du nihilisme et à la désintégration de la cellule de base de la société qu’est la famille.

En bon stratège chinois, si vous avez su pendant un temps utiliser le mondialisme pour développer la Chine et atteindre vos objectifs dans le cadre du « Marathon de Cent Ans », vous avez désormais compris la nécessité de lutter contre cette idéologie et avez pris un ensemble de mesures pour neutraliser ses agents, garantir votre souveraineté et éviter la perversion de la jeunesse chinoise, des décisions qui vous ont valu d’être publiquement désigné comme “l’un des plus grands ennemis des sociétés ouvertes” par le financier George Soros.

Enfin, admettons que vous soyez un haut-fonctionnaire bardé de diplôme ou un journaliste influent. En partie par opportunisme, en partie par conviction, vous avez cru au mondialisme. Vous avez adhéré à l’idée d’un monde sans frontières dirigé par une élite éclairée utilisant des technologies avancées pour résoudre les grands problèmes de l’humanité. Mais avec le temps, votre opinion a changé. La gestion de la crise Covid, les personnes âgées euthanasiées à coup de Rivotril dans les maisons de retraite, l’AVC ou la crise cardiaque de votre beau-père suite à sa troisième dose, l’explosion des pensées suicidaires chez les enfants et les adolescents, le mépris généralisé pour une population considéré comme du bétail, tout cela vous a fait un peu réfléchir. Et puis, il y a eu toutes ces affaires de pédocriminalité, ces appels répétés à réduire la population mondiale et ces rumeurs de rituels sataniques dont vous aviez déjà entendu parler mais que vous aviez toujours refusé de prendre au sérieux. Et puis un jour, quelqu’un vous a approché et vous a fait une offre que vous ne pouviez pas refuser. Cette personne vous a expliqué qu’il  serait mieux pour vous, pour votre famille et pour le monde que vous aidiez à détruire le système mondialiste de l’intérieur et que votre coopération pourrait vous éviter de finir en prison, voire d’être pendu ou fusillé en place publique.

Au lieu d’aller directement en enfer, vous vous retrouvez au Purgatoire et cela fait de vous un allié objectif dans la guerre contre le mondialisme.

Dans cette guerre contre le mondialisme, l’ami ou l’allié est celui qui, pour des raisons qui lui sont propres, contribue à la destruction de cette mafia transnationale qui a infiltré pour mieux subvertir les institutions économiques, politiques et intellectuelles de la plupart des pays de la planète. A l’inverse, l’ennemi est celui qui cherche à maintenir ce système, y compris sous la forme redoutable de l’opposition contrôlée. A la guerre, l’adversaire le plus dangereux n’est pas celui qui vous dit qu’il est votre ennemi mais celui qui se fait passer pour votre ami.

L’objectif de cette guerre contre le mondialisme n’est pas de mettre un terme à la pauvreté, à la maladie ou à l’injustice mais de donner une chance aux peuples et aux nations de vivre comme bon  leur semble et de faire leurs propres choix, bons ou mauvais, après avoir retrouvé leur souveraineté politique, économique et culturelle. Cela n’empêchera pas les Russes de chercher à espionner les Américains et les Américains, les Russes, ni aux Chinois de s’intéresser à la propriété intellectuelle des deux. Cela n’empêchera pas non plus  les musulmans de penser que les chrétiens sont des mécréants et qu’il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah, ni les chrétiens de penser que le Christ est le chemin, la vérité et la vie et que nul ne vient au Père que par Lui. Enfin, cela n’empêchera pas les requins de continuer à plumer les pigeons, ni « au fort de faire ce qu’il peut et au faible de souffrir ce qu’il doit » (Thucydide).

Mais tout cela se fera désormais « à la régulière » dans le cadre d’une concurrence classique entre nations souveraines, libres de se développer selon des schémas qui leur sont propres et de former des alliances stratégiques conformes à leurs intérêts, comme sont actuellement en train de le faire les BRICS, actuellement en discussion pour inclure l’Arabie Saoudite, la Turquie et l’Égypte.

Cet objectif n’est peut-être pas suffisant pour ceux qui espéraient une libération de l’humanité de toutes ses souffrances et de toutes ses servitudes. En tant que peuple franc, c’est-à-dire libre, les Français doivent se souvenir que rien n’est plus important et précieux que la liberté. Quant aux chrétiens, ils savent que l’Homme est un être déchu, marqué par le péché, et que le Paradis ne se trouve pas sur cette Terre mais au Ciel. Et même si Satan reste le « Prince de ce Monde », c’est le devoir de tous les hommes de bonne volonté de se battre de toutes leurs forces pour que ses plans soient mis en échec, que son pouvoir demeure aussi limité et dérisoire que possible et surtout, que les enfants, présents ou à venir, soient protégés aussi bien de son influence que des sacrifices qu’il exige.

Pour aller plus loin :

Des mondialistes

De l’opposition contrôlée

De la désinformation

Entretien avec Sergei Glaziev sur le nouveau système financier mondial

Le virage historique du prince Mohammed Ben Salmane

Coopération renforcée entre la Russie et la Corée du Nord

De la résistance

“Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus assez de forces de se tenir debout et qui se couchent pour mourir.”

Charles de Gaulle

Nous sommes en guerre. Une guerre cognitive, hors limites fondée sur l’infiltration plutôt que l’invasion et qui vise à détruire les peuples occidentaux, dont la France, de l’intérieur.

Cette guerre faisant appel à des moyens non conventionnels pour mener son œuvre de destruction (médias, justice, droit, politique sanitaire, éducation, culture, démographie), il est tout à fait logique que la résistance à cette agression adopte également des formes non-conventionnelles.  

En 2022, combattre l’ennemi qui cherche à nous anéantir ne nécessite pas que nous allions faire sauter des trains, tendre des embuscades à des patrouilles ou saboter des dépôts de munitions. D’une part parce que les Russes s’acquittent parfaitement de cette tâche et d’autre part,  parce qu’en Occident, la nature de la guerre exige un tout autre type d’engagement de la part de ceux qui veulent y participer.

Pour résister efficacement, nous devons tout d’abord avoir conscience, à l’échelle individuelle et collective, que nous nous trouvons aujourd’hui engagés dans une lutte à mort où la défaite aura pour conséquence l’extermination de la majeure partie de la population et la mise en esclavage des survivants, non sans les avoir auparavant tenté de les briser mentalement en les convaincant que le monde se porterait bien mieux sans eux et leurs préjugés racistes patriarcaux de petits blancs complotistes non-vaccinés cisgenres. Ce processus de démoralisation et d’affaiblissement conduit déjà une majorité de nos contemporains à être incapable de gérer psychologiquement l’idée qu’ils sont en guerre et que, pour survivre, ils vont devoir se battre contre un ennemi aussi redoutable que déterminé.  

Devenir un vrai résistant signifie ensuite abandonner l’idée que quelqu’un va venir vous sauver : l’homme providentiel, l’armée, un parti politique, bref tout ce qui représente l’espoir que quelqu’un d’autre vienne faire le travail à votre place. En ce qui concerne l’armée et les partis politiques, ils sont d’une part largement noyautés et infiltrés par l’ennemi et d’autre part, ils fonctionnent, à dessein, selon des schémas désuets qui les rendent totalement inadaptés à la nature de la menace actuelle ainsi qu’à la réalité de la guerre en cours. Quant à l’homme providentiel, il ne peut qu’amplifier ou incarner un esprit de résistance déjà présent au sein du peuple. Personne ne peut sauver un pays qui ne possède pas la volonté de se sauver lui-même.

Or, comme l’avait compris George Bernanos, les Français ne peuvent pas être sauvés car ils passent leur temps à se mentir à eux-mêmes. En effet, notre peuple vit depuis trop longtemps dans l’illusion qu’il est possible de se sauver sans effort, qu’il suffit de laisser une petite minorité de courageux résistants faire tout le travail pour ensuite en récolter les fruits, bref, de toujours chercher à revenir du marché de la liberté tout content d’avoir fait une « bonne affaire ».

Malheureusement, ce n’est pas ainsi que les choses fonctionnement et quiconque essaie de tricher avec la liberté, le courage, l’honneur et les sacrifices que ces vertus exigent, finit toujours par payer un prix bien plus élevé que s’il avait accepté de payer comptant dès le départ.

Heureusement, la guerre actuelle offre à tous les Français l’opportunité de retrouver leur liberté, leur fierté et leur honneur en entrant en résistance grâce à une multitude d’actions aussi utiles, qu’accessibles et efficaces.

1) Réinformer

Cette guerre est principalement une guerre de l’information.

Pour la gagner, commencez par éteindre votre poste de télévision et cessez de considérer comme crédible tout ce qui sort de la bouche des journalistes et de nos dirigeants. Nous aurons fait un premier pas vers la victoire quand la majorité des Français aura compris que les médias de masse ne sont que la branche « propagande » de leurs ennemis et que ceux-ci contribuent à créer une véritable réalité parallèle dans laquelle se trouve, cognitivement et psychologiquement, enfermée la majorité du peuple français. Cette lutte contre la manipulation et l’ingénierie sociale peut être menée en encourageant un maximum de Français à éteindre leur téléviseur, à ne plus faire confiance aux médias dits « de référence », et à se tourner vers des sources d’information alternatives comme par exemple, France Soir, TV Libertés, Strategika, Fdesouche, le Saker Francophone, Sud Radio (André Bercoff) et bien d’autres. Les prises de position critiques à l’encontre de la vaccination Covid ou de l’opération militaire en Ukraine ainsi que les accusations de complotisme par les chiens de garde du système constituent en général de bons indices de fiabilité.  

2) Reprendre le contrôle

Dans le cadre de cette guerre, l’ennemi cherche à vous rendre totalement dépendants, passifs, isolés, bref incapable de vous passer de lui et des services qu’il vous rend via l’État qu’il contrôle. Par conséquent, la résistance consiste à développer votre autonomie et ainsi retrouver une véritable souveraineté sur vous-même. Cela concerne évidemment l’information mais aussi l’alimentation, la santé, l’éducation et la sécurité. Plutôt que d’être dépendants des supermarchés ou même de producteurs locaux, essayez de produire votre propre nourriture : fruits, légumes, œufs, viande. Même en appartement, il est possible de faire pousser des pommes de terre dans des sacs remplis de terreau  et même si cela ne vous fera pas passer l’hiver, il y a quelque chose de profondément émancipateur dans le fait de manger quelque chose que l’on a cultivé soi-même !

La même logique vaut pour la santé ou la sécurité : seriez-vous capable d’assurer ces fonctions de base si celles de l’État venaient à être défaillantes ou pire, à se retourner contre vous ? Pour finir, l’action la plus importante de résistance porte sur la reprise en main de l’éducation. « Seul un imbécile laisse son ennemi contrôler le cerveau de ses enfants » dit un célèbre proverbe. Aujourd’hui, sauf courageuses exceptions, l’Éducation Nationale est devenue une machine à endoctriner les enfants, à détruire toute forme d’excellence, y compris chez les professeurs, et à empêcher l’acquisition de véritables connaissances. La solution : le repli, soit vers les écoles en hors-contrat, dont le nombre ne cesse actuellement d’augmenter en France, soit en se battant bec et ongles pour la défense de l’école à la maison, aujourd’hui gravement menacée. Quoi qu’il en soit, dans l’état actuel des choses, si vous laissez l’État, « instruire » et (ré)éduquer vos enfants, vous avez déjà perdu la guerre avant même qu’elle n’ait commencé.

3) Recréer du lien

Vos ennemis vous veulent assis sur votre canapé, hypnotisés par la télévision ou subjugués par vos jeux vidéo, votre smartphone ou votre casque de réalité virtuelle. Là encore, résister consiste à faire tout le contraire, c’est-à-dire sortir de chez vous, former des communautés et recréer du lien au niveau local. Si vous êtes un dissident : créez un cercle de réflexion et invitez des conférenciers à venir parler chez vous plutôt que de vous contenter de regarder leurs vidéos sur Youtube. Vous aimez le cinéma ? Organisez des projections de films ou de documentaire suivis d’un débat. Vous êtes musicien ? Montez un groupe et mettez le feu à la place de votre ville ou de votre village. La politique vous intéresse ? Prenez contact avec tous les patriotes de votre région, même si vous n’êtes pas d’accord sur tout, et prenez le temps de faire connaissance. Vous êtes catholique ? Rejoignez une paroisse traditionnelle, participez à des initiatives comme « La France prie » et lancez dans la foulée la mode de l’after-chapelet. Bref, tissez des liens au niveau local qui vous permettront de recréer des communautés organiques. Si vous n’êtes pas capable de mobiliser au moins dix personnes, en vue d’une activité ou d’un objectif commun, voilà votre premier objectif de résistant.

4) Fonder une famille

Que ce soit à travers la propagande climatique, la précarité économique, l’allongement des études, le travail des femmes ou encore les substances affectant la fertilité (perturbateurs endocriniens, vaccins), l’ennemi utilise tous les moyens à sa disposition pour vous empêcher de vous reproduire et de construire des structures familiales solides et durables. Si vous avez trouvé la bonne personne et que vous avez la maturité suffisante (les points 2 et 3 aident beaucoup), n’attendez pas d’avoir la trentaine pour fonder une famille. Pour les femmes, méfiez-vous du piège de la carrière et de la lutte contre le « patriarcat ». Mettre un enfant au monde mérite plus d’éloges et de gratitude que de devenir ministre et le secret d’un couple qui dure réside dans l’acceptation de la complémentarité : entre l’homme et la femme, à chacun son domaine, à chacun ses compétences.

5) Prier

Non seulement, la plus grande ruse du diable est de nous faire croire qu’il n’existe pas mais nos ennemis ont réussi à réduire l’homme moderne à sa dimension matérielle ainsi qu’à lui faire croire que les religions traditionnelles n’étaient que les reliques barbares d’un passé révolu dont l’existence aurait été rendue inutile par le « Progrès ». Comme ils ont empoisonné nos corps, nos ennemis ont empoisonné nos esprits avec le poison du matérialisme, du relativisme et l’idée que chaque homme pouvait devenir créateur de sa propre norme. Et pour mieux nous tromper, ils ont appelé tout cela, la Raison, l’émancipation, ou encore la « libre-pensée ». Alors qu’elle fut pendant des siècles « la fille aînée de l’Église », la France se trouve aujourd’hui marquée par la confusion spirituelle la plus totale et il n’est pas malheureusement pas rare de voir dans notre pays des catholiques, des prêtres, et même des évêques, ne plus vraiment savoir ce qu’être chrétien veut dire.

Pour sauver la France, nous devons commencer par sauver son âme.

Et pour cela, nous devons confier notre pays à Notre Seigneur Jésus-Christ ainsi qu’à sa mère, la Sainte Vierge Marie. Si vous voulez sauver la France retournez à la foi de vos pères, priez et demandez  humblement et sincèrement à Dieu de sauver notre pays, de veiller sur nos enfants, de nous protéger de la tentation et de nous délivrer du mal.  

En Russie, le 9 mai, des millions de personnes défilent chaque année dans la rue avec une photo d’un membre de leur famille ayant participé à ce que les Russes appellent « la Grande Guerre patriotique » et que nous désignons sous le nom de seconde guerre mondiale. Ces millions de personnes défilent à la fois pour rendre hommage à leurs ancêtres, à leur courage, à leurs sacrifices mais aussi pour montrer la persistance de ces valeurs à travers le temps et l’Histoire. C’est pour cela que les Russes appellent cet événement « le Régiment Immortel ».

Un jour, peut-être plus proche que beaucoup d’entre nous l’imaginent, la guerre actuelle prendra fin. Si nous voulons avoir une chance de la gagner et de retrouver la France, il est capital que chacun d’entre nous, à son niveau et selon ses moyens, participe à cette guerre d’un nouveau genre pour que chaque Français et ses descendants puissent dire : j’ai eu un père, un frère, un mari, une mère, une sœur, qui a participé à cette guerre pour la libération de notre pays. Pour que nous aussi, Français, avec une fierté retrouvée, nous puissions un jour célébrer la gloire et le souvenir de notre « Régiment Immortel ».

Pour aller plus loin:

La France Retrouvée

De la pilule rouge

Morpheus : La Matrice, c’est le monde qui a été mis devant tes yeux pour te cacher la vérité.

Néo : Quelle vérité ?

Morpheus : Que tu es un esclave Néo. Comme tout le monde, tu es né enchaîné. Dans une prison que tu ne peux ni voir, ni sentir. Une prison pour ton esprit.

La Matrice

La Matrice (The Matrix) est un film américain sorti en 1999 réalisé par Andy et Larry Wachowski. Inspiré thématiquement par des écrivains de science-fiction tels que Phillip K. Dick ou William Gibson et esthétiquement par le genre cyberpunk, le cinéma d’arts martiaux et l’animation japonaise, La Matrice fut un immense succès commercial mais s’imposa également comme un œuvre majeure de la culture populaire du début du XXIe siècle.

Le film raconte l’histoire de Thomas Anderson, un ingénieur informatique sans histoire le jour et un hacker connu sous le nom de Néo la nuit, qui se retrouve confronté à des événements extraordinaires qui vont bouleverser son existence et l’amener à remettre profondément en cause sa perception de la réalité. Dans une des scènes-clés du film, Néo se voit proposer un choix par Morpheus, figure charismatique jouant le rôle de mentor et de guide spirituel : prendre la pilule rouge et découvrir la vérité sur la Matrice ou prendre la pilule bleue et demeurer à tout jamais dans le confort du mensonge et de l’illusion. Au moment du choix fatidique, Morpheus ne manque pas d’avertir Néo : s’il prend la pilule rouge, sa vie va changer et aucun retour en arrière ne sera possible.

Cette séquence a conduit à l’introduction dans la culture populaire de l’expression « prendre la pilule rouge » (to take the redpill) qui s’est peu à peu diffusée dans les milieux contestataires et dissidents, d’abord aux États-Unis, puis dans le reste du monde. Aujourd’hui largement répandue, cette expression fait malheureusement souvent l’objet d’un véritable contresens. En effet, nombreux sont les conservateurs à penser qu’il suffit d’être critique vis-à-vis de l’establishment ou des médias et de dénoncer les dangers du multiculturalisme, de l’immigration de masse et du Grand Remplacement pour avoir pris la pilule rouge (to have been redpilled).

Prendre la pilule rouge correspond en réalité à une expérience aux conséquences psychologiques et philosophiques bien plus importantes pouvant être résumées à deux principaux points.

Tout d’abord, prendre la pilule rouge commence par admettre que contrairement à ce qu’affirme le relativisme moderne, il existe une vérité objective qui constitue la réalité. À ce titre, il est nécessaire de bien faire la différence entre cette réalité objective et la perception que nous avons de cette réalité qui est, elle, subjective. Pour éviter d’être trompés sur la nature de la réalité que nous observons, il est important de comprendre comment notre perception subjective peut être influencée par des biais cognitifs mais aussi différentes techniques et méthodes de manipulation psychologique et d’ingénierie sociale. Notons également qu’il est plus facile de déterminer ce qui est faux (via negativa) que ce qui est vrai et que pour nous approcher de la vérité nous pouvons employer deux méthodes complémentaires : d’une part, l’examen empirique et rigoureux des faits et d’autre part, notre intuition, notre instinct, nos coutumes et traditions, ce que la psychologie comportementale appelle des heuristiques.

Une fois ce premier point intégré, nous devons ensuite comprendre et accepter que tout ce que nous croyons savoir sur le monde qui nous entoure n’est pas la vérité mais constitue une réalité fabriquée de toute pièce pour nous empêcher de connaître et comprendre la « vraie » réalité. Comme Néo dans la Matrice ou Truman Burbank dans The Truman Show, nous vivons en réalité à l’intérieur d’une réalité construite, une simulation, destinée à nous maintenir dans l’ignorance et dans l’esclavage.

Prendre la pilule rouge revient à sortir de cette prison et commencer à nous poser des questions dérangeantes, à commencer par : qui a construit cette fausse réalité et pourquoi ?

La réponse à cette question que nous avons longuement développée dans notre essai consacré aux mondialistes est la suivante : un groupe de gens très puissants souhaitant conserver leur influence et conscients qu’une population éveillée et avertie de leur existence ainsi que de leurs méthodes aurait pour premier réflexe de se révolter contre eux et de remettre ainsi en cause leur richesse et leur pouvoir.

Prendre la pilule rouge, c’est ainsi comprendre que depuis au moins le XVIIIe siècle, ce groupe de mondialistes, cette cabale, a enfermé mentalement les peuples dans une véritable réalité parallèle créée, entretenue et diffusée par les médias, le monde politique, l’école et tous les discours officiels.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre que cette fameuse politique dont parle à longueur de journée la télévision ou les médias n’est qu’un théâtre permettant de maintenir le peuple dans l’illusion d’un choix démocratique tandis que le vrai pouvoir reste concentré entre les mains d’individus et d’institutions qui demeurent pour l’essentiel inconnus du grand public.

Prendre la pilule rouge, c’est découvrir que l’école ne nous a pas appris la véritable Histoire mais celle que les mondialistes veulent nous apprendre et que par conséquent tout ce que nous croyons savoir sur le Moyen-Âge, la Révolution Française, les deux guerres mondiales, Mai 68, le 11 septembre et récemment la pandémie de COVID-19 est totalement faux.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre qu’économiquement nous sommes soumis à des banques centrales détenues par des intérêts privés qui créent de l’argent virtuel et forcent le peuple et les États à payer des intérêts sur ce « crédit » ou à le rembourser avec des actifs réels. Prendre la pilule rouge, c’est également comprendre que tout le système financier n’est qu’un immense système de Ponzi, une gigantesque escroquerie, que la tertiarisation de l’économie  n’est qu’un moyen d’appauvrir les peuples et de les asservir grâce à la dette et que toute la propagande sur le changement climatique ne sert qu’à camoufler une réalité qui est celle de l’épuisement des ressources naturelles et l’accaparement des derniers stocks disponibles par les mondialistes.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre que presque tout ce qui est présenté comme un « progrès » technologique ou social ne sert en réalité qu’à détruire tout ce qui est naturel pour le remplacer par de l’artificiel ou de l’ersatz, accélérer le processus de domestication de l’être humain et réduire un peu plus son autonomie personnelle ou le champ de ses libertés.

Prendre la pilule rouge, c’est découvrir que toutes les institutions officielles qui prétendent être là pour vous aider, vous protéger, vous soigner et vous instruire ne servent qu’à vous empoisonner le corps et l’esprit et à vous endormir grâce à un faux sentiment de sécurité. C’est également comprendre que tous ceux qui cherchent à combattre ce système de l’intérieur ou à rester fidèles à la mission première de ces institutions finissent inévitablement broyés par cette impitoyable machine.

Prendre la pilule rouge, c’est découvrir que toutes les stars, les célébrités, les experts et plus généralement, tous ceux mis en avant par le système et présentés comme des modèles ou des autorités sont, au mieux, des «idiots utiles » et au pire, des criminels, des traîtres et des dépravés qui se vautrent quotidiennement dans la fange de leurs turpitudes et n’ont que mépris pour ce public qui les écoute et les adule.

Prendre la pilule rouge, c’est découvrir que ceux qui nous dirigent sont pour l’essentiel des psychopathes pratiquant une religion archaïque, celle de Lucifer, adoré sous la forme de Baal ou de Moloch, et que cette religion exige des sacrifices rituels durant lesquels des jeunes enfants sont violés et torturés dans l’impunité la plus totale.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre par extension pourquoi tout a été fait pour détruire le christianisme en général et l’Église Catholique en particulier car il s’agit de la seule institution capable de partir en guerre contre Satan, ses œuvres et ses pompes.

Prendre la pilule rouge, c’est comprendre que nous sommes au cœur d’une guerre cognitive et que dans cette guerre, dire la vérité et réinformer le plus grand nombre de gens possible constitue la seule stratégie permettant à terme de remporter la victoire.

Prendre la pilule rouge, c’est accepter qu’énoncer ces vérités fait de vous un complotiste, un extrémiste, voire un fou furieux bon à enfermer et qu’assumer publiquement de tels propos peut vous condamner à la mort sociale, à l’ostracisation médiatique, à la persécution politique ou judiciaire, sans parler de l’hostilité de tous ceux qui, prisonniers du système et vous voyant comme un dangereux perturbateur, deviennent ses agents et cherchent à le défendre.

Au-delà des persécutions politiques et judiciaires, prendre la pilule rouge comporte d’autres risques.

D’une part, celui du cynisme : considérer que face à un tel système d’oppression et de contrôle, le combat est perdu d’avance ; d’autre part, celui de la peur, de l’angoisse, du sentiment de voir le sol se dérober sous ses pieds, de découvrir soudainement qu’une réalité familière n’était en réalité qu’une illusion.

La Nature ayant horreur du vide, il est impératif que ceux qui prennent la pilule rouge puissent être pris en charge d’un point de vue social et psychologique afin de tempérer l’effet déstabilisateur de ces révélations et d’éviter que ce qui devrait être une libération ne se transforme en une nouvelle forme d’aliénation.

Au-delà des informations qu’elle a pu diffuser, le génie de l’opération Q aura été de donner naissance à une véritable communauté de dissidents, les frens, les anons et les digital soldiers, et d’offrir un refuge émotionnel ainsi qu’une communauté de substitution à tous ceux que leur récente prise de conscience a pu conduire à être mis au ban.

Dans le même temps, nombreux sont ceux que la pilule rouge a ramenés vers la foi et conduits à accepter Jésus Christ comme Sauveur. En effet, prendre la pilule rouge, c’est s’engager sur un chemin de vérité, prendre conscience de l’existence du mal et en conséquence, découvrir que seul le Christ peut nous sauver et qu’il est bel et bien « le chemin, la vérité et la vie. » (Jean 14:6)

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ce grand mouvement d’ouverture des consciences s’appelle le Grand Réveil (The Great Awakening) et que tous ceux passés par ce processus se reconnaissent à :

-une incapacité physique à supporter les mensonges des médias ou des politiques

-une détermination sans faille à se battre pour leurs libertés

un refus général du mensonge et de toutes les servitudes contemporaines

-une foi personnelle ravivée et solide comme le roc

Malheureusement, une part incompressible de la population préfèrera toujours la confortable illusion de la pilule bleue à l’épreuve de la liberté offerte par la pilule rouge. Confrontés à ce choix, nous ne pouvons qu’inviter les indécis à méditer sur cette parole de l’Évangile qui nous livre la version originale et éternelle du choix entre la pilule rouge et la pilule bleue :

Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par cette voie. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et peu nombreux sont ceux qui l’empruntent. (Matthieu 7:13)

Pour aller plus loin :

Du refus du mensonge

Des mondialistes

De la guerre de l’information

De la guerre hors limites

Matrice- La pilule rouge

Néo voit la Matrice

De l’Étrange Défaite

Les mosquées sont nos casernes les dômes nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats

La lecture de l’« Étrange Défaite » de Marc Bloch, analyse aussi lucide que remarquable de la défaite de juin 1940  constitue une mine d’information pour tous ceux qui s’intéressent à la stratégie militaire, à la politique et à l’histoire. Pour Marc Bloch, témoin direct des événements, les causes de la défaite française se trouvent avant tout dans l’incompétence des chefs militaires,  handicapés par des postulats théoriques faux et une inadaptation à la nouvelle réalité de la guerre moderne.

Comme l’explique Marc Bloch, l’état-major français voulut refaire la guerre de 14-18 en juin 1940.

L’erreur principale des chefs militaires français est de n’avoir pas compris que la guerre motorisée devait conduire à une réévaluation complète de la notion de distances. Bloch décrit au fil des pages des forces françaises sans cesse prises de court par les sauts de puce et les percées rendues possibles par la motorisation importante des forces allemandes.

Mais surtout Bloch explique qu’en 1940 le problème se situait à un niveau plus profond. La grande faiblesse de l’état-major français fut avant tout d’avoir eu des plans uniquement brillants sur le papier.

En théorie, les allemands allaient se fracasser contre la ligne Maginot et le front se stabiliser sur une ligne plus ou moins similaire à celle de la première guerre mondiale. De toute évidence, les allemands ne reçurent pas le message. Quelle déception pour les français de constater que ces maudits allemands ne se trouvaient jamais là où ils étaient censés être ! Bloch raconte même comment un camarade officier faillit se faire bêtement capturer en courant après une colonne de chars allemands tant il était convaincu qu’il était théoriquement impossible que les allemands se trouvassent là.

Mais le plus troublant en lisant ce livre, c’est de constater que quatre-vingt ans plus tard, la France refait exactement les même erreurs et s’apprête à rejouer, cette fois avec l’islam, un mauvais remake de l’Étrange Défaite. Tout comme ceux l’état-major de 1940, les postulats de nos dirigeants sont faux et leur état d’esprit complètement inadapté à la guerre qui est aujourd’hui menée à la France.

N’ayant de toute évidence, jamais ouvert un Coran ou eu la curiosité d’esprit de s’intéresser à la théologie islamique, ils continuent de mettre sur le même plan l’islam, le christianisme et le judaïsme, sans comprendre que l’islam  est avant tout un système politico-religieux fondé sur la soumission qui s’oppose radicalement à la pensée européenne fondée sur l’émancipation. Incapables de le comprendre et d’admettre l’antagonisme fondamental et historique  entre le monde chrétien et la civilisation arabo-musulmane, nos dirigeants s’obstinent à croire qu’il suffira d’investir dans l’éducation, l’emploi et dans les quartiers pour faire de ceux qui y résident de bons français laïques et républicains car sur le papier, c’est un modèle qui devrait très bien fonctionner.

Nos dirigeants refusent également de voir que, confronté à notre faiblesse, à notre démographie déclinante et notre refus de l’intransigeance, l’islam se sent de plus en plus fort et de plus en plus en position de tout exiger. Dupés par la taquiya, cette stratégie de la dissimulation, nos dirigeants continuent, malgré l’attentat à la préfecture de police de Paris, à ne pas voir que l’islam s’infiltre partout : armée, police, éducation, transport, administration mais aussi télécommunications et énergie.  Le jour viendra, quand le mot d’ordre sera donné, où ils découvriront avec effroi  qu’une véritable cinquième colonne s’est donnée les moyens de contrôler une bonne partie des secteurs stratégiques du pays et de paralyser entièrement ce dernier.

Mais surtout comme leurs illustres ancêtres de 1940, nos piètres stratèges continuent d’avoir eux aussi une guerre de retard. Mentalement, ils continuent de fonctionner sur le vieux logiciel de l’après-guerre selon lequel tout serait économique. Refaisant la guerre de 1960 plutôt que celle de 2019, ils n’ont pas compris que le XXIe siècle sera celui du retour des identités, des nations et des religions et que les guerres seront essentiellement des conflits internes pour l’affirmation de la supériorité d’un groupe sur un autre et le contrôle de ressources de plus en plus rares. Dans cette guerre, essentiellement menée contre l’Occident, la démographie et les systèmes politico-religieux occupent une place critique.

En 2019 comme en 1940, une poignée d’esprits lucides a pris conscience du danger et active le signal d’alarme pour éviter le pire. Comme en 1940, ils sont peu écoutés ou mal compris. Comme en 1940, l’incompétence des chefs et le refus de remettre radicalement en cause la théorie quand elle se trouve démentie par la pratique sont en train de conduire la France au bord du gouffre.

En 1945, la France échappa de peu à l’anéantissement et à la soumission. Plutôt que de s’en remettre à chaque fois in-extremis à un miracle et à l’intervention d’un homme providentiel, la France ferait mieux d’apprendre les leçons de l’histoire et de changer de logiciel mais encore faut-il avoir conscience de ses défauts pour espérer pouvoir les corriger.

Le miracle n’est pas une stratégie.

Note (2022) :

Depuis la publication de cet article en 2019, mon travail de recherche m’a conduit à prendre conscience de l’existence des réseaux mondialistes ainsi que de leur rôle dans l’islamisation de la France, notamment via l’action de Frères Musulmans, branche “islam” du mondialisme. Cette précision n’enlève rien au problème de l’islamisation de la société française, à l’infiltration de ses secteurs clés, ainsi qu’à celui de la présence sur une terre historiquement chrétienne d’une importante population musulmane, consciente qu’il lui suffit de jouer la montre pour gagner la partie par K.O démographique.

Pour aller plus loin:

La confrérie des Frères Musulmans

Le projet, Alexandre Del Valle

De la guerre hors limites

« Vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi, comme tous les pacifistes. Du moment que nous ne voulons pas d’ennemi, nous n’en aurons pas, raisonnez-vous. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitié. Du moment qu’il veut que vous soyez son ennemi, vous l’êtes. Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin. »  Julien Freund

En 1999, deux colonels de l’armée de l’air chinoise, Qiao Liang et Wang Xiangsui, publièrent un travail de recherche publié en français sous le titre « La guerre hors limites » (unrestricted warfare). Ce travail partait du constat de la supériorité technologique et militaire absolue manifestée par les États-Unis durant la première Guerre du Golfe pour conclure à l’impossibilité de contester la domination américaine de façon frontale et par des moyens conventionnels. Dans le cadre de la stratégie de domination et de conquête chinoise, le fameux Marathon de 100 ans, la Chine allait donc devoir développer une nouvelle doctrine pour vaincre les États-Unis et leur imposer sa volonté.  C’est donc dans ce contexte et avec de tels objectifs que fut développé ce concept de guerre hors limites qui trouve par ailleurs sa source dans les écrits classiques de la pensée militaire chinoise, de Sun Tzu aux célèbres 36 stratagèmes.

Quelles sont les caractéristiques de la guerre hors limites ?

En résumé :

-une guerre totale sur l’ensemble des terrains (terre, mer, air mais aussi espace et cyberespace)

-une guerre menée par des moyens essentiellement non-militaires

-une guerre ouverte sur de nombreux fronts (économie, culture, démographie, technologie, psychologie)

-une guerre qui ne fait pas de distinction entre les civils et les militaires

De façon générale, l’objectif de la guerre hors limites peut être résumé par le principe suivant : réussir à vaincre l’ennemi sans même lui avoir livré bataille et sans que celui-ci ait pu prendre conscience qu’une guerre lui a été menée.  Pour finir sur ce point, notons que le principe de guerre hors limites ne s’applique pas uniquement au conflit en cours entre les États-Unis et la Chine mais se trouve également appliqué aux nations européennes ainsi qu’à la guerre que les mondialistes, par ailleurs alliés au parti communiste chinois, mènent aux nations, aux identités et aux peuples.

Depuis quarante ans, avec une accélération marquée au cours des vingt dernières années, une guerre hors limites sans pitié a été ainsi menée aux peuples et aux nations occidentales dont la France. Cette guerre s’est déployée sur les principaux théâtres d’opérations suivants :

guerre économique et financière : délocalisations, transfert de propriété intellectuelle, appauvrissement généralisé, mise sous tutelle des individus et des nations par l’endettement lui-même aggravé par les délocalisations et l’augmentation des dépenses sociales  

-guerre culturelle : destruction de l’identité, de la religion et des modèles familiaux traditionnels, dévalorisation et effacement de la culture historique, falsification historique systématique, encouragement de la culpabilisation et de la repentance, négation des réalités anthropologiques, culturelles et biologiques

-guerre démographique : utilisation de l’immigration de masse pour détruire l’identité collective des peuples, destruction du lien social par la diversité et le multiculturalisme, création d’un climat permanent d’insécurité, utilisation des immigrés pour faire pression sur les salaires et creuser les déficits via les dépenses sociales

guerre psychologique et cognitive : destruction des capacités cognitives (écrans, divertissement de masse), effondrement du niveau éducatif, multiplication des crises et des messages catastrophistes (stratégie du choc), anomie, perte de repères conduisant jusqu’à douter du bien-fondé de sa propre existence (guerre culturelle)

guerre de l’information : création d’une réalité parallèle par les médias de masse, négation de la guerre en cours, censure de l’information critique, endoctrinement scolaire et universitaire, propagande médiatique, réécriture de l’histoire, opposition contrôlée, chasse aux dissidents

-guerre biologique : alimentation nocive (agroalimentaire), dépendance aux psychotropes et aux opioïdes (Oxycontin/Fentanyl), corruption de la médecine et de l’industrie pharmaceutique, manipulation et brevetage du vivant (OGM, virus, vaccins)

Dans le cadre de cette guerre hors limites, l’infiltration a remplacé l’invasion et c’est de l’intérieur que sont aujourd’hui détruits les peuples et les nations. Pour mener à bien cette entreprise, les ennemis des peuples ont pris soin de nommer leurs hommes à des postes clés : médias, finance, université, justice, politique et de veiller à ce qu’aucun véritable dissident ne se trouve en mesure de remettre véritablement en cause leur contrôle du système. Parmi les collaborateurs, il est nécessaire de faire la distinction entre les véritables agents subversifs, les « idiots utiles » et tous ceux qui par confort ou par intérêt préfèrent la collaboration à la résistance.

Tous en ont commun d’agir en tant que véritables chiens de garde du système et surtout de nier l’existence de la guerre en cours. A leurs yeux, le remplacement démographique est un fantasme, la diversité une chance et l’effondrement cognitif généralisé, une simple vue de l’esprit.  Tous se reconnaissent également à leur hypocrisie : ils recommandent pour leurs autres ce qu’ils n’appliquent pas à eux-mêmes : alors que la Chine finance des films occidentaux qui sapent les valeurs traditionnelles, elle exalte ces mêmes valeurs dans ses propres productions nationales tout comme les dirigeants des GAFA interdisent à leurs enfants d’utiliser les produits développés par leurs propres entreprises, sans parler des chantres de la diversité qui pratiquent en réalité la forme la plus exclusive et sélective de l’entre-soi.

Face à cette attaque en règle et sans précédent contre les peuples occidentaux, une seule question se pose : que faire ?

1) Reconnaître que nous sommes en état de guerre et que l’état de guerre impose une mentalité et une organisation différente de celle de l’état de paix. Dans le cadre de cette guerre hors limites, tous les adultes patriotes, hommes et femmes, doivent se considérer comme des soldats et chercher à contribuer, selon leurs moyens et leurs capacités, à l’effort de guerre.

2) Désigner l’ennemi  en l’occurrence, les mondialistes et les puissances étrangères avec lesquelles ceux-ci sont alliés. A ce sujet, la première tâche de tout soldat et d’identifier l’ennemi et de prendre garde à ceux qui se présentent comme des patriotes mais travaillent en réalité pour l’ennemi. Comme nous l’enseigne l’Évangile : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups féroces. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » (Mathieu 7)

3) Objectifs de la guerre : la guerre sera gagnée quand les mondialistes et leurs alliés auront été chassés du pouvoir et leur capacité d’action neutralisée. Le peuple aura retrouvé son identité, la nation, sa pleine et entière souveraineté et la société, sa sécurité, sa prospérité et sa stabilité.

En attendant ce jour, toutes les forces vives de la Nation, citoyens, militants, chefs d’entreprise, fonctionnaires, intellectuels, militaires, responsables politiques, doivent être mobilisés en vue de la victoire totale sur l’ennemi. Sur le plan tactique, la supériorité de l’ennemi et son contrôle des leviers critiques du pouvoir invitent à la prudence ainsi qu’à la pratique par la résistance de sa propre version de la guerre hors limites.  

Afin d’avoir une chance de l’emporter, cette guerre hors limites suppose l’adaptation de nos forces armées à l’ensemble des terrains que celle-ci recouvre. L’armée française doit donc quitter le seul terrain de la guerre conventionnelle pour se concentrer sur la défense globale des intérêts de la Nation, incluant, en plus du cyberespace et du domaine spatial, les champs économiques, culturels, démographiques et cognitifs : le Grand Remplacement et l’effondrement des capacités cognitives des enfants français doivent être considérés d’un point de vue doctrinal comme une atteinte aux intérêts fondamentaux de la France. Aux États-Unis, une véritable guerre de l’information a déjà été théorisée et conduite par des penseurs et stratèges comme le Général Flynn et son armée de digital soldiers.

Quelles que soient les formes et les tactiques employées lors de cette guerre menée à notre peuple, plusieurs écueils doivent impérativement être évités :

-considérer le combat comme perdu d’avance

C’est justement le sentiment que les mondialistes et leurs alliés cherchent à obtenir par le biais de leur guerre culturelle et psychologique.

-penser que les problèmes seront résolus par d’autres

A son niveau, familial, local, national, chacun doit agir, s’engager et prendre des responsabilités. Il s’agit là d’une guerre qui doit être menée à la fois par le haut mais aussi par le bas (maîtrise du terrain) 

-jouer selon les règles fixées par l’adversaire.

Cette guerre est un conflit asymétrique dont les règles sont truquées. A ce titre, compte tenu de la force conventionnelle dont dispose l’ennemi, il est contre-productif de l’attaquer frontalement et de lui révéler aussi bien le nombre de nos effectifs que la nature de nos plans.

Comme nous l’enseigne Sun Tzu : «L’art de la guerre est fondé sur la dissimulation. Loin, semblez proche ; proche, semblez loin. Capable, passez pour incapable ; prêt au combat, ne le laissez pas voir. »

Et comme nous l’enseigne le Christ : «Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes. » (Mathieu 10:16)

Note:

1-Avec une majorité de la population et des forces armées vaccinées, n’est-il pas possible de considérer le Covid-19 et le vaccin comme des armes biologiques destinés à neutraliser, à terme, la majeure partie des forces vives de la Nation ? Une telle manœuvre, parfaitement inscrite dans la cadre de la guerre hors limites ne permettrait-elle pas à des puissances étrangères ou à des milices/organisations non vaccinées de prendre facilement le contrôle du pays en profitant de la neutralisation de nos forces de sécurité et de la population en âge de combattre? A travers la vaccination de masse des forces armées, ne sommes-nous pas en train d’assister à la plus grave défaite militaire de l’histoire de l’armée française sans que ne soit tiré un seul coup de feu?

2-Le cerveau est le champ de bataille du futur

Conférence de James Giordano à West Point

Pour aller plus loin :

De la guerre de l’information

De la religion de l’Homme (guerre spirituelle)

Des municipales de 2020

Les municipales de mars 2020 seront un scrutin d’une importance capitale.

En effet, les sociétés occidentales vont se trouver confrontées à court-terme à une convergence de crises graves. Crise économique avec la contraction énergétique qui va détruire de plus en plus d’activité économique et d’emplois. Crise financière avec les taux d’intérêts négatifs qui sont en train de détruire le système bancaire et financier mondial. Crise sociale avec une insécurité grandissante, un communautarisme en pleine progression et le risque d’un affrontement ethnique qui ne cesse de s’accroître. Enfin, une crise politique avec une défiance de plus en plus grande vis-à-vis des institutions, des corps constitués, des élites et une archipelisation générale de la société.

Par conséquent, les futures maires doivent avoir conscience qu’ils risquent fort de se trouver au cours des années 2020-2025 en première ligne  pour gérer une succession de crises d’une ampleur et d’une gravité inédites et que, face au chaos et à la violence, ils constitueront à la fois la première ligne de défense et le dernier rempart pour un grand nombre de leurs administrés. De façon très probable, les défis auxquels ils devront faire face exigeront d’eux de savoir garder la tête froide face au péril mais aussi de prendre des mesures radicales mais nécessaires pour éviter un plus grand mal si la situation l’exige. Les maires de demain doivent y songer et s’y préparer.

Pour tous ceux qui se trouvent engagés dans la défense de la France et de son identité, ses élections municipales sont stratégiques à double titre.

Premièrement, elles offrent pour la première fois la possibilité de voir émerger un grand nombre de municipalités contrôlées par d’authentiques patriotes dont certains sont même d’anciens militaires.

De telles mairies peuvent constituer autant de refuges pour des forces patriotes souvent persécutées et harcelées par le pouvoir mais aussi de jouer à l’avenir le rôle de « places fortes » desquelles pourraient être organisées et lancées d’éventuelles reconquêtes.

Deuxièmement, face à un pouvoir central de plus en plus déconnecté, totalitaire et illégitime, des mairies patriotes offrent la possibilité de restaurer la légitimité du politique et de reconstruire à l’échelle locale cette France en voie de disparition .  Même si ces derniers ont été restreints ces dernières années, le maire jouit encore d’importants pouvoirs qu’il peut mobiliser si la volonté politique est là.

Il est donc essentiel de soutenir autant que possible toutes les candidatures de maires compétents, honnêtes et authentiquement patriotes, quelle que soit leur étiquette politique.

Un candidat peut être reconnu comme authentiquement patriote s’il s’engage, dans les limites permises par la loi, sur les points suivants :

1-Combattre l’islamisation et garantir la sécurité qui constitue la première des libertés

2-Défendre l’identité française et lutter contre le Grand Remplacement culturel et démographique

3- Développer prioritairement l’activité économique et la production locales

4- Assumer l’autorité et restaurer la verticalité

Tous les patriotes doivent donc se mobiliser pour faire de ses municipales un très large succès, soit en se présentant eux-mêmes, soit en rejoignant une liste, soit en apportant leur soutien à un candidat patriote.

En 2020, La France se reprend arrondissement par arrondissement et commune par commune.

Des techniques de manipulation politique

« Qui connaît son ennemi et se connaît lui-même, en cent combats ne sera point vaincu. »

Sun Tzu

Composée par définition d’un petit nombre de personnes, l’oligarchie mondialiste s’appuie pour dominer les masses sur un ensemble sophistiqué de techniques de manipulation lui permettant à la fois de maintenir son pouvoir et de faire avancer son projet. Commençons par rappeler que la science de l’ingénierie sociale trouve son origine dans la Société fabienne, think-tank britannique fondé en 1884, qui aura joué un rôle central dans formation des élites mondialistes, notamment via la fondation de la London School of Economics, et la promotion d’un « socialisme technocratique » dont des institutions comme le Forum économique mondial (WEF) sont aujourd’hui les héritières. Rappelons également que l’emprise exercée par le système mondialiste sur les consciences repose sur son contrôle des médias de masse (presse, télévision, radio, internet), ceux-ci devant être considérés comme la branche « propagande » du système et entretenant des liens étroits avec les services de renseignement comme l’atteste l’existence de l’opération Mockingbird.

Ajoutons que le contrôle des médias de masse par le système mondialiste permet à celui-ci de contrôler le récit médiatique, d’occulter certaines informations et de s’assurer que les véritables réseaux de pouvoir et leurs objectifs ne soient jamais révélés, mais également de segmenter l’opinion publique en autant de « segments de marché », de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, de façon à encourager le processus de division du corps politique, processus désigné sous le terme technique de schismogenèse. La segmentation des différentes thématiques et leur association à une étiquette politique particulière, comme par exemple le soutien au peuple palestinien pour la gauche, la lutte contre l’immigration pour la droite ou encore la défense de la vie pour les catholiques, a pour conséquence l’impossibilité d’une véritable « convergence des luttes » sur un sujet d’intérêt général et la constitution d’un front uni contre le pouvoir. Pour régner, le mondialisme doit diviser.

Au-delà de ces méthodes d’ordre général, le mondialisme utilise également des techniques plus spécifiques qui vont être présentées ici :

l’infiltration

Le mondialisme a compris qu’il était plus efficace et moins coûteux, pour contrôler un pays, de l’infiltrer et de le subvertir plutôt que de l’occuper militairement. Ce processus, systématisé dès la fin du XIXe siècle en Angleterre avec le groupe de Millner et la Table Ronde (Carrol Quigley) ainsi que par la création des bourses Rhodes, se poursuit aujourd’hui avec des programmes comme ceux des Young Global Leaders du Forum économique mondial ou ceux de la French-American Fondation. Formés à l’idéologie mondialiste, les membres de ces programmes seront ensuite appelés à exercer des fonctions importantes au niveau politique, économique, médiatique, culturel ou dans l’appareil d’État où ils contribueront à la mise en place de l’agenda mondialiste. Comme le disait Klaus Schwab avec beaucoup de candeur lors d’une conférence à Harvard en 2017 : « Avec nos Young Leaders, nous avons pénétré tous les gouvernements de la planète. »

l’ingénierie sociale

Définie comme l’ensemble des techniques visant à modifier de façon furtive les comportements, l’ingénierie sociale, qui s’appuie également sur la notion de nudge développée en économie comportementale, repose sur la connaissance de la psychologie des individus comme des foules pour orienter leurs comportements. Pour ce faire, elle va s’appuyer sur un ensemble de vecteurs d’influence dont les principaux sont les médias, les normes réglementaires, les leaders d’opinion ou le divertissement de masse. Un exemple particulièrement parlant de ce processus d’ingénierie sociale se trouve dans le développement et la promotion des ESG (critères sociaux-environnementaux). Créés à l’initiative de grands fonds d’investissement mondialistes comme Blackrock ou Vanguard, ils visent à évaluer la performance des grandes entreprises ou des fonds d’investissement non plus en fonction de leur performance ou de leur rentabilité économiques mais également d’après un ensemble de critères comme le « zéro carbone », l’inclusivité, la diversité etc. Ainsi, de façon indirecte, via le recrutement, la publicité ou le choix des investissements, les grandes entreprises, leurs prestataires ou leurs sous-traitants vont contribuer, en partie par contrainte et en partie par adhésion, à la mise en place l’agenda mondialiste. Comme l’affirmait en 2017, le PDG de Blackrock, Larry Fink : « Que ce soit sur le genre ou sur la race, il faut forcer les comportements. »

la technique du pompier pyromane

Cette technique consiste à créer un problème puis à se présenter comme un sauveur en apportant une solution qui avait été prévue dès le départ. L’utilisation la plus frappante de cette technique se trouve dans la gestion du problème de l’immigration de masse en Occident. Le problème fut créé à partir des années soixante-dix avec l’importation massive de populations étrangères via le regroupement familial et l’ouverture des frontières, combinés au développement du laxisme judiciaire et la création de zone de non-droit desquelles les populations autochtones furent progressivement chassées par les nouveaux arrivants. À cette époque, toute évocation de ce problème et de ses conséquences se trouvait rapidement présentée comme d ’« extrême-droite », empêchant ainsi toute critique.

Cinquante ans plus tard, face à l’impossibilité de nier les conséquences désastreuses de l’immigration de masse sur la plan sécuritaire, économique ou social, le système mondialiste change désormais de stratégie pour offrir sa solution : présenter l’État, qu’il contrôle, comme le seul rempart contre le chaos et demander à ce que des moyens supplémentaires lui soient octroyés pour surveiller les populations et restreindre les libertés (fichage, surveillance vidéo, reconnaissance faciale, interdiction de l’instruction en famille pour lutter contre le séparatisme), soit la mise en place du projet de surveillance prévu dès le départ ! Suite aux violences survenus à Crépol, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin se félicitait que l’État ait pu intervenir pour empêcher la guerre civile en oubliant de rappeler que sont les réseaux mondialistes qui contrôlent l’État français qui ont créé depuis cinquante ans les conditions de ce chaos !

Selon le même principe, après avoir encouragé l’avortement (250 000 cas par an, soit environ dix millions de bébés tués depuis 1975), le gouvernement va justifier la poursuite de l’immigration de masse pour palier à la baisse de la natalité, soutenir l’activité économique et maintenir le modèle social. Grâce au processus de segmentation politique évoqué plus haut, le combat pour la vie et les enjeux démographiques seront présentés comme des sujets « catholiques » ou « de droite » empêchant ainsi la constitution d’un front uni pour lutter contre l’élimination physique du peuple français historique.

thèse/antithèse (opposition contrôlée)

Le système mondialiste fonctionne selon la logique hégélienne, reprise par la dialectique marxiste, qui veut que de l’affrontement de la thèse et de l’antithèse émerge la synthèse. Ainsi, comme l’a révélé Anthony Sutton, les puissances financières mondialistes de Wall Street financèrent à la fois la révolution bolchevique de 1917 (thèse) puis la montée du parti nazi dans les années 30 (antithèse). Le choc et les destructions sans précédent de la seconde guerre mondiale permettront alors de justifier la création de l’ONU et d’un ensemble d’institutions supranationales officiellement conçues pour garantir la paix mais conçues en réalité comme autant d’avancées vers la création d’un gouvernement mondial unifié (synthèse). À ce sujet, rappelons que le terrain sur lequel fut bâti le siège de l’ONU à New-York fut offert par les Rockefeller et qu’un grand nombre de d’institutions internationales eurent comme premiers directeurs des mondialistes et eugénistes convaincus comme Julian Huxley à l’UNESCO ou Brock Chisholm à l’OMS.

De manière plus locale, le mondialisme va également financer des organisations ou des partis en apparence hostiles au pouvoir mais qui se révéleront, lors d’un moment de vérité ou de crise, totalement alignés sur les objectifs du mondialisme. En France, l’affaire des convois de la liberté, offre un exemple édifiant d’une opération d’opposition contrôlée et des dangers que celle-ci peut représenter pour les véritables résistants.

Image tirée d’un film de 1933 montrant la future reine Elizabeth II effectuant un salut nazi sous l’œil de son père, le roi Edward VIII, sympathisant nazi.

L’attentat sous faux-drapeau

L’attentat sous faux-drapeau est une technique très ancienne qui consiste à justifier une action ou une riposte par une agression que l’on a soi-même organisé. À titre d’exemple, en 1931, l’incident de Mudken fut monté par le Japon et attribué aux Chinois pour justifier l’invasion de la Mandchourie. En 1933, les nazis déclenchèrent l’incendie du Reichstag et l’attribuèrent aux communistes. En 1953, en Iran, la CIA et le MI6 renversèrent le régime de Mossadegh lors de l’opération Ajax et firent porter la responsabilité aux communistes. Plus proche de nous, les bandes de vidéosurveillance ont révélé que « l’attaque » sur le Capitole américain du 6 janvier 2021 portait toutes les marques d’une opération sous faux-drapeau, de l’ouverture des portes par les gardes à la présence de nombreux agents du FBI prétendant être des supporters de Trump parmi les manifestants.

la divulgation partielle (limited hangout)

Cette technique consiste à communiquer seulement une partie de la vérité tout en omettant d’autres éléments permettant d’obtenir une vision d’ensemble ou de révéler les vrais enjeux. Par exemple, l’affaire Epstein fut traitée dans les grands médias uniquement du point de vue de des mœurs, en omettant de mentionner les amitiés politiques et économiques de haut niveau de Jeffrey Epstein, son financement de la recherche scientifique notamment dans les domaines de la virologie, de la génétique ou des nanotechnologies et surtout, ses liens, avec des réseaux financiers et mafieux, comme le Mega Group liés à l’État d’Israël via Robert Maxwell ou Les Wexner.

De la même manière de nombreux pédocriminels, comme Marc Dutroux ou Michel Fourniret, sont toujours présentés comme des prédateurs isolés pour mieux dissimuler les réseaux pédocriminels dont ils faisaient partie et qu’ils étaient chargés d’alimenter en chair fraîche.

la révolution de couleur

La révolution de couleur est un coup d’État organisé par les services de renseignement sous couvert de révolte démocratique et populaire. Cette méthode de changement de régime utilise généralement des organisations ou des personnalités issues de la société civile (ONG, mouvements étudiants). Pour être couronnée de succès, une révolution de couleur doit toujours être préparée en amont via la diabolisation du pouvoir en place (démoralisation) et, en parallèle, la promotion de figures d’opposition présentées dans les médias comme des figures d’opposition de premier plan, quand bien même ceux-ci seraient totalement inconnus de la plupart des habitants du pays.

Une fois, le terrain préparé, le système mondialiste va lancer une opération de déstabilisation avec le soutien d’une partie des services de renseignement et de l’armée du pays visé et surtout, avec l’appui des médias de masse chargés de « vendre » la révolution de couleur à l’opinion publique internationale. Ainsi, le renversement du pouvoir hostile aux intérêts mondialistes sera toujours présenté comme une victoire de la démocratie et des droits de l’homme, du peuple contre la tyrannie. Cette grille de lecture permet d’identifier des événements comme la révolution bolchévique de 1917, Mai 68, le Printemps arabe de 2010-2011 et l’Euro Maidan de 2014 comme autant de révolutions de couleur. Sans oublier bien sûr, la mère de toutes les révolutions de couleur : la Révolution française » planifiée dès 1782 au congrès maçonnique de Wilhemsbad, financée par le mondialisme britannique, préparée par une campagne d’infamie contre le roi et la reine (affaire du collier) et organisée par la franc-maçonnerie infiltrée dans l’armée, la noblesse, le clergé et même la cour. Comme toutes les révolutions de couleur, la Révolution française ne fut pas la victoire du peuple mais celle d’une oligarchie financière suffisamment habile pour dissimuler ses intérêts et maquiller ses forfaits.

Ces quelques exemples offrent une vue d’ensemble sur les techniques employées par le système mondialiste. Informé de l’existence de ces différentes méthodes, le résistant doit donc pouvoir être capable d’identifier facilement les tentatives d’infiltration ou ingénierie sociale, éviter le piège du pompier pyromane ou de l’opposition contrôlée et d’anticiper les tentatives de révolution de couleur. Il est d’autant plus important d’être familiarisé avec ces concepts que le mondialisme utilise toujours le même mode opératoire : les acteurs, les objectifs et les conditions varient mais les méthodes restent toujours les mêmes. Le diable est rusé mais il ne sait pas créer, il est stérile.

Pour aller plus loin :

Des mondialistes

De la désinformation

Du gaslighting politique

Du wokisme d’entreprise

De l’opposition contrôlée